Archive pour le 10 avril, 2013

St. Stanislaus, Bishop and Martyr

10 avril, 2013

St. Stanislaus, Bishop and Martyr dans images sacrée St+Stanislaus%252C+BM

http://sacredheartchariton.blogspot.it/2011/04/st-stanislaus-bishop-and-martyr.html

11 AVRIL : SAINT STANISLAS

10 avril, 2013

http://missel.free.fr/Sanctoral/04/11.php

11 AVRIL : SAINT STANISLAS

BIOGRAPHIE

Saint Stanislas, né le 26 juillet 1030, à Szczepanow au sein d’une noble et vertueuse famille étudia d’abord à Gniezno puis à Paris où il prit en Sorbonne suivre ses grades de droit et de théologie, refusant toutefois, par humilité, le bonnet de docteur. Ordonné prêtre à son retour en Pologne, il fut nommé chanoine de Cracovie et fut un directeur de conscience si renommé qu’à la mort de Lambert Zula, il fut élu évêque de Cracovie, charge qu’il n’accepta que par ordre exprès du pape Alexandre II (1072).
Le roi Boleslas II le Cruel qui régnait alors sur la Pologne, menait une vie si scandaleuse, qu’au nom de l’épiscopat polonais, Stanislas dut le menacer d’excommunication. Pour se venger, le Roi imagina de faire condamner l’Evêque pour captation d’héritage. En effet, Stanislas avait acheté la terre de Piotrawin, mais n’avait pas demandé la quittance du vendeur, mort depuis ; Boleslas obligea les héritiers à l’attaquer pour usurpation de biens. Sur le point d’être condamné sous de faux témoignages, Stanislas demanda un délai de trois jours, au bout desquels, après avoir jeûné, prié et veillé, il fit ouvrir le tombeau du vendeur ; il toucha le cadavre de sa crosse, lui ordonna de se lever, et l’homme ressuscité l’accompagna au tribunal : Voici Pierre qui m’a vendu la terre de Piotrawin ; il est ressuscité pour rendre témoignage devant vous. Demandez-lui s’il n’est pas vrai que je lui ai payé le prix de cette terre. C’est un homme connu, son tombeau est ouvert ; Dieu vient de le ressusciter pour rendre témoignage à la vérité : sa parole vaut mieux que celle des témoins. Boleslas s’amenda, puis reprit sa vie de débauches ce qui lui valut d’être excommunié.
Alors que Stanislas célébrait la messe dans l’église Saint-Michel, en-dehors des murs de Cracovie, Boleslas envoya contre lui des soldats mais, comme ils furent terrassés, le Roi entra lui-même, l’épée à la main et tua l’Evêque.
Le corps fut traîné dehors et mis en lambeaux mais, deux jours entiers, des aigles protégèrent les restes qui furent recueillis par des prêtres et enterrés à la porte de l’église (8 mai 1079). Saint Stanislas a été canonisé par Innocent IV (1253) et mis au calendrier de l’église universelle, (7 mai) par Clément VIII.

LA MÉDITATION CHRÉTIENNE : LE RETOUR D’UN VIEUX SENTIER DE FOI ET LA RENCONTRE INTÉRIEURE AVEC LE CHRIST MAÎTRE

10 avril, 2013

http://www.meditation-chretienne.org/meditation_rencontrer_christ.htm

LA MÉDITATION CHRÉTIENNE :

LE RETOUR D’UN VIEUX SENTIER DE FOI ET LA RENCONTRE INTÉRIEURE AVEC LE CHRIST MAÎTRE

2 ARTICLES PARUS DANS SENTIERSDEFOI.INFO DU 3 NOVEMBRE 2010

« Quand on médite, l’intention n’est pas d’avoir des pensées sur Dieu, sur son Fils Jésus, ou sur l’Esprit saint. En méditant, on cherche à réaliser quelque chose d’ infiniment plus grand. En nous détournant de tout ce qui est éphémère et sans importance, nous ne cherchons pas seulement à penser à Dieu, mais à être avec lui, à expérimenter sa personne comme fondement de notre être. »
John Main, o.s.b.

Un mot dans le silence, un mot pour méditer,
Éd. Le jour, 1995, p 20.

LE RETOUR D’UN VIEUX SENTIER DE FOI

PAR JEAN-PIERRE CONTAN

À la recherche d’un chemin qui mène au coeur de soi pour être disponible totalement à la Présence qui s’y trouve, le moine cistercien John Main découvre le sentier de la méditation chrétienne, offert depuis 1977 au Québec.
Pour bien comprendre l’origine de la Méditation chrétienne, il nous faut rencontrer John Main, o.s.b., principal artisan de la mise à jour de cette forme de prière dans le monde chrétien contemporain. Entre 1954 et 1956, alors qu’il était diplomate en Angleterre, il fut affecté en Malaisie.
C’est dans le cadre de ses fonctions qu’il y rencontra un swami hindou. Impressionné par l’engagement de ce dernier, il se met à méditer avec lui. En 1959, bousculé par la mort d’un jeune neveu, st John Main entre chez les moines bénédictins. Dix ans plus tard, il devient directeur d’une école ‘s reliée à un monastère aux États-Unis. C’est à ce moment qu’il découvre l’enracinement chrétien le de cette forme de prière qui utilise un mantra.
En accompagnant un jeune étudiant, féru d’informations sur la prière, il découvre en effet des écrits du IVe siècle de Jean Cassien relatant que des moines se retiraient dans le désert pour prier le à l’aide d’un seul mot ou d’une seule phrase tirée de la Bible. On trouve aussi un retour à cette st forme de prière au XIVe siècle dans les écrits d’un auteur anonyme anglais : Le nuage d’ inconnaissance. Plus près de nous, au XVIIIe siècle, Le récit du pèlerin russe fait état de la Prière de Jésus qui consiste à répéter la phrase suivante : « Jésus, fils de Dieu vivant, prends pitié de nous. »
Fier de cette découverte, John Main décide donc de rendre accessible cette forme de prière au la monde contemporain. Il fonde, en 1974, le Centre de méditation chrétienne à Londres. C’est en 1977, à la demande d’un évêque anglophone de Montréal, qu’il vient y fonder un prieuré le bénédictin, où il se donne comme mission d’enseigner la méditation chrétienne. Une fois par le semaine, des personnes viennent le rencontrer pour recevoir des instructions et méditer avec lui.
Décédé en 1982, Laurence Freemn, o.s.b., continue actuellement son oeuvre.
Il n’y a rien de plus simple que de méditer. Dans notre monde où tout devient souvent compliqué, il apparaît même un peu simpliste d’apprendre ainsi à ne rien faire. Juste être là en présence de Celui qui nous habite. Pour en connaître la méthode, je vous invite à aller sur le site Web de la Médiation chrétienne.
Depuis le passage de John Main à Montréal dans les années 1980, plusieurs groupes de méditants se sont formés au Québec et dans le monde entier. Le groupe sert à aider le méditant à maintenir la discipline. En effet, se retrouver une fois par semaine autour d’un petit texte sur la méditation et méditer ensemble aide le méditant à rester fidèle à ses deux périodes de prière par jour. Ayant fréquenté assidûment le prieuré de 1979 à 1983 et animant un groupe depuis 10 ans à Lachute, le père Michel Boyer, franciscain, assume la coordination pour le Québec et les régions francophones du Canada depuis 7 ans.
Nous rencontrons, dans ces groupes, plusieurs personnes qui ont renoué avec la foi chrétienne à l’aide de la méditation chrétienne. Ils y retrouvent une relation plus personnelle à Dieu. Ces groupes comprennent des hommes, des femmes, des jeunes et des moins jeunes. Plusieurs personnes qui ont mis cette forme de prière dans leur vie témoignent comment leur quotidien en fut changé. Engagée dans la mise sur pied d’une coopérative de logement, une participante nous dit comment elle prend maintenant le dossier avec beaucoup plus de sérénité et de confiance. Un homme et une femme en couple, engagés dans le domaine de l’aide humanitaire en Afrique, méditent maintenant ensemble chaque jour quand ils sont au loin.
Cette forme de prière trouve sa pertinence dans notre monde actuel où la performance, l’obligation de résultats, le bruit envahissant des radios, de la télé et d’Internet, et le souci de rentabilité font la loi. Quand on médite, on ne fait qu’être. Être en présence de cet Esprit qui nous habite dans le silence et la sérénité. De plus, la naissance de petits groupes constitue des cellules d’Église réelle, non institutionnelle. Dans ses débuts, la Méditation chrétienne a dû affronter certaines réticences, car elle était associée au bouddhisme, mais dans ces temps d’ouverture, elle est de plus en plus considérée comme un nouveau sentier de foi.

LA RENCONTRE INTÉRIEURE AVEC LE CHRIST MAÎTRE

PAR LUCIE GRAVEL

Comme chrétiens et chrétiennes, nous avons reçu beaucoup d’enseignements et d’informations. L’expérience fondamentale n’est-elle pas la rencontre du Tout-Autre dans le silence de notre coeur?
Cette présentation de la méditation chrétienne suscite l’espérance : il y a toujours dans l’Histoire des audacieux et des audacieuses qui renouent avec les sources du christianisme ou d’autres traditions religieuses. Ils se risquent à écouter le Souffle. Ce Souffle, on le cherche. On le trouve par l’initiation progressive à l’exigeant exercice spirituel qui est de «décélérer », d’écouter, de faire silence, de se re-cueillir. À chacun et chacune de trouver son sentier pour y arriver, car ils sont multiples. Ce chemin comporte sa part de solitude et son besoin de communauté. Méditation chrétienne offre cette possibilité de méditer seul et avec d’autres. Allez fureter sur leur site Web, un outil d’accompagnement extraordinaire, une véritable nourriture pour tous les âges, vous verrez.
Méditation chrétienne est né d’un dialogue entre John Main et le swami Satyananda. Ce dialogue interreligieux et oecuménique est une préoccupation de ce réseau qui a aussi l’avantage d’être mondial. Ce ne sont souvent pas les discussions théologiques sur Dieu qui créent l’harmonie entre les religions! L’expérience de la méditation facilite la rencontre avec l’autre, car il y a rencontre sur le fond, le coeur. Laurence Freeman, accompagnateur mondial, dit : « L’expérience contemplative est essentielle si l’on veut que mûrisse le dialogue interreligieux. »
J’ai organisé en 2006 une série de rencontres sur la méditation dans cinq grandes traditions religieuses. Intriguée par ce réseau de méditantes et méditants chrétiens, j’ai invité Yvon Théroux de Méditation chrétienne du Québec à parler de cette méditation. Il a aussi proposé la thématique de la méditation dans l’ensemble des religions. Il en est sorti un ouvrage écrit par les cinq intervenants et intervenantes’. Lors d’une soirée publique autour de ce livre, une femme nous a dit « Je n’en crois pas mes oreilles d’entendre qu’il existe une pratique de la méditation chez les chrétiens! » Cela en dit beaucoup sur la manière de transmettre l’héritage spirituel du christianisme : nous avons dérapé par moments, mais le chemin est toujours là, possible!
Nous avons été peu éduqués, dans les célébrations religieuses où on parle tant et trop, à prier, à méditer par nous-mêmes, à goûter et à ruminer une Parole qui parle en nous. Nous avons reçu beaucoup d’enseignements qui nous sont sortis par les oreilles et qui en ont fait fuir plusieurs! On a trop « parlé » de Dieu! John Main et son successeur ont persévéré à mettre en valeur l’importance de laisser Dieu être Dieu, le Tout-Autre, en nous. Ils ont su rendre accessible à tous et à toutes, avec liberté et profondeur, l’expérience de la méditation contemplative. Avec Méditation chrétienne, je crois comprendre que le Christ est maître intérieur, et on le laisse agir, tout simplement : Maranatha! Viens Seigneur! Il y a quelque chose de subversif dans cette approche, quelque chose d’évangélique donc.
John Main évoque un autre témoin pour l’ignacienne que je suis : Ignace de Loyola, qui a vécu à une époque de renouveau spirituel aux XV’ et XVI’ siècles. L’expérience fondamentale d’Ignace est sa rencontre du Christ par la pratique d’exercices spirituels variés et de méditations. Préoccupé par les enjeux de son époque, Ignace a remanié les méthodes de méditation pour mettre en place une démarche pédagogique permettant aux personnes de découvrir qui elles sont et de discerner quel appel du Christ les habite de façon originale. Méditation chrétienne met également les personnes en état d’expérience de Dieu et de disponibilité personnelle à celui qui enseigne de l’intérieur. Je pense à Ignace de Loyola qui a cherché avec anxiété des guides (personnes) spirituels pour l’aider. Il écrit, à la fin de sa vie, qu’il n’y eut qu’une femme, une béate, « qui l’aida vraiment ». Elle a dit à Ignace « qu’elle priait Dieu que Jésus-Christ lui apparaisse». Quand Ignace eut fait cette rencontre intérieure du Christ, il perdit son anxiété : il avait trouvé son Maître.
Ignace dit que « ce n’est pas d’en savoir beaucoup qui rassasie et satisfait l’âme, mais de sentir et de goûter les choses intérieurement ». Il insiste : « que le Créateur et Seigneur se communique lui-même à l’âme fidèle, l’enveloppant dans son amour.. que la personne qui accompagne laisse le Créateur agir immédiatement avec sa créature et la créature avec son Créateur et Seigneur. »
Longue vie au réseau mondial de Méditation chrétienne, artisan de paix et de liberté intérieure!
http://www.sentiersdefoi.info/

Méditation chrétienne au Quebec
http://www.meditationchretienne.ca/