Archive pour le 28 mai, 2013

La Vierge au buisson de roses

28 mai, 2013

La Vierge au buisson de roses dans images sacrée 6dsatm9i

http://lalasinoro.centerblog.net/2416531-La-Vierge-au-buisson-de-roses

Réflexions d’un méditant chrétien – Il ne s’agit pas, lorsque l’on prie, de parler à Dieu, mais de l’écouter ou d’être avec lui

28 mai, 2013

http://www.meditation-chretienne.org/meditation_chretienne_temoignage.htm

Réflexions d’un méditant chrétien

Il ne s’agit pas, lorsque l’on prie, de parler à Dieu, mais de l’écouter ou d’être avec lui.

John Main, osb

Pendant la méditation il est possible que rien ne se passe ou que nous ne reconnaissions pas le Christ

En revanche, le fait d’avoir pris ce temps d’attention et de silence, en disant le mantra, peut se faire ressentir de façon plus évidente en dehors de la méditation. Pour ma part, il m’arrive régulièrement de vivre une rencontre ou un office d’une façon plus intense, et dans ces cadres-là, il ne fait aucun doute qu’il s’agit du Dieu des chrétiens.
Mais apporter une réponse chrétienne à cette question est en effet complexe. Pour ma part, j’ai croisé plusieurs personnes revenant du bouddhisme pour ancrer leur cheminement dans la foi chrétienne. Ils voyaient une différence décisive au niveau des thèmes qui ont habituellement tendance à fâcher : la conscience du péché et la grâce du pardon.
Cependant, le témoignage qui m’a le plus interpellé est peut-être celui d’Arouna Lipschitz, une femme d’origine juive qui a rejeté sa religion pour devenir moine en Inde pendant 10 ans jusqu’à être ordonné swami (maître hindou). Elle fit ensuite volte-face pour une spiritualité basée sur le développement personnel (pas loin de l’extrême inverse !). Elle dit s’être rendu compte qu’à force de travailler sur son égo, les autres n’existaient plus dans son monde réel : « J’étais installée sur un banc, dans le mal d’une grande ville canadienne, je regardais les gens, me moquant d’eux, de leur façon de marcher, de s’exprimer, de s’habiller et tout à coup, j’ai vu leurs visages, le visage humain de chacun, sa part de vulnérabilité, sa fragilité et donc sa force. Ce regard différent posé sur eux m’a permis de redescendre dans mon cœur et, soudain, de les trouver intéressants et dignes d’être aimés ». Pour elle, la méditation poussée à son extrême dans une quête spirituelle, nous entraîne vers le mystère, l’essence des choses, vers le retour à l’Un, qui gomme la conscience d’altérité (non-dualisme) si importante dans la spiritualité judéo-chrétienne.
L’impression que ces témoignages me donnent c’est qu’il est possible d’aller assez loin et de connaître des expériences de lumières, d’énergies, d’éveil, de réaliser un accomplissement humain, parfois impressionnant, mais qui reste toujours inférieur à la grâce de Dieu révélé comme le tout Autre. Le constat que dresse Saint Paul, et le Christianisme, c’est qu’il est impossible à l’homme d’atteindre Dieu et de réaliser lui-même son salut. L’auteur du « Nuage de l’Inconnaissance » conscidère que cette forme de prière est un don et un appel. Aussi, la méditation n’est idéalement chrétienne que si nous laissons l’Esprit du Christ prier en nous, en y étant attentif, dans la conscience de la présence.
Le staretz Silouane, moine du mont Athos qui pratiquait l’hésychasme (proche de la méditation chrétienne) mettait en garde contre ce qu’il jugeait être des illusions (Archimandrite Sophrony, Starets Silouane, moine du mont Athos, Vie – Doctrine – Ecrits Edition Présence, Belley, 1982, p. 101. 151-173. 177) :
L’impassibilité n’est pas un au-delà du bien et du mal,
La contemplation ne doit pas résulter d’une contrainte imposée au mental (forcer sur le mantra et adopter une répétition mécanique),
Ne pas confondre l’expérience de Dieu et celle du dépouillement. Si nous ressentons un repos et une douceur particulière c’est d’abord en conséquence d’une libération que permet la méditation. Si nous percevons comme une lumière ce n’est pas encore Dieu, mais la dimension de l’esprit de l’homme (selon l’anthropologie ternaire corps, âme, esprit) créé à l’image de Dieu.
La méditation doit procéder d’un élan vers Dieu, d’un sentiment de retour à Dieu (repentir/métanoia), d’une élévation du cœur.
Les conseils qu’on entendra souvent côté orthodoxe, concernent le faite de mener une vie chrétienne active, de lire et partager la parole au sein de l’église, de ne pas négliger les autres formes de prière. La méditation devient alors la forme de piété la plus élevée qui dépend du reste de l’édifice.
On peut lire ces choses chez John Main et Laurence Freeman qui de mon point de vu ne donnent pas le même rôle à la méditation que celui qu’on peut retrouver dans les spiritualités orientales. De la même manière les musulmans, les juifs, ou les zoroastriens adressent des prières monothéistes à Dieu. Ce n’est pas pour autant que ça prend le même sens que la prière chrétienne. Un méditant non-chrétien pourra avoir une interprétation différente de son expérience elle-même guidée par sa démarche de recherche. Quelqu’un qui n’est pas en recherche risque alors de trouver un vide.

