Archive pour le 14 novembre, 2012

Holy Mary with Jezus at Byzantine museum – Kerkyra – Corfu

14 novembre, 2012

Holy Mary with Jezus at Byzantine museum - Kerkyra - Corfu dans images sacrée 75989381

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Humour de curé

14 novembre, 2012

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Mercredi 30 janvier 2008

Humour de curé

Au catéchisme :

Le prêtre demande : « Mes enfants, pour faire une bonne confession, par quoi faut-il commencer ? »
« Il faut commencer par faire des péchés», répond un enfant, très sûr de lui…
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Monsieur le Curé lit son bréviaire dans son jardin avec grande piété quand un coup de vent subit tourne une bonne quinzaine de pages.
Et le curé de s’exclamer, les yeux tournés vers le ciel : « Oh merci mon Dieu ! De moi-même je n’aurais jamais osé ! »
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Ce brave paroissien a remarqué pendant la messe que Monsieur le Curé avait un pansement au menton.
A la sortie de l’église, le paroissien interpelle le curé :
- « Eh bien, Monsieur le Curé, que vous est-il arrivé ? »
- « Figurez-vous, lui répond l’homme de Dieu, que ce matin, en me rasant, j’étais tellement concentré sur mon sermon que je m’en suis coupé le menton ».
- « Eh bien, Monsieur le Curé, laissez-moi vous donner un petit conseil : dimanche prochain, concentrez-vous sur votre menton, et coupez plutôt votre sermon ! »
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C’était en Bourgogne, avant le Concile, quand il y avait encore un curé dans tous les villages.
Monsieur le Curé, très jovial et d’une très grande affabilité, croise un jour sur la place du village le Maire socialiste et anticlérical :
- « Bonjour, Monsieur le Maire », dit le bon Curé avec un large sourire.
- « J’en veux pas d’ vot’ sourire, M’sieur le Curé », bougonne le Maire.
- « Vous n’en voulez pas ? Eh bien rendez-le moi ! »
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C’était dans un village de la France rurale d’autrefois, bien avant le Concile. Les villageois n’étaient pas des saints, loin de là, mais il y avait du monde au confessionnal avant les grandes fêtes. Et puis à cette époque, on était plutôt pudique. Par exemple, pour certains péchés inavouables on employait des expressions plus faciles à dire et qui se transmettaient de génération en génération. C’est ainsi que ‘glisser sur le chemin du lavoir’ signifiait ‘tromper son mari’. Tous les anciens du village savaient ce que cela voulait dire.
Et voilà qu’un jour un tout jeune curé est nommé au village. La veille de la Toussaint, il passe plusieurs heures au confessionnal. Et notre jeune curé n’en revient pas du nombre de femmes qui ont glissé sur le chemin du lavoir.
Après les longues heures passées au confessionnal, notre jeune curé se rend à la mairie et rencontre Monsieur le Maire :
- « Dites, Monsieur le Maire, je crois qu’il faudrait de toute urgence faire goudronner le chemin du lavoir, car c’est fou le nombre de femmes qui y glissent ».
Et le maire d’éclater de rire :
- « Ah ah ah !!! On voit bien, Monsieur le Curé, que vous n’êtes pas du pays ! »
- « Vous avez bien tort de rire, Monsieur le Maire », rétorque le curé, « votre propre épouse, vous entendez bien, votre propre épouse, trois fois cette semaine qu’elle a glissé sur le chemin du lavoir… ».
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« Notre curé, il est comme le Bon Dieu : le dimanche il est insaisissable et en semaine il est invisible ».
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Sitôt après sa messe matinale, Monsieur le Curé va au bistrot d’en face – ce qui n’est pas habituel chez lui – afin d’y prendre un petit remontant. Son moral est en effet au plus bas.
- « Eh, Monsieur le Curé, ça n’a pas l’air d’aller ! » lui lance le patron.
- « Oh que non ! De dimanche en dimanche j’exhorte mes paroissiens à pratiquer les vertus de notre sainte religion, et voilà que ce matin, dès la première heure, une femme m’attendait au confessionnal pour une triste histoire d’adultère… »
- « En effet, ce n’est pas bon pour le moral, surtout en début de journée. Pauvre mari, je le plains de tout mon cœur ! Mais entre nous soit dit, Monsieur le Curé, quand une femme trompe son mari, lui aussi il y est bien un peu pour quelque chose, n’est-ce pas ? »
Survient la patronne.
- « Re-bonjour, Monsieur le Curé. Alors dites donc, vous aviez l’air tout surpris ce matin en me voyant à l’église de si bonne heure ! »
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Dans ce diocèse rural très pauvre en prêtres, beaucoup de paroisses n’ont plus de curé à demeure. Un jour, pourtant, Monseigneur l’Évêque réussit à nommer un jeune prêtre plein de fougue dans une paroisse qui n’a pas eu de curé depuis des années, une paroisse matériellement et spirituellement délabrée.
Trois ans plus tard, l’évêque fait la visite pastorale et constate avec grande satisfaction que la paroisse a été complètement transformée.
Désireux de manifester son contentement tout en cherchant à préserver l’humilité de son prêtre, il lui dit :
- « Quel magnifique travail l’Esprit Saint a fait dans cette paroisse par votre intermédiaire, Monsieur le Curé ! »
- « Oui, Monseigneur », répond le prêtre, « mais si vous aviez vu l’état de la paroisse lorsque le Saint-Esprit était seul à s’en occuper ! »
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Un brave missionnaire dans un pays lointain était venu se reposer quelques semaines dans son village natal du sud-ouest de la France. Le curé de la paroisse a profité de la présence de son ami le missionnaire pour prendre lui aussi un repos bien mérité.
Et voilà qu’un couple encore assez jeune – Monsieur et Madame Foigradoi – vient confier ses soucis au révérend père : « Mon Père, voilà près de cinq ans que nous sommes mariés et nous voudrions tellement avoir des enfants. Mais le Bon Dieu est sourd à nos prières. Que nous conseillez-vous de faire ? »
- « Si le Bon Dieu est sourd, peut-être que la Sainte Vierge vous entendra. Nous ne sommes pas très loin de Lourdes. Alors voici mon conseil : vous allez en pèlerinage à la cité mariale, vous allumez un cierge à la Grotte, et vous adressez une fervente prière à Notre-Dame de Lourdes ».
Et dès le lendemain, M. et Mme Foigradoi se rendent à Lourdes, allument un cierge à la Grotte, et font une longue et fervente prière pour demander à la Vierge d’exaucer leur désir le plus cher.
Et quelques jours plus tard, notre bon missionnaire doit retourner évangéliser ses contrées lointaines.

Quinze ans plus tard, le bon missionnaire vient de nouveau se reposer dans son village natal. Sitôt arrivé, il se rend chez M. et Mme Foigradoi qu’il n’a jamais oubliés. Il sonne. Un inconnu lui ouvre.
- « Monsieur et Madame Foigradoi n’habitent plus ici ? »
- « Ah non, ça fait déjà longtemps qu’ils ont déménagé. Ils habitent maintenant la grande maison tout au bout du village ».
Le missionnaire va donc jusqu’au bout du village, aperçoit effectivement une grande maison qui n’existait pas il y a quinze ans. Il approche et voit dans le jardin toute une ribambelle d’enfants – une bonne douzaine – en train de jouer : l’aîné pouvait avoir dans les 13 ou 14 ans et le plus jeune était encore au berceau. Les enfants étaient surveillés par une jeune fille “au pair”.
Le missionnaire, éberlué, interpelle la jeune fille : « Je suis bien ici chez la famille Foigradoi ? »
- « Oui, mon Père ».
- « Monsieur et Madame Foigradoi sont-ils à la maison ? »
- « Non, mon Père, ils rentreront ce soir ; ils sont partis à Lourdes pour la journée ».
- « A Lourdes ? Mais qu’est-ce qu’ils sont allés faire à Lourdes ? »
- « Je ne sais pas. Ils m’ont juste dit qu’ils allaient éteindre un cierge ».
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 La nuit est maintenant bien tombée et Monsieur le Curé est encore en tournée sur sa vieille bicyclette qui n’a même plus de phare. Comble de malchance, il croise les gendarmes qui, comme de juste, l’arrêtent et le verbalisent.
- « Eh bien, Monsieur le Curé, vous roulez dans l’obscurité sans le moindre éclairage ? Savez-vous ce que ça va vous coûter ? Ça va vous coûter 10 € d’amende ! Vous vous rendez compte du danger que vous encourez ? »
- « Oh… », répliqua le bon curé avec un certain détachement, « le Bon Dieu et mon saint ange étaient avec moi… »
- « Quoi !?! » s’exclama le gendarme, ahuri, « À trois sur un vélo ?!? Je suis désolé, mais ça fera 30 € ! »
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Monsieur le Curé est très fatigué ce matin, vraiment très fatigué. C’est tout juste s’il arrive à ouvrir son bréviaire.
- « Est-ce que je dis mon bréviaire ou est-ce que je ne le dis pas ? » se dit-il à lui-même. « Le dire, je n’en ai pas la force ; mais ne pas le dire, c’est un péché mortel ». Terrible cas de conscience…
Et à force de réfléchir, il croit avoir trouvé la solution : « Si je dis mon bréviaire, j’en ai pour deux heures ; si je me confesse, j’en ai pour cinq minutes. Allez, je ferme mon bréviaire et j’irai me confesser ce soir… »
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Un modérateur de secteur pastoral* organisa un dimanche, au cours d’une eucharistie**, une danse d’enfants autour de ce qui tenait lieu d’autel***.
Une paroissienne, traditionaliste à souhait et très pieuse, mais pas très théologienne, vint le trouver à la fin de la messe pour lui dire son total désaccord : « Ce qui s’est passé, Monsieur le Curé, est absolument inadmissible. C’est un manque de respect inacceptable envers le Saint-Sacrement présent au tabernacle ! »
- « Mais, Madame », objecta le curé, encore revêtu de son aube sans cordon et de son étole sans chasuble, « imaginez un peu ce qui s’est passé aux noces de Cana : les invités ont bien dû danser devant Jésus ! »
- « Devant Jésus, peut-être », répond la paroissienne outrée, « mais pas devant le Saint-Sacrement ! »

* Comprenez : curé.
** Comprenez : messe.
*** Une espèce de table provisoire en contre-plaqué, en place depuis quarante ans, obligeant le célébrant et les servantes de messe à tourner le dos au tabernacle.
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En face du presbytère, un jeune homme essaye en vain depuis un bon moment de faire démarrer sa moto. N’y parvenant toujours pas, le voilà qu’il se met à proférer des jurons comme ce n’est pas permis. Entendant cela depuis son balcon, Monsieur le Curé lui lance : « Mon ami, plutôt que de jurer comme un putois, vous feriez peut-être mieux de faire une petite prière : “Mon Dieu, aidez-moi !” »
En désespoir de cause, le jeune homme lève les yeux vers le ciel et répète docilement : « Mon Dieu, aidez-moi ! »
Aussitôt la moto démarre au quart de tour et le voilà qui part en trombe sans même se retourner.
Et notre bon curé, médusé, de soupirer : « Ça alors, je n’aurais jamais cru… »__________________________________________________________________________________
Monsieur le Curé reçoit au presbytère un brave paroissien tourmenté par mille soucis : « Je n’ai presque plus rien pour acheter à manger, je n’ai pas encore payé mon loyer du mois dernier, et on est bientôt à Noël. Mes enfants, ma femme et moi, nous avons besoin de pouvoir nous habiller dignement ; bref, j’ai des soucis par-dessus la tête. Et encore, je ne vous dis pas tout… »
Après l’avoir patiemment écouté pendant une demi-heure, le curé, plus connu pour son sens pratique que pour sa charité désintéressée, lui dit :
- Allons, allons, le Dieu tout-puissant va venir à votre aide, ayez confiance.
- Mais, Monsieur le Curé, comment voulez-vous qu’il puisse m’aider ? Tant de soucis, ça dépasse mes forces et sans doute aussi les siennes; trop, c’est trop !
- Allons, on va procéder avec méthode ; on va voir ensemble tout ce dont vous avez besoin pour passer de belles fêtes de Noël en famille. Pour le sapin, la dinde et les cadeaux, de combien avez-vous besoin ?
- Je ne sais pas au juste ; disons 200 €.
- Et pour le loyer ?
- Pour le loyer du mois dernier : 400 €.
- Et pour des habits neufs pour les enfants ?
- 200 € devraient suffire.
- Et quel prix comptez-vous mettre pour une nouvelle robe pour votre femme ?
- Au moins 80 €.
- Et pour une chemise neuve pour vous ?
- Peut-être 20 €.
Monsieur le Curé a soigneusement noté toutes les sommes indiquées et maintenant, il n’y a plus qu’à faire l’addition.
- Vous avez donc besoin de 900 € en tout. Vous voyez, tous les soucis pour le sapin, la dinde, les cadeaux, le loyer du mois dernier, les vêtements neufs pour toute la famille, eh bien, c’est fini ! Il ne vous reste plus qu’UN SEUL souci : “Où trouver les 900 € ?”
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Un professeur de religion raconte un jour au curé de son village à quel point ses élèves sont ignares :
- « Figurez-vous que l’autre jour j’ai demandé à mes élèves de me donner les noms des quatre évangélistes. Eh bien vous ne devinerez jamais ce que m’a répondu un garçon ! …Saint Joseph et Zachée ».
- « Estimez-vous heureux, mon cher ami, » répondit Monsieur le Curé, « qu’il ait déjà pu vous en citer deux ». __________________________________________________________________________________
Monsieur le Curé ne se plaît pas du tout dans sa nouvelle paroisse. Il est complètement déprimé et se décide à consulter un psychiatre.
- « Savez-vous si vous parlez en dormant ? » demande le médecin.
- « Je ne saurais vous le dire », répond le curé. « Tout ce que je sais, c’est que les autres dorment quand je parle ».__________________________________________________________________________________
Monsieur le Curé rend visite à l’un de ses paroissiens qui purge une longue peine de prison. Pendant qu’a lieu l’entretien au parloir, il se met à pleuvoir à torrents et la pluie ne semble pas vouloir s’arrêter. Or Monsieur le Curé n’a pas prévu de parapluie…
Notre pauvre détenu se lamente :
- « Quel vilain temps ! Quelle pluie épouvantable ! »
Et le curé de répondre du tac au tac :
- « Oh, de nous deux, c’est bien moi le plus à plaindre ! Vous, on vous raccompagnera jusqu’à votre cellule et vous marcherez au sec, tandis que moi, il va falloir que je sorte… »
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Un tout jeune prêtre vient d’être nommé vicaire à la paroisse. Monsieur le Curé est chargé de parfaire sa formation pastorale. Aussi lui demande-t-il :
- « Monsieur l’Abbé, puis-je vous demander de me dire quel sera le sujet de votre sermon de dimanche prochain ? »
- « J’ai l’intention de prêcher sur le bon usage des richesses et la vertu d’économie », répond le vicaire.
- « Euh…, ma foi, c’est très bien. Mais dans ce cas, je crois qu’on aurait intérêt à faire la quête avant le sermon », répond le curé quelque peu perplexe.

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Un petit plaisantin a voulu faire une blague d’un bien mauvais goût en faisant paraître dans le journal l’annonce du décès de son curé.
Le lendemain, en prenant son petit déjeuner, Monsieur le Curé lit dans le journal local l’annonce de sa propre mort, avec le jour, l’heure et le lieu de son enterrement… Il entre alors dans une colère noire et téléphone aussitôt à l’évêché afin de démentir la chose.
- « Allô, Monseigneur, ici l’abbé X, curé de Y. Dites, Monseigneur, avez-vous lu ce matin dans le journal mon faire-part de décès ? »
- « Bien sûr que je l’ai lu, Monsieur le Curé ». Puis, pensif, l’évêque poursuit : « Mais au fait, euh ! d’où m’appelez-vous ? »
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Monsieur le Curé monte en chaire et s’adresse à ses ouailles en commençant ainsi : « Mes bien chers frères, aujourd’hui il n’y aura pas de sermon parce que j’ai quelque chose à vous dire… »
__________________________________________________________________________________Un vieux Monsieur très riche, sentant sa fin approcher, va trouver son curé :
- « Pouvez-vous m’assurer, Monsieur le Curé, que si je fais un don de 10 000 euros à la paroisse, j’irai au ciel à coup sûr ? »
- « Je ne peux pas vous le garantir de façon absolue, mon bon Monsieur, mais vous pouvez toujours essayer… »
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Un curé très pauvre habitant un presbytère misérable est réveillé une nuit par un cambrioleur :
- « Pas un geste, ou je tire ! », hurle le malfaiteur dans l’obscurité, « je cherche de l’argent ».
- « Laissez-moi me lever et allumer la lumière », dit le curé au voleur, « si vous permettez, je vais chercher avec vous… »
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Un couple va consulter un psychologue en vue de l’orientation professionnelle de leur grand fils. Le psychologue propose donc au jeune homme un premier test : il dispose sur une table un billet de banque, un livre et une bouteille de vin et lui demande de choisir l’un de ces trois objets.
Contre toute attente, le garçon “choisit” les trois à la fois : le billet, le livre, la bouteille de vin.
Et la mère de s’exclamer : « Juste ciel ! Il sera prêtre… »

