Archive pour le 1 octobre, 2012

Anges gardiens

1 octobre, 2012

Anges gardiens dans images sacrée ic-bo050-icon-holy-guardian-angel

http://praycatholic.wordpress.com/common/angel-of-god/

2 octobre : Saints Anges gardiens

1 octobre, 2012

http://missel.free.fr/Sanctoral/10/02.php

2 octobre : Saints Anges gardiens

Homélie sur le psaume XL
Il donne mission à ses anges de te garder sur tous tes chemins. Quel n’est pas le respect que cette parole doit susciter en toi, la ferveur qu’elle doit faire naître, la confiance qu’elle doit inspirer ! Le respect à cause de leur présence, la ferveur à cause de leur bienveillance, la confiance à cause de leur vigilance. Ils sont donc là, à tes côtés, non seulement avec toi mais pour toi. Ils sont présents pour te protéger, pour te secourir. Et même si c’est Dieu qui leur en a donné l’ordre, on ne peut pour autant manquer de reconnaissance à leur égard, en raison de la si grande charité avec laquelle ils obéissent et du besoin si grand que nous avons de leur aide.
Saint Bernard

Des Anges gardiens
Rendez-vous fort familiers avec les anges ; voyez-les invisiblement présents à votre vie, et surtout aimez et révérez celui du diocèse dont vous êtes, ceux des personnes avec lesquelles vous vivez, et spécialement le vôtre ; suppliez-les souvent, louez-les ordinairement, et employez leur aide et secours en toutes vos affaires, soit spirituelles, soit temporelles, afin qu’ils coopèrent à vos intentions .
Saint François de Sales

« Historique »
Encore que les Anges Gardiens sont absents de l’index thématique de l’édition française du Catéchisme de l’Eglise catholique, le texte, après avoir affirmé que de l’enfance au trépas, la vie humaine est entourée de leur garde et de leur intercession, cite un passage de l’Adversus Eunomium de saint Basile : Chaque fidèle a à ses côtés un ange comme protecteur et pasteur pour le conduire à la vie.
Sans doute est-il bon de rappeler ici que l’Ange Gardien est une vérité de foi fondée sur l’Ecriture. Dans ses versets 11 et 12, le psaume XC que nous aimons lire à la prière du soir, nous apprend que le Seigneur a prescrit pour nous à ses anges de nous garder dans tous nos chemins et de nous porter sur leurs mains pour que nos pieds ne heurtent quelque pierre. Dans l’évangile selon saint Matthieu, Jésus parle des anges des petits enfants qui voient sans cesse la face de Dieu dans le ciel (XVIII 10). L’apôtre Paul, dans l’épître aux Hébreux, affirme que les anges destinés à servir sont envoyés en mission à cause de ceux qui doivent hériter du salut (I 14) ; c’est ainsi que les Actes des Apôtres présentent la délivrance de saint Pierre (XII 16).
Les Pères de l’Eglise parlent de l’Ange Gardien, aide et protecteur de chaque fidèle. Déjà, au deuxième siècle, le Pasteur d’Hermas enseigne que tout homme à son Ange Gardien qui l’inspire et le conseille pour pratiquer la justice et fuir le mal. Au troisième siècle, la croyance à l’Ange Gardien est si ancrée dans l’esprit chrétien qu’Origène lui consacre de nombreux passages. Saint Hilaire de Poitiers, dans son commentaire de l’évangile selon saint Matthieu, montre l’Ange Gardien présidant aux prières des fidèles et les offrant à Dieu par le Christ Sauveur ; saint Grégoire de Nazianze, dans ses poèmes, présente l’Ange Gardien comme un guide qu’il demande au Christ pour être à l’abri des dangers et le conduire à la fin bienheureuse ; saint Grégoire de Nysse, dans son commentaire du Cantique des cantiques, voit dans l’Ange Gardien comme un bouclier qui entoure et protège la tour ; saint Cyrille d’Alexandrie, dans son traité contre Julien, l’Ange Gardien est le précepteur qui nous enseigne le culte et l’adoration. On peut regretter que saint Augustin n’ait pas consacré un ouvrage aux Anges Gardiens, mais on trouvera à travers ces œuvres de nombreuses indications : il souligne qu’ils nous sont envoyés pour veiller sans cesse sur nous pendant notre pèlerinage terrestre et qu’ils offrent nos prières à Dieu à qui, à la fin de notre vie, ils restitueront notre âme. C’est une grande dignité pour les âmes, écrit saint Jérôme dans son commentaire de l’évangile selon saint Matthieu, que chacune, depuis le jour de sa naissance, ait un ange préposé à sa garde.
Les Pères sont partagés à propos de l’attribution de l’Ange Gardien et il faudra attendre le douzième siècle pour que l’Eglise se rallie à la doctrine résumée par Honorius d’Autun : chaque âme, au moment où elle est introduite dans le corps, est confiée à un ange qui l’exite toujours au bien et rapporte ses actions à Dieu. Encore que saint Jérôme, dans son commentaire de Jérémie, a confirmé l’opinion de saint Basile qui enseignait, dans son commentaire des Psaumes, que l’Ange Gardien fuit le pécheur comme l’abeille la fumée, l’Eglise, à partir du treizième siècle, se rangeant, sous saint Albert le Grand et saint Thomas d’Aquin, à l’opinion de saint Pierre Damien, enseigne que l’Ange Gardien ne déserte pas l’âme pécheresse.
En 1411, la ville espagnole de Valence, délivrée du joug des musulmans, fit composer un office propre en l’honneur de son ange gardien ; l’exemple fut bientôt imité. En 1590, Sixte Quint accorda un tel office au Portugal dont la fête de l’ange gardien était célébrée depuis 1513. Il existai un tel office à Rodez que Léon X approuva en 1518. Depuis le XV° siècle, le lundi était un jour de dévotion à l’ange gardien, mais il fallut attendre le XVII° siècle pour que la fête devint universelle. A la requête de Ferdinand II, Paul V, en 1608, institua la fête des Saints Anges Gardiens, obligatoire dans le Saint-Empire Romain Germanique et facultative ailleurs. En 1667, Clément IX la ramena du 2 octobre au premier dimanche de septembre et l’enrichit d’un octave. Ce n’est que le 13 septembre 1670 que Clément X remettait la fête des Saints Anges Gardiens au 2 octobre et la rendait obligatoire pour l’Eglise Universelle, comme rite double, en attendant que Léon XIII l’éleva au rite double majeur, en 1883.
Prières

Ange de Dieu, qui êtes mon gardien,
à qui la Bonté Divine m’a confié,
éclairez-moi, gardez-moi, dirigez-moi et gouvernez-moi.
Amen
Pie VI (20 septembre 1796)

O saint Ange de Dieu à qui j’ai été donné en garde par une miséricordieuse providence, je vous remercie pour tant de secours dont vous avez environné ma vie temporelle, et la vie bien plus précieuse de mon âme. Je vous rends grâces de ce que vous m’assistez si fidèlement, me protégez si constamment, me défendez si puissamment contre les attaques de l’ange des ténèbres. Bénie soit l’heure depuis laquelle vous travaillez à mon salut ; que le Cœur de Jésus rempli d’amour pour ses enfants, vous en récompense. O mon ange tutélaire, que j’ai de regret de mes résistances à vos inspirations, de mon peu de respect pour votre sainte présence, de tant de fautes par lesquelles je vous ai contristé, vous mon meilleur, mon plus fidèle ami. Pardonnez-moi ; ne cessez pas de m’éclairer, de me guider, de me reprendre. Ne m’abandonnez pas un seul instant, jusqu’à celui qui sera le dernier de ma vie ; et qu’alors mon âme, portée sur vos ailes, trouve miséricorde auprès de son juge, et la paix éternelle parmi les élus. Amen.
Sainte Gertrude

O saint Anges Gardiens de mes bons parents, de mes chers amis, de mes bienfaiteurs et de mes serviteurs affectionnés et fidèles, je vous conjure de les toujours entourer de votre protection céleste en les abritant avec vigilance sous vos chastes ailes, afin qu’ils y soient bien préservés de tout péché et de toute affliction. Obtenez pour eux la santé de l’âme et du corps, je vous en supplie, secourables anges. Amen.
Saint François de Sales

L’amour sans relâche de Dieu (pour Israël)

1 octobre, 2012

http://www.croixsens.net/israel/amoursansrelache.php

L’amour sans relâche de Dieu (pour Israël)

