Archive pour le 17 juillet, 2013

Sainte Marcellina , sœur de saint Ambroise

17 juillet, 2013

Sainte Marcellina , sœur de saint Ambroise dans images sacrée

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17 JUILLET: ST. MARCELLINA, VIRGIN, SŒUR DE ST. AMBROISE DE MILAN

17 juillet, 2013

http://wdtprs.com/blog/2006/07/17-july-st-marcellina-virgin/

(Google Traductions Anglais)

17 JUILLET: ST. MARCELLINA, VIRGIN, SŒUR DE ST. AMBROISE DE MILAN

Publié le 17 Juillet 2006 par le père. John Zühlsdorf

Aujourd’hui, c’est la fête de saint Marcellina, la sœur aînée de saint Ambroise de Milan. Elle est probablement né à Trèves autour de 330.
En 353, à la fête de l’Epiphanie, elle prit le voile dans la Basilique vaticane, consacrée à la virginité perpétuelle par le pape Libère (qui a construit la grande Basilique de Sainte Marie Majeure, la basilique «libérienne»). Elle est restée à Rome pendant quelque temps.
Marcellina occasionné un traité théologique importante et certaines narrations fascinantes événement événements clés du 4ème siècle.
Ambrose dédié à Marcellina ce qui est considéré comme le premier traitement spirituel et théologique systématique de la virginité, son De virginibus. La genèse de ce travail est intéressant. Il sortit en 377, environ trois ans après Ambrose est devenu évêque. Il semble être composé de deux sermons, un par Ambrose lors de la fête de Sainte-Agnès et l’autre par le pape Libère le jour de Noël 353 lorsque Marcellina reçu le voile. Il pourrait y avoir un autre, troisième sermon ainsi. A partir de ces sources Ambrose a traité le sujet très complète. Vous pouvez dire que Ambrose a dû avoir un dialogue sur la virginité et sa signification. Par exemple, Marcellina peut avoir contribué une suggestion pour le travail de Ambrose De virginibus qu’il était permis pour les vierges de se suicider pour éviter le viol.
Nous avons trois lettres (Epp. 20, 22, 41) de Ambrose à Marcellina. Dans ep. 20 Ambrose décrit les événements de la Semaine Sainte en 386 lorsque l’impératrice Justine essayait de saisir basiliques de Milan pour l’utilisation des ariens. C’est le fameux Stand Off lorsque les catholiques eux-mêmes autour de leur évêque barré dans l’église et, face à des menaces de violence de la part des troupes impériales, baissa les yeux sur un massacre tout en chantant des cantiques. Nous avons certains des hymnes de Ambrose, qui ont ainsi déplacée Saint Augustin d’Hippone et l’ont aidé à sa conversion «affective». Dans ep. 22 Ambrose décrit la découverte des corps des saints. Gervais et Protais avec une transcription de son homélie. Dans ep. 41 Ambroise raconte son homélie sur la différence entre l’Église et la synagogue dans le cadre des événements entourant la combustion de l’empereur Théodose d’une synagogue et le temple du valentiniens à Callinicum.
Ambrose semble avoir eu la pratique de raconter à sa sœur Les événements importants de sa vie.
Ambrose a décrit la douleur de sa soeur au décès prématuré de Satyre leur frère dans De excessu fratris Satyri 1,33. Il vaut la peine le temps de lire ce qui Ambroise écrit ici, pour vous dire quelque chose de son caractère et leur lien de famille aimante:
33. Heureux donc, était [Symmaque], dans opportun un mort, parce qu’il n’a pas été conservé pour cette douleur. Certes, tu [Satyre] art plus heureux que ta sainte sœur, privé de ton confort, inquiète pour sa propre modestie, ces derniers temps béni avec deux frères, maintenant misérables parce que des deux, ne pouvant ni de suivre l’un ni à laisser l’autre pour qui ta tombe est un hébergement, et le sépulcre de tes entrailles d’une maison. Et ne serait-ce que même ce lieu de repos étaient en sécurité! Notre nourriture est mêlé de pleurs et notre boisson avec des larmes, car tu nous as donné le pain de larmes que la nourriture, et des larmes à boire dans une large mesure, voire même au-delà de la mesure.
34. Que dirai-je maintenant de moi-même, qui ne peut pas mourir de peur que je laisse ma soeur, et le désir de ne pas vivre de peur que je sois séparé de toi? Pour ce qui ne peut jamais être agréable pour moi sans toi, en qui était toujours tout mon plaisir? ou quelle satisfaction est de rester plus longtemps dans cette vie, et de s’attarder sur la terre où nous vivions avec plaisir aussi longtemps que nous avons vécu ensemble? S’il y avait quelque chose qui pourrait nous enchanter ici, il pourrait se réjouit pas sans toi, et si jamais nous avions ardemment désiré prolonger notre vie, maintenant, en tout cas, nous n’existerions pas sans toi.
Pour vous dire quelque chose d’Ambrose, issu d’une famille ancienne et puissante, riche dans son propre droit avant de devenir évêque. Ambrose se dépouilla de ses biens et, après avoir fait des arrangements pour le revenu et le bien-être de sa sœur Marcellina, a tout donné aux pauvres. Par la suite, il laisserait la porte de sa maison ouverte aux visiteurs et dépensé beaucoup d’efforts et de ressources de l’Eglise dans le soin des pauvres.
Selon un ouvrage intitulé Vita Sanctae Marcellinae, est mort autour de 70 ans à Milan le 17 quand Simplicianus était évêque, donc, quelque part entre la mort d’Ambroise en 397 et 401, et elle a été enterré dans la basilique milanais de Saint-Ambroise, près de son frère.
Le fait de la consécration à la virginité de Marcellina souligne le caractère dévot du ménage dans lequel elle et ses frères ont été élevés, en dépit du fait que ni Ambrose ni Satyre ont été baptisés jusqu’à ce qu’ils soient adultes (pas rare dans le monde antique). Rappelez-vous que même la mère ultra-pieux de saint Augustin, Monique, n’a pas eu son enfant baptisé comme un enfant. En tout état de cause, Ambroise lui-même était un «bachelor», même dans la mi-trentaine quand il devint évêque (et se fait baptiser très vite!) Et Satyre frère est resté célibataire et, comme nous le savons de l’oraison funèbre de Ambrose. En bref, les trois enfants étaient célibataires.
Marcellina est une de ces femmes intéressantes du monde antique qui, bien que dans l’arrière-plan derrière les hommes célèbres de la journée, néanmoins exercé une influence. En raison de Marcellina et sa correspondance avec son super-star, frère super-occupé, nous savons quelque chose de questions importantes du 4ème siècle.

