Archive pour mai, 2013

9 MAI: SAINT PACÔME

10 mai, 2013

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20130509&id=3927&fd=0

SAINT PACÔME

SOLDAT PAÏEN CONVERTI ET ABBÉ

(292-348)

Pacôme naquit en 292, en Égypte, dans la Haute-Thébaïde, au sein de l’idolâtrie, comme une rose au milieu des épines. À l’âge de vingt ans, il fut enrôlé de force dans les troupes impériales, quand l’hospitalité si charitable des moines chrétiens l’éclaira et fixa ses idées vers le christianisme et la vie religieuse. À peine libéré du service militaire, il se fit instruire, reçut le baptême et se rendit dans un désert, où il pria un solitaire de le prendre pour son disciple. « Considérez, mon fils, dit le vieillard, que du pain et du sel font toute ma nourriture ; l’usage du vin et de l’huile m’est inconnu. Je passe la moitié de la nuit à chanter des psaumes ou à méditer les Saintes Écritures ; quelquefois il m’arrive de passer la nuit entière sans sommeil. » Pacôme, étonné, mais non découragé, répondit qu’avec la grâce de Dieu, il pourrait mener ce genre de vie jusqu’à la mort. Il fut fidèle à sa parole. Dès ce moment, il se livra généreusement à toutes les rudes pratiques de la vie érémitique.
Un jour qu’il était allé au désert de Tabenne, sur les bords du Nil, un Ange lui apporta du Ciel une règle et lui commanda, de la part de Dieu, d’élever là un monastère. Dans sa Règle, le jeûne et le travail étaient proportionnés aux forces de chacun ; on mangeait en commun et en silence ; tous les instants étaient occupés ; la loi du silence était rigoureuse ; en allant d’un lieu à un autre, on devait méditer quelque passage de l’Écriture ; on chantait des psaumes même pendant le travail. Bientôt le monastère devint trop étroit, il fallut en bâtir six autres dans le voisinage. L’œuvre de Pacôme se développait d’une manière aussi merveilleuse que celle de saint Antoine, commencée vingt ans plus tôt.
L’obéissance était la vertu que Pacôme conseillait le plus à ses religieux ; il punissait sévèrement les moindres infractions à cette vertu. Un jour, il avait commandé à un saint moine d’abattre un figuier couvert de fruits magnifiques, mais qui était pour les novices un sujet de tentation : « Comment, saint Père, lui dit celui-ci, vous voulez abattre ce figuier, qui suffit à lui tout seul à nourrir tout le couvent ? » Pacôme n’insista pas ; mais, le lendemain, le figuier se trouvait desséché : ainsi Dieu voulait montrer le mérite de la parfaite obéissance. Le saint abbé semblait avoir toute puissance sur la nature : il marchait sur les serpents et foulait aux pieds les scorpions sans en recevoir aucun mal ; lorsqu’il lui fallait traverser quelque bras du Nil pour la visite de ses monastères, les crocodiles se présentaient à lui et le passaient sur leur dos. Sur le point de mourir, il vit son bon Ange près de lui.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.

PAPE FRANCOIS: QUE NOUS DIT L’ESPRIT SAINT

10 mai, 2013

http://www.zenit.org/fr/articles/audience-du-mercredi-que-nous-dit-l-esprit-saint

AUDIENCE DU MERCREDI: QUE NOUS DIT L’ESPRIT SAINT?

TEXTE INTÉGRAL DE LA CATÉCHÈSE DU PAPE

Rome, 8 mai 2013 (Zenit.org) Pape François

« Que nous dit l’Esprit-Saint ? »: le pape François répond à cette question au terme de sa catéchèse de ce mercredi, 8 mai, place Saint-Pierre. Le pape a souligné combien le « temps de Pâques », c’est le « temps de l’Esprit Saint ».

Traduction de l’italien de la catéchèse du pape

Chers frères et sœurs, bonjour !
Le temps pascal que nous sommes en train de vivre dans la joie, guidés par la liturgie de l’Église, est par excellence le temps de l’Esprit Saint donné « sans mesure » (cf. Jn 3, 34) par Jésus crucifié et ressuscité. Ce temps de grâce se conclut par la fête de la Pentecôte, où l’Église revit l’effusion de l’Esprit sur Marie et sur les apôtres réunis en prière au cénacle.
Mais qui est l’Esprit-Saint ? Dans le Credo, nous confessons avec foi : « Je crois en l’Esprit Saint qui est Seigneur et qui donne la vie ». La première vérité à laquelle nous adhérons dans le Credo est que l’Esprit-Saint est Kyrios, Seigneur. Cela signifie qu’il est vraiment Dieu comme le sont le Père et le Fils, objet, de notre part, du même acte d’adoration et de glorification que celui que nous adressons au Père et au Fils. L’Esprit Saint, en effet, est la troisième personne de la sainte Trinité ; il est le grand don du Christ ressuscité qui ouvre notre esprit et notre cœur à la foi en Jésus, le Fils envoyé par le Père, et qui nous guide à l’amitié, à la communion avec Dieu.
Mais je voudrais m’arrêter surtout sur le fait que l’Esprit Saint est la source inépuisable de la vie de Dieu en nous. L’homme de tous les temps et de tous les lieux désire une vie pleine et belle, juste et bonne, une vie qui ne soit pas menacée par la mort, mais qui puisse mûrir et grandir jusqu’à atteindre sa plénitude. L’homme est comme un marcheur qui, à travers les déserts de la vie, a soif d’une eau vive, jaillissante et fraîche, capable de désaltérer en profondeur son désir intime de lumière, d’amour, de beauté et de paix. Nous ressentons tous ce désir ! Et Jésus nous donne cette eau vive : c’est l’Esprit-Saint, qui procède du Père et que Jésus répand dans nos cœurs. « Je suis venu pour qu’on ait la vie, et qu’on l’ait surabondante », nous dit Jésus (Jn 10, 10).
Jésus promet à la Samaritaine de donner une « eau vive », en surabondance et pour toujours, à tous ceux qui le reconnaissent comme le Fils envoyé par le Père pour nous sauver (cf. Jn 4, 5-26 ; 3-17). Jésus est venu nous donner cette « eau vive » qu’est l’Esprit-Saint pour que notre vie soit guidée par Dieu, animée par Dieu, nourrie par Dieu. C’est ce que nous voulons dire, lorsque nous disons que le chrétien est un homme spirituel : le chrétien est une personne qui pense et agit selon Dieu, selon l’Esprit Saint. Mais je me pose une question : et nous, est-ce que nous pensons selon Dieu ? Est-ce que nous agissons selon Dieu ? Ou nous laissons-nous guider par beaucoup d’autres choses qui ne sont pas vraiment Dieu ? Chacun de nous doit répondre à cette question au fond de son cœur.
Nous pouvons maintenant nous demander : pourquoi cette eau peut-elle désaltérer en profondeur ? Nous savons que l’eau est essentielle à la vie ; sans eau, on meurt ; l’eau désaltère, lave, féconde la terre. Dans la Lettre aux Romains, nous trouvons cette expression : « L’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit qui nous fut donné.» (5, 5). L’« eau vive », l’Esprit Saint, Don du Ressuscité qui fait sa demeure en nous, nous purifie, nous éclaire, nous renouvelle, nous transforme parce qu’elle nous rend participants de la vie même de Dieu qui est amour.
C’est pourquoi l’apôtre Paul affirme que la vie du chrétien est animée par l’Esprit et par les fruits de l’Esprit, qui sont « amour, joie, paix, longanimité, serviabilité, bonté, confiance dans les autres, douceur, maîtrise de soi » (Ga 5, 22-23). L’Esprit-Saint nous introduit dans la vie divine comme « fils du Fils unique ». Dans un autre passage de la Lettre aux Romains, que nous avons rappelé plusieurs fois, saint Paul le synthétise par ces mots : « En effet, tous ceux qu’anime l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu.. Aussi bien n’avez-vous pas reçu un esprit d’esclaves pour retomber dans la crainte ; vous avez reçu un esprit de fils adoptifs qui nous fait nous écrier : Abba ! Père ! L’Esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu. Enfants, et donc héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers du Christ, puisque nous souffrons avec lui pour être aussi glorifiés avec lui. » (8, 14-17).
Voilà le don précieux que l’Esprit-Saint met dans nos cœurs : la vie même de Dieu, une vie de véritables enfants, une relation de familiarité, de liberté et de confiance dans l’amour et dans la miséricorde de Dieu, qui a aussi pour effet de nous donner un regard nouveau sur les autres, qu’ils soient proches ou lointains, que nous voyons toujours comme des frères et sœurs en Jésus, à respecter et à aimer. L’Esprit Saint nous apprend à regarder avec les yeux du Christ, à vivre notre vie comme le Christ a vécue la sienne, à comprendre la vie comme le Christ l’a comprise.
Voilà pourquoi l’eau vive qu’est l’Esprit Saint désaltère notre vie, parce qu’il nous dit que nous sommes aimés de Dieu comme des enfants, que nous pouvons aimer Dieu comme ses enfants et que, avec sa grâce, nous pouvons vivre en enfants de Dieu, comme Jésus. Et nous, écoutons-nous l’Esprit Saint ? Que nous dit l’Esprit Saint ? Il dit : Dieu t’aime. Il nous dit ceci. Dieu t’aime. Dieu t’aime vraiment. Et nous, est-ce que nous aimons Dieu et les autres, comme Jésus ? Laissons-nous guider par l’Esprit Saint, laissons-le parler à notre cœur et nous dire ceci : que Dieu est amour, que Dieu nous attend, que Dieu est le Père, il nous aime comme un véritable Père, il nous aime vraiment et ceci, seul l’Esprit Saint le dit à notre cœur. Entendons l’Esprit-Saint, écoutons-le et avançons sur ce chemin d’amour, de miséricorde et de pardon. Merci.

