Archive pour le 25 mars, 2013

La traversée de la Mer Rouge

25 mars, 2013

La traversée de la Mer Rouge dans images sacrée haggadah0028

http://digilander.libero.it/elam/bibbia/santaproject.htm

HISTOIRE ET SYMBOLE DE PESSAH

25 mars, 2013

http://dafina.net/gazette/article/histoire-et-symbole-de-pessah

HISTOIRE ET SYMBOLE DE PESSAH

HISTOIRE
 Pessach est la fête la plus fréquemment citée dans la Tora. Elle commémore la libération de l’esclavage et la naissance de la nation juive. L’épisode biblique auquel elle se rattache n’est pas précisément daté dans la Bible, mais la plupart des exégètes le situent au XIIIième siècle avant n.è. Ramses II est généralement considéré comme le Pharaon oppresseur, et son fils Méneptah comme celui de l’Exode. L’esclavage n’est que très brièvement évoqué, le texte biblique mettant l’accent sur l’intervention divine qui mena à la délivrance finale. L’histoire commence donc avec l’accession au pouvoir d’un tyran qui décide d’asservir le peuple hébreu (Exode 1). Puis, sont évoquées la naissance et la survie quasi miraculeuse de Moïse (Exode 2). Enfin, au chapitre 3, débute la narration des événements miraculeux qui menèrent les Hébreux à la liberté. Les  » plaies « , fléaux que Dieu fait subir à l’Egypte, se succèdent. Mais seule la dixième, la mort des premiers-nés, fera fléchir le Pharaon. L’Exode débute alors et s’achève avec le passage de la Mer Rouge et l’anéantissement des troupes de Pharaon (13,17-15,21).

SYMBOLE
 La sortie d’Egypte est, dans la tradition juive, l’événement fondateur central de l’histoire d’Israël. La nuit qui la précède est marquée par un véritable Jugement de Dieu, qui  » punit Pharaon et ses sujets « , pour faire triompher la justice et rendre la liberté aux opprimés. La Pâque inaugure une ère nouvelle, dans laquelle la lumière triomphera des ténèbres et la liberté de la servitude. La sortie d’Egypte restera le symbole dune mutation profonde. Ce récit nest pas simplement celui d’un exode, mais celui dune nouvelle naissance (Moïse lui-même est  » né  » deux fois). Il est un véritable rite initiatique, qui reprend certains thèmes fondamentaux du récit de la Création: la séparation des eaux, et la séparation de la lumière et des ténèbres: la séparation des eaux se fait durant la nuit, mais Dieu éclaire son peuple, plongeant Pharaon dans les ténèbres. Le message essentiel de ce récit est la victoire du Bien sur le Mal et l’impérieuse nécessité de croire en la seine force positive, celle du Dieu d’Israël. La gloire de Dieu s’impose à tour, Hébreux comme Egyptiens, pour se manifester à nouveau lors de la Révélation au Sinaï, finalité ultime de l’intervention divine.
Notons, enfin, que Pessach ne commémore pas seulement le salut historique du peuple d’Israël, mais envisage aussi son salut éternel. L’événement passé est un point de départ, et doit devenir la préfiguration de la délivrance future. Passé, présent et avenir sont indissolublement liés, comme l’indique notamment la phrase que nous lisons le soir du Seder:  » C’est en mémoire de ce que Dieu a fait pour moi lorsque je suis sorti d’Egypte « . La libération des corps doit mener à la libération des âmes. Chacun a le devoir de participer pleinement à cette naissance et au salut du peuple. Cette sortie de  » l’Egypte intérieure « , gage du triomphe de la Liberté et du Bien, est la condition du Salut.

