Archive pour le 20 septembre, 2012
Saint Matthieu : apôtre et évangéliste
20 septembre, 2012http://matthieu.com/saint-matthieu.html
Saint Matthieu : apôtre et évangéliste
La vie Saint Matthieu :
Matthieu est probablement d’origine juive, galiléen de naissance. Il exerce la profession de collecteur d’impôts pour les romains à Capharnaüm. C’est un homme cultivé, de formation grecque (d’ où son nom Lévi). Le jour où Jésus, de passage devant son bureau de péage, lui demande de le suivre, il abandonne tout et devient un de ses disciples. Après la crucifixion de Jésus, selon la tradition orale de l’Eglise, il passe un temps en Egypte, puis part en Ethiopie. Arrivé à Naddaver, il prêche et combat l’influence de deux mages et devient populaire en opérant la résurrection du fils du roi. Défendant une vierge consacrée au Seigneur contre l’avidité d’un prince, Matthieu s’attire la colère du roi Hirtiacus. Il est assassiné au cours d’une célébration. Matthieu est l’un des quatre apôtres évangélistes avec Marc, Jean et Luc. Son Evangile, chronologiquement le premier, trace la généalogie de Jésus, et va de sa naissance jusqu’au choix de ses premiers disciples en passant par sa tentation au désert.
Histoire de St Matthieu :
Probablement né à Capharnaüm, ville située au nord-ouest du lac de Génésareth, en Galilée, Lévi, de son nom de naissance, était le fils d’Alphée. Capharnaüm, située sur une des routes principales qui reliaient Damas à la Méditerranée et à l’Égypte, possédait un bureau où l’on percevait à la fois les droits de douane, d’octroi et de péage. IL était receveur des tributs pour les romains c’est-à-dire « publicain ». Lévi travaillait près du lac de Génésareth à la perception du « portorium », (à la fois douane, octroi et péage) entre les états du roi Hérode Antipas et de son frère, le tétrarque Philippe.
Cette profession était méprisée par les juifs et jugée odieuse. Le Talmud interdisait aux publicains les fonctions de juges ou de témoins dans les procès. Les exactions et les vexations dont les publicains se rendaient coupables, n’avaient fait qu’accroître cette impopularité, inhérente à la fonction. Hérondas affirme que chaque demeure frissonnait de peur à leur vue.
Un jour, Jésus l’aperçut près du lac de Tibériade (ou mer de Galilée) et l’appela.
Evangile selon saint Luc V 27-29 : « Et après cela il sortit, et il remarqua un publicain du nom de Lévi, assis au bureau du péage, et il lui dit : Suis-moi. Et, quittant tout, se levant, il le suivait. Et Lévi lui fit une grande réception dans sa maison ».
Evangile selon saint Marc II 13-14 : « Et il sortit de nouveau le long de la mer. Et toute la foule venait vers lui, et il les enseignait. Et en passant, il vit Lévi, le fils d’Alphée, assis au bureau du péage. Et il lui dit : Suis-moi. Et se levant, il le suivit ».
Lévi, captivé par les propos de Jésus, le suivit, quittant sa fonction de publicain. Il devint l’un des 12 apôtres de Jésus et pris le nom de Matthieu. Afin de convaincre ses amis de partager ses nouvelles convictions, Matthieu les convia à prendre un repas chez lui, en compagnie de Jésus. et de ses disciples. Les Pharisiens en prirent ombrage car il était malvenu de déjeuner avec les publicains. Jésus leur répondit : « Les médecins sont pour les malades et non pour ceux qui sont en bonne santé. Sachez-le donc bien, je veux la miséricorde et non le sacrifice ; car je suis venu appeler, non les justes, mais les pécheurs. »
La tradition hagiographique, reprise par Rufin, saint Eucher de Lyon et Socrate dit qu’il passa un temps en Egypte avant que d’aller dans la capitale d’Ethiopie, Naddaver, où il fut accueilli par cet eunuque, haut fonctionnaire de la Candace, que le diacre Philippe avait baptisé. Il y avait dans cette ville deux habiles magiciens, Zaroës et Arfaxat, qui trompaient les habitants en leur causant des maladies qu’ils savaient guérir. Matthieu ne tarda pas à découvrir leurs sortilèges et à désabuser le peuple dont beaucoup se convertirent.