Es.62:1 Pour l’amour de Sion je ne me tairai point, pour l’amour de Jérusalem je ne prendrai point de repos, jusqu’à ce que son salut paraisse, comme l’aurore, et sa délivrance, comme un flambeau qui s’allume.
2 Alors les nations verront ton salut, et tous les rois ta gloire; et l’on t’appellera d’un nom nouveau, que la bouche de l’Eternel déterminera.
3 Tu seras une couronne éclatante dans la main de l’Eternel, un turban royal dans la main de ton Dieu.
4 On ne te nommera plus délaissée, on ne nommera plus ta terre désolation; mais on t’appellera mon plaisir en elle, et l’on appellera ta terre épouse; car l’Eternel met son plaisir en toi, et ta terre aura un époux.
5 Comme un jeune homme s’unit à une vierge, ainsi tes fils s’uniront à toi; et comme la fiancée fait la joie de son fiancé, ainsi tu feras la joie de ton Dieu.
Le passage de Es.62:1-5 m’a touché, cela m’a motivé à vous le partager et l’étudier avec vous.
Pour l’amour de Sion je ne me tairai point, pour l’amour de Jérusalem je ne prendrai point de repos, jusqu’à ce que son salut paraisse, comme l’aurore, et sa délivrance, comme un flambeau qui s’allume. Es.62:1
Dans le contexte, Israël était malmené par les nations à cause de son infidélité à Dieu. Cela n’a rien d’étonnant, Dieu l’avait prédit par Moïse: Israël deviendrait esclave des nations, s’il se laissait séduire par leurs idoles. Les idoles qui servent à la satisfaction de la chair mais qui rendent aveugles spirituellement et éloignent de Dieu.
Ce qui m’a touché, c’est l’attitude de Dieu envers Israël. Il ne se renforgne pas dans un mutisme outré. Il ne les abandonne pas dans leur péché. Au contraire, son amour pour Sion le fait parler. Son amour le pousse à agir en faveur de son peuple, il n’aime pas seulement en paroles mais véritablement, car son amour se traduit par des actions.
La délivrance physique des ennemis d’Israël s’est effectivement produite par la suite au temps de Daniel, mais, comme à l’habitude, la délivrance physique est une métaphore de la délivrance de l’esclavage du péché, voir
Ga.4:22-5:1
C’est la délivrance qui rend réellement libre, comme Jésus le disait lui-même à ses compatriotes dans Jn. 8:31-36 À la lecture de ce texte, nous remarquons que ceux qui ont le plus besoin d’être délivrés sont parfois ceux qui s’en rendent le moins compte. Soyons lucides, il n’est pas impossible que ce soit notre cas ou que ce l’ait déjà été. Alors demandons humblement au Seigneur comme David:
Regarde si je suis sur un mauvais chemin, et conduis-moi sur le chemin de l’éternité! Ps.139:24
En reprenant Es.62:1 nous lisons que le salut paraît comme l’aurore; c’est le passage des ténèbres à la lumière
Ce peuple, assis dans les ténèbres, a vu une grande lumière; et sur ceux qui étaient assis dans la région et l’ombre de la mort la lumière s’est levée. Mt.4:16
Le prophète compare ensuite la délivrance à un flambeau qui s’allume. Ce flambeau sert à nous éclairer le chemin.
Ta Parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentir. Ps.119:115
La Parole de Dieu est le flambeau qui nous montre sur quel chemin nous nous trouvons et nous indique comment aller sur le chemin qui mène à Dieu.
Qu’est-ce la parole de Dieu sinon Jésus-Christ lui-même, la Parole de Dieu venue sur terre faire paraître le salut de nos âmes, la délivrance de l’esclavage du péché?
Ta situation ressemble-t-elle à ces juifs décrits dans Es.62? C’est assurant désolant de s’être laissé berné par les idoles séduisantes mais prend courage, Dieu se ne tait pas, il ne prendra pas de repos jusqu’à ce que tu sois délivré de l’esclavage des idoles, PARCE QU’IL T’AIME !

Pour l’amour de Sion
Pour l’amour de Jérusalem
Pour l’amour de … (ton prénom)

Alors les nations verront ton salut, et tous les rois ta gloire; et l’on t’appellera d’un nom nouveau, que la bouche de l’Eternel déterminera. Es.62:2
Les nations voient l’amour de Dieu pour le croyant quand celui-ci est libéré de l’esclavage du péché
Tu portes maintenant un nom nouveau; fils ! tu es un enfant de Dieu !
Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ; vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. Ga.3:26-28
Les 3 versets qui suivent illustrent l’amour de Dieu pour nous, comme un homme désire s’unir pour la vie à la femme qu’il aime, ainsi le Seigneur Dieu fait de l’Église son épouse et met toute sa joie en elle.
3 Tu seras une couronne éclatante dans la main de l’Eternel, un turban royal dans la main de ton Dieu.
4 On ne te nommera plus délaissée, on ne nommera plus ta terre désolation; mais on t’appellera mon plaisir en elle, et l’on appellera ta terre épouse; car l’Eternel met son plaisir en toi, et ta terre aura un époux.
5 Comme un jeune homme s’unit à une vierge, ainsi tes fils s’uniront à toi; et comme la fiancée fait la joie de son fiancé, ainsi tu feras la joie de ton Dieu. Es.62:3-5
N’est-ce pas une pensée réjouissante que nous soyons une source de joie pour Dieu?

Ga.4:22 Car il est écrit qu’Abraham eut deux fils, un de la femme esclave, et un de la femme libre.
23 Mais celui de l’esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse.
24 Ces choses sont allégoriques; car ces femmes sont deux alliances. L’une du mont Sinaï, enfantant pour la servitude, c’est Agar, –
25 car Agar, c’est le mont Sinaï en Arabie, -et elle correspond à la Jérusalem actuelle, qui est dans la servitude avec ses enfants.
26 Mais la Jérusalem d’en haut est libre, c’est notre mère;
27 car il est écrit: Réjouis-toi, stérile, toi qui n’enfantes point! Eclate et pousse des cris, toi qui n’as pas éprouvé les douleurs de l’enfantement! Car les enfants de la délaissée seront plus nombreux Que les enfants de celle qui était mariée.
28 Pour vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de la promesse;
29 et de même qu’alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l’Esprit, ainsi en est-il encore maintenant.
30 Mais que dit l’Ecriture? Chasse l’esclave et son fils, car le fils de l’esclave n’héritera pas avec le fils de la femme libre.
31 C’est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants de l’esclave, mais de la femme libre.
5:1 C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude.

Jn.8:30 Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs crurent en lui.
31 Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples;
32 vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira.
33 Ils lui répondirent: Nous sommes la postérité d’Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne; comment dis-tu: Vous deviendrez libres?
34 En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché.
35 Or, l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison; le fils y demeure toujours.
36 Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres.