Archive pour le 26 septembre, 2012

Saints Côme et Damien

26 septembre, 2012

Saints Côme et Damien dans images sacrée 0926ss-20cosm2020dam20xixs20bulg1

http://parishableitems.wordpress.com/category/saintly-people/sts-cosmas-and-damien/

26 septembre : Saints Côme et Damien (m.o.)

26 septembre, 2012

http://missel.free.fr/Sanctoral/09/26.php

26 septembre : Saints Côme et Damien

Historique

En 1163, il y avait, dans l’église abbatiale de Saint-Germain-des-Prés, un autel béni sous le nom de saint Côme et de saint Damien ; vers 1210, sur un terrain nouvellement compris dans l’enceinte de Paris, l’Abbé de Saint-Germain-des-Prés fit construire sous leur patronage, une église paroissiale où l’on montrait un grand reliquaire en bois doré contenant une mâchoire et quelques ossements de saint Côme. Cette église fut détruite en 1836.
Chaque 27 septembre, le clergé de Notre-Dame de Paris faisait, dans la Cité, une procession des reliques de saint Côme et de saint Damien que possédait la cathédrale.
Parce qu’ils sont mentionnés au canon de la Messe, le culte des saints Côme et Damien vint à Paris de Rome où leur église est un titre cardinalice. En 1163, ils avaient un autel dans l’abbatiale de Saint-Germain-des Prés dont l’abbé, en 1210, fit construire une église paroissiale sous leur patronnage. Cette église possédait des reliques dont on célébrait la translation à la fin du mois de mai et que, tous les 27 septembre, le clergé de Notre-Dame portait en procession dans la Cité. On prétendait que le chevalier Jean de Beaumont avait rapporté de croisade des reliques des saints Côme et Damien à l’église de Luzarches où, deux fois par an (27 septembre et 23 octobre) la confrérie des chirurgiens de Paris qui s’y était réunie en 1320, député quatre chirurgien pour soigner les malades.

…d’après St Grégoire de T

Deux jumeaux, Côme et Damien, médecins, devinrent chrétiens et, par le seul mérite de leurs vertus et l’intervention de leurs prières, ils chassaient les infirmités des malades. Après divers supplices ils sont réunis au ciel et font de nombreux miracles pour leurs compatriotes. Si un malade vient à leur tombeau et y prie avec foi, aussitôt il obtient un remède à ses maux. On dit qu’ils apparaissent en rêve aux malades et leur donnant une ordonnance ; ceux-ci l’exécutent et s’en vont guéris.
Saint Grégoire de Tours

Canon (lorica) de saint Patrick

26 septembre, 2012

http://www.spiritualite-chretienne.com/prieres/priere_2.html#12

Canon (lorica) de saint Patrick

Je me lève aujourd’hui,
Par une force puissante,
L’invocation à la Trinité,
La croyance à la Trinité,
La confession de l’unité du Créateur du monde.

Je me lève aujourd’hui,
Par la force de la naissance du Christ et de Son Baptême,
La force de Sa Crucifixion et de Sa mise au tombeau,
La force de Sa Résurrection et de Son Ascension,
La force de Sa Venue au jour du jugement.

Je me lève aujourd’hui,
Par la force des ordres des Chérubins,
Dans l’obéissance des Anges,
Dans le service des Archanges,
Dans l’espoir de la Résurrection,
Dans les prières des Patriarches,
Dans les prédictions des Prophètes,
Dans les prédications des Apôtres,
Dans les fidélités des Confesseurs,
Dans l’innocence des Vierges saintes,
Dans les actions des Hommes justes.

Je me lève aujourd’hui,
Par la force du Ciel,
Lumière du Ciel,
Lumière du Soleil,
Éclat de la Lune,
Splendeur du Feu,
Vitesse de l’Eclair,
Rapidité du Vent,
Profondeur de la Mer,
Stabilité de la Terre,
Solidité de la Pierre.

Je me lève aujourd’hui,
Par la force de Dieu pour me guider,
Puissance de Dieu pour me soutenir,
Intelligence de Dieu pour me conduire,
Oeil de Dieu pour regarder devant moi,
Oreille de Dieu pour m’entendre,
Parole de Dieu pour parler pour moi,
Main de Dieu pour me garder,
Chemin de Dieu pour me précéder,
Bouclier de Dieu pour me protéger,
Armée de Dieu pour me sauver :
Des filets des démons,
Des séductions des vices,
Des inclinations de la nature,
De tous les hommes qui me désirent du mal,
De loin et de près,
Dans la solitude et dans une multitude.

J’appelle aujourd’hui toutes ces forces
Entre moi et le mal,
Contre toute force cruelle impitoyable
Qui attaque mon corps et mon âme,
Contre les incantations des faux prophètes,
Contre les lois noires du paganisme,

Contre les lois fausses des hérétiques,
Contre la puissance de l’idolâtrie,
Contre les charmes des sorciers,
Contre toute science qui souille le corps et l’âme de l’homme.

Que le Christ me protège aujourd’hui :
Contre le poison, contre le feu,
Contre la noyade, contre la blessure,
Pour qu’il me vienne une foule de récompenses.
Le Christ avec moi,
Le Christ devant moi,
Le Christ derrière moi,
Le Christ en moi,
Le Christ au-dessus de moi,
Le Christ au-dessous de moi,
Le Christ à ma droite,
Le Christ à ma gauche,
Le Christ en largeur,
Le Christ en longueur,
Le Christ en hauteur,
Le Christ dans le coeur de tout homme qui pense à moi,
Le Christ dans tout oeil qui me voit,
Le Christ dans toute oreille qui m’écoute.
Je me lève aujourd’hui,
Par une force puissante,
L’invocation à la Trinité,
La croyance à la Trinité,
La confession de l’unité du Créateur du monde.

Au Seigneur est le Salut,
Au Christ est le Salut,
Que Ton Salut Seigneur soit toujours avec nous.

Amen ! Amen ! Amen !

Saint Patrick (v.390-461?)

St Augustin lit et commente St Jean : 3° Le désir et la liberté (ceci sur saint Paul)