Quand Matthieu eut ressuscité le prince héritier Euphranor, le roi et la reine, avec toute la maison royale et les notables de la province reçurent le baptême. Iphigénie, fille du roi d’Ethiopie et quelques unes de ses compagnes, firent voeu de virginité et se retirèrent dans une maison particulière qui devint le premier monastère du pays.
Le roi Eglippe étant mort, son frère Hirtace s’empara du royaume et, pour mieux asseoir son pouvoir, voulut épouser Iphigénie. Hirtace eut recours à Matthieu qui lui répondit : « Vienne votre Majesté au discours que je vais faire aux vierges chrétiennes rassemblées avec Iphigénie et vous verrez vous-même avec quel zèle je vais remplir vos ordres ». Matthieu fit un tel éloge de la virginité, invitant ses filles à mourir plutôt qu’à y renoncer, qu’Hirtace se résolut à le faire mourir. Les bourreaux arrivèrent alors que Matthieu finissait la messe, ils montèrent à l’autel et le tuèrent.
Le corps de Matthieu fut d’abord conservé avec beaucoup de vénération dans la ville de Naddaver où il avait enduré le martyre. En 956, il fut transféré à Salerne, dans le Royaume de Naples. Comme on se trouvait alors souvent en péril de guerre et que l’on craignait que quelqu’un s’emparât furtivement des reliques, on cacha le corps de saint Matthieu dans un endroit secret connu de quelques personnes. Près de cent vingt ans plus tard, sous le pontificat de saint Grégoire VII, on découvrit le caveau secret ce dont le Pape félicita Alfane, archevêque de Salerne. De Salerne, le chef de saint Matthieu fut transporté en France et déposé dans la cathédrale de Beauvais. Une partie de ce chef fut donnée au monastère de la Visitation Sainte-Marie de Chartres. La relique de Beauvais disparut pendant la révolution française en 1793.
Citations de Saint Matthieu :
Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison.
Ne jugez point, afin de n’être point jugés, car on vous jugera comme vous avez jugé, et l’on se servira pour vous de la mesure dont vous mesurez les autres. Extrait de la Bible
La lampe du corps, c’est l’oeil.
Celui qui n’est pas avec moi est contre moi.
Rengaine ton épée : tous ceux qui useront de l’épée, périront par l’épée. Extrait de la Bible
La porte étroite et le chemin étroit mènent à la vie et il y en a peu qui le trouvent.
Il est plus aisé qu’un chameau passe par le trou d’une aiguille qu’il ne l’est qu’un riche entre dans le royaume des cieux. Extrait de la Bible
Ainsi les derniers seront les premiers et les premiers seront les derniers.
Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !
Il y beaucoup d’appelés, mais peu d’élus.
Vous êtes le sel de la terre ; mais le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ?
Vous aimerez votre prochain comme vous-même.
Rendez donc à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.
Pourquoi voyez-vous une paille dans l’oeil de votre frère, tandis que vous ne voyez pas une poutre dans la vôtre ? Extrait de l’évangile
Entrez par la porte étroite, car la porte large et le chemin spacieux mènent à la perdition et il y en a beaucoup qui y entrent. Mais la porte étroite et le chemin étroit mènent à la vie et il y en a bien peu qui le trouvent. Extrait de l’évangile
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu ! Extrait de l’évangile
Veillez et priez, afin que vous n’entriez point en tentation : car l’esprit est prompt, mais la chair est faible. Extrait de l’évangile
Celui qui voudra sauver sa vie la perdra ; et celui qui perdra sa vie pour l’amour de moi la retrouvera. Extrait de l’évangile
Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé. Extrait de l’évangile
Ne vous mettez pas en souci du lendemain, car le lendemain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. Extrait de l’évangile
Laissez les petits enfants et ne les empêchez pas, car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. Extrait de l’évangile
Demandez et l’on vous donnera ; cherchez et vous trouverez ; frappez et l’on vous ouvrira. Extrait de l’évangile
Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni. Extrait de l’évangile
Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais. Extrait de l’évangile
Lorsque vous faites l’aumône, que votre main gauche ne sache pas ce que fait votre main droite. Extrait de l’évangile
Ne jetez point vos perles devant les pourceaux. Extrait de l’évangile
Pour toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta droite, en sorte que ton aumône demeure secrète ; et ton Père qui voit dans le secret te le revaudra. Extrait de l’évangile
Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et ne tiendra aucun compte de l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’argent. Extrait de l’évangile
Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister. Extrait de l’évangile
Si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous les deux dans un trou. Extrait de l’évangile
Il est plus aisé pour un chameau de passer par le trou d’une aiguille que pour un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. Extrait de l’évangile
Prenez un arbre bon : son fruit sera bon ; prenez un arbre gâté : son fruit sera gâté. Car c’est au fruit qu’on reconnaît l’arbre. Extrait de l’évangile
Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. Extrait de l’évangile
Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. Extrait de l’évangile
Là où est votre trésor, là aussi sera votre coeur. Extrait de l’évangile
Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, pas plus qu’un mauvais arbre n’en peut porter de bons.
On juge l’arbre à ses fruits. Extrait de la Bible
La foi transporte les montagnes.
Vous avez appris qu’il a été dit : Oeil pour oeil, dent pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui l’autre aussi. Extrait de la Bible
Pape Benoît : Voyage apostolique au Liban
20 septembre, 2012BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE
Salle Paul VI
Mercredi 19 septembre 2012
Voyage apostolique au Liban
Chers frères et sœurs,
Aujourd’hui, je voudrais revenir brièvement par la pensée et le cœur aux journées extraordinaires du voyage apostolique que j’ai accompli au Liban. Un voyage que j’ai fortement désiré, en dépit des circonstances difficiles, considérant qu’un père doit toujours être aux côtés de ses fils lorsqu’ils rencontrent de graves problèmes. J’ai été animé par le vif désir d’annoncer la paix que le Seigneur ressuscité a laissée à ses disciples à travers les paroles : « Je vous donne ma paix » (Jn 14, 27). Mon voyage avait pour but principal la signature et la remise de l’exhortation apostolique post-synodale Ecclesia in Medio Oriente aux représentants des communautés catholiques du Moyen-Orient, ainsi qu’aux autres Eglises et communautés ecclésiales et aux chefs musulmans.
Ce fut un événement ecclésial émouvant et, dans le même temps, une occasion providentielle de dialogue vécue dans un pays complexe mais emblématique pour toute la région, en raison de sa tradition de coexistence et de collaboration active entre les diverses composantes religieuses et sociales. Face aux souffrances et aux drames qui persistent dans cette région du Moyen-Orient, j’ai exprimé ma proximité sincère aux aspirations légitimes de ces chères populations, en leur apportant un message d’encouragement et de paix. Je pense en particulier au terrible conflit qui bouleverse la Syrie, provoquant des milliers de morts mais aussi un flux de réfugiés qui se déversent dans la région à la recherche désespérée de sécurité et d’avenir; et je n’oublie pas la situation difficile de l’Irak. Au cours de ma visite, les habitants du Liban et du Moyen-Orient — catholiques, représentants des autres Églises et communautés ecclésiales et des diverses communautés musulmanes — ont vécu avec enthousiasme et dans un climat détendu et constructif, une expérience importante de respect réciproque, de compréhension et de fraternité, qui constitue un signe puissant d’espérance pour toute l’humanité. Mais c’est surtout la rencontre avec les fidèles catholiques du Liban et du Moyen-Orient, présents par milliers, qui a suscité dans mon âme un sentiment de profonde gratitude en raison de l’ardeur de leur foi et de leur témoignage.
Je remercie le Seigneur pour ce don précieux, qui donne espoir pour l’avenir de l’Église sur ces territoires: jeunes, adultes et familles animées par le ferme désