Archive pour le 29 avril, 2013

SAINTE CATHERINE DE SIENNE

29 avril, 2013

SAINTE CATHERINE DE SIENNE dans images sacrée

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BENOÎT XVI: SAINTE CATHERINE DE SIENNE (29 AVRIL)

29 avril, 2013

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20101124_fr.html

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

SALLE PAUL VI

MERCREDI 24 NOVEMBRE  2010 

CATHERINE DE SIENNE

Chers frères et sœurs,

Je voudrais aujourd’hui vous parler d’une femme qui a eu un rôle éminent dans l’histoire de l’Eglise. Il s’agit de sainte Catherine de Sienne. Le siècle auquel elle vécut — le XIVe — fut une époque tourmentée pour la vie de l’Eglise et de tout le tissu social en Italie et en Europe. Toutefois, même dans les moments de grandes difficultés, le Seigneur ne cesse de bénir son peuple, suscitant des saints et des saintes qui secouent les esprits et les cœurs provoquant la conversion et le renouveau. Catherine est l’une de celles-ci et, aujourd’hui encore, elle nous parle et nous incite à marcher avec courage vers la sainteté pour être toujours plus pleinement disciples du Seigneur.
Née à Sienne, en 1347, au sein d’une famille très nombreuse, elle mourut dans sa ville natale en 1380. A l’âge de 16 ans, poussée par une vision de saint Dominique, elle entra dans le Tiers Ordre dominicain, dans la branche féminine dite des Mantellate. En demeurant dans sa famille, elle confirma le vœu de virginité qu’elle avait fait en privé alors qu’elle était encore adolescente, et se consacra à la prière, à la pénitence et aux œuvres de charité, surtout au bénéfice des malades.
Lorsque la renommée de sa sainteté se diffusa, elle fut protagoniste d’une intense activité de conseil spirituel à l’égard de toutes les catégories de personnes: nobles et hommes politiques, artistes et personnes du peuple, personnes consacrées, ecclésiastiques, y compris le Pape Grégoire XI qui à cette époque, résidait à Avignon, et que Catherine exhorta de façon énergique et efficace à revenir à Rome. Elle voyagea beaucoup pour solliciter la réforme intérieure de l’Eglise et pour favoriser la paix entre les Etats: c’est pour cette raison également, que le vénérable Jean-Paul II voulut la déclarer co-patronne de l’Europe: pour que le Vieux continent n’oublie jamais les racines chrétiennes qui sont à la base de son chemin et continue de puiser à l’Evangile les valeurs fondamentales qui assurent la justice et la concorde.
Catherine souffrit beaucoup, comme de nombreux saints. Certains pensèrent même qu’il fallait se méfier d’elle, au point qu’en 1374, six ans avant sa mort, le chapitre général des Dominicains la convoqua à Florence pour l’interroger. Il mirent à ses côtés un frère cultivé et humble, Raymond de Capoue, futur maître général de l’Ordre. Devenu son confesseur et également son «fils spirituel», il écrivit une première biographie complète de la sainte. Elle fut canonisée en 1461.
La doctrine de Catherine, qui apprit à lire au prix de nombreuses difficultés et à écrire à l’âge adulte, est contenue dans le Dialogue de la Divine Providence, ou Livre de la Divine Doctrine, chef d’œuvre de la littérature spirituelle, dans ses Lettres, et dans le recueil de Prières. Son enseignement contient une telle richesse qu’en 1970, le Serviteur de Dieu Paul VI, la déclara Docteur de l’Eglise, titre qui s’ajoutait à celui de co-patronne de la ville de Rome, par volonté du bienheureux Pie IX, et de patronne d’Italie, selon la décision du vénérable Pie XII.
Dans une vision qui ne s’effaça plus jamais du cœur et de l’esprit de Catherine, la Vierge la présenta à Jésus, qui lui donna un anneau splendide, en lui disant: «Moi, ton créateur et sauveur, je t’épouse dans la foi, que tu conserveras toujours pure jusqu’à ce que tu célèbres avec moi tes noces éternelles» (Raymond de Capoue, Sainte Catherine de Sienne, Legenda maior, n. 115, Sienne, 1998). Cet anneau ne demeura visible qu’à elle seule. Dans cet épisode extraordinaire, nous percevons le sens vital de la religiosité de Catherine et de toute spiritualité authentique: le christocentrisme. Le Christ est pour elle comme l’époux, avec lequel existe un rapport d’intimité, de communion et de fidélité; il est le bien-aimé au-delà de tout autre bien.
Cette union profonde avec le Seigneur est illustrée par un autre épisode de la vie de cette éminente mystique: l’échange du cœur. Selon Raymond de Capoue, qui transmit les confidences reçues de Catherine, le Seigneur Jésus lui apparut tenant dans la main un cœur humain rouge resplendissant, lui ouvrit la poitrine, l’y introduisit et dit: «Ma très chère petite fille, de même qu’un jour j’ai pris le cœur que tu m’offrais, voici à présent que je te donne le mien, et désormais, il prendra la place qu’occupait le tien» (ibid.). Catherine a vécu véritablement les paroles de saint Paul: «Ce n’est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi» (Ga 2, 20).
Comme la sainte de Sienne, chaque croyant ressent le besoin de s’uniformiser aux sentiments du Cœur du Christ pour aimer Dieu et son prochain, comme le Christ lui-même aime. Et nous pouvons tous laisser notre cœur se transformer et apprendre à aimer comme le Christ, dans une familiarité avec Lui nourrie par la prière, par la méditation sur la Parole de Dieu et par les Sacrements, en particulier en recevant fréquemment et avec dévotion la sainte communion. Catherine appartient elle aussi à ce groupe de saints eucharistiques, avec lesquels j’ai voulu conclure mon Exhortation apostolique Sacramentum caritatis (cf. n. 94). Chers frères et sœurs, l’Eucharistie est un don d’amour extraordinaire que Dieu nous renouvelle sans cesse pour nourrir notre chemin de foi, renforcer notre espérance, enflammer notre charité, pour nous rendre toujours plus semblables à Lui.
Autour d’une personnalité aussi forte et authentique commença à se constituer une véritable famille spirituelle. Il s’agissait de personnes fascinées par l’autorité morale de cette jeune femme dont la vie atteignait un niveau très élevé, et parfois impressionnées également par les phénomènes mystiques auxquels elles assistaient, comme les extases fréquentes. Beaucoup de gens se mirent à son service et considérèrent surtout comme un privilège d’être guidées spirituellement par Catherine. Ils l’appelaient «maman», car en tant que fils spirituels, ils puisaient en elle la nourriture de l’esprit.
Aujourd’hui aussi l’Eglise tire un grand bénéfice de l’exercice de la maternité spirituelle de nombreuses femmes, consacrées et laïques, qui nourrissent dans les âmes la pensée pour Dieu, qui renforcent la foi des personnes et qui orientent la vie chrétienne vers des sommets toujours plus élevés. «Je vous dis et je vous appelle mon fils — écrit Catherine en s’adressant à l’un de ses fils spirituels Giovanni Sabbatini —, dans la mesure où je vous mets au monde par des prières incessantes et mon désir auprès de Dieu, comme une mère met son fils au monde» (Recueil de lettres, Lettre n. 141: A dom Giovanni de’ Sabbatini). Elle avait l’habitude de s’adresser au frère dominicain Bartolomeo de Dominici par ces mots: «Bien-aimé et très cher frère et fils dans le doux Christ Jésus».
Un autre trait de la spiritualité de Catherine est lié au don des larmes. Celles-ci expriment une extrême et profonde sensibilité, la capacité à s’émouvoir et à éprouver de la tendresse. De nombreux saints ont eu le don des larmes, renouvelant l’émotion de Jésus lui-même, qui n’a pas retenu et caché ses pleurs devant le sépulcre de son ami Lazare et la douleur de Marie et de Marthe, et à la vue de Jérusalem, au cours de ses derniers jours terrestres. Selon Catherine, les larmes des saints se mélangent au Sang du Christ, dont elle a parlé avec un ton vibrant et des images symboliques très efficaces: «Rappelez-vous du Christ crucifié, Dieu et homme (…) Donnez-vous pour objet le Christ crucifié, cachez-vous dans les plaies du Christ crucifié, noyez-vous dans le sang du Christ crucifié» (Recueil de lettres, Lettre n. 21; A une personne que l’on ne nomme pas).
Nous pouvons ici comprendre pourquoi Catherine, bien que consciente des fautes humaines des prêtres, ait toujours éprouvé un très grand respect pour eux: ces derniers dispensent, à travers les sacrements et la Parole, la force salvifique du Sang du Christ. La sainte de Sienne a toujours invité les saints ministres, et également le Pape, qu’elle appelait «doux Christ de la terre», à être fidèles à leurs responsabilités, toujours et seulement animée par son amour profond et constant pour l’Eglise. Avant de mourir, elle dit: «Alors que je quitte mon corps, moi en vérité j’ai consommé et donné ma vie dans l’Eglise et pour la Sainte Eglise, ce qui m’est une grâce très particulière» (Raymond de Capoue, Sainte Catherine de Sienne, Legenda maior, n. 363).
Nous apprenons donc de sainte Catherine la science la plus sublime: connaître et aimer Jésus Christ et son Eglise. Dans le Dialogue de la Divine Providence celle-ci, à travers une image singulière, décrit le Christ comme un pont lancé entre le ciel et la terre. Celui-ci est formé de trois marches constituées par les pieds, par le côté et par la bouche de Jésus. En s’élevant grâce à ces marches, l’âme passe à travers les trois étapes de chaque voie de sanctification: le détachement du péché, la pratique de la vertu et de l’amour, l’union douce et affectueuse avec Dieu.
Chers frères et sœurs, apprenons de sainte Catherine à aimer avec courage, de manière intense et sincère, le Christ et l’Eglise. Faisons donc nôtres les paroles de sainte Catherine que nous lisons dans le Dialogue de la Divine Providence, en conclusion du chapitre qui parle du Christ-pont: «Par miséricorde, tu nous as lavés dans le Sang, par miséricorde, tu voulus converser avec les créatures. O fou d’amour! Il ne t’a pas suffi de t’incarner, mais tu voulus aussi mourir! (…) O miséricorde! Mon cœur étouffe en pensant à toi: car où que je me tourne, je ne trouve que miséricorde» (chap. 30). Merci.