26 septembre, 2012

http://peresdeleglise.free.fr/Augustin/desir2.htm

St Augustin lit et commente St Jean

3° Le désir et la liberté

Une question régulièrement posée : l’homme est-il vraiment libre ? Peut-il faire le bien s’il en a la volonté ?
« Quand je veux faire le bien, c’est le mal qui se présente à moi. Car je me complais dans la loi de Dieu du point de vue de l’homme intérieur ; mais j’aperçois une autre loi dans mes membres qui lutte contre la loi de ma raison et m’enchaîne à la loi du péché qui est dans mes membres. » (Rm 7, 21-23)
Contre Pélage qui affirme : « Dieu accorde toutes les grâces à qui aura été digne de les recevoir, comme il les a accordées à l’apôtre Paul » (Actes du procès), Augustin répond :
« la grâce est accordée à des personnes indignes… »
« la grâce est ainsi dénommée parce qu’elle est accordée gracieusement » (De gestis Pelagii, XIV, 33, BA t. 21, p. 511).
« C’est pourquoi, ô bienheureux Paul, illustre prédicateur de la grâce, je parlerai et je parlerai sans crainte – qui pourrait le moins du monde se fâcher contre moi quand je dis des choses que tu as dites pour qu’on les redise et que tu as enseignées pour qu’on en instruise les autres ? Je parlerai, dis-je, et parlerai sans crainte : oui, la couronne qui te revient est due à tes mérites, mais tes mérites sont des dons de Dieu. » (De gestis Pelagii, XIV, 35, p. 515).
« … pour aller vers le péché, le libre arbitre suffit, avec lequel il s’est gâté lui-même ; au contraire, pour revenir vers la justice, il lui faut un médecin car il est malade ; il lui faut celui qui vivifie, car il est mort. De cette grâce, notre auteur ne dit absolument rien, comme si le pécheur pouvait se guérir par sa seule volonté, puisque, à elle seule, elle a pu le corrompre. Nous ne lui disons pas « que la mort du corps contribue au péché », car elle est seulement un châtiment (personne, en effet, ne pèche par la mort de son corps) ; mais c’est la mort de l’âme qui contribue au péché quand sa véritable vie, c’est-à-dire Dieu, l’a abandonnée et qu’elle accomplit nécessairement des oeuvres de mort, jusqu’à ce que, par la grâce du Christ, elle retrouve la vie. (De Natura et Gratia, XXIII, 25, p. 291).
« Dieu nous guérit non seulement pour effacer le mal par nous commis, mais pour nous fournir encore le moyen de ne plus pécher. »(Id. XXVI, 29, p. 299)
Qu’en est-il de la liberté de l’homme, si la Grâce intervient ? En fait la Grâce guérit la volonté et lui permet d’aimer librement le Bien. L’homme doit accorder son consentement à l’action de la Grâce.
« Les hommes sont agis par l’Esprit de Dieu afin d’agir comme ils doivent agir et lorsqu’ils ont agi, qu’ils rendent grâce à Celui par qui ils sont agis. Ils sont agis pour qu’ils agissent, non pour qu’eux-mêmes n’agissent en rien. » (De Correptione et gratia, II, 4)
C’est dans le péché seulement que le libre-arbitre et la Grâce se font concurrence et se présentent comme opposés. Le choix de l’homme n’est libre que s’il est libéré (action de la Grâce).
La délectation de Dieu l’emporte sur tout autre : c’est la « delectatio victrix », la « délectation victorieuse » : elle rétablit la volonté dans son ordination.
Dieu attire l’homme : est-ce à dire qu’il l’attire selon une attraction où la volonté et la passion de l’homme n’auraient pas de part ? L’homme séduit par Dieu, tend vers lui de toutes ses forces, de tout son désir : il est attiré par la volonté, mais surtout par la volupté.
« De là, si tu reviens à cette parole : Personne ne vient à moi si le Père ne le tire, ne va pas t’imaginer que tu es tiré malgré toi : l’âme est tirée aussi par l’amour. Et nous ne devons pas craindre de nous entendre reprocher ce mot des saintes Ecritures, qui se trouve dans l’Evangile, par ceux qui pèsent attentivement les mots, mais sont loin de comprendre les réalités, surtout les réalités divines, nous n’avons pas à craindre qu’on nous dise : Comment puis-je croire volontairement si je suis tiré ?
J’affirme : c’est peu que tu sois tiré par ta volonté, tu l’es encore par la volupté. Que veut dire : être tiré par la volupté ? Mets tes délices dans le Seigneur, et il t’accordera les demandes de ton coeur. Il existe une volupté du coeur pour celui qui goûte la douceur de ce pain du ciel. Or, si le poète a pu dire : Chacun est tiré par sa volupté, non par la nécessité, mais par la volupté, non par obligation, mais par délectation, combien plus fortement devons-nous dire, nous, qu’est tiré vers le Christ l’homme qui trouve ses délices dans la Vérité, qui trouve ses délices dans la Béatitude, qui trouve ses délices dans la Justice, qui trouve ses délices dans la Vie éternelle, car tout cela, c’est le Christ ! Ou bien dira-t-on que les sens corporels ont leurs voluptés et que l’âme est privée de ses voluptés ? Si l’âme n’a pas ses voluptés, comment est-il dit : Les fils des hommes espéreront sous le couvert de tes ailes, ils seront enivrés de l’abondance de ta maison, tu les abreuveras au torrent de tes voluptés, parce qu’auprès de toi est la source de la vie et que dans ta lumière nous verrons la lumière ?
Donne-moi quelqu’un qui aime, et il sentira la vérité de ce que je dis. Donne-moi un homme tourmenté par le désir, donne-moi un homme passionné, donne-moi un homme en marche dans ce désert et qui a soif, qui soupire après la source de l’éternelle patrie, donne-moi un tel homme, il saura ce que je veux dire. Mais si je parle à un indifférent, qu’est-ce que je dis ? Tels étaient ceux qui murmuraient entre eux. Celui, dit-il, que le Père a tiré vient à moi. » (Homélies sur St Jean, Tract. XXVI, 4)

Conclusion :
Le désir : à la fois à la source de toute la vie de l’homme : ce qui le pousse à chercher le bonheur, à se tromper même en croyant le trouver dans les créatures et non dans le Créateur, ce qui le pousse donc au péché. Mais le désir est aussi ce qui tourne l’homme vers Dieu, quand il découvre que Dieu l’a aimé le premier, quand il comprend que c’est en élargissant son cœur par le désir qu’il sera comblé par Dieu. Le désir est enfin le lieu où se manifeste la liberté de l’homme guéri par la grâce et attiré par Dieu (par la volonté et par la volupté).