Christian
Forum CMMC

L’HISTOIRE DE LA SAINTE VIERGE MARIE

28 mai, 2013

http://www.over-blog.com/Lhistoire_de_la_Sainte_Vierge_Marie-1095204432-art409063.html

L’HISTOIRE DE LA SAINTE VIERGE MARIE

Marie, Miryam en hébreu, est la mère de Jésus. Marie, nommée Vierge Marie, Sainte-Marie, Mère de Dieu, Mère de l’Église, occupe une place plus ou moins importante dans les différents religions. Certaines reconnaissent la virginité mariale, d’autres contestent sa naissance de manière immaculée. Il est donc intéressant de voir de plus près l’histoire de Marie et de découvrir certaines de ses apparitions.
Par  Framboise 

Son Histoire
Dès les premiers siècles, dans les apocryphes bibliques, les parents de Marie sont appelés Joachim et Anne. Tous deux appartiennent à la tribu de Juda, possèdent de grands troupeaux, et mènent une vie sainte, mais sans enfant. Après des années de prières, leur vœu est enfin exaucé : en Judée, au sud d’Israël, c’est la naissance de Marie, Immaculée Conception. Sa naissance, appelée Nativité de la Vierge Marie, est fêtée de 8 novembre.
Joseph, artisan charpentier, vit à Bethléem. Selon les Évangiles, il est juif, de la lignée du roi David. Dans certains textes, il est veuf et père de quatre garçons et deux filles. Dans d’autres, on lit qu’est était célibataire et a vécu chaste toute sa vie. Il se fiance à Marie. Alors qu’ils préparent leur mariage, Marie est enceinte de trois mois. Les Évangiles de Luc et Matthieu rapportent qu’avant qu’ils ne s’installent ensemble. Marie, toujours vierge, se retrouve enceinte. L’archange Gabriel dit alors : « Joseph, fils de David, ne crains pas d’admettre près de toi Marie ton épouse, car celui qu’elle enfantera est issu du Saint-Esprit. On l’appellera Jésus ». La naissance de Jésus est fêtée par les chrétiens le 25 décembre.
Si l’on retrouve Marie dans les différentes religions, certaines ne reconnaissent pas le dogme de l’Immaculée Conception. Les protestants refusent de croire en sa virginité perpétuelle. Pour l’Islam, Marie est une sainte, mais aucun culte ne lui est particulièrement rendu.
Le 15 août, les catholiques fêtent l’Assomption, c’est-à-dire la mort et la montée au ciel de la Vierge Marie. Les orthodoxes la nomment la Dormition.
Ses apparitions dans le monde
 La Vierge Marie est apparue plusieurs fois dans le monde. En France, nous retiendrons la rue du Bac, à Paris, en 1800. Puis la Sallete dans l’Isère en 1846, Lourdes, en 1858, où Bernadette Soubirous a vu la Vierge Marie.
Notre-Dame de Guadalupe est le nom donné à la Vierge Marie depuis son apparition au Mexique en 1531. C’est au Portugal, à Fatima, qu’elle apparaîtra en 1917. Depuis l’an 1000, au moins 21000 apparitions ont été recensées, mais une vingtaine seulement ont été reconnues par l’Église.