AUDIENCE DU 14 NOVEMBRE 2012, CATÉCHÈSE DE BENOÎT XVI

14 novembre, 2012

http://www.zenit.org/article-32544?l=french

AUDIENCE DU 14 NOVEMBRE 2012, CATÉCHÈSE DE BENOÎT XVI

Trois chemins vers Dieu : le monde, l’homme, la foi

ROME, mercredi 14 novembre 2012 (ZENIT.org) – Quels sont les chemins qui conduisent à Dieu ? Benoît XVI en a indiqué trois lors de l’audience générale de ce matin : le monde, l’homme, la foi.
Le pape a en effet poursuivi ses catéchèses sur la foi, ce 14 novembre 2012, dans le hall Paul VI au Vatican. Il était entouré de visiteurs du monde entier.
Il a souligné notamment que c’est Dieu qui a toujours l’initiative dans la foi et qu’il « ne se fatigue pas de nous chercher, il est fidèle à l’homme qu’il a créé et sauvé ».
Catéchèse de Benoît XVI
Chers frères et sœurs,
Mercredi dernier nous avons réfléchi sur le désir de Dieu que l’être humain porte au plus profond de lui-même. Aujourd’hui je voudrais continuer à approfondir cet aspect en méditant brièvement avec vous sur quelques chemins pour arriver à la connaissance de Dieu.
Je voudrais rappeler d’abord que l’initiative de Dieu précède toujours toute initiative de l’homme et que dans le chemin vers Lui, c’est d’abord Lui qui nous éclaire, nous oriente et nous guide, en respectant toujours notre liberté. Et c’est toujours Lui qui nous fait entrer dans son intimité, se révélant et nous donnant la grâce de pouvoir accueillir cette révélation dans la foi. N’oublions jamais l’expérience de saint Augustin: ce n’est pas nous qui possédons la Vérité après l’avoir cherchée, mais c’est la Vérité qui nous cherche et nous possède.
Cependant il existe des chemins qui peuvent ouvrir le cœur de l’homme à la connaissance de Dieu, il y a des signes qui conduisent à Dieu. Certes, souvent nous risquons d’être aveuglés par les scintillements de la mondanité, qui amenuisent notre capacité à parcourir ces chemins ou à lire ces signes. Mais Dieu ne se fatigue pas de nous chercher, il est fidèle à l’homme qu’il a créé et sauvé, il reste proche de notre vie, car il nous aime. Et cette certitude doit nous accompagner chaque jour, même si certaines mentalités diffuses rendent plus difficile à l’Eglise et au chrétien de communiquer la joie de l’Evangile à toute créature et de conduire tous à la rencontre avec Jésus, unique Sauveur du monde. Ceci est notre mission, c’est la mission de l’Eglise et chaque croyant doit la vivre dans la joie, en se l’appropriant, à travers une existence vraiment animée par la foi, marquée par la charité, par le service de Dieu et des autres, et capable de répandre l’espérance. Cette mission resplendit surtout dans la sainteté à laquelle tous sont appelés.
Aujourd’hui, nous le savons, les difficultés ne manquent pas, ni les épreuves, pour la foi qui est souvent peu comprise, contestée, refusée. Saint Pierre disait aux chrétiens: «Vous devez toujours être prêts à vous expliquer devant tous ceux qui vous demandent de rendre compte de l’espérance qui est en vous ; mais faites-le avec douceur et respect.» (1 Pt 3,15). Par le passé, en Occident, dans une société considérée comme chrétienne, la foi était le milieu dans lequel on se mouvait; la référence et l’adhésion à Dieu faisaient partie de la vie quotidienne, pour la majorité des gens. C’était plutôt celui qui ne croyait pas qui devait justifier son incrédulité. Dans notre monde, la situation a changé et le croyant doit toujours plus être capable de rendre raison de sa foi. Le bienheureux Jean-Paul II, dans son encyclique Fides et ratio, soulignait comment la foi était mise à l’épreuve à l’époque contemporaine, à travers des formes subtiles et vétilleuses d’athéisme théorique et pratique (cf. nn. 46-47). A partir des Lumières, la critique envers la religion s’est intensifiée; l’histoire a été marquée aussi par la présence des systèmes athées, dans lesquels Dieu était considéré comme une simple projection de l’âme humaine, une illusion et le produit d’une société déjà faussées de tant d’aliénations. Le siècle suivant a connu un fort processus de sécularisme, à l’emblème de l’autonomie absolue de l’homme, considéré comme mesure et artisan de la réalité, mais appauvri dans son être de créature «à l’image et à la ressemblance de Dieu». Dans notre temps, un phénomène particulièrement dangereux pour la foi s’est vérifié : il y a en effet une forme d’athéisme que nous qualifions justement de «pratique», dans lequel on ne nie pas les vérités de la foi ou des rites religieux, mais on les considère simplement insignifiants pour l’existence quotidienne, éloignés de la vie, inutiles. Souvent, alors, on croit en Dieu de façon superficielle, et on vit «comme si Dieu n’existait pas» (etsi Deus non daretur). Finalement, cette façon de vivre se révèle encore plus destructrice, car elle porte à l’indifférence envers la foi et la question de Dieu.
En réalité, l’homme, séparé de Dieu, est réduit à une seule dimension, horizontale, et ce réductionnisme est justement une des causes fondamentales des totalitarismes qui ont eu des conséquences tragiques au siècle dernier, ainsi que de la crise des valeurs que nous voyons actuellement. En obscurcissant la référence à Dieu, on a obscurci aussi l’horizon éthique, pour laisser place au relativisme et à une conception ambigüe de la liberté, qui au lieu d’être libératrice finit par lier l’homme à des idoles. Les tentations que Jésus a affrontées au désert avant sa mission publique, représentent bien ces «idoles» qui séduisent l’homme, quand il ne va pas au-delà de lui-même. Si Dieu perd la centralité, l’homme perd sa juste place, il ne trouve plus sa place dans le créé, dans les relations avec les autres. Ce que la sagesse antique évoque avec le mythe de Prométhée est toujours d’actualité: l’homme pense pouvoir devenir lui-même «dieu», patron de la vie et de la mort.
Face à ce tableau, l’Eglise, fidèle au mandat du Christ, ne cesse jamais d’affirmer la vérité sur l’homme et sur son destin. Le Concile Vatican II affirme comme synthèse: «L’aspect le plus sublime de la dignité humaine se trouve dans cette vocation de l’homme à communier avec Dieu. Cette invitation que Dieu adresse à l’homme de dialoguer avec Lui commence avec l’existence humaine. Car, si l’homme existe, c’est que Dieu l’a créé par amour et, par amour, ne cesse de lui donner l’être ; et l’homme ne vit pleinement selon la vérité que s’il reconnaît librement cet amour et s’abandonne à son Créateur.» (Cost. Gaudium et spes, 19).
Quelles réponses, alors, la foi est-elle appelée à donner, avec «douceur et respect», à l’athéisme, au scepticisme, à l’indifférence envers la dimension verticale, afin que l’homme de notre temps puisse continuer à s’interroger sur l’existence de Dieu et à parcourir les chemins qui conduisent à Lui ? Je voudrais indiquer quelques chemins, qui proviennent soit de la réflexion naturelle, soit de la force de la foi. Je les résumerais de manière très concise en trois mots: le monde, l’homme, la foi.
Le premier : le monde. Saint Augustin, qui dans sa vie a longtemps cherché la Vérité et a été saisi par la Vérité, a écrit une très belle et célèbre page, où il affirme: «Interroge la beauté de la terre, de la mer, de l’air raréfié partout où il s’étend; interroge la beauté du ciel…, interroge toutes ces réalités. Toutes te répondront: regarde-nous et observe comme nous sommes belles. Leur beauté est comme leur hymne de louange. Or ces créatures si belles, mais changeantes, qui les a faites sinon celui qui est la beauté de façon immuable?» (Sermon 241, 2: PL 38, 1134). Je pense que nous devons retrouver et faire retrouver à l’homme d’aujourd’hui la capacité de contempler la création, sa beauté, sa structure. Le monde n’est pas un magma informe, mais plus nous le connaissons et plus nous en découvrons les merveilleux mécanismes, plus nous voyons un dessein, nous voyons qu’il y a une intelligence créatrice. Albert Einstein disait que dans les lois de la nature «se révèle une raison si supérieure que toute la rationalité de la pensée et des systèmes humains est en comparaison une réflexion absolument insignifiante» (Comment je vois le monde, Flammarion 1999). Un premier chemin, donc, qui conduit à la découverte de Dieu, est de contempler avec des yeux attentifs la création.
Le deuxième mot : l’homme. A nouveau saint Augustin a une phrase célèbre où il dit que Dieu est plus intime à moi que je ne le suis moi-même (cf. les Confessions III, 6, 11). De là il formule l’invitation: «Ne va pas hors de toi, rentre en toi-même: dans l’homme intérieur habite la vérité» (De vera religione, 39, 72). Ceci est un autre aspect que nous risquons de perdre dans le monde bruyant et dispersé où nous vivons : la capacité de nous arrêter, de regarder en profondeur en nous-mêmes et de lire cette soif d’infini que nous portons à l’intérieur, qui nous pousse à aller plus loin et renvoie à Quelqu’un qui puisse la combler. Le Catéchisme de l’Eglise catholique affirme: «Avec son ouverture à la vérité et à la beauté, son sens du bien moral, sa liberté et la voix de sa conscience, son aspiration à l’infini et au bonheur, l’homme s’interroge sur l’existence de Dieu. A travers tout cela il perçoit des signes de son âme spirituelle. « Germe d’éternité qu’il porte en lui-même, irréductible à la seule matière » (GS 18, § 1 ; cf. 14, § 2), son âme ne peut avoir son origine qu’en Dieu seul.» (n. 33).
Le troisième mot : la foi. Dans la réalité de notre temps surtout, nous ne devons pas oublier qu’un chemin qui conduit à la connaissance et à la rencontre avec Dieu est la vie de la foi. Celui qui croit est uni à Dieu, il est ouvert à sa grâce, à la force de la charité. Ainsi son existence devient témoignage non de lui-même, mais du Ressuscité, et sa foi ne craint pas de se montrer dans la vie quotidienne, elle est ouverte au dialogue qui exprime une profonde amitié pour le chemin de chaque homme et elle sait ouvrir des lumières d’espérance au besoin de délivrance, de bonheur, d’avenir. La foi, en effet, est rencontre avec Dieu qui parle et agit dans l’histoire et qui convertit notre vie quotidienne, transformant en nous les mentalités, jugements de valeur, choix et actions concrètes. Elle n’est pas illusion, fuite de la réalité, refuge confortable, sentimentalisme, mais elle est implication de toute la vie et annonce de l’Evangile, Bonne Nouvelle capable de libérer tout l’homme. Un chrétien, une communauté qui sont actifs et fidèles au projet de Dieu qui nous a aimés le premier, constituent une voie privilégiée pour ceux qui sont dans l’indifférence ou dans le doute quant à leur existence et leur action. Ceci demande à chacun de rendre toujours plus transparent son témoignage de foi, en purifiant sa vie pour qu’elle soit conforme au Christ. Aujourd’hui, beaucoup ont une conception limitée de la foi chrétienne, parce qu’ils l’identifient davantage avec un simple système de croyances et de valeurs qu’avec la vérité d’un Dieu qui s’est révélé dans l’histoire, désireux de communiquer avec l’homme en tête à tête, dans une relation d’amour avec lui. En réalité, au fondement de toute doctrine ou valeur, il y a l’évènement de la rencontre entre l’homme et Dieu en Christ Jésus. Le christianisme, avant d’être une morale ou une éthique, est l’évènement de l’amour, il est l’accueil de la personne de Jésus. Pour ceci, le chrétien et les communautés chrétiennes doivent avant tout regarder et faire regarder vers le Christ, vrai Chemin qui conduit à Dieu.

Traduction de Zenit, Anne Kurian