Archive pour le 22 décembre, 2012

The incarnation of Jesus demonstrates that God meets us where we are at as humans.

22 décembre, 2012

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La Vierge Marie, modèle de notre Oui

22 décembre, 2012

http://www.mavocation.org/vocation/saints/117-vierge-marie.html

La Vierge Marie, modèle de notre Oui

par Mgr Georges Soubrier, Évêque émérite de Nantes

Une vocation exceptionnelle. Pourtant, tout le mystère d’une vocation est vécu dans le mystère de l’Annonciation. « Le Pèlerinage de foi » de Marie, c’est aussi le nôtre, comme l’a redit avec force le Pape Jean-Paul II dans sa lettre encyclique « La Mère du Rédempteur ».

« Il ne s’agit pas ici seulement de l’histoire de la Vierge Marie, de l’itinéraire personnel de sa foi et de la meilleure part qu’elle a dans le mystère du salut, mais aussi de l’histoire de tout le Peuple de Dieu, de tous ceux qui participent au même pèlerinage de la foi. »
Dans l’annonce faite à Marie, tout est infini respect. Chaque nom s’inscrit dans l’attention d’amour que Dieu porte au monde. « L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu, dans une ville de Galilée du nom de Nazareth, à une jeune fille accordée en mariage à un homme nommé Joseph, de la famille de David ; cette jeune fille s’appelait Marie » (Luc 1, 26-27).
Chaque personne, chaque lieu entre ainsi dans la trame d’une histoire où le plus décisif se joue dans l’acceptation ou le refus de l’Amour qui vient de Dieu.
Un nom nouveau : « Comblée de Grâce »    
C’est de Dieu que Marie reçoit cette bénédiction unique parmi toutes les bénédictions qui nous sont données dans le Christ. Elle est choisie entre toutes les femmes pour que s’ouvrent les temps nouveaux. Reconnaître notre vocation, c’est laisser Dieu nous révéler que nous avons du prix à ses yeux. Son appel nous fait devenir pleinement ce que nous sommes.         
« Dans le christianisme, le point de départ, c’est l’incarnation du Verbe. Ici ce n’est pas seulement l’homme qui cherche Dieu, mais c’est Dieu qui vient en personne parler de lui-même à l’homme… Celui-ci est une épiphanie de la Gloire de Dieu, il est appelé à vivre de la plénitude de la vie en Dieu » (Lettre apostolique pour le jubilé de l’an 2000, n° 6).
La rencontre des deux libertés
L’initiative de Dieu n’est pas à mesure humaine. Marie « fut très troublée et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation ». Elle cherche à saisir le sens profond de cette révélation inattendue : « Sois sans crainte, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu concevras dans ton sein et tu enfanteras un fils et tu l’appelleras du nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut » (Luc 1, 30-32).
La foi de Marie requiert toute sa liberté. « Comment cela sera-t-il puisque je ne connais pas d’homme ? »
A la différence de Zacharie qui doute et voudrait un signe (Luc 1, 18), Marie exprime dans sa question son désir de recevoir le signe de Dieu, de toute son intelligence, de tout son cœur. « C’est ainsi que, toujours dans la vocation, brillent ensemble l’amour gratuit de Dieu et l’exaltation la plus haute possible de la liberté humaine, celle de l’adhésion à l’appel de Dieu et de la confiance en lui » (Jean-Paul II : Je vous donnerai des pasteurs selon mon cœur).
L’Amour seul est digne de foi
La vocation de Marie prend sa source dans l’Amour qui fait toutes choses nouvelles. L’esprit viendra sur elle. Il est création et vie. Marie épouse à plein cœur, sans que nul péché ne la retienne, la volonté divine du salut. Ce qui exige le plus la foi, ce ne sont pas les sacrifices que Dieu demande, c’est la promesse inespérée qu’il fait. Comme Abraham « espérant contre toute espérance », Marie croit en la Parole de Dieu. L’Esprit fait de toute vocation un acte et un signe d’espérance… « Et l’espérance ne trompe pas, car l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5, 5).
« Rien n’est impossible à Dieu. » Élisabeth, la stérile, attend un enfant. Celui qui désespère de lui-même, parce qu’il est enfermé dans ses propres richesses est renvoyé par le Maître à la puissance de Dieu : « Pour les hommes c’est impossible, mais pour Dieu tout est possible » (Mt 19, 26).
Marie est la mère de Jésus selon la chair et d’abord selon la foi, comme dit saint Augustin : « Marie est bienheureuse parce qu’elle a entendu la Parole de Dieu et l’a gardée : son âme a gardé la vérité plus que son sein n’a gardé la chair. »
Accueillir la vocation, c’est accueillir la grâce d’en faire un choix d’amour.
« Qu’il m’advienne selon la Parole. » Une réponse qui appelle d’autres « me voici »…
Marie s’en remet à Dieu sans réserve. Elle se livre tout entière à la personne et à l’œuvre de son fils. C’est jusqu’à la Croix qu’elle avance dans son pèlerinage de foi, gardant fidèlement l’union avec son fils.
Notre contemplation de son fiat devient invocation :
« Pour qu’enfin l’amour nous engage
Et nous livre à lui davantage,
Gravez en nous ce visage
Que vous avez chéri. »
Avec Marie nous découvrons que la vocation constitue l’être profond de l’Église avant même son action. Elle est « assemblée des appelés ».
Confions à l’intercession de Marie la tâche de toute l’Église :
Marie contemplée et invoquée comme modèle de la foi vécue.
Marie contemplée et imitée comme la femme fidèle à la Voix de l’Esprit, la femme du silence et de l’écoute, la femme de l’espérance.
Marie exemple parfait de l’amour envers Dieu et envers le prochain.
Marie est son nom et toute sa vie le proclame : « Le Puissant fit pour moi des merveilles, Saint est son nom ».