LITURGIE DES HEURES – OFFICE DES LECTURES – 28 MAI 2013: DES CONFESSIONS DE SAINT AUGUSTIN

28 mai, 2013

http://www.aelf.org/office-lectures

LITURGIE DES HEURES – OFFICE DES LECTURES

28 MAI 2013: MARDI, 8ÈME SEMAINE DU TEMPS ORDINAIR, DE LA FÉRIE

DES CONFESSIONS DE SAINT AUGUSTIN

« Je connaîtrai comme je suis connu ».

Je te connaîtrai, ô toi qui me connais, je te connaîtrai comme je suis connu de toi. Tu es la vie de mon âme ; pénètre donc en elle, modèle-la à ton image, qu’elle soit sans tache ni ride pour que tu l’habites et la possèdes entièrement. Telle est mon espérance, voilà pourquoi je parle, et cette espérance fait ma joie, quand ma joie est saine. Quant aux autres biens de cette vie, plus on les pleure, moins ils méritent d’être pleurés ; moins on pleure sur eux, plus ils méritent d’être pleurés.

Voici que tu as aimé la vérité, puisque celui qui fait la vérité vient à la lumière. Je veux donc la faire devant toi, dans mon cœur, par cette « confession », et devant de nombreux témoins par ce livre.

Du reste, Seigneur, le gouffre de la conscience humaine est à découvert devant tes yeux : qu’est-ce qui pourrait donc demeurer caché en moi, même si je ne voulais pas te le confesser ? C’est toi que je cacherais à moi-même, sans pouvoir me cacher à toi. Et maintenant, si mon gémissement témoigne que je me déplais, c’est toi qui m’illumines, qui me plais, que j’aime et que je désire ; de sorte que j’ai honte de moi, je me rejette moi-même pour te préférer ; je ne veux plaire ni à tes yeux ni aux miens, sinon pour toi.

Je suis donc à découvert devant toi, Seigneur, quel que je sois. Et je t’ai dit le fruit que je recherche en te faisant ma confession. Je ne la fais pas avec des sons et des paroles sensibles, mais avec ces paroles de l’âme, cette clameur de la pensée qui atteignent ton oreille. Quand je suis mauvais, ma confession envers toi consiste dans le déplaisir que je me donne ; lorsque je suis bon, la confession que je t’adresse consiste à ne pas m’attribuer ce bien, puisque c’est toi, Seigneur, qui bénis le juste ; mais auparavant, c’est toi qui en avais fait un homme juste, alors qu’il était un impie. Ainsi ma confession, telle que je la fais devant toi, mon Dieu, est silencieuse et ne l’est pas. Elle est silencieuse quant aux paroles, mais elle crie du fond du cœur. ~

C’est toi, Seigneur, qui me juges. Certes, personne, parmi les hommes, ne sait ce qu’il y a dans l’homme, sinon l’esprit de l’homme qui est en lui. Cependant, il y a dans l’homme quelque chose que l’esprit de l’homme lui-même, qui est en lui, ne sait pas. Mais toi, Seigneur, tu sais tout de lui, puisque tu l’as créé. Quant à moi, bien que, devant ton regard, je me méprise et me juge terre et poussière, je sais pourtant de toi quelque chose que j’ignore de moi-même. Nous voyons actuellement une image obscure dans un miroir et non pas encore face à face. C’est pourquoi, tandis que je suis en exil loin de toi, je suis plus près de moi que de toi. Cependant, je sais que nulle violence ne peut t’atteindre, tandis que, pour moi, j’ignore à quelles tentations je suis capable de résister ou non. Mais voici mon espérance : Tu es fidèle et tu ne permets pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces. Avec la tentation, tu nous donnes aussi le moyen d’en sortir et la force de la supporter.

Je vais donc confesser ce que je sais de moi, je vais confesser aussi ce que je ne sais pas de moi. Ce que je sais de moi, je le sais à ta lumière ; et ce que je ne sais pas de moi, je l’ignorerai jusqu’à ce que mon obscurité devienne la lumière de midi sous ton regard.