Traduction de Zenit, Hélène Ginabat

La Descente du Saint-Esprit

8 mai, 2013

 La Descente du Saint-Esprit  dans images sacrée espritsaint

http://apotres.amour.free.fr/page6/chapeletmercredidimanche.htm

L’ESPRIT SAINT : L’ASPECT FÉMININ DE LA DIVINITÉ

8 mai, 2013

http://www.pistissophia.org/fr/L_Esprit_Saint_/l_esprit_saint_.html

L’ESPRIT SAINT : L’ASPECT FÉMININ DE LA DIVINITÉ

Abrégé : Il y a actuellement beaucoup d’entretien « des issues féminines, » en particulier dans des contextes sociaux et politiques. Cette conscience de croissance des sujets genre-connexes n’était pas quelque chose ignorée par l’église tôt et les auteurs des textes religieux antiques. Comme nous voyons en cet article par Dr. Hurtak, la notion de la féminité a joué un rôle extrêmement important et significatif dans le système de pensée et de croyance des auteurs intertestamental.  Loin d’être les avocats patriarcaux dominateurs pendant qu’ils sont souvent dépeints, des résultats plus récents indiquent une sensibilité et une appréciation innées pour l’aspect féminin de la divinité qu’a été précédemment suspecté. Pour cette raison, cet article particulier devient une contribution signicative et perspicace à la discussion courante du rôle de la femelle dans des temps modernes.  Une fois de plus nous trouvons une histoire riche et profonde remodelant le futur même pendant qu’elle dévoile avant nos yeux.
Une nouvelle réponse à l’ »image » de l’esprit saint se dessine tranquillement en cercles savants dans le monde entier, comme résultat de nouveaux résultats en mer morte Scriptures, le petit cheval copte Hammadi et les textes intertestamental des mystiques juives ont trouvé côte à côte les écritures de l’église chrétienne tôt.  Les disciples identifient l’esprit saint comme « véhicule femelle » pour l’épanchement d’un enseignement plus élevé et d’une renaissance spirituelle. L’esprit saint joue des rôles divers dans Judeo – traditions chrétiennes : agissant dans la création, donnant la sagesse, et inspirant des prophètes de vieux testament.  Dans le nouveau testament elle est la présence de Dieu dans le monde et d’une puissance dans la naissance et la vie de Jésus.
L’esprit saint est devenu bien établi en tant qu’élément d’un circumincession, d’un associé dans la trinité avec le père et du fils après que les polémiques doctrinales de la 4ème ANNONCE en retard de siècle aient solidifié la position de l’église occidentale.  Bien que toutes les églises chrétiennes acceptent l’union de trois personnes dans une divinité, l’église orientale, en particulier les communautés du Grec, Éthiopien, Arménien, et Russe, ne solidifient pas une union forte des personnalités, mais voient les figures uniquement différenciées, mais toujours dans l’union. D’ailleurs, l’église orientale place l’esprit saint en tant que deuxième personne de la trinité avec le Christ comme troisièmement, tandis que l’église occidentale place le fils avant l’esprit saint. Dans le vieux testament et les rouleaux de mer morte l’esprit saint a été connu en tant que le Ruach ou Ruach ha Kodesh (psaume 51:11). Dans le nouveau testament comme Pneuma (Romans 8:9).  L’esprit saint n’a pas été rendu en tant que « fantôme saint » jusqu’à l’aspect de la version de roi James de 1611 protestants de la bible.  Pour la plupart, Ruach ou Pneuma ont été considérés la force ou la présence spirituelle de Dieu. La puissance de cette force peut être vue dans l’église chrétienne comme « cadeaux de l’esprit » (particulièrement dans des langues d’aujourd’hui parlant Pentecostals). L’esprit saint était également une source pour des conseils divins et comme édredon laissé dans un organe.
De même dans la pensée hébreue Ruach ha Kodesh a été considéré une voix envoyée de sur la haute pour parler au prophète.  Ainsi, dans la langue de vieux testament des prophètes, elle est l’esprit divin de la sanctification et de la créativité laissées dans un organe et est considérée en tant qu’ayant une puissance féminine. « lui » car une référence à l’esprit a été employée en théologie pour assortir le pronom pour Dieu, pourtant le ruach hébreu de mot est un nom de genre féminin. Ainsi, se rapportant à l’esprit saint en tant que « elle » a une certaine justification linguistique. Dénotant l’esprit comme principe féminin, le principe créateur de la vie, marques sentent quand vu l’aspect de trinité où le père plus l’esprit mène à la prolongation divine de Sonship divin.
L’esprit ne s’appelle pas « lui » malgré le fait que le pneuma dans le Grec est un nom neutre.  La doctrine d’église considère l’esprit saint comme une personne, pas une force comme le magnétisme.  Les écritures des pères catholiques, en fait, préservent la vision de l’esprit encapsulant l’ »peoplehood du Christ » en tant que jeune mariée ou comme « église de mère. »  Tous les deux sont des aspects féminins du divin.  Dans l’église orientale, l’esprit a été toujours considéré comme avoir une nature féminine.  Elle était la vie – porteur de la foi.  Clément d’Alexandrie déclare que « elle » est une jeune mariée laissée dans un organe. Parmi les communautés d’église orientale il n’y en a aucun plus clair au sujet de l’aspect féminin de l’esprit saint comme corpus du Copte-Gnostics. Un tel document enregistre que Jésus dit, « a néanmoins fait ma mère, l’esprit saint, me prend par un de mes poils et me porte loin à la grande montagne Tabor [ en Galilée ]. »
Le 3ème rouleau de siècle de christianisme copte mystique, les actes de Thomas, fait un exposé graphique des voyages du Thomas d’apôtre en Inde, et contient des prières appelant l’esprit saint en tant que « la mère de toute la création » et « mère compatissante, » entre d’autres titres.  Les écritures chrétiennes coptes les plus profondes lient certainement l’ »esprit de l’esprit » manifesté par le Christ à tous les croyants comme « esprit de la mère divine. » Les plus significatives sont les nouvelles découvertes de manuscrit des décennies récentes qui ont démontré que les chrétiens premiers qu’ont précédemment pensé ont considéré l’esprit saint comme la mère de Jésus.
Un texte est l’evangile de Thomas qui fait partie des textes nouvellement découverts de Hammadi de petit cheval (découverts 1945-1947).  Les la plupart se composent temps à peu près identique comme evangiles bibliques dans la 1ère et 2ème ANNONCE de siècle.  En cet evangile, Jésus déclare que ses disciples doivent détester leurs parents terrestres (comme en Luc 14:26) mais aimer le père et la mère comme le fait il, « pour ma mère (m’a donné la fausseté), mais (ma) mère vraie m’ait donné la vie. »  Dans une autre découverte de Hammadi de petit cheval, le livre secret de James, Jésus se rapporte en tant que « fils de l’esprit saint. »  Ces deux énonciations n’identifient pas l’esprit saint comme véhicule enfantant de Jésus, mais plus d’un disciple les a interprétées pour vouloir dire que l’esprit saint maternel est prévu.
Jusqu’ici en théologie traditionnelle occidentale, les voix préconisant un esprit saint féminin sont dispersées et subtiles.  Mais pour elles, c’est une vue theologically défendable et accompagnée des avantages psychologiques, sociologiques, et scientifiques d’identifier « le nouveau supernature » se développant dans de vastes changements de conscience se produisant de l’évolution humaine.
Le théologien allemand Jürgen Moltmann, un penseur bien connu dans le Protestantisme de grande ligne, dit que le « monotheism est monarchism. » Il dit que une idée traditionnelle de la puissance absolue de Dieu « fournit généralement la justification pour la domination terrestre » – - – des empereurs et des despotes de l’histoire aux 20èmes dictateurs de siècle.  Moltmann plaide pour une nouvelle appréciation des « personnes » de la trinité et du modèle de la communauté ou de famille qu’elle présente pour des relations humaines.
Selon professeur Neil Q. Hamilton à a dessiné l’école d’université de la théologie, l’evangile de John nous montre comment « l’esprit saint commence à exécuter un rôle enfantant pour nous qui est acceptation, amour et s’inquiéter sans conditions. »  Dieu nous commence alors au parent en modes de père et de mère.
Un disciple catholique, Franz Mayr, un professeur de philosophie à l’université de Portland, favorise également l’identification de l’esprit saint comme féminine. Il affirme que l’unité traditionnelle de Dieu ne devrait pas être arrosée vers le bas afin des disciples pour accepter le côté féminin de Dieu.  Mayr, qui a étudié sous le théologien allemand Karl Rahner de renommée, a indiqué qu’il est venu à sa vue pendant son étude des écritures de la rue Augustine (ANNONCE 354-430) qui ont vu qu’un nombre significatif de premiers chrétiens doit avoir accepté un aspect féminin de l’esprit saint tels que le père d’église influent de l’Afrique du nord a châtié cette vue.  La rue Augustine a réclamé que l’acceptation de l’esprit saint en tant que « mère du fils de Dieu et du épouse-époux du père » était simplement des perspectives païennes.  Mais Mayr affirme qu’augustine « a sauté au-dessus de l’aspect social et maternel de Dieu, » que Mayr pense est meilleur vu dans l’esprit saint, le Ruach divin ha Kodesh. Rue Jerome, un contemporain d’Augustine, et deux pères d’église d’une période plus tôt, cléments d’Alexandrie et d’Origen, cité de l’evangile pseudopigraphic des Hébreux, qui ont dépeint l’esprit saint comme « chiffre de mère. »
Un 14ème fresque de siècle dans un petit sud-est d’église catholique de Munich, Allemagne dépeint un esprit femelle en tant qu’élément de la trinité sainte, selon Leonard Swidler d’université de temple.  La femme et deux figures barbues la flanquant semblent être enveloppées dans un manteau simple et être associées à leurs moitiés inférieures montrant une union de vieux et nouveaux corps de naissance et de renaissance.
En conclusion, nous vivons à la fois des découvertes profondes et révélatoires de l’archéologie et des textes spirituels antiques qui indiquent le chemin au futur. On a dit que le Christ, lui-même, a les disciples féminins comme révélé dans la littérature gnostique et les résultats archéologiques récents de premiers tombeaux chrétiens en Italie. Un commencement a été fait pour reprendre « l’esprit » du Ruach trouvé dans la montagne des textes nouvellement découverts de pré-Chrétien et des textes Copte-Égyptiens de l’église tôt.  Il devient clair en examinant de nouveau les 100 premières années du christianisme qui un christianisme plus tôt était plus près « de l’esprit féminin » du vieux testament, du Ruach ou du Shekinah aimé.  Le Shekinah, distinct du Ruach, a été vu comme présence divine laissée dans un organe qui a activé la « naissance des miracles » ou art de l’auto-portrait oint.   En conséquence, la croissance du christianisme traditionnel a fait des ajustements alternatifs de la position originale de la « naissance des cadeaux » pendant que la chrétienté compromettait pour le privilège de devenir un établissement.
Les nouvelles directions des études spirituelles et scientifiques prouvent qu’il est maintenant possible que l’esprit saint, Ruach ha Kodesh, peut être aussi féminin dépeint que la présence laissée dans un organe de Dieu, le Shekinah, consolidant et apportant aux âmes de naissance pour le royaume. Perspicacités spirituelles enregistrées dans le livre de la connaissance : Les clefs d’Enoch nous rappellent soigneusement que nous sommes disposés à comprendre que juste comme le vieux testament était l’âge du père, le nouveau testament l’âge du fils, ainsi cet prochain âge où des cadeaux sont versés en avant sera l’âge de l’esprit saint.  Cependant, les clefs nous indiquent également que la trinité divine est au delà des formes anthropomorphes de mâle et de femelle.  Ici nos propres natures masculines ou féminines sont seulement des symboles de la manifestation divine et de la notre vie dans l’univers.  Et ci-dessus nous comprenons qui nous vraiment, pendant que nous mâle et femelle faisons notre propre préparation pour la renaissance de notre « Christed Overself, » sommes unifiés comme peoplehood de lumière, la « jeune mariée, » pour venir du « jeune marié » – - le Christ.

 1993 J. J. Hurtak, PhD

LA LIBERTÉ CHRÉTIENNE

8 mai, 2013

http://www.bibleenligne.com/Lectures_bibliques/Mensuel/ME/06/La%20liberte%20chretienne.htm

LA LIBERTÉ CHRÉTIENNE

Nous trouvons dans la Parole trois cas où il est question d’observer des jours (Romains 14: 5; Colossiens 2: 16; Galates 4: 10), c’est-à-dire, pour envisager les choses d’une manière plus générale, de vouloir introduire dans le christianisme des habitudes cérémonielles. Il est intéressant de comprendre ce qui a poussé les croyants en question à agir ainsi, et ensuite de faire le point chacun personnellement sur ce qui motive nos «habitudes chrétiennes», afin de ne pas être enlacés par elles et de jouir pleinement de la liberté dans laquelle nous avons été placés par Christ (Galates 5: 1).

Retour au judaïsme
Le cas des Galates est le plus sérieux des trois. Ils voulaient introduire, dans leur christianisme, la circoncision, et avec elle, l’observation de jours (Galates 6: 12). En le faisant, ils se plaçaient sur le terrain de la religion humaine et des œuvres légales. Quel mal y avait-il à reprendre les signes extérieurs du judaïsme? En leur écrivant, l’apôtre démontre que la loi fait un tout indissociable; d’ailleurs la circoncision était une condition essentielle pour faire partie du peuple de Dieu. C’est pourquoi celui qui retournait à la circoncision s’engageait sur le terrain de la loi, sur lequel Christ ne pouvait lui profiter de rien. «Le judaïsme était une religion humaine ordonnée de Dieu, et en y revenant lorsque l’ordonnance de Dieu n’était plus en vigueur, ils ne faisaient que retourner au paganisme d’où ils avaient été appelés pour avoir part avec Christ aux choses célestes» (J.N.D.). Aujourd’hui encore on s’efforce d’éveiller des sentiments religieux dans les cœurs et de couvrir la pauvreté intérieure et le manque de puissance par une apparence de piété. Tout cela a une belle apparence aux yeux des hommes, mais en réalité éloigne le cœur de Christ et nourrit le moi. «La pénétration de l’esprit légal au milieu des chrétiens ne doit pas être mise sur un autre pied qu’un manquement moral grave» (J.N.D.). L’un comme l’autre sont du levain qui contamine la pâte tout entière (cf. 1 Corinthiens 5: 6; Galates 5: 9).

Observation de jours
On retrouve aussi l’observation de jours chez les Colossiens, mais ce n’est pas dans le même état d’esprit, leur mobile est différent. Ils étaient disposés à s’assujettir à des règles, ayant égard à l’homme comme vivant dans le monde. L’apôtre leur fait comprendre que nous sommes morts avec Christ, sans user de la même sévérité qu’avec les Galates; il les suit en grâce, tout en leur indiquant le danger qu’ils courent. Si nous sommes morts avec Christ, nous devons vivre sur la terre comme ressuscités avec lui. Il n’y avait pas d’esprit légal chez les Colossiens, mais ils comprenaient mal la position chrétienne; ou du moins leur vie n’était pas en rapport avec celle-ci.
À Rome aussi, certains croyants observaient des jours et n’étaient pas libres de manger de tout. Il n’y avait pas chez eux le désir de se replacer sous la loi, mais des difficultés à se dégager d’elle. C’était un problème de conscience. L’apôtre s’adresse à ceux qui avaient complètement abandonné le paganisme et jouissaient librement de leur christianisme, pour les inviter à respecter la conscience des frères faibles.

Qu’est-ce que la liberté chrétienne?
Ces exemples pris dans la Parole nous montrent que des pratiques identiques, dans un contexte différent et avec un état d’esprit différent, ne doivent pas être mises sur un même pied.
Le légalisme détruit la liberté chrétienne: c’est le désir charnel de légiférer et de dominer sur les âmes en leur imposant des pratiques religieuses. L’apparence est sauve, mais la vraie sainteté ne peut se développer dans un tel état de choses. «Ce n’est que là où la grâce selon la pensée de Dieu est comprise, qu’il y aura un joyeux accroissement de l’homme intérieur, une transformation en l’image de Celui que nous pouvons contempler à face découverte, à la droite de Dieu» (R.B.). La liberté chrétienne ne peut donc exister qu’en dehors de l’esprit légal. Elle consiste à ne plus être obligé de faire ce qui plaît à la chair, mais à pouvoir faire ce qui caractérise le nouvel homme, ce qui est de Christ et ce par quoi Dieu est glorifié. Il s’agit d’être pénétré, par la Parole, de notre position en Christ et d’avoir une vie pratique correspondante, et non de se permettre quelque insoumission que ce soit au Seigneur et à sa Parole. Il s’agit d’être libéré de tout ce dont la conscience se ferait inutilement une obligation, et non d’accoutumer sa conscience à toutes sortes de choses qui ont leur origine en la chair.
Au lieu d’insouciance et de légèreté, la liberté conduit à la justice et à la sainteté pratiques; au lieu d’égoïsme et d’insensibilité, elle réveille un amour désintéressé par lequel la foi opère. En aucun cas la liberté ne doit être «une occasion pour la chair» (Galates 5: 13), ni «un voile pour la méchanceté» (1 Pierre 2: 16). Elle ne consiste pas à élargir le chemin, mais à le laisser tel que Christ nous l’a tracé.

Qu’est-ce qui entrave la jouissance de cette liberté?
Le christianisme nous délivre de l’observation de jours et de distinctions entre des aliments (1 Timothée 4: 4), nous rendant célestes en Christ (Colossiens 3: 1-3). Méconnaître cela, ou ne le connaître qu’intellectuellement, peut empêcher d’entrer dans une pleine liberté: on ressent le besoin de règles, qui ont bien une apparence de sagesse, mais qui, sans qu’on s’en rende compte, tendent à produire une satisfaction charnelle.
Il est possible que nous ayons reçu une éducation qui rende notre conscience portée à se faire beaucoup de scrupules dans un domaine ou dans un autre. Nous ne devons jamais agir contre elle, ce ne serait pas agir sur un principe de foi (Romains 14: 23). Toutefois elle n’est pas un guide absolu. L’apôtre s’attachait à avoir «une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes» (Actes des Apôtres 24: 16), mais, n’ayant rien sur la conscience, il n’était pas pour autant «justifié», c’est-à-dire sûr d’avoir bien fait (1 Corinthiens 4: 4). Dieu nous instruit et éclaire notre conscience par sa Parole. Lui seul peut nous libérer, par sa Parole, de tout ce dont nous nous ferions une obligation par conscience envers lui, à cause de notre ignorance. Cette absence de liberté peut en revanche dégénérer en légalisme si, au lieu d’en être progressivement dégagés, nous prescrivons aux autres, comme devoir, ce que notre conscience nous dicte.

Une conscience délicate
Il est essentiel pour notre vie chrétienne de cultiver une conscience délicate, en nous tenant sous le regard du Seigneur et en nous jugeant nous-mêmes. C’est autre chose d’avoir une conscience «cérémonielle», qui entrave la jouissance de notre liberté. Cependant, ayant une conscience en bon état, c’est-à-dire sensible, si même, par éducation, elle garde un côté cérémoniel, l’Esprit Saint nous libérera progressivement. Il est remarquable de constater, à travers les Actes des Apôtres, que Paul a eu beaucoup de mal à se dégager des rites judaïques, et qu’ensuite il a pu écrire sur la liberté chrétienne tout en exhortant à avoir beaucoup de délicatesse envers les «faibles» (Actes des Apôtres 20: 16; 21, 24).
Être consciencieux ne suffit donc pas pour jouir de la liberté chrétienne, il faut avoir «les sens exercés à discerner le bien et le mal» par une nourriture solide (Hébreux 5: 14). Connaissant ce qui glorifie le Seigneur, nous l’accomplirons avec une conscience pure, librement et joyeusement (1 Corinthiens 10: 31).

Limites de la liberté
Un problème de conscience se posait chez les Corinthiens relativement à la consommation des choses sacrifiées aux idoles. Il aurait été très simple, pour éviter qu’ils n’aillent trop loin, de leur enseigner qu’ils n’avaient pas à y toucher. Conduit par l’Esprit, écrivant sous l’inspiration divine, l’apôtre leur indique ce qu’est la vraie limite de leur liberté à cet égard.
Il fait la différence entre — d’une part acheter des viandes sacrifiées aux idoles, vendues à la boucherie (1 Corinthiens 10: 25), manger au restaurant du temple d’idoles (1 Corinthiens 8: 10), répondre à l’invitation d’un païen à participer à un repas où de telles viandes sont servies (1 Corinthiens 10: 27) — et d’autre part s’associer à la fête païenne après le sacrifice, ou au sacrifice lui-même.
En résumé, nous pouvons user des choses qui nous permettent de vivre dans la mesure où nous pouvons rendre grâce et où nous le faisons pour la gloire de Dieu.
Aujourd’hui nous constatons que, à cause de notre manque de spiritualité et de notre faiblesse, nous sommes parfois incapables de discerner et de distinguer ces différences. Faut-il, pour y pallier, limiter la liberté chrétienne de peur de tomber? Certainement pas; l’Esprit Saint demeure en nous et «lorsqu’il y a de la droiture dans l’âme, la grâce opérera toujours une séparation du mal beaucoup plus complète que ne saurait le faire un esprit légal» (R.B.).

Comment vivre collectivement dans cette liberté?
Nous aimons naturellement que les autres aient les mêmes convictions que nous, agissent selon les mêmes principes que nous. S’il s’agit d’obéir à la Parole, c’est un désir bien légitime, mais en ce qui concerne le domaine qui nous occupe, il ne doit pas en être ainsi! Combien nous avons besoin que le Saint Esprit forme nos cœurs par les exhortations de Romains 14 et 1 Corinthiens 8 afin que nous soyons conduits dans le «vrai chemin» (Esdras 8: 21)!
Résumons les exhortations que la Parole nous donne concernant la réalisation collective de la liberté chrétienne:
- Respecter la conscience du «faible» et le respecter lui-même. Se permettre d’agir contre la conscience de son frère la «blesserait» (1 Corinthiens 8: 12), et s’il était ainsi amené à agir contre elle, elle serait souillée (Tite 1: 15), puisque en faisant ainsi il n’agirait pas sur un principe de foi (Romains 14: 23). Ce serait pécher contre Christ (1 Corinthiens 8: 12), détruire «celui pour lequel Christ est mort», ne pas marcher selon l’amour (Romains 14: 15).
- Recevoir le «faible»: il ne faut pas le considérer comme étant en mauvais état, ni comme faisant partie d’une classe de frères que l’on n’estime pas beaucoup à cause de ses pratiques. Ce manque de liberté est une infirmité que l’on doit «porter» en étant prêts à renoncer à notre liberté.
- Ne pas juger le «fort», car Dieu l’a reçu. Il est si facile de porter un jugement sur les actes d’autrui; pensons qu’ils peuvent avoir été faits «ayant égard au Seigneur». Le faible pourrait empêcher les autres de jouir de la liberté, estimant que l’on blesse sa conscience, et par là imposer à tous sa pensée… aussi l’exhortation qui lui revient est-elle de ne pas juger.

Les principes du royaume de Dieu
Ces exhortations font apparaître quelques vérités bien importantes, que nous voulons souligner avant de terminer:
- «Le royaume de Dieu n’est pas manger et boire»: ces questions de liberté par rapport aux choses du monde ne concernent pas les choses spirituelles, qui sont «nos» richesses. «Toutes choses sont permises, mais toutes choses n’édifient pas» (1 Corinthiens 10: 23). Pour cette raison il devrait être très facile pour nous de renoncer à en user. Veillons de toute manière à ne pas gaspiller notre temps à ces choses permises, mais qui n’édifient pas: Que de temps à jamais perdu dans notre «civilisation de loisirs»!
- Le royaume de Dieu est «justice, et paix, et joie dans l’Esprit Saint» (Romains 14: 17). En recherchant plutôt ces choses nous réaliserons ce qui est «vraiment la vie» (1 Timothée 6: 19).
- Chacun est responsable pour lui-même devant Dieu. Si nous devons rendre compte pour nous-mêmes, marchons avec notre propre foi, avec nos propres jambes (Romains 14: 4).
- Tout ce que nous faisons doit être fait sur un principe de foi. Nous n’avons donc pas besoin d’un directeur de conscience humain; tout doit être le résultat d’exercices personnels devant Dieu. Nous ne devons pas non plus hésiter à marcher à contre-courant, si notre conscience l’exige.
Que personne ne voie dans les considérations qui précèdent une porte ouverte pour marcher dans un chemin d’indépendance et de propre volonté! Nous n’avons nullement la pensée de favoriser un tel état d’esprit qui est condamné par la Parole du Seigneur. «Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie» (Proverbes 4: 23). Que de questions disparaîtraient si nos cœurs étaient en bon état! Nous n’aurions pas de peine à renoncer à nos libertés ni à accepter que d’autres agissent autrement. Nous regarderions tout par rapport à la gloire du Seigneur, le légalisme n’aurait aucune place et il y aurait paix entre nous et édification mutuelle.