LA PROFONDE COMMUNION DES DEUX FRÈRES EN BLANC – RÉPLIQUES HISTORIQUES DE CASTELGANDOLFO

25 mars, 2013

http://www.zenit.org/fr/articles/la-profonde-communion-des-deux-freres-en-blanc

LA PROFONDE COMMUNION DES DEUX FRÈRES EN BLANC

RÉPLIQUES HISTORIQUES DE CASTELGANDOLFO

ROME, 23 MARS 2013 (ZENIT.ORG) ANITA BOURDIN

« Nous sommes frères », dit le pape François qui refuse la place d’honneur offerte par Benoît XVI dans la chapelle de Castelgandolfo et le prend par la main avant de prier à ses côtés. Cette réplique du pape François au moment de prier dans la chapelle de Castelgandolfo avec Benoît XVI passera à l’histoire.
Ainsi que cet échange au moment où le pape François à offert au pape émérite Benoît XVI une icône russe – apportée par le métropolite Hilarion -  de la Vierge à l’Enfant: « On m’a dit qu’elle s’appelle la Vierge de l’Humilité. Je ne la connaissais pas. Permettez-moi de vous confier une chose : j’ai pensé à vous, si humble durant votre pontificat ! » Dans un élan du cœur, le pape Benoît prend les mains du pape François dans les siennes et dit : « Merci ! Quel cadeau ! Une signification profonde ! Ne l’oublions pas ». François reprend, ses mains dans celles de Benoît : « Vous nous avez donné tant de signes d’humilité et de tendresse. J’ai pensé à vous ».
Un moment de « communion très profonde » a commenté le P. Lombardi.
Les deux frères en blanc ont accepté que les images soient diffusées et elles ont déjà fait le tour du monde. On saisit aussi les paroles de ces moments exceptionnels. Après 23 jours de vie cachée de Benoît XVI, qui s’est retiré à Castelgandolfo le 28 février, au début de la vacance du Siège apostolique, voulue par lui : il avait annoncé sa renonciation à la charge de Successeur de Pierre le 11 février. Un geste inouï, aux conséquences considérables et encore à peine entrevues.
Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi a dit son émerveillent au sortir de la rencontre de Castelgandolfo. Voici son récit.
« L’hélicoptère a atterri à Castelgandolfo, à l’héliport, vers 12 h 15 et la voiture conduisant le pape émérite s’est approchée du lieu de l’atterrissage de l’hélicoptère. Le Saint-Père Francesco est descendu : il était accompagné du substitut, Mgr Becciù, de Mgr Sapienza, de Mgr Alfred Xuereb.
Le pape à peine descendu, le pape émérite s’est approché et ils se sont embrassés, cela a été très beau.
Puis, après une brève salutation des personnes présentes – l’évêque d’Albano et le directeurs des Villas, Petrillo – ils sont montés en voiture : le pape François est monté à droite, la place classique du pape,  le pape émérite Benoît XVI s’est placé à gauche. Mgr Georg Gänswein, préfet de la Maison pontificale, est monté dans la même voiture.
Et ainsi la voiture est arrivée aux ascenseurs et les deux protagonistes de cette rencontre historique sont montés dans l’appartement et ils se sont rendus à la chapelle pour un moment de prière. Dans la chapelle, le pape émérite a offert la place d’honneur au pape François, mais celui-ci a dit : « Nous sommes frères » et a voulu qu’ils s’agenouillent ensemble, au même banc.
Après un bref moment de prière, ils se sont rendus à la bibliothèque privée où, vers 12 h 30, la rencontre privée a commencé. Il s’agit de la bibliothèque où normalement à Castelgandolfo le pape reçoit les hôtes importants.
Le pape François a apporté en cadeau au pape émérite une belle icône puis l’entretien a commencé et il s’est achevé à 13 h15 : il a donc duré 45 minutes.
Pour ce qui est des vêtements, il faut noter que, effectivement – comme nous l’avions déjà fait observer auparavant – le pape émérite porte une simple soutane blanche, sans ceinture et sans camail : ce sont les deux détails qui le distinguent du vêtement du pape François qui porte le camail et la ceinture.
La présence des deux secrétaires est prévue pour le déjeuner – Mgr Georg et Mgr Xuereb – et donc l’aspect totalement privé de l’entretien s’est conclu par l’entretien dans la bibliothèque. Le pape émérite a l’intention d’accompagner aussi le pape François à l’héliport quand le moment du retour sera venu.
Je rappelle aussi que ceci n’est pas la première rencontre : c’est la première rencontre en personne, mais le pape François a déjà dirigé de nombreuses fois sa pensée vers le pape émérite : que ce soit de la Loggia des Bénédictions – à l’occasion de sa première apparition à la Loggia -, que ce soit par les deux appels téléphoniques personnels : le soir même de son élection et le jour de saint Joseph, pour lui présenter ses vœux. Donc, le dialogue avait déjà commencé même si la rencontre personnelle, physique, n’avait pas encore eu lieu.
Rappelons aussi que le pape émérite avait déjà manifesté sa révérence et son obéissance inconditionnelle à son successeur à l’occasion de sa rencontre avec les cardinaux le 28 février, et il a  donc certainement eu le moyen, dans cette rencontre – qui a été un moment de très haute et très profonde communion – de renouveler cet acte de révérence et d’obéissance à son successeur, alors que le pape François a certainement renouvelé l’expression de sa gratitude et de celle de toute l’Eglise pour le ministère accompli par le pape Benoît au cours de son pontificat ».