Archive pour septembre, 2012

Wiligelmo, Creazione di Eva, 1106-10, bassorilievo in marmo, Modena, Duomo.

25 septembre, 2012

Wiligelmo, Creazione di Eva, 1106-10, bassorilievo in marmo, Modena, Duomo. dans images sacrée genesi+eva

http://artendmore.blogspot.it/2011/12/1a.html

Suggestions de lectures pour votre mariage

25 septembre, 2012

http://www.touslesmariages.com/dossier-premieres-lectures-pour-un-mariage-7-70.htm

Premières Lectures pour un mariage

Pour votre messe de mariage, vous devrez choisir une lecture. Vous la choisirez parmi les textes de l’Ancien ou du Nouveau Testament. Plusieurs lectures sont particulièrement adaptées à un mariage, voici des suggestions.

Suggestions de lectures pour votre mariage

Lecture du livre de la Genèse (1, 26-28.31a)
Au commencement, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages et de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre. » Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme. Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. » Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait : c’était très bon.

Lecture du livre de la Genèse (2, 18-24)
Le Seigneur Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui correspondra.  » Avec de la terre, le Seigneur Dieu façonna toutes les bêtes des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les amena vers l’homme pour voir quels noms il leur donnerait. C’étaient des êtres vivants, et l’homme donna un nom à chacun. L’homme donna donc leurs noms à tous les animaux, aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes des champs. Mais il ne trouva aucune aide qui lui corresponde. Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux, et l’homme s’endormit. Le Seigneur Dieu prit de la chair dans son côté, puis il referma. Avec ce qu’il avait pris à l’homme, il forma une femme et il l’amena à l’homme. L’homme dit alors :  » Cette fois, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair! On l’appellera : femme. » A cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un.

Lecture du livre de la Genèse (12, 1-5)
Abraham vivait alors en Chaldée. Le Seigneur lui dit : « Pars de ton pays, laisse ta famille et la maison de ton père, va dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, je te bénirai, je rendrai grand ton nom, et tu deviendras une bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, je maudirai celui qui te méprisera. En toi seront bénies toutes les familles de la terre. » Abraham partit, comme le Seigneur le lui avait dit, et Loth partit avec lui. Abraham avait soixante-quinze ans lorsqu’il sortit de Harrane.

Lecture du cantique des cantiques (3, 1-4)
Toute la nuit j’ai cherché celui que mon coeur aime. Etendue sur mon lit, je l’ai cherché, je ne l’ai pas trouvé! Il faut que je me lève, que je parcoure la ville, ses rues et ses carrefours. Je veux chercher celui que mon coeur aime… Je l’ai cherché, je ne l’ai pas trouvé! J’ai rencontré les gardes qui parcourent la ville : « Avez-vous vu celui que mon coeur aime? » A peine les avais-je dépassés, j’ai trouvé celui que on coeur aime. Je l’ai saisi, je ne le lâcherai pas.

Lecture du livre de Jérémie (31, 31-34)
Voici venir des jours, déclare le Seigneur, où je conclurai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une Alliance nouvelle. Ce ne sera pas comme l’Alliance que j’ai conclue avec leurs pères, le jour où je les ai pris par la main pour les faire sortir d’Egypte : mon Alliance, c’est eux qui l’ont rompue, alors que moi, j’avais des droits sur eux. Mais voici quelle sera l’Alliance que je conclurai avec la maison d’Israël quand ces jours-là seront passés, déclare le Seigneur. Je mettrai ma Loi au plus profond d’eux-mêmes; je l’inscrirai dans leur coeur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.

Lecture du livre d’Ezékiel (37, 15-19)
La parole du Seigneur me fut adressée : « Fils d’homme, prends un morceau de bois, et écris dessus : « Juda et les fils d’Israël qui lui sont attachés. » Prends un autre morceau de bois et écris dessus : « Joseph et les tribus d’Israël qui lui sont attachées. » Rapproche ces deux morceaux de bois pour en faire un seul; qu’ils n’en fassent plus qu’un seul dans ta main. Lorsque les gens de ton peuple te demanderont : « Explique-nous donc ce que tu fais », Tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Je vais prendre le morceau de bois qui représente Joseph, et les tribus d’Israël qui lui sont attachées, et je vais le joindre au bois qui représente Juda. Je les réunirai et ils n’en feront plus qu’un seul dans ma main. »

Lecture de la lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens (12, 4-11)
Les dons de la grâce sont variés, mais c’est toujours le même Esprit. Les fonctions dans l’Eglise sont variées, mais c’est toujours le même Seigneur. Les activités sont variées, mais c’est toujours le même Dieu qui agit en tous. Chacun reçoit le don de manifester l’Esprit en vue du bien de tous. A celui-ci est donné, grâce à l’Esprit, le langage de la sagesse de Dieu; à un autre, toujours grâce à l’Esprit, le langage de la connaissance de Dieu; un autre reçoit, dans l’Esprit, le don de la foi; un autre encore, des pouvoirs de guérison dans l’unique Esprit; un autre peut faire des miracles, un autre est prophète, un autre sait reconnaître ce qui vient vraiment de l’Esprit ; l’un reçoit le don de dire toutes sortes de paroles mystérieuses, l’autre le don de les interpréter. Mais celui qui agit en tout cela, c’est le même et unique Esprit : il distribue ses dons à chacun, selon sa volonté.

Lecture de la lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens (12, 14-21)
Le corps humain se compose de plusieurs membres, et non pas d’un seul. Le pied aura beau dire :  » e ne suis pas la main, donc je ne fais pas partie du corps », il fait toujours partie du corps. L’oreille aura beau dire : « Je ne suis pas l’oeil, donc je ne fais pas partie du corps », elle fait toujours partie du corps. Si, dans le corps, il n’y avait que les yeux, comment pourrait-on entendre? S’il n’y avait que les oreilles, comment pourrait-on sentir les odeurs? Mais, dans le corps, Dieu a disposé les différents membres comme il l’a voulu. S’il n’y en avait qu’un seul, comment cela ferait-il un corps? Il y a donc à la fois plusieurs membres, et un seul corps. L’oeil ne peut pas dire à la main : « Je n’ai pas besoin de toi »; la tête ne peut pas dire aux pieds : « Je n’ai pas besoin de vous. »

Lecture de la lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens (12, 31-13,8a)
Frères, parmi les dons de Dieu, vous cherchez à obtenir ce qu’il y a de meilleur. Eh bien, je vais vous indiquer une voie supérieure à toutes les autres. J’aurais beau parler toutes les langues de la terre et du ciel, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante. J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, et toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien. J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien. L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas : il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. L’amour ne passera jamais.

Lecture de la lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains (8, 31-39)
Frères, si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? Il n’a pas refusé son propre Fils, il l’a livré pour nous tous : comment pourrait-il avec lui ne pas nous donner tout? Qui accusera ceux que Dieu a choisis? Puisque c’est Dieu qui justifie. Qui pourra condamner? Puisque Jésus-Christ est mort; plus encore : il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous. Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ? La détresse? L’angoisse? La persécution? La faim? Le dénuement? Le danger? Le supplice? L’Ecriture dit en effet : C’est pour toi qu’on nous massacre sans arrêt, on nous prend pour des moutons d’abattoir. Oui, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés. J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les esprits ni les puissances, ni le présent ni l’avenir, ni les astres, ni les cieux, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ notre Seigneur.

Lecture de la lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains (11, 9-19)
Que votre amour soit sans hypocrisie. Fuyez le mal avec horreur, attachez-vous au bien. Soyez unis les uns aux autres par l’affection fraternelle, rivalisez de respect les uns pour les autres. Ne brisez pas l’élan de votre générosité, mais laissez jaillir l’Esprit; soyez les serviteurs du Seigneur. Aux jours d’espérance, soyez dans la joie; aux jours d’épreuve, tenez bon; priez avec persévérance. Partagez avec les fidèles qui sont dans le besoin, et que votre maison soit toujours accueillante. Bénissez ceux qui vous persécutent; souhaitez-leur du bien, et non pas du mal. Soyez joyeux avec ceux qui sont dans la joie, pleurez avec ceux qui pleurent. Soyez bien d’accord entre vous; n’ayez pas le goût des grandeurs, mais laissez-vous attirer par ce qui est simple. Ne vous fiez pas à votre propre jugement. Ne rendez à personne le mal pour le mal, appliquez-vous à bien agir aux yeux de tous les hommes. Autant que possible, pour ce qui dépend de vous, vivez en paix avec tous les hommes. Ne vous faites pas justice vous-mêmes, mes bien-aimés, mais laissez agir la colère de Dieu. Car l’Ecriture dit : C’est à moi de faire justice, c’est moi qui rendrai à chacun ce qui lui revient, dit le Seigneur.

Lecture de la lettre de Saint Paul Apôtre aux Colossiens (3, 12-17)
Puisque vous avez été choisis par Dieu, que vous êtes ses fidèles et ses bien-aimés, revêtez votre coeur de tendresse et de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous mutuellement, et pardonnez si vous avez des reproches à vous faire. Agissez comme le Seigneur : il vous a pardonné, faites de même. Par-dessus tout cela, qu’il y ait l’amour : c’est lui qui fait l’unité dans la perfection. Et que, dans vos coeurs, règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés pour former en lui un seul corps. Vivez dans l’action de grâce. Que la parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse; instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres avec une vraie sagesse; par des psaumes, des hymnes et de libres louanges, chantez à Dieu, dans vos coeurs, votre reconnaissance. Et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus-Christ, en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le Père.

Lecture de la lettre de Saint Paul Apôtre aux Philippiens (3, 4-9)
Soyez toujours dans la joie du Seigneur; laissez-moi vous le redire : soyez dans la joie. Que votre sérénité soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, dans l’action de grâce priez et suppliez pour faire connaître à Dieu vos demandes. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu’on peut imaginer, gardera votre coeur et votre intelligence dans le Christ Jésus. Enfin, mes frères, tout ce qui est vrai et noble, tout ce qui est juste et pur, tout ce qui est digne d’être aimé et honoré, tout ce qui s’appelle vertu et qui mérite des éloges, tout cela, prenez-le à votre compte. Ce que vous avez appris et reçu, ce que vous avez vu et entendu de moi, mettez-le en pratique. Et le Dieu de la paix sera avec vous

Lecture de la lettre de Saint Paul Apôtre aux Philippiens (2, 1-5)
S’il est vrai que, dans le Christ, on se réconforte les uns les autres, si l’on s’encourage dans l’amour, si l’on est en communion dans l’Esprit, si l’on a de la tendresse et de la pitié, alors, pour que ma joie soit complète, ayez les mêmes dispositions, le même amour, les mêmes sentiments; recherchez l’unité. Ne soyez jamais intrigants ni vantards, mais ayez assez d’humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes. Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de lui-même, mais aussi des autres. Ayez entre vous les dispositions que l’on doit avoir dans le Christ Jésus.

Lecture de la première lettre de Saint Jean (3, 18-24)
Mes enfants, nous devons aimer non pas avec des paroles et des discours, mais par des actes et en vérité. En agissant ainsi, nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité, et devant Dieu nous aurons le coeur en paix; notre coeur aurait beau nous accuser, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît toutes choses. Mes bien-aimés, si notre coeur ne nous accuse pas, nous nous tenons avec assurance devant Dieu. Tout ce que nous demandons à Dieu, il nous l’accorde, parce que nous sommes fidèles à ses commandements, et que nous faisons ce qui lui plaît. Or, voici son commandement : avoir foi en son Fils Jésus-Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé. Et celui qui est fidèle à ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui; et nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné son Esprit.

Lecture de la première lettre de Saint Jean (4, 7-12)
Mes bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l’amour vient de Dieu. Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu, et ils connaissent Dieu. Celui qui n’aime pas ne connaît pas Dieu, car Dieu est amour. Voici comment Dieu a manifesté son amour parmi nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui. Voici à quoi se reconnaît l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils qui est la victime offerte pour nos péchés. Mes bien-aimés, puisque Dieu nous a tant aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour atteint en nous sa perfection.

Lecture du livre d’Osée (2, 18-22)
En ce jour-là, déclare le Seigneur, voici ce qui arrivera : Tu m’appelleras :  » Mon époux  » et non plus :  » Mon maître « . J’éloignerai de ses lèvres les noms de Baals, ses maîtres, on ne prononcera plus leurs noms. En ce jour-là je conclurai à leur profit une alliance avec les animaux des champs, avec les oiseaux du ciel et les bestioles de la terre; je briserai l’arc, l’épée, la guerre pour en délivrer le pays, et ses habitants, je les ferai reposer en sécurité. Tu seras ma fiancée, et ce sera pour toujours. Tu seras ma fiancée, et je t’apporterai la justice et le droit, l’amour et la tendresse; tu seras ma fiancée, et je t’apporterai la fidélité, et tu connaîtras le Seigneur.

Lecture du livre de Tobie (8, 4-10)
Quand ils furent dans leur chambre, Tobie adressa à la jeune femme cette exhortation :  » Sara, lève-toi. Nous allons prier Dieu aujourd’hui, demain et après-demain. Pendant ces trois nuits, c’est à Dieu que nous sommes unis, et quand la troisième nuit sera passée, nous consommerons notre union. Nous sommes les descendants d’un peuple de saints, et nous ne pouvons pas nous unir comme des païens qui ne connaissent pas Dieu.  » Ils se levèrent tous les deux et se mirent à prier ensemble avec ferveur. Ils demandaient à Dieu sa protection. Tobie disait :  » Seigneur, Dieu de nos pères, que le ciel et la terre te bénissent, ainsi que la mer, les sources, les fleuves et toutes les créatures qui s’y trouvent. C’est toi qui as fait Adam avec la glaise du sol, et qui lui as donné Eve pour l’aider. Et maintenant, Seigneur, tu le sais : si j’épouse cette fille d’Israël, ce n’est pas pour satisfaire mes passions, mais seulement par désir de fonder une famille qui bénira ton nom dans la suite des siècles.  » Sara dit à son tour :  » Prends pitié de nous, Seigneur, prends pitié de nous; puissions-nous vivre heureux jusqu’à notre vieillesse tous les deux ensemble. « 

Notre Dame du Merci (m.o)

24 septembre, 2012

Notre Dame du Merci (m.o) dans images sacrée madonnadellamercedeqf0

http://kairosterzomillennio.blogspot.it/2012/09/maria-vergine-della-mercede.html

24 septembre : Notre-Dame de la Merci

24 septembre, 2012

http://missel.free.fr/Sanctoral/09/24.php

24 septembre : Notre-Dame de la Merci

Historique

Dans l’expression Notre-Dame de la Merci, le mot Merci traduit l’espagnol merced qui signifie grâce, ou le latin merces qui signifie rançon. A l’origine de l’Ordre des Mercédaires[1] qui s’occupèrent de racheter les chrétiens captifs des musulmans, Notre-Dame apparut à saint Pierre Nolasque[2], à saint Raymond de Penyafort[3] et au roi Jacques I° d’Aragon[4].
Au milieu de la nuit du 1° août 1218, alors que l’Eglise célébrait la fête de Saint-Pierre-aux-Liens, la vierge Marie, accompagnée d’anges et de saints, apparut à saint Pierre Nolasque et lui dit : Mon fils, je suis la Mère du Fils de Dieu qui, pour le salut et la liberté du genre humain, répandit tout son sang en souffrant la mort cruelle de la Croix ; je viens ici chercher des hommes qui veuillent, à l’exemple de mon Fils, donner leur vie pour le salut et la liberté de leurs frères captifs. C’est un sacrifice qui lui sera très agréable. Je désire donc que l’on fonde en mon honneur un Ordre dont les religieux, avec une foi vive et une vraie charité, rachètent les esclaves chrétiens de la puissance et de la tyrannie des Turcs, se donnant même en gage, s’il est nécessaire, pour ceux qu’ils ne pourront racheter autrement. Telle est, mon fils, ma volonté ; car, lorsque dans l’oraison tu me priais avec des larmes de porter remède à leurs souffrances, je présentais tes vœux à mon Fils qui, pour ta consolation et pour l’établissement de cet Ordre sous mon nom, m’a envoyée du ciel vers toi. Saint Pierre Nolasque répondit : Je crois d’une foi vive que vous êtes la Mère du Dieu vivant et que vous êtes venue en ce monde pour le soulagement des pauvres chrétiens qui souffrent dans une barbare servitude. Mais que suis-je, moi, pour accomplir une œuvre si difficile au milieu des ennemis de votre divin Fils et pour tirer ses enfants de leurs cruelles mains ? Et Notre-Dame de lui répondre : Me crains rien, Pierre, je t’assisterai dans toute cette affaire et, pour que tu aies foi en ma parole, tu verras bientôt l’exécution de ce que je t’ai annoncé et mes fils et mes filles de cet Ordre se glorifieront de porter des habits blancs comme ceux dont tu me vois revêtue. En disant cela, la Vierge disparut.
Pierre Nolasque passa en prière le reste de la nuit puis rejoignit Raymond de Penyafort qui lui dit : J’ai eu cette nuit la même vision que vous : j’ai été aussi favorisé de la visite de la Reine des anges et j’ai entendu de sa bouche l’ordre qu’elle me donnait de travailler de toutes mes forces à l’établissement de cette religion et d’encourager dans mes sermons les catholiques fidèles à venir en aide à une œuvre de charité si parfaite. C’est pour remercier Dieu et la très sainte Vierge que j’étais venu si matin à la cathédrale. Le roi Jacques I° d’Aragon entra alors dans la cathédrale et leur dit : La glorieuse Reine des anges m’est apparue cette nuit, avec une beauté et une majesté incomparables, m’ordonnant d’instituer, pour la rédemption des captifs, un Ordre qui porterait le nom de Sainte-Marie de la Merci ou de la Miséricorde ; et, comme je connais en toi, Pierre Nolasque, un grand désir de racheter les esclaves, c’est toi que je charge de l’exécution de cette œuvre. Pour toi, Raymond, dont je sais la vertu et la science, tu seras le soutien de l’Ordre par tes prédications.

[1] Ordre de la Bienheureuse Vierge Marie de la Merci pour la Rédemption des captifs.
[2] Issu de la noble famille des Nolasco, apparenté par sa mère aux comtes de Toulouse et aux rois d’Aragon, Pierre Nolasque, né vers 1189 au mas des Saintes-Puelles, dans l’ancien diocèse de Saint-Papoul, après avoir renoncé au mariage pour se consacrer à Dieu, rejoint les armées de Simon de Montfort. A la bataille de Muret où le roi Pierre d’Aragon est tué, son fils, Jacques, âgé de six ans, est fait prisonnier ; Simon de Monfort le met sous la garde de Pierre Nolasque puis les envoie tous deux en Espagne. Loin de la cour, Pierre Nolasque enseigne son royal élève et lui montre l’exemple de sa piété et de sa charité.
[3] Né près de Barcelone, au le château familial de Villafranca de Penades (vers 1175), Raymond de Penyafort, parent des comtes de Barcelone et des rois d’Aragon, étudie à l’école cathédrale de Barcelone où il enseigne la rhétorique et la logique ; il étudie le droit à Bologne où, reçu docteur, il enseigne (1216). L’évêque de Barcelone le recrute pour le séminaire de son diocèse (1219). A Viterbe, saint Dominique leur donne quelques uns de ses frères. A Barcelone, chanoine de la cathédrale, prévôt du chapitre, archidiacre, grand vicaire et official (1220), il donne grande solennité à l’Ascension et travaille au soin des pauvres. Le Vendredi Saint 1222, il quitte le clergé séculier pour les Dominicains, sans perdre son influence sur l’évêque de Barcelone. A cette époque, il écrit la Summa de pænitentia, premier ouvrage du genre, qui rassemble les cas de conscience à l’usage des confesseurs. Lorsque Pierre Nolasque fonde l’Ordre de la Merci (1223), dans la cathédrale de Barcelone, en présence de l’évêque et de Jacques I° d’Aragon, il donne l’habit aux premiers mercédaires dont il rédige la règle pour quoi il obtient l’approbation de Grégoire IX (1235). En 1229, le cardinal de Sainte-Sabine, envoyé comme légat en Espagne pour prêcher la croisade contre les Maures et mettre en application les décrets du quatrième concile du Latran, s’adjoint Raymond de Penyafort qui fait si bien qu’on le charge de prêcher dans les provinces d’Arles et de Narbonne. En 1230, Grégoire IX en fait son confesseur et son chapelain ; nommé pénitencier, il instaure l’Inquisition en Aragon, révise les décrétales et en fait établir la nouvelle collection promulguée par la bulle Rex pacificus (5 septembre 1234). Il refuse l’archevêché de Tarragone et rentre en Aragon pour absoudre Jacques I° qui a malmené l’évêque élu de Saragosse ; il quitte Barcelone pour rejoindre, à Bologne, le chapitre général de son Ordre qui l’élit maître général (1238). Il fait établir de nouvelles constitutions dominicaines, en usage jusqu’en 1924. Il demande à saint Thomas d’Aquin de rédiger la Somme contre les gentils. Il se démet de sa charge (1240) et retourne au couvent de Barcelone d’où il partit souvent pour prêcher et pour conseiller Jacques I°. Pour former les missionnaires, il fonde des écoles de langues, comme l’école arabe de Tunis (1245) et l’école d’hébreu de Murcie (1266). Entre les rois d’Aragon et de Castille, il meurt à Barcelone le 6 janvier 1275 ; l’archevêque de Tarragone demande, dès 1297, sa canonisation qui ne sera faite par Clément VIII que le 29 avril 1601.
[4] Jacques I° d’Aragon, dit le Conquérant, fils de Pierre II, né à Montpellier en 1206, est fait prisonnier à la bataille de Muret où mourut son père (1213) et remis par Simon de Montfort à Pierre Nolasque qui l’élève. Allié au roi de Castille dont il épouse la fille, Eléonore (1221), il conquiert une partie du royaume musulman de Valence (1225) qu’il prendra tout entier (1253). Il conquiert les Baléares (1229-1235). Au profit du comte Thibault de Champagne, il renonce au royaume de Navarre que lui a laissé Sanche VII. Au traité de Corbeil (1256), saint Louis renonce en sa faveur aux comtés de Barcelone et de Roussillon et à la seigneurie de Montpellier. En 1262, il partage ses Etats entre ses deux fils : Pierre obtient l’Aragon, la Catalogne et Valence ; Jacques obtient Majorque, le Roussillon, la Cerdagne et Montpellier. Il meurt en 1276.

La miséricorde du Dieu Créateur

24 septembre, 2012

http://www.collevalenza.it/Francese/Art001.htm

La miséricorde du Dieu Créateur

P. Aurelio Pérez, fam

Comment le Père, dont les mains miséricordieux ont façonné la création pleine de bonté, se situe-t-il devant l’œuvre de ses mains abîmée par la zizanie que l’ennemi a semé dans le champ où lui avait mis le bon grain ? Le problème du mal dans le monde est celui même qui pose le plus grand nombre de questions à la foi en un Dieu bon et tout-puissant. Deux questions sont classiques :

• Si Dieu est bon et a tout fait avec amour et par amour, pourquoi le mal existe-t-il ?
• Et s’il est tout-puissant, pourquoi est-ce qu’il permet le mal avec toutes ses terribles conséquences ?
La révélation de Dieu sur l’origine, sur le sens du péché et sur ses conséquences, nous la trouvons dans le récit de la Genèse, car seul Dieu peut nous révéler la vérité sur le péché. Nous en ressentons les conséquences, mais au fond « nous ne savons pas ce que nous faisons », comme Jésus l’a dit sur la croix (Lc 23, 34).
La Genèse nous présente comme trois icônes du péché, avec lesquels la Parole de Dieu nous révèle comment le péché entre dans le monde pour abîmer et détruire :
• le rapport avec Dieu (péché de l’homme et de la femme dans le jardin d’Eden, Gn 3) :
• le rapport avec l’autre (péché de Caïn, Gn 4) ;
• le rapport avec la terre (péché des constructeurs de la tour de Babel, Gn 11, 1-9).
Même si chacun des trois moments présente sa propre accentuation, chacun d’eux contamine aussi les deux autres dimensions de la création, parce qu’en chacun est présente, bien que de façon différente, la triple destruction. Et cela est vrai depuis le début du monde jusqu’à aujourd’hui, sous des modes infiniment variés.
Les 5 pas du premiers péché (Gn 3)
Nous présentons ces cinq pas parce qu’ils son paradigmatique de chaque péché.

1. La tentation (vv. 1-5)
La tentation consiste à vouloir « devenir comme Dieu », en décidant seul ce qui est bien et ce qui est mal (= manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal), sans reconnaître sa condition de créature.
Examinons de près le texte biblique, parce que la Parole de Dieu est la plus grande vérité sur notre vie, est donc aussi la chose la plus concrète.
La tentation et le péché partent d’un mensonge : « Dieu a donc dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? » Jésus lui-même dira dans l’Evangile que « le diable est menteur depuis le début » et le définit comme « père du mensonge ». En fait, la femme démonte le premier mensonge ; mais elle fait l’erreur d’entre dans un dialogue avec le tentateur (cf. le menteur « … et la malheureuse répondit »), et subit ainsi une subtile mais profonde contagion de défiance et de suspicion vis-à-vis de Dieu, vu non plus comme père et créateur mais comme un législateur exigeant.
Et quand le premier mensonge est démasqué, le « menteur » insiste et en présente un autre moins grossier et beaucoup plus insidieux :
Mais le serpent dit à la femme : « Pas du tout ! Vous ne mourez pas ! Mais Dieu sait que quand vous en aurez mangé vos yeux s’ouvriront et cous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal ». Ici, la tentation est beaucoup plus subtile : Dieu est présenté comme le rival de l’homme, qui ne veut pas qu’il croisse et devienne libre, sage et puissant, comme Dieu lui-même ! Et il présente le mal comme un bien, plus encore comme le meilleur des biens, qui réalise l’homme en plénitude en le mettant au même niveau que Dieu. La séduction de la tentation a sa force justement dans la tromperie.

2. La chute (v. 6)
Et voici que la tentation se présente avec toute sa force séductrice sous l’apparence du bien.
Alors la femme fit que l’arbre était bon à manger, agréable aux yeux et désirable pour acquérir la sagesse ; il prit de son fruit et en mangea, puis en donna à son mari, qui était avec elle, et lui aussi en mangea.
La description de la chute est froide et calme. L’insinuation du tentateur a réussi. Quand la crainte du Seigneur et la foi en sa parole sont mis de côté dans la conscience de l’homme et de la femme, alors intervient l’acte peccamineux. C’est le moment dramatique de la liberté qui choisit contre la volonté de Dieu.

3. Les conséquences, peine intrinsèque du péché (vv. 7-8.9-13)
Après la chute, commencent à se manifester les conséquences autodestructives et mortifères qui sont immanentes à l’acte peccamineux. L’escalade du mal est terrifiante et ses conséquences sont imprévisibles. Pensons à David lors de son péché avec la femme d’Urie : chaque tentative de le caché conduit à des conséquences plus graves, jusqu’à l’élimination d’Urie. Ce qui apparaissait comme un moment banal de plaisir finit par l’homicide (2 S 11, 2-27).
En résumé, les conséquences sont la destruction du triple rapport avec Dieu (il se cache de lui), avec l’autre (la faute est imputée à l’autre) et avec les choses (tout le créé subit la malédiction et la mort). Et il y a encore la conséquence de la rupture de l’harmonie à l’intérieur de l’homme et de la femme, qui – pour la première fois ! – ont peur : en entendant le bruit des pas de Yhwh dans le jardin, leur prétention se rompt, ils se cachent, car ils ont honte de leur nudité : peur, honte, malice. Est-ce cela l’ouverture de leurs yeux pour « être comme Dieu » ?

4. La « punition » (vv. 9-13.14-19)
Nous ne voyons jamais toute la gravité et les terribles conséquences du péché. C’est Dieu qui nous les révèle. Les sanctions que nous lisons dans le discours que Dieu adresse au serpent (« tu ramperas … tu atteindras le talon »), à la femme (« tu enfanteras dans les douleurs », etc.) et à l’homme (« avec sueur tu gagneras ton pain » sur une terre maudite) sont encore une fois un acte d’amour, un avertissement comparable aux instructions pour l’usage que nous faire des médecines et des machines, comme si Dieu nous disait : « Attention, vous êtes en train de mettre le feu à la création beaucoup plus que vous ne l’imaginez ».
Cette intervention de Dieu n’est pas tant une punition ajoutée au péché ; c’est plutôt la révélation pour nous que le péché porte en lui-même son châtiment, qu’il est destructif sur tous les fronts et conduit à la mort.

5. La réparation (vv. 15.20-21)
Le Créateur, aimant de la vie, a fait toutes les choses bonnes, ne se laisse pas vaincre par le mal : avec une délicatesse miséricordieuse il couvre la nudité de l’homme et de la femme avec des tuniques de peau et annonce une salvation mystérieuse de l’hostilité entre la descendance de la femme et la descendance du serpent. Dieu seul est capable de faire cela face au mal et au péché. Lui reste fidèle à l’alliance de la création (cf. Gn 8,20-22; 9,9-17) et imagine toujours de nouvelles interventions, mettant en évidence la loi paradoxale proportionnelle qui guide son agir : plus le mal, la misère, le péché sont grands et plus Il multiplie le bien, la miséricorde, la salvation, en tressant une histoire de patience et de bonté au-delà de notre entendement et de nos attentes, jusqu’à la mort de son Fils. « Là où le péché a abondé la grâce a surabondé » (Rm 5, 20).
Tu as pitié de tous, parce que tu peux et tu oublies les péchés des hommes pour qu’ils se convertissent.
Tu aimes tout ce qui existe, et tu ne haïs rien de ce que tu as fait; parce que si tu avais haï quelque chose, tu ne l’aurais pas faite.
Comment une chose subsisterait-il, si tu ne le voulais pas ? Ou comment se conserverait-il, si tu ne l’avais pas appelé à l’existence?Mais tu pardonnes à tous, parce que tout est à toi, Seigneur, qui aimes la vie. (Sg 11, 23-26).

Mat-09,09- Appel de Matthieu

21 septembre, 2012

Mat-09,09- Appel de Matthieu dans images sacrée

http://www.artbible.net/3JC/-Mat-09,09-%20Matthieu%20s%20call_Appel%20de%20Matthieu/slides/09%20GOSPELS%20OF%20ST%20VAAST%20CALLING%20OF%20ST%20MATTHEW.html

Dimanche 23 septembre : commentaires de Marie Noëlle Thabut – Deuxieme Lecture Lettre de Jacques 3,16-4,3

21 septembre, 2012

http://www.eglise.catholique.fr/foi-et-vie-chretienne/commentaires-de-marie-noelle-thabut.html

Dimanche 23 septembre : commentaires de Marie Noëlle Thabut

DEUXIEME LECTURE – Lettre de Jacques 3,16-4,3

Frères,
3, 16 la jalousie et les rivalités mènent au désordre
et à toutes sortes d’actions malfaisantes.
17 Au contraire, la sagesse qui vient de Dieu
est d’abord droiture,
et par suite elle est paix, tolérance, compréhension ;
elle est pleine de miséricorde et féconde en bienfaits,
sans partialité et sans hypocrisie.
18 C’est dans la paix qu’est semée la justice,
qui donne son fruit aux artisans de la paix.
4, 1 D’où viennent les guerres,
d’où viennent les conflits entre vous ?
N’est-ce pas justement de tous ces instincts
qui mènent leur combat en vous-mêmes ?
2 Vous êtes pleins de convoitises et vous n’obtenez rien,
alors vous tuez ;
vous êtes jaloux et vous n’arrivez pas à vos fins,
alors vous entrez en conflit et vous faites la guerre.
3 Vous n’obtenez rien
parce que vous ne priez pas ;
vous priez, mais vous ne recevez rien
parce que votre prière est mauvaise :
vous demandez des richesses pour satisfaire vos instincts.

Nous rencontrons souvent dans la Bible le thème des « deux voies » : le voici sous la plume de Saint Jacques, cette fois. D’un côté, jalousie, rivalités, conflits et guerres ; de l’autre, paix, tolérance, compréhension, justice, miséricorde ; ce sont deux modes de vie qui s’opposent, deux « sagesses » au sens de « savoir-vivre ». Plus haut, Jacques a parlé d’une « sagesse terrestre, animale, démoniaque » (3, 15) ; ici, il parle de l’autre sagesse, celle qui vient de Dieu ; la première est la vie à la manière d’Adam, l’autre, celle vers laquelle nous devons tendre, celle de Jésus, le doux et humble de coeur.
Voilà pourquoi ce texte multiplie les oppositions : elles se ramènent toutes à une seule, l’opposition entre les deux sagesses, les deux comportements. Par exemple, « la jalousie et les rivalités » (v. 16) sont à comprendre par contraste avec ce qui est dit au verset suivant : « paix, tolérance, compréhension » ; et les « actions malfaisantes », par contraste là encore avec les « bienfaits » du verset 17. Qui est visé au juste ici ? Jacques ne nous le dit pas, mais il n’avait probablement pas besoin de préciser davantage pour être compris.
D’après les thèmes abordés dans le reste de la lettre, on peut émettre quelques hypothèses: les jalousies et rivalités pouvaient être d’ordre matériel ou d’ordre spirituel ; pour les conflits d’ordre matériel, il suffit de se rappeler tout le développement précédent sur les discriminations sociales entre riches et pauvres (2, 1-5; cf 23ème dimanche) ; sans parler de la mise en garde adressée un peu plus loin aux riches (5, 1-6 ; cf 26ème dimanche).
Pour les conflits d’ordre spirituel, il est intéressant de noter au passage que le mot traduit ici par « jalousie » peut évoquer le fanatisme des idées. Il faut relire les versets qui précèdent juste notre lecture de ce dimanche : au début de ce chapitre 3, Jacques met en garde les fidèles contre ce qu’on pourrait appeler les « méfaits de la langue » : « La langue est un petit membre et se vante de grands effets… Avec elle, nous bénissons le Seigneur et Père ; avec elle aussi nous maudissons les hommes, qui sont à l’image de Dieu ; de la même bouche sortent bénédiction et malédiction. Mes frères, il ne doit pas en être ainsi. » (3, 5… 10). Un peu plus loin, il est encore plus clair : « Si vous avez le coeur plein d’aigre jalousie et d’esprit de rivalité, ne faites pas les avantageux et ne nuisez pas à la vérité par vos mensonges. » (3, 14). Le risque ne devait pas être seulement hypothétique puisqu’il l’a évoqué dès le premier chapitre : « Si quelqu’un se croit religieux sans tenir sa langue en bride… vaine est sa religion. » (1, 26).
Pour Jacques, tous ces comportements de jalousie et de rivalité relèvent du paganisme ; la vraie religion, qu’elle soit juive ou chrétienne, nous introduit à une tout autre manière de vivre. Les mêmes réalités (qu’elles soient d’ordre matériel ou spirituel) peuvent être vécues d’une manière ou de l’autre. Il n’y a pas un bonheur païen et un bonheur chrétien, il y a deux manières de vivre le bonheur, la manière païenne et la manière chrétienne. Jusqu’ici, nous étions sous le règne de la convoitise, c’est-à-dire de l’égoïsme ; la religion juive et, à plus forte raison, le Christianisme, nous introduisent dans le royaume de l’amour fraternel. C’était tout le sens du commandement « Tu ne convoiteras pas » : non pas « tu ne désireras plus rien », mais premièrement, tu n’accapareras pas pour toi seul, deuxièmement, tu ne te laisseras pas accaparer. Si tu deviens esclave de ce que tu possèdes, tu perds ta liberté (puisque tu es obsédé par ton désir) et tu perds la charité parce que tu deviens envieux de ce que l’autre possède.
Pourtant, la Bible n’enseigne nulle part le mépris des biens de ce monde : depuis la première parole de Dieu à Abraham, au contraire, le peuple élu sait que Dieu ne veut que notre bonheur, dont le bien-être matériel fait partie. Et le désir du bonheur, matériel ou spirituel, est bon, puisqu’il fait partie de la création. Il nous faut seulement apprendre à nous remettre sans cesse dans la main de Dieu : un peu plus loin, Jacques dit ce que doit être notre état d’esprit : « Si le Seigneur le veut bien, nous vivrons et ferons ceci ou cela. » (4, 15).
« Si le Seigneur le veut bien », c’est la formule de Jacques, toute proche de celle de Jésus : « Que ta volonté soit faite et non la mienne ». Mais, pour nous, le passage d’une sagesse à l’autre n’est jamais totalement achevé : nous sommes des êtres partagés ; Jacques dit qu’un véritable combat se déroule en nous-mêmes et que nos querelles n’en sont que le reflet : « D’où viennent les conflits entre vous ? N’est-ce pas justement de tous ces instincts qui mènent leur combat en vous-mêmes ? »
Le secret est dans la prière, car Dieu seul peut donner la sagesse : c’est l’une des grandes insistances de toute la méditation biblique ; dès le début de sa lettre, Jacques conseillait à ses lecteurs de prier pour l’obtenir : « Si la sagesse fait défaut à l’un de vous, qu’il la demande au Dieu qui donne à tous avec simplicité et sans faire de reproche ; elle lui sera donnée. » (1, 5).

Homélie du 25e dimanche ordinaire B

21 septembre, 2012

http://parolesdudimanche.blogs.lalibre.be/

Homélie du 25e dimanche ordinaire B

P. Fabien Deleclos, franciscain (T) – 1925 – 2008

Sg 2, 12, 17-20 ; Jc 3, 16 – 4,3 ; Mc 9, 30-37

Il nous arrive probablement de temps en temps de rêver à la situation des premiers disciples, à leur chance extraordinaire de côtoyer chaque jour celui que l’on attendait depuis des siècles comme le libérateur et le restaurateur d’Israël. Prier ensemble à la synagogue, partager le petit déjeuner, se promener au bord du lac. Nous imaginons la richesse des conversations, l’éblouissement des découvertes, l’expérience enivrante des succès de foule. Ils sont les premiers témoins d’une révolution en marche. Ils bénéficient d’expériences spirituelles inouïes. Songez à la transfiguration de Jésus dont ils ont été les seuls témoins.
C’est d’ailleurs après cet événement que se situe le récit évangélique d’aujourd’hui. Or, cet évangile de Marc, que l’on dit être l’écho direct de la voix de Pierre et de sa catéchèse, nous apprend que la première préoccupation de ces jeunes gens, à ce moment-là, n’était pas d’ordre mystique, ni spirituel, ni pastoral, mais un « plan de carrière », oui. Ils ont été choisis par Jésus, ils ont répondu « oui » à cette surprenante vocation, et ils étaient encore tenaillés par l’ambition du pouvoir, la convoitise des privilèges et des préséances.
Ils se voyaient déjà occupant des places de ministres et de conseillers du nouveau roi. Les deux frères Jacques et Jean, plus gourmands encore que les autres, n’ont d’ailleurs pas hésité à mettre cartes sur table en s’adressant à Jésus lui-même. Directement, raconte Marc. Par l’intermédiaire de leur maman, dit Matthieu. Mais, dans les deux cas, il s’agissait d’obtenir, dans le futur gouvernement, les deux places les plus enviées. Ils sont prêts à se battre pour se partager le gâteau. Un vrai panier de crabes. Ce qui entraîne nécessairement des jalousies, envies et rivalités, comme on en voit encore des exemples aujourd’hui. Or, parmi les trois évangélistes qui racontent ces empoignades et ces prises de bec très nature, mais fort peu évangéliques, deux en sont des témoins directs et même des acteurs.
Ces apôtres reconnaissent donc très franchement qu’à cette époque ils n’avaient encore rien compris à leur rôle, ni au sens exact que Jésus voulait donner à l’autorité et au pouvoir. C’est-à-dire une autorité de service, car le Messie n’était pas venu pour être servi, mais pour servir. Un Jésus qui refuse également le calcul des mérites ou les exigences aveugles des droits acquis. Jésus a toujours dénoncé la course au pouvoir, la course aux honneurs, la course aux privilèges, l’obsession des préséances et toutes les jalousies et rivalités qui les provoquent.
Intimes de Jésus, les apôtres n’étaient pas des anges. Nous non plus. Et les premières communautés chrétiennes n’avaient rien d’idyllique, comme on l’imagine un peu légèrement. Elles ont été aussi déchirées par des conflits internes dont Jacques a dénoncé les causes et les ravages. A commencer par le mauvais usage de la langue. « Ce petit membre qui se vante de grands effets (…) et que personne ne peut dompter », alors qu’il est « plein d’un poison mortel ». Avec la langue, nous bénissons le Seigneur et Père et, avec elle aussi, nous maudissons les hommes et les femmes qui sont à l’image de Dieu. C’est de la même bouche que sortent prières et méchancetés, bénédictions et malédictions. Conclusion de Jacques : « Si quelqu’un se croit religieux sans tenir sa langue en bride, sa religion est vaine » (Jc 1, 26).
La lettre de Jacques évoque aussi d’autres responsabilités, personnelles et collectives. D’où viennent les guerres, d’où viennent les conflits entre vous, sinon de l’envie et la jalousie, la volonté de puissance, un désir insatiable et lancinant de posséder richesses et pouvoir. Il arrive même chez les croyants, et c’est Jacques qui le dit, que l’envie se transforme en prière : on se sert de Dieu pour obtenir autant sinon plus et mieux que le voisin. Il décrit précisément le mécanisme de la naissance et du développement de l’enrichissement coupable. Ce qui relève de l’adoration du veau d’or. L’idole de tous les temps, le dieu dollar, à qui l’on sacrifie tous les jours des vies humaines.
Or, dans l’esprit de la Bible, s’enrichir en « dépouillant les démunis, les faibles, les désarmés, est considéré comme une insulte faite à Dieu lui-même ». Les conflits collectifs s’enracinent toujours dans la convoitise des individus. Il faut donc commencer à faire le ménage chez soi. D’autant plus que nous sommes tous plus ou moins sollicités par des tentations dont les racines sont en nous.
Ces enseignements ont été traduits dans l’Evangile en paraboles et gestes, en images. Aujourd’hui, en photos, ils auraient fait la Une de tous les journaux. On a vu Sr Teresa embrassant un handicapé, la princesse Diana prenant un petit sidéen dans ses bras, le pape soulevant un enfant malade ou embrassant un jeune blessé. Tout comme on a pu voir jadis Hitler et Staline se faire photographier avec un enfant dans les bras. Mais la même scène touchante n’a pas nécessairement le même sens ni le même témoignage à donner.
Au temps de Jésus, les enfants ne comptaient pour rien. Ils étaient les premiers parmi les dédaignés. Ils ne font l’objet d’aucune considération, mais bien de mépris. Dans la tradition biblique, ils sont un symbole de faiblesse plutôt que d’innocence. Ils représentaient donc tous ceux et celles qui ne comptent pas dans la société, qui n’ont ni pouvoir, ni argent, ni parole.
L’enfant que Jésus accueille n’est pas notre « enfant roi », mais le représentant des pauvres, des gosses des rues, des marginaux, des exclus, des plus vulnérables. Et Jésus nous dit que les personnes, les familles, les groupes, les communautés qui accueillent et se mettent au service des plus fragiles, des plus éprouvés de ce monde, accueillent non seulement le Christ, mais Dieu qui l’a envoyé. La vraie grandeur est celle du serviteur. Chercher à servir et non à être servi.

P. Fabien Deleclos, franciscain (T)

1925 – 2008

Saint Matthieu : apôtre et évangéliste

20 septembre, 2012

Saint Matthieu : apôtre et évangéliste dans images sacrée santino_sanmatteo

http://www.santuariosanmatteo.it/Content-La-devozione-a-San-Matteo-item-142.html

Saint Matthieu : apôtre et évangéliste

20 septembre, 2012

http://matthieu.com/saint-matthieu.html

Saint Matthieu : apôtre et évangéliste

La vie Saint Matthieu :
Matthieu est probablement d’origine juive, galiléen de naissance. Il exerce la profession de collecteur d’impôts pour les romains à Capharnaüm. C’est un homme cultivé, de formation grecque (d’ où son nom Lévi). Le jour où Jésus, de passage devant son bureau de péage, lui demande de le suivre, il abandonne tout et devient un de ses disciples. Après la crucifixion de Jésus, selon la tradition orale de l’Eglise, il passe un temps en Egypte, puis part en Ethiopie. Arrivé à Naddaver, il prêche et combat l’influence de deux mages et devient populaire en opérant la résurrection du fils du roi. Défendant une vierge consacrée au Seigneur contre l’avidité d’un prince, Matthieu s’attire la colère du roi Hirtiacus. Il est assassiné au cours d’une célébration. Matthieu est l’un des quatre apôtres évangélistes avec Marc, Jean et Luc. Son Evangile, chronologiquement le premier, trace la généalogie de Jésus, et va de sa naissance jusqu’au choix de ses premiers disciples en passant par sa tentation au désert.

Histoire de St Matthieu :
Probablement né à Capharnaüm, ville située au nord-ouest du lac de Génésareth, en Galilée, Lévi, de son nom de naissance, était le fils d’Alphée. Capharnaüm, située sur une des routes principales qui reliaient Damas à la Méditerranée et à l’Égypte, possédait un bureau où l’on percevait à la fois les droits de douane, d’octroi et de péage. IL était receveur des tributs pour les romains c’est-à-dire « publicain ». Lévi travaillait près du lac de Génésareth à la perception du « portorium », (à la fois douane, octroi et péage) entre les états du roi Hérode Antipas et de son frère, le tétrarque Philippe.
Cette profession était méprisée par les juifs et jugée odieuse. Le Talmud interdisait aux publicains les fonctions de juges ou de témoins dans les procès. Les exactions et les vexations dont les publicains se rendaient coupables, n’avaient fait qu’accroître cette impopularité, inhérente à la fonction. Hérondas affirme que chaque demeure frissonnait de peur à leur vue.
Un jour, Jésus l’aperçut près du lac de Tibériade (ou mer de Galilée) et l’appela.
Evangile selon saint Luc V 27-29 : « Et après cela il sortit, et il remarqua un publicain du nom de Lévi, assis au bureau du péage, et il lui dit : Suis-moi. Et, quittant tout, se levant, il le suivait. Et Lévi lui fit une grande réception dans sa maison ».
Evangile selon saint Marc II 13-14 : « Et il sortit de nouveau le long de la mer. Et toute la foule venait vers lui, et il les enseignait. Et en passant, il vit Lévi, le fils d’Alphée, assis au bureau du péage. Et il lui dit : Suis-moi. Et se levant, il le suivit ».
Lévi, captivé par les propos de Jésus, le suivit, quittant sa fonction de publicain. Il devint l’un des 12 apôtres de Jésus et pris le nom de Matthieu. Afin de convaincre ses amis de partager ses nouvelles convictions, Matthieu les convia à prendre un repas chez lui, en compagnie de Jésus. et de ses disciples. Les Pharisiens en prirent ombrage car il était malvenu de déjeuner avec les publicains. Jésus leur répondit : « Les médecins sont pour les malades et non pour ceux qui sont en bonne santé. Sachez-le donc bien, je veux la miséricorde et non le sacrifice ; car je suis venu appeler, non les justes, mais les pécheurs. »
La tradition hagiographique, reprise par Rufin, saint Eucher de Lyon et Socrate dit qu’il passa un temps en Egypte avant que d’aller dans la capitale d’Ethiopie, Naddaver, où il fut accueilli par cet eunuque, haut fonctionnaire de la Candace, que le diacre Philippe avait baptisé. Il y avait dans cette ville deux habiles magiciens, Zaroës et Arfaxat, qui trompaient les habitants en leur causant des maladies qu’ils savaient guérir. Matthieu ne tarda pas à découvrir leurs sortilèges et à désabuser le peuple dont beaucoup se convertirent.
Quand Matthieu eut ressuscité le prince héritier Euphranor, le roi et la reine, avec toute la maison royale et les notables de la province reçurent le baptême. Iphigénie, fille du roi d’Ethiopie et quelques unes de ses compagnes, firent voeu de virginité et se retirèrent dans une maison particulière qui devint le premier monastère du pays.
Le roi Eglippe étant mort, son frère Hirtace s’empara du royaume et, pour mieux asseoir son pouvoir, voulut épouser Iphigénie. Hirtace eut recours à Matthieu qui lui répondit : « Vienne votre Majesté au discours que je vais faire aux vierges chrétiennes rassemblées avec Iphigénie et vous verrez vous-même avec quel zèle je vais remplir vos ordres ». Matthieu fit un tel éloge de la virginité, invitant ses filles à mourir plutôt qu’à y renoncer, qu’Hirtace se résolut à le faire mourir. Les bourreaux arrivèrent alors que Matthieu finissait la messe, ils montèrent à l’autel et le tuèrent.
Le corps de Matthieu fut d’abord conservé avec beaucoup de vénération dans la ville de Naddaver où il avait enduré le martyre. En 956, il fut transféré à Salerne, dans le Royaume de Naples. Comme on se trouvait alors souvent en péril de guerre et que l’on craignait que quelqu’un s’emparât furtivement des reliques, on cacha le corps de saint Matthieu dans un endroit secret connu de quelques personnes. Près de cent vingt ans plus tard, sous le pontificat de saint Grégoire VII, on découvrit le caveau secret ce dont le Pape félicita Alfane, archevêque de Salerne. De Salerne, le chef de saint Matthieu fut transporté en France et déposé dans la cathédrale de Beauvais. Une partie de ce chef fut donnée au monastère de la Visitation Sainte-Marie de Chartres. La relique de Beauvais disparut pendant la révolution française en 1793.

Citations de Saint Matthieu :
Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison.
Ne jugez point, afin de n’être point jugés, car on vous jugera comme vous avez jugé, et l’on se servira pour vous de la mesure dont vous mesurez les autres. Extrait de la Bible
La lampe du corps, c’est l’oeil.
Celui qui n’est pas avec moi est contre moi.
Rengaine ton épée : tous ceux qui useront de l’épée, périront par l’épée. Extrait de la Bible
La porte étroite et le chemin étroit mènent à la vie et il y en a peu qui le trouvent.
Il est plus aisé qu’un chameau passe par le trou d’une aiguille qu’il ne l’est qu’un riche entre dans le royaume des cieux. Extrait de la Bible
Ainsi les derniers seront les premiers et les premiers seront les derniers.
Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !
Il y beaucoup d’appelés, mais peu d’élus.
Vous êtes le sel de la terre ; mais le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ?
Vous aimerez votre prochain comme vous-même.
Rendez donc à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.
Pourquoi voyez-vous une paille dans l’oeil de votre frère, tandis que vous ne voyez pas une poutre dans la vôtre ? Extrait de l’évangile
Entrez par la porte étroite, car la porte large et le chemin spacieux mènent à la perdition et il y en a beaucoup qui y entrent. Mais la porte étroite et le chemin étroit mènent à la vie et il y en a bien peu qui le trouvent. Extrait de l’évangile
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu ! Extrait de l’évangile
Veillez et priez, afin que vous n’entriez point en tentation : car l’esprit est prompt, mais la chair est faible. Extrait de l’évangile
Celui qui voudra sauver sa vie la perdra ; et celui qui perdra sa vie pour l’amour de moi la retrouvera. Extrait de l’évangile
Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé. Extrait de l’évangile
Ne vous mettez pas en souci du lendemain, car le lendemain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. Extrait de l’évangile
Laissez les petits enfants et ne les empêchez pas, car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. Extrait de l’évangile
Demandez et l’on vous donnera ; cherchez et vous trouverez ; frappez et l’on vous ouvrira. Extrait de l’évangile
Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni. Extrait de l’évangile
Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais. Extrait de l’évangile
Lorsque vous faites l’aumône, que votre main gauche ne sache pas ce que fait votre main droite. Extrait de l’évangile
Ne jetez point vos perles devant les pourceaux. Extrait de l’évangile
Pour toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta droite, en sorte que ton aumône demeure secrète ; et ton Père qui voit dans le secret te le revaudra. Extrait de l’évangile
Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et ne tiendra aucun compte de l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’argent. Extrait de l’évangile
Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister. Extrait de l’évangile
Si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous les deux dans un trou. Extrait de l’évangile
Il est plus aisé pour un chameau de passer par le trou d’une aiguille que pour un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. Extrait de l’évangile
Prenez un arbre bon : son fruit sera bon ; prenez un arbre gâté : son fruit sera gâté. Car c’est au fruit qu’on reconnaît l’arbre. Extrait de l’évangile
Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. Extrait de l’évangile
Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. Extrait de l’évangile
Là où est votre trésor, là aussi sera votre coeur. Extrait de l’évangile
Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, pas plus qu’un mauvais arbre n’en peut porter de bons.
On juge l’arbre à ses fruits. Extrait de la Bible
La foi transporte les montagnes.
Vous avez appris qu’il a été dit : Oeil pour oeil, dent pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui l’autre aussi. Extrait de la Bible

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