Marc Ruel

voyage St. Paul à Malte naufrage

7 mai, 2013

voyage St. Paul à Malte naufrage dans images sacrée painting1

http://www.wikigallery.org/wiki/painting_273641/Laurent-de-La-Hyre/Saint-Paul-shipwrecked-on-Malta

LA PRIÈRE CHRÉTIENNE, BONHEUR SUR LA TERRE, PAR LE CARD. SCHÖNBORN

7 mai, 2013

http://www.zenit.org/fr/articles/la-priere-chretienne-bonheur-sur-la-terre-par-le-card-schonborn

LA PRIÈRE CHRÉTIENNE, BONHEUR SUR LA TERRE, PAR LE CARD. SCHÖNBORN

1 octobre 2009

ROME, Jeudi 1er Octobre 2009 (ZENIT.org) – La prière « est un bonheur » et pourtant le grand combat de la vie du prêtre – et du baptisé – c’est le combat pour la prière, fait observer le cardinal Schönborn : il invite les prêtres à revenir à la prière dans la « confiance » et en prenant garde aux pièges de la solitude et des moyens de communications mangeurs de temps.
Le cardinal Christoph Schönborn, o.p., archevêque de Vienne, a donné, le 30 septembre, sa troisième méditation pour la retraite sacerdotale internationale à Ars, dans le cadre de l’année sacerdotale, sur le thème : « Prière et combat spirituel ».
Le prédicateur a rappelé que pour le curé d’Ars, celui qui prie se trouve « comme un poisson dans l’eau ». La prière était pour lui comme « un bain d’amour dans lequel l’homme se plonge ». Il n’a cessé de « parler du bonheur de la prière » en disant : « Comme on est heureux quand on prie ! », « parler à Dieu est si grand, si puissant ». Les paroissiens notaient sur son visage un « rayonnement de bonheur ». C’est, a dit l’archevêque, en présence de la relique du cœur du saint Curé d’Ars présent dans l’église souterraine de Notre-Dame de la miséricorde une invitation « à retrouver le bonheur de la prière ».
Pourquoi fuir un tel bonheur ?
« Si c’est vraiment un tel bonheur, pourquoi fuyons-nous un tel bonheur ? » s’est demandé le cardinal viennois.
Il a mentionné la crise qui a frappé l’Eglise et notamment la vie religieuse après le concile Vatican II, une vie religieuse dans laquelle il s’est engagé à 18 ans, dans l’Ordre de Saint Dominique. Il y voit comme une « vague de tsunami », survenue après le concile, provoquant « une mise en cause de la prière », on pensait qu’il fallait plus « d’action », changer « des structures considérées comme dépassées, injustes »…
Le cardinal a fait observer que lorsque l’on néglige la prière, la vie religieuse ou sacerdotale revêt une certaine « grisaille », elle « perd son goût », on est même tenté de quitter la vie religieuse : « c’est le drame de beaucoup de ma génération, car avec l’abandon de la prière, la vie de foi perdait sa saveur ». Aujourd’hui, certes, « la crise aiguë de l’après concile est passée, mais le danger de perdre le gout de Dieu en négligeant la prière reste un vrai danger », a-t-il expliqué.

Un roc de prière
« Le combat de la prière, c’est le combat de la vie tout court ! » et de citer l’exemple du pape Jean-Paul II : « C’est un immense privilège d’avoir connu le roc de la prière qu’était Jean-Paul II : qu’il intercède pour réveiller en nous ici, à Ars, le goût, le désir, la joie et l’endurance de la prière ».
« La prière, c’est un geste de l’homme tout court, dans toutes les religions. Mais ce qui rend la prière chrétienne unique c’est que c’est la prière de Jésus : le Fils a prié le Père avec un coeur humain. Il est pour ainsi dire le lieu de la Rencontre et, pour nous les prêtres, ce Cœur de Jésus constitue pour ainsi dire notre coin de prière, ce lieu secret où notre vie de serviteur du Christ, d’ami de Jésus trouve sa place ».
« Maître, où demeures-tu ? » demandent les disciples André et Jean à Jésus qui répond : « Venez et voyez ». « J’aime ce récit de la rencontre d’André et Jean avec Jésus : cette simple question prend une signification profonde, pas seulement celle de la demande d’une adresse. C’était environ la 10e heure – 4 h de l’après midi -. Jean a pu y trouver exprimée la quête de cette autre demeure, de cette demeure où Jésus demeure toujours : le cœur du Père le « kolpos tou Patrou » comme le dit le Prologue de saint Jean ».
« N’est-ce pas en contemplant son maître qui prie que le disciple apprend à prier, dit le Catéchisme : il faut regarder Jésus prier ! » a ajouté le cardinal Schönborn avant de faire observer la tentation de chercher ailleurs des méthodes de prière : « J’ai un grand respect pour des formes de méditation sans image. Mais il y a une chose que je n’arrive pas à comprendre : comment cela peut-il se faire dans une prière chrétienne ? Comment prier sans chercher le visage de Jésus, le regarder agir, guérir, souffrir, mourir, ressusciter : c’est impossible pour la prière chrétienne ».
« Prier, a souligné l’archevêque, c’est surtout rejoindre Jésus en ces longues heures de prière silencieuse, le matin, le soir, la nuit, à l’agonie ou lors de sa prière ultime sur la Croix ».

Anita S. Bourdin

UNE ÉGLISE VIVANTE QUI SE CONSTITUE PEU À PEU

7 mai, 2013

http://www.bible-service.net/extranet/current/pages/1381.html

UNE ÉGLISE VIVANTE QUI SE CONSTITUE PEU À PEU

THÉOLOGIE

COMMENCER
À lire les Actes des Apôtres, on découvre une Église vivante qui se constitue peu à peu comme communauté…
À lire les Actes des Apôtres, on découvre une Église vivante qui se constitue peu à peu comme communauté. Non pas un groupe replié sur lui-même, fermé, mais au contraire une communauté ouverte, qui veut partager ce qu’elle a de plus précieux, qui annonce sans réserve Celui qui est au cœur de sa foi. Une communauté qui célèbre les louanges de Dieu pour ce qu’il a fait en Jésus son serviteur, une communauté qui veut vivre de l’Esprit de son Seigneur et maître, Jésus de Nazareth.

Un peuple de témoins
« Ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres » nous dit Luc (Ac 2,42). Quel est donc cet enseignement des apôtres qui retient l’attention des nouveaux croyants ? C’est précisément le témoignage qu’ils rendent à Jésus, annonçant sa résurrection, son mystère pascal et le salut qui est en lui : « cet homme que vous avez livré et supprimé en le faisant crucifier par la main de impies, Dieu l’a ressuscité  en le délivrant des douleurs de la mort » (Ac 2,23-24), déclare Pierre au jour de la Pentecôte. Et les apôtres sont eux-mêmes les « témoins de la résurrection de Jésus », comme le dit Pierre au moment de l’élection de Matthias comme douzième apôtre, pour compléter le groupe défait par la trahison de Judas (Ac 1,22).
Et leur témoignage concerne Jésus, vivante Parole de Dieu, messie promis et manifesté pour la délivrance de son peuple : « C’est lui la pierre que, vous, les bâtisseurs, aviez mise au rebut et qui est devenue la pierre angulaire. Il n’y a aucun salut ailleurs qu’en lui ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom offert aux hommes qui soit nécessaire à notre salut », dit encore l’apôtre Pierre après la guérison de l’infirme de la Belle Porte du Temple (Ac 4,11-12).
Aujourd’hui encore, l’Église est ce peuple rassemblé par la Parole qui est le Christ. C’est le sens même du mot grec « ekklesia » qui signifie « assemblée » et que traduit notre mot « Église ». Et chaque dimanche, à l’eucharistie, nous commençons par nous rassembler pour écouter la Parole, pour entendre son message, actualisé par l’homélie d’un diacre ou d’un prêtre, qui prolonge ainsi l’enseignement des apôtres, car l’un et l’autre sont liés au ministère de l’Évêque, successeur des apôtres.
C’est ainsi que l’Église se constitue comme le peuple des témoins de Jésus, le peuple de prophètes qui répand dans le monde et pour lui la Bonne Nouvelle du ressuscité. L’Église découvre alors que, depuis le jour de la Pentecôte, elle « existe pour évangéliser » (Paul VI, Annoncer l’Évangile aux hommes de ce temps n°14, 1975). 

Un peuple de frères et de sœurs
« ils étaient assidus à la communion fraternelle », dit Luc. L’insistance de Luc est grande dans les Actes des Apôtres sur cette fraternité nouvelle qui constitue la communauté chrétienne : « Ils mettaient tout en commun » (2, 44), « ils vendaient leurs propriétés et leurs biens pour en partager le prix entre tous, selon les besoins de chacun » (2,45), « nul ne considérait comme sa propriété l’un quelconque de ses biens, ils mettaient tout en commun » (4,32).
Cette fraternité ne se fonde pas seulement dans un désir solidaire de partage, elle se fonde en Jésus lui-même. En révélant à ses disciples que Dieu est Père, son Père et leur Père (Jn 20,17), Jésus leur découvre qu’ils sont tous frères et que Dieu ne fait pas de différence entre les êtres humains (Ac 10,34). Le baptême qui plonge les croyants dans la mort et la résurrection de Jésus fait donc d’eux des fils mais aussi des frères, qui doivent vivre de l’amour même de Jésus, selon sa parole : « Je vous donne un commandement nouveau :  aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous vous reconnaîtront pour mes disciples : à l’amour que vous aurez les uns pour les autres. » (Jn 13,34-35)
L’Église du Christ ne cesse pas de vivre cette dimension du service, de la « diaconie », comme le cœur de son être. Au XXe siècle, elle a redécouvert avec le concile Vatican II la grandeur du sacerdoce commun des fidèles, qui lie tous les baptisés en un seul corps, en une seule fraternité, avant de poser les différences qui la structurent : « si donc, dans l’Église, tous ne marchent pas par le même chemin, tous, cependant, sont appelés à la sainteté et ont reçu à titre égal la foi qui introduit dans la justice de Dieu. Même si certains, par la volonté du Christ, sont institués docteurs, dispensateurs des mystères et pasteurs pour le bien des autres, cependant, quant à la dignité et à l’activité commune à tous les fidèles dans l’édification du corps du Christ, il règne entre tous une véritable égalité » (Vatican II, constitution Lumen Gentium, n°32). Cette fraternité, fondée en Jésus, le Fils qui nous fait fils avec lui, l’Église se doit de l’annoncer et la vivre dans de vraies communautés qui mettent en œuvre le sens du partage, entre ses membres mais aussi avec tous ceux qui sont démunis.

Un peuple de prêtres
« Ils étaient assidus à la fraction du pain et aux prières ». La fraction du pain dont parle St Luc, c’est le geste de Jésus devant les pèlerins d’Emmaüs, c’est le signe de reconnaissance du Ressuscité (Lc 24,35). Désormais, chaque dimanche, la communauté chrétienne célèbre le repas du Seigneur, manifestant ainsi qu’il est vivant et que c’est lui qui préside la communauté des siens. Très vite, les chrétiens, grâce à St Paul, prendront conscience qu’ils sont ensemble le corps du Christ ressuscité, animé par son Esprit.
En célébrant le repas du Seigneur, l’Église fait donc mémoire du mystère pascal de Jésus, elle offre sa vie donnée une fois pour toutes pour la réconciliation des hommes avec Dieu. Et même si les chrétiens de Jérusalem fréquentent encore assidûment le Temple pour les prières quotidiennes, le culte nouveau s’est tourné désormais vers Jésus lui-même. C’est lui, grand prêtre de l’alliance nouvelle, qui fait participer tout son peuple à son sacerdoce saint en même temps qu’il appelle certains au sacerdoce ministériel, comme prêtres, pour le service du peuple sacerdotal (Lumen Gentium, n°10). Ainsi l’Église est-elle le peuple de Dieu, un peuple de prêtres, de priants, chargé de chanter la louange du Seigneur, chargé aussi d’intercéder en faveur de tous les hommes par le nom de Jésus.
L’eucharistie, l’action de grâce de Jésus à son Père, apparaît ainsi le lieu « source » de l’Église en même temps que le « sommet de son action », selon la formule du Père Henri de Lubac. Née de l’eau et du sang qui coulent du côté ouvert de Jésus en croix (Jn 19,34), l’Église devient vraiment le corps du Christ, le corps dont Jésus Ressuscité est la tête et c’est de lui qu’elle reçoit toute sa vie, dans le pain de la Parole et dans le pain eucharistique. Nourris par cette vie, les chrétiens peuvent alors devenir eux-mêmes louange et action de grâce au Père, à la suite de Jésus et avec lui, ils peuvent s’offrir eux-mêmes en « sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu », selon la recommandation de St Paul (Rm 12, 1).
Communauté de la Parole, du partage et de la prière, peuple qui vit le témoignage, le service et la communion, telle nous apparaît l’Église au commencement de son histoire. C’est toujours à cette source du ministère de Jésus lui-même qu’elle puise aujourd’hui encore sa vie, pour annoncer aux hommes de ce temps la Bonne Nouvelle de Jésus, pour célébrer en son nom l’action de grâce de l’alliance nouvelle et éternelle, pour aimer comme il nous a aimés, pour servir comme lui.