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Chers amis, puisse sainte Catherine de Sienne nous apprendre ainsi la science la plus sublime: aimer avec courage intensément et sincèrement Jésus Christ et aimer l’Eglise! Je salue cordialement les pèlerins francophones: bon séjour à tous!

LA PEUR D’ ÊTRE HEUREUX (le 09 – 10 – 05 ) – -Père J-B Blondeau

29 avril, 2013

http://www.philagora.fr/religion/09-10-05.htm

LA PEUR D’ ÊTRE HEUREUX  (le 09 – 10 – 05 ) – -Père J-B Blondeau

La peur d’être heureux. Épousés et conviés.

« Nous le savons. Dans les Paraboles de l’Évangile, le roi, c’est Dieu. De même le Maître, le Père, !Intendant. Et ce Royaume des cieux dont il est souvent question, c’est la destinée mystérieuse de l’aventure humaine. De ce Royaume nous connaissons la loi -, ce sont les Béatitudes où convergent comme en un creuset éblouissant tout le feu de l’Évangile. Le roi a un fils. Nous savons son nom : Jésus. Il ne cesse de !appeler son Père, et même au plus fort de la déréliction.; sur la croix, comme il arrive souvent dans ces, moments, il criera « papa » ! le mot de la tendresse, de la familiarité, de la confiance,
‘Tout le Nouveau Testament parle des noces du Christ avec: l’humanité. Les plus: grands mystiques, Thérèse d’Avila en tête, le désigne comme l’époux auquel elle voue la force d’une passion amoureuse immense, portée par un désir d’autant plus ardent que son objet est absent et n’est rejoint que dans l’épreuve d’une « nuit obscure ». Pour Thérèse de Lisieux, nous savons que sur son lit d’agonie cette nuit sera totale, désert de la foi, foi désertée. Et voilà que la Parole nous dit aujourd’hui que le Roi célèbre les noces de son fils. Ce sont donc là les noces du Fils de Dieu avec l’humanité. Avec nous, Mais alors qui sont donc ces invités? ceux qui se dérobent et vont même jusqu’à la violence meurtrière en réponse à  l’invitation qui leur est faite? Ceux qui, suite à cette défection, sont péchés au hasard des chemins et des carrefours, des n’importe qui, bons et mauvais, dit l’Écriture.
Et bien, c’est encore nous! Nous sommes invités à nos propres noces ! Voilà un « flou », souvent je fait de ce genre d’histoire, un flou qui nous prémunit contre les certitudes faciles, les affirmations rapides, une compréhension péremptoire du mystère de dieu, de la parole biblique qui le révèle. Il faut mêler les deux situations pour aller plus profond dans la compréhension du sens, Nous sommes à la foi épousés et conviés.
Nous sommes épousés. Chacun sait que l’aventure est le mariage. Qu’elles que soient les cohabitations antérieures, quelles que soient leurs durées, une noce est toujours une fête parce qu’elle est toujours un commencement, l’aube d’une vie nouvelle. Voilà en effet ce à quoi nous engage nos épousailles avec le Christ; devenir ce que nous n’étions pas, renaître en quelque sorte. Mais qui se laisse ainsi choisir par le Fils et répond à ce choix par un don sans retour, par la conclusion d’une Alliance comme dit la Bible, sait quelle vie nouvelle va s’ouvrir devant lui. Qui prend au sérieux, absolument, les paroles de l’Évangile qui dit à ces paroles ce oui conjugal qui engage à jamais, découvre vite tout le bouleversement inattendu que cela apporte à sa vie. Certains nouveaux mariés, même après des années et des années de vie commune, le découvrent parfois avec une telle intensité, qu’il arrive qu’ils ne le supportent pas, et ce sont ces ruptures soudaines qui ne sont incompréhensibles qu’aux regards superficiels. Nous voyons que certains épousés de l’Évangile ne résistent parfois pas longtemps aux persécutions d’un monde que cet Évangile remet en question et qui va se défendre… en attaquant! parfois jusqu’au meurtre, et nous pouvons être aussi ces invités meurtriers.
Être invités aux noces, être invités à entrer dans l`esprit de l’Évangile, n’est pas facile. La nouveauté fait peur. Les engagements nous angoissent. On préfère rester attacher à ce que !’on connaît, voir à ce que l’on possède, ou à ce que l’on possède,. Il est toujours difficile de passer de la peur à la foi. Et ceux qui viennent, nous convier à ce passage, nous ne les accueillons pas toujours avec chaleur et amitié, bien plutôt avec suspicion, ressentiment, quand ce n’est pas haine et violence meurtrière. L’Évangile est une aventure et souvent nous restons prisonniers de nos routines et de nos sécurités- Et nous pouvons devenir violents si on insiste, « empoignant, maltraitant et tuant » les serviteurs de l’appel. Nous pouvons même, et ce n’est pas mieux, avoir fait semblant de dire oui, mais n’avoir pas revêtu ce vêtement de noce qui est le signe de l’authenticité de l’adhésion intérieure, « Ceux ne sont pas ceux qui disent `Seigneur, Seigneur’ qui entrent vraiment dans la salle du banquet, mais ceux, dira Jésus, qui font la volonté du Père ». Tous cela pourrait être décourageant si nous savions, au bout du compte, que même ont part au Banquet, puisque du haut de la Croix, quand il pour devenir avec nous une seule chair, le Christ nous rejoindra dans ce péché qui le tue et nous l’entendrons pardonner le meurtre. Les choses n’en resteront pas à ces pleurs et à ces grincements de dents parce que les noces sont sources de vie et que la Résurrection fera de nous, en Jésus, des enfants de Dieu animés d’une vie nouvelle. »

Père BLONDEAU.

PAPE FRANÇOIS – LE « COURAGE » DU CHRÉTIEN : « ALLER À CONTRE-COURANT »

29 avril, 2013

http://www.zenit.org/fr/articles/le-courage-du-chretien-aller-a-contre-courant

LE « COURAGE » DU CHRÉTIEN : « ALLER À CONTRE-COURANT »

LE PAPE CONFÈRE LA CONFIRMATION À 44 BAPTISÉS

Rome, 28 avril 2013 (Zenit.org) Anne Kurian

Le pape François exhorte les chrétiens au « courage d’aller à contre-courant », lors de la messe de ce dimanche 28 avril 2013. « Nous avons la force de l’Esprit Saint pour vaincre les épreuves », rappelle-t-il.
Le pape a conféré le sacrement de Confirmation à 44 baptisés du monde entier, ce matin, sur le parvis de la basilique Saint-Pierre, en présence de 70.000 personnes.
Le « courage d’aller à contre-courant »
« Demeurez solides sur le chemin de la foi avec une ferme espérance dans le Seigneur », a exhorté le pape durant son homélie, invitant à « ne pas se décourager » dans les épreuves : « Nous avons la force de l’Esprit Saint pour vaincre ces épreuves ».
En outre, le Seigneur « nous donne le courage d’aller à contre-courant. Aller à contre-courant… cela fait du bien au cœur, mais il nous faut du courage pour aller à contre-courant et lui nous donne ce courage », a-t-il ajouté à l’attention des jeunes. 
Ainsi, a-t-il poursuivi, « il n’y a pas de difficultés, d’épreuves, d’incompréhensions qui doivent nous faire peur si nous demeurons unis à Dieu comme les sarments sont unis à la vigne, si nous ne perdons pas l’amitié avec lui, si nous lui faisons toujours plus de place dans notre vie ».
« Ayons confiance dans l’action de Dieu », a insisté le pape : « Avec lui nous pouvons faire de grandes choses… Misez sur les grands idéaux, sur les grandes choses. Nous chrétiens nous ne sommes pas choisis par le Seigneur pour de petites bricoles, allez toujours au-delà, vers les grandes choses. »
La nouveauté de Dieu
L’espérance et la confiance du chrétien viennent de l’action de l’Esprit Saint, a expliqué le pape également : « il nous apporte la nouveauté de Dieu ; il vient à nous et fait toutes choses nouvelles, il nous change. L’Esprit nous change ! »
Pour le pape, « la nouveauté de Dieu ne ressemble pas aux nouveautés mondaines, qui sont toutes provisoires, elles passent et on en recherche toujours plus. La nouveauté que Dieu donne à notre vie est définitive ».
En ultime analyse, a-t-il ajouté, « la nouveauté définitive » est « la Jérusalem du ciel », c’est-à-dire « l’heureux jour où nous pourrons voir le visage du Seigneur, où nous pourrons être avec lui pour toujours, dans son amour ».
Après l’homélie, les 44 confirmands, venus des cinq continents, se sont approchés du pape tour à tour, dans leurs habits traditionnels, afin de recevoir de ses mains le sacrement. Les appelant par leur nom, le pape les a oints de saint chrême avant de les embrasser chaleureusement : « Le Seigneur soit avec vous ». « Et avec votre esprit », répondaient les confirmands en italien ou dans leur langue maternelle, avant de repartir avec le sourire.
Bain de foule
A la fin de la messe, après la prière du Regina Coeli, le pape a salué les confirmands, puis a fait spontanément un « bain de foule » durant une quinzaine de minutes… au milieu des prêtres présents à la célébration. Dans la joie et l’enthousiasme, c’était à qui lui serrerait la main, l’embrasserait, échangerait quelques mots, ou prendrait une photo.
Remontant dans sa papamobile découverte, le pape a fait ensuite un grand tour de la place Saint-Pierre, ovationné par une foule qui brandissait des drapeaux et des bannières multicolores où étaient inscrits des messages tels que « Nous t’aimons ».
Sous le soleil, il a pris son temps, s’est arrêté de nombreuses fois pour bénir des enfants, échanger quelques mots ou quelques poignées de main avec des groupes. Enfin, il est descendu de voiture pour saluer un groupe de personnes handicapées, qu’il a bénies et embrassées une à une.