L’EXTRAORDINAIRE

17 juillet, 2013

http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Besson/Articles2/extraord.html

L’EXTRAORDINAIRE

EMILE BESSON.OCTOBRE 1961.

Si vous ne faites accueil qu’à vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? (Matthieu 5, 47)

Les gens auxquels le Christ adresse cette question étaient des juifs. Les juifs étaient le peuple le plus particulariste qui ait jamais existé. Ils se prétendaient des êtres à part, ils se proclamaient « la race élue ». Tout ce qui ne faisait pas partie de leur clan. était réputé par eux étranger, impur, voire ennemi. Ils étaient donc logiques avec eux mêmes en faisant accueil à ceux là seuls qu’ils considéraient comme leurs frères. Ils s’enorgueillissaient de la protection, de l’aide qu’ils se donnaient mutuellement. A leurs veux, resserrer au maximum le lien séculaire qui les unissait les uns aux autres, c’était accomplir au maximum la volonté de Dieu, c’était réellement s’unir à Dieu.
Ce n’est déjà pas si facile pour l’homme d’aimer les siens. Que de renoncements constamment renouvelés, que de dévouement, que de bonne volonté n’y faut-il pas? Et celui qui parviendrait à réaliser ce programme de vie ne serait-il pas fondé à se donner à lui-même un bon témoignage?
Le Christ heurte de front l’orgueil de race de Ses interlocuteurs, un orgueil enraciné depuis des siècles; Il leur déclare que leur religion est une religion de païens et de péagers – les païens et les péagers, c’est-à-dire les êtres qu’ils méprisaient, qu’ils détestaient le plus au monde -, que leur religion est une religion ordinaire, sans valeur.
Qu’est-ce à dire, sinon que le Christ fait de l’extraordinaire le caractère distinctif de la religion qu’Il est venu apporter au monde ? L’extraordinaire doit être l’ordinaire de Son disciple.
L’extraordinaire dans le mal se manifeste par le scandale, donc par quelque chose qui se voit et s’entend. L’extraordinaire qui doit être la trame de l’existence du chrétien est humble , il est sous le seul regard de Dieu. La vie du disciple est un constant témoignage rendu à son Maître ; il sait, lorsque c’est nécessaire, dire la parole qui fait penser ou qui redresse; il sait, lorsque la gloire de Dieu et le bien du prochain le demandent, rompre en visière à la sagesse, à la morale et aux coutumes de ce monde, se compromettre aux yeux des hommes pour le service de Dieu. Mais il ne se met pas en avant, il ne se singularise pas, il ne monte pas sur des tréteaux, il ne se livre à aucune acrobatie spirituelle. Le disciple est extraordinaire par l’intérieur, par la qualité de son enthousiasme, par la constance de son attitude d’amour et d’obéissance en face de Dieu, en face du prochain.
Il y a des degrés dans l’extraordinaire. L’extraordinaire évangélique est bien, autre chose encore que ce que nous venons de dire.
En effet, le but que le Christ propose aux créatures, c’est l’entrée dans le Royaume de Dieu, c’est à dire le passage du Créé dans l’Incréé, du Relatif dans l’Absolu. Ce but, c’est la vie inimaginable dans la Lumière même de Dieu.
Tendre seulement vers un tel but requiert les passions les plus ardentes, des énergies surhumaines, une constance qui défie les siècles.
Pour la grande masse des humains, à laquelle nous appartenons, les obligations de la morale courante – déjà si ardue à observer – nous maintiennent et nous font avancer à pas comptés sur la Route indéfinie qui mène au Royaume. Mais il est des êtres qui trouvent trop longue la grande route; ils recherchent la coursière abrupte mais directe, le chemin de chèvres, ils le frayent lorsqu’il n’apparaît pas. L’extraordinaire est leur domaine. Si grand est leur amour pour Dieu et pour le prochain que cet amour embrasse tous les prochains, les sympathiques et les antipathiques, les raffinés comme les rustres, les bons et les mauvais; il englobe tous les êtres et toutes les choses pour les amener à Dieu.
Rien ne leur coûte ils accepteraient tous les martyres pour hâter, ne serait-ce que d’une fraction de seconde, l’avénement du jour où « Dieu sera tout en tous ».
C’est pour ces pèlerins de l’Absolu ces chercheurs de l’impossible, ces libertaires de l’Esprit que le Christ a prononcé des paroles que nos esprits débiles considèrent comme des symboles: « Si ton oeil est pour toi ,ine cause de chute, arrache le et jette-le loin de toi. Si ta main est pour toi une cause de chute, coupe-la et jette-la loin de toi. Si quelqu’un te frappe à la joue droite, présente-lui aussi l’autre. – Si quelqu’un veut t’obliger à faire une course d’un mille, fais-en deux avec lui. – Si tu veux être parfait, vends tout ce que tu as et donne-le aux pauvres. – Donne à qui te demande, ne te détourne pas de celui qui veut t’emprunter. Si quelqu’un vent marcher sur mes traces, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix chaque jour et qu’il me suive. – Soyez parfaits comme votre Père qui est dans les cieux est parfait ».
Ces paroles ont été dites il y a deux mille ans. Combien d’individus les ont « entendues » au cours de ces vingt siècles ?
Le christianisme est né de l’extraordinaire que furent la vie et l’enseignement du Christ; il a grandi et il s’accomplira par cet extraordinaire : la vie sainte des Disciples.