SANG DE LA VIGNE DANS L’ANCIEN TESTAMENT
http://www.musee-virtuel-vin.fr/pages/Vinetreligion.aspx
(très belles photos sur le site)
SANG DE LA VIGNE DANS L’ANCIEN TESTAMENT
LE VIN ET LA RELIGION DANS L’ANCIEN TESTAMENT
Les principales références au vin et à la vigne vont, dans l’Ancien Testament, de l’ivresse et la nudité de Noé à la célébration du vin dans le Cantique des cantiques, en passant par la grappe gigantesque rapportée du pays de Canan, le double inceste de Loth ennivré par ses filles et le festin du roi Balthazar. Si, dès la Genèse (XLI, 11), le vin est salué comme le « le sang de la vigne », il n’en reste pas moins un breuvage redoutable. Le Livre des Proverbes est là pour rappeler : « Le vin bu modérément est la joie du cœur et de l’âme », « Le vin bu jusqu’à l’ivresse découvre le cœur des superbes », « Le vin bu avec sobriété est une seconde vie », « Le vin bu avec excès est l’amertume de l’âme ».
LE VIN ET LA RELIGION DANS LE NOUVEAU TESTAMENT
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L’ivresse et la nudité de Noé – Accès aux oeuvres
L’IVRESSE ET LA NUDITÉ DE NOÉ
L’ivresse de Noé lui fit découvrir sa nudité devant ses fils : « Noé commença à cultiver la terre, et planta de la vigne.Il but du vin, s’enivra, et se découvrit au milieu de sa tente. Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père, et il le rapporta dehors à ses deux frères. Alors Sem et Japhet prirent le manteau, le mirent sur leurs épaules, marchèrent à reculons, et couvrirent la nudité de leur père; comme leur visage était détourné, ils ne virent point la nudité de leur père. Lorsque Noé se réveilla de son vin, il apprit ce que lui avait fait son fils cadet. Et il dit: Maudit soit Canaan! qu’il soit l’esclave des esclaves de ses frères ! » (Genèse IX, 20-25).
Quelques textes apocryphes expliquent que la chute du patriarche a été due à l’intervention de Lucifer, l’ange déchu. Fort naïvement, Noé aurait accepté l’aide du diable pour planter sa vigne après le Déluge. Celui-ci, selon la tradition, commença par faire un sacrifice en immolant un mouton, un lion, un singe et un cochon. Tout se gâta quand il en aspergea le plantier. Face à la surprise du patriarche, Satan expliqua alors : « Au premier verre de vin, l’homme deviendra doux et humble comme un mouton, au second, il se sentira fort comme un lion et ne cessera de s’en vanter, au troisième il imitera le singe, dansant tout en disant des sottises, au quatrième, il se vautrera tel un cochon dans la fange et les immondices ».
Pour les chrétiens, il faudra la venue du Christ pour effacer la soûlerie du premier patriarche de l’humanité. Jésus de Nazareth se présenta en disant à ses disciples : « Je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron » et il poursuivit « Je suis la vigne et vous êtes les sarments » (Jean, XV, 1-5).
LE DOUBLE INCESTE DE LOTH ENIVRÉ PAR SES FILLES
« Lorsque Dieu détruisit les villes de la plaine (NDLR. Sodome et Gomorrhe), il se souvint d’Abraham; et il fit échapper Lot du milieu du désastre, par lequel il bouleversa les villes où Lot avait établi sa demeure. Lot quitta Tsoar pour la hauteur, et se fixa sur la montagne, avec ses deux filles, car il craignait de rester à Tsoar. Il habita dans une caverne, lui et ses deux filles. L’aînée dit à la plus jeune: Notre père est vieux; et il n’y a point d’homme dans la contrée, pour venir vers nous, selon l’usage de tous les pays. Viens, faisons boire du vin à notre père, et couchons avec lui, afin que nous conservions la race de notre père. Elles firent donc boire du vin à leur père cette nuit-là; et l’aînée alla coucher avec son père: il ne s’aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva. Le lendemain, l’aînée dit à la plus jeune: Voici, j’ai couché la nuit dernière avec mon père; faisons-lui boire du vin encore cette nuit, et va coucher avec lui, afin que nous conservions la race de notre père. Elles firent boire du vin à leur père encore cette nuit-là; et la cadette alla coucher avec lui: il ne s’aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva. Les deux filles de Lot devinrent enceintes de leur père. L’aînée enfanta un fils, qu’elle appela du nom de Moab: c’est le père des Moabites, jusqu’à ce jour. La plus jeune enfanta aussi un fils, qu’elle appela du nom de Ben Ammi: c’est le père des Ammonites, jusqu’à ce jour » (Genèse XIX, 29-38).
LA GRAPPE DE CANAAN
« L’Éternel parla à Moïse, et dit: Envoie des hommes pour explorer le pays de Canaan, que je donne aux enfants d’Israël. Tu enverras un homme de chacune des tribus de leurs pères; tous seront des principaux d’entre eux » (Nombres, XIII, 1-2)… « Moïse les envoya pour explorer le pays de Canaan. Il leur dit: Montez ici, par le midi; et vous monterez sur la montagne. Vous verrez le pays, ce qu’il est, et le peuple qui l’habite, s’il est fort ou faible, s’il est en petit ou en grand nombre ; ce qu’est le pays où il habite, s’il est bon ou mauvais; ce que sont les villes où il habite, si elles sont ouvertes ou fortifiées ; ce qu’est le terrain, s’il est gras ou maigre, s’il y a des arbres ou s’il n’y en a point. Ayez bon courage, et prenez des fruits du pays. C’était le temps des premiers raisins. Ils montèrent, et ils explorèrent le pays, depuis le désert de Tsin jusqu’à Rehob, sur le chemin de Hamath. Ils montèrent, par le midi, et ils allèrent jusqu’à Hébron, où étaient Ahiman, Schéschaï et Talmaï, enfants d’Anak. Hébron avait été bâtie sept ans avant Tsoan en Égypte. Ils arrivèrent jusqu’à la vallée d’Eschcol, où ils coupèrent une branche de vigne avec une grappe de raisin, qu’ils portèrent à deux au moyen d’une perche; ils prirent aussi des grenades et des figues. On donna à ce lieu le nom de vallée d’Eschcol, à cause de la grappe que les enfants d’Israël y coupèrent. Ils furent de retour de l’exploration du pays au bout de quarante jours. A leur arrivée, ils se rendirent auprès de Moïse et d’Aaron, et de toute l’assemblée des enfants d’Israël, à Kadès dans le désert de Paran. Ils leur firent un rapport, ainsi qu’à toute l’assemblée, et ils leur montrèrent les fruits du pays. Voici ce qu’ils racontèrent à Moïse: Nous sommes allés dans le pays où tu nous as envoyés. A la vérité, c’est un pays où coulent le lait et le miel, et en voici les fruits » (17-27).
LE FESTIN DE BALTHAZAR
« Le roi Belschatsar donna un grand festin à ses grands au nombre de mille, et il but du vin en leur présence. Belschatsar, quand il eut goûté au vin, fit apporter les vases d’or et d’argent que son père Nebucadnetsar avait enlevés du temple de Jérusalem, afin que le roi et ses grands, ses femmes et ses concubines, s’en servissent pour boire. Alors on apporta les vases d’or qui avaient été enlevés du temple, de la maison de Dieu à Jérusalem; et le roi et ses grands, ses femmes et ses concubines, s’en servirent pour boire. Ils burent du vin, et ils louèrent les dieux d’or, d’argent, d’airain, de fer, de bois et de pierre. En ce moment, apparurent les doigts d’une main d’homme, et ils écrivirent, en face du chandelier, sur la chaux de la muraille du palais royal. Le roi vit cette extrémité de main qui écrivait. Alors le roi changea de couleur, et ses pensées le troublèrent; les jointures de ses reins se relâchèrent, et ses genoux se heurtèrent l’un contre l’autre. Le roi cria avec force qu’on fît venir les astrologues, les Chaldéens et les devins; et le roi prit la parole et dit aux sages de Babylone: Quiconque lira cette écriture et m’en donnera l’explication sera revêtu de pourpre, portera un collier d’or à son cou, et aura la troisième place dans le gouvernement du royaume. Tous les sages du roi entrèrent; mais ils ne purent pas lire l’écriture et en donner au roi l’explication. Sur quoi le roi Belschatsar, fut très effrayé, il changea de couleur, et ses grands furent consternés. La reine, à cause des paroles du roi et de ses grands, entra dans la salle du festin, et prit ainsi la parole: O roi, vis éternellement! Que tes pensées ne te troublent pas, et que ton visage ne change pas de couleur ! Il y a dans ton royaume un homme qui a en lui l’esprit des dieux saints; et du temps de ton père, on trouva chez lui des lumières, de l’intelligence, et une sagesse semblable à la sagesse des dieux. Aussi le roi Nebucadnetsar, ton père, le roi, ton père, l’établit chef des magiciens, des astrologues, des Chaldéens, des devins, parce qu’on trouva chez lui, chez Daniel, nommé par le roi Beltschatsar, un esprit supérieur, de la science et de l’intelligence, la faculté d’interpréter les songes, d’expliquer les énigmes, et de résoudre les questions difficiles. Que Daniel soit donc appelé, et il donnera l’explication. Alors Daniel fut introduit devant le roi. Le roi prit la parole et dit à Daniel: Es-tu ce Daniel, l’un des captifs de Juda, que le roi, mon père, a amenés de Juda ? J’ai appris sur ton compte que tu as en toi l’esprit des dieux, et qu’on trouve chez toi des lumières, de l’intelligence, et une sagesse extraordinaire. On vient d’amener devant moi les sages et les astrologues, afin qu’ils lussent cette écriture et m’en donnassent l’explication; mais ils n’ont pas pu donner l’explication des mots. J’ai appris que tu peux donner des explications et résoudre des questions difficiles; maintenant, si tu peux lire cette écriture et m’en donner l’explication, tu seras revêtu de pourpre, tu porteras un collier d’or à ton cou, et tu auras la troisième place dans le gouvernement du royaume. Daniel répondit en présence du roi: Garde tes dons, et accorde à un autre tes présents; je lirai néanmoins l’écriture au roi, et je lui en donnerai l’explication. O roi, le Dieu suprême avait donné à Nebucadnetsar, ton père, l’empire, la grandeur, la gloire et la magnificence ; et à cause de la grandeur qu’il lui avait donnée, tous les peuples, les nations, les hommes de toutes langues étaient dans la crainte et tremblaient devant lui. Le roi faisait mourir ceux qu’il voulait, et il laissait la vie à ceux qu’il voulait; il élevait ceux qu’il voulait, et il abaissait ceux qu’il voulait. Mais lorsque son coeur s’éleva et que son esprit s’endurcit jusqu’à l’arrogance, il fut précipité de son trône royal et dépouillé de sa gloire ; il fut chassé du milieu des enfants des hommes, son coeur devint semblable à celui des bêtes, et sa demeure fut avec les ânes sauvages; on lui donna comme aux boeufs de l’herbe à manger, et son corps fut trempé de la rosée du ciel, jusqu’à ce qu’il reconnût que le Dieu suprême domine sur le règne des hommes et qu’il le donne à qui il lui plaît. Et toi, Belschatsar, son fils, tu n’as pas humilié ton coeur, quoique tu susses toutes ces choses. Tu t’es élevé contre le Seigneur des cieux; les vases de sa maison ont été apportés devant toi, et vous vous en êtes servis pour boire du vin, toi et tes grands, tes femmes et tes concubines; tu as loué les dieux d’argent, d’or, d’airain, de fer, de bois et de pierre, qui ne voient point, qui n’entendent point, et qui ne savent rien, et tu n’as pas glorifié le Dieu qui a dans sa main ton souffle et toutes tes voies. C’est pourquoi il a envoyé cette extrémité de main qui a tracé cette écriture. Voici l’écriture qui a été tracée: Compté, compté, pesé, et divisé. Et voici l’explication de ces mots. Compté: Dieu a compté ton règne, et y a mis fin. Pesé: Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger. Divisé: Ton royaume sera divisé, et donné aux Mèdes et aux Perses. Aussitôt Belschatsar donna des ordres, et l’on revêtit Daniel de pourpre, on lui mit au cou un collier d’or, et on publia qu’il aurait la troisième place dans le gouvernement du royaume. Cette même nuit, Belschatsar, roi des Chaldéens, fut tué. Et Darius, le Mède, s’empara du royaume, étant âgé de soixante-deux ans » (Daniel V, 1-31).
LE CANTIQUE DES CANTIQUES
« Qu’il me baise des baisers de sa bouche! Car ton amour vaut mieux que le vin, Tes parfums ont une odeur suave; Ton nom est un parfum qui se répand; C’est pourquoi les jeunes filles t’aiment. Entraîne-moi après toi! Nous courrons! Le roi m’introduit dans ses appartements… Nous nous égaierons, nous nous réjouirons à cause de toi; Nous célébrerons ton amour plus que le vin. C’est avec raison que l’on t’aime » (Cantique, I, 2-4)… « Il m’a fait entrer dans la maison du vin; Et la bannière qu’il déploie sur moi, c’est l’amour » (II, 4)… « Que de charmes dans ton amour, ma soeur, ma fiancée ! Comme ton amour vaut mieux que le vin, Et combien tes parfums sont plus suaves que tous les aromates ! (IV, 10)… « J’entre dans mon jardin, ma soeur, ma fiancée; Je cueille ma myrrhe avec mes aromates, Je mange mon rayon de miel avec mon miel, Je bois mon vin avec mon lait… -Mangez, amis, buvez, enivrez-vous d’amour ! - » (V, 1)… « Ton sein est une coupe arrondie, Où le vin parfumé ne manque pas; Ton corps est un tas de froment, Entouré de lis » (VII, 2)… « Ta taille ressemble au palmier, Et tes seins à des grappes. Je me dis: Je monterai sur le palmier, J’en saisirai les rameaux! Que tes seins soient comme les grappes de la vigne, Le parfum de ton souffle comme celui des pommes, Et ta bouche comme un vin excellent,… Qui coule aisément pour mon bien-aimé, Et glisse sur les lèvres de ceux qui s’endorment ! (VII, 7-10).
DOUCEMENT DOUCEMENT CE CANTIQUE PEUT AUSSI INCITER À LA DÉBAUCHE !
Mais non! sont des études , devraient être prises pour ce qu’elles sont , nous sommes d’accord ou non , peut être construit ou non , mais aussi est à la recherche de Dieu , je crois !