Je vous salue Marie pleine de grâce…

6 mai, 2013

Je vous salue Marie pleine de grâce... dans images sacrée mod_madonna

http://www.rosariesbyterry.com/youngerset.html

MAI, LE MOIS DE LA VIERGE MARIE – TEXTES DE SAINT JOSÉMARIA

6 mai, 2013

http://www.fr.josemariaescriva.info/article/mai2c-le-mois-de-la-vierge-marie

TEXTES DE SAINT JOSÉMARIA

MAI, LE MOIS DE LA VIERGE MARIE

MOTS: PIÉTÉ, VIE INTÉRIEURE, SAINTE VIERGE

Le mois de mai nous encourage
« Le mois de mai nous encourage à penser et à parler de façon particulière à la Vierge Marie. En effet, le mois de mai est son mois. Ainsi, la période de l’année liturgique [le temps pascal] , et le mois présent appellent et invitent nos cœurs à s’ouvrir d’une façon toute particulière à Marie ». (Jean Paul II, Audience générale, 2 mai 1979)

Les hommes aiment tellement qu’on leur rappelle leur parenté avec des personnages célèbres de la littérature, de la politique, de l’armée, de l’Eglise !…
— Chante cette hymne aux pieds de la Vierge immaculée :
Je vous salue Marie, fille de Dieu le Père ; je vous salue Marie, mère de Dieu le Fils ; je vous salue Marie, épouse de Dieu le Saint-Esprit… Dieu seul est au-dessus de vous !
Chemin, 496

Vivre dans l’intimité de la Mère de Dieu
C’est de manière spontanée, naturelle, que naît en nous le désir de vivre dans l’intimité de la Mère de Dieu, qui est aussi notre Mère; d’avoir avec elle les rapports que nous aurions avec une personne vivante. En effet, la mort n’a pas eu raison de Celle qui, au contraire, se trouve, corps et âme, aux côtes de Dieu le Père, de son Fils, du Saint-Esprit.
Pour comprendre le rôle que joue Marie dans la vie chrétienne, pour nous sentir attirés vers elle, pour rechercher, dans un élan filial, son aimable compagnie, il n’est pas besoin de grandes démonstrations, bien que le mystère de la Maternité divine soit tellement riche que jamais nous n’en considérerons suffisamment le contenu.
La foi catholique a su reconnaître en Marie un signe privilégié de l’amour de Dieu. Dieu nous appelle désormais ses amis ; sa grâce opère en nous ; elle nous régénère en nous délivrant du péché ; elle nous donne la force de pouvoir refléter d’une certaine manière le visage du Christ, au sein même des faiblesses inhérentes à tout être encore pétri de poussière et de misère. Nous ne sommes pas des naufragés auxquels Dieu a promis le salut, car ce salut agit déjà en nous. Nos relations personnelles avec Dieu ne sont pas celles d’un aveugle avide de lumière, qui gémit dans les affres de l’obscurité, mais celles d’un fils qui se sait aimé de son Père.

Avec le cœur avec lequel nous aimons nos parents
C’est de cette affection, de cette confiance, de cette sécurité, que nous parle Marie. Voilà pourquoi son nom touche notre cœur. Les rapports de chacun de nous avec sa propre mère peuvent nous servir d’exemple et de modèle pour nos rapports avec la Dame “ au Doux Nom, Marie. Nous devons aimer Dieu avec le cœur avec lequel nous aimons nos parents, nos frères et sœurs, les autres membres de notre famille, nos amis et amies ; car nous n’en avons pas d’autre. C’est donc avec ce même cœur, que nous fréquenterons Marie.
Comment se conduit normalement un fils ou une fille avec sa mère? De mille façons, mais toujours avec affection et confiance ; une affection qui revêtira dans chaque cas des formes précises, nées de la vie même, jamais figées dans la froideur. Ce seront, au contraire, des coutumes familiales pleines de chaleur, de petites attentions quotidiennes, de celles que l’enfant se doit d’avoir à l’égard de sa mère, et qui manquent à celle-ci si d’aventure il les oublie : un baiser, une caresse en sortant ou en rentrant à la maison, un petit cadeau, quelques mots affectueux.

N’est besoin de mots, une pensée suffit
Dans nos relations avec notre Mère du Ciel, se retrouvent aussi ces gestes de piété filiale qui expriment notre attitude habituelle envers elle. Bien des chrétiens adoptent l’ancienne coutume du scapulaire, ou bien ils ont pris l’habitude de saluer — point n’est besoin de mots, une pensée suffit — les images de Marie qui se trouvent dans tout foyer chrétien ou qui ornent les rues de bien des villes ; ou encore ils récitent la merveilleuse prière qu’est le rosaire, où l’âme ne se lasse point de redire toujours les mêmes choses, pas plus que ne s’en lassent les amoureux quand ils s’aiment, où elle apprend à revivre les moments dominants de la vie du Seigneur ; ou bien, enfin, ils s’habituent à consacrer à Notre Dame un jour de la semaine, justement celui où nous sommes réunis, le samedi, en lui offrant une petite attention et en méditant plus particulièrement sur sa maternité.

Comment prier le Rosaire? (sur le site un lien)
Il existe bien d’autres dévotions mariales qu’il n’est pas nécessaire de rappeler ici maintenant. Elles n’ont pas besoin d’être toutes incorporées à la vie de chaque chrétien — croître en vie surnaturelle est bien différent d’accumuler purement et simplement des dévotions —mais je dois affirmer en même temps que celui qui n’en vit pas au moins quelques-unes, celui qui ne manifeste pas d’une manière ou d’une autre son amour à Marie, ne possède pas la plénitude de la foi.
Recourir à elle avec l’amour et la joie des enfants
Ceux qui trouvent démodées les dévotions envers la Très Sainte Vierge, manifestent qu’ils ont perdu de vue le sens profondément chrétien qu’elles contiennent et qu’ils ont oublié la source dont ils procèdent : la foi en la volonté salvatrice de Dieu le Père, l’amour envers Dieu le Fils, qui s’est réellement fait homme et est né d’une femme, la confiance en Dieu le Saint-Esprit, qui nous sanctifie par sa grâce. C’est Dieu qui nous a donné Marie, et nous n’avons pas le droit de la repousser ; nous devons au contraire recourir à elle avec l’amour et la joie des enfants.
Quand le Christ passe, 142
Marie, la très sainte Mère de Dieu, passe inaperçue, comme une femme parmi les autres femmes de son village. — Apprends d’Elle à vivre avec « naturel ».
Chemin 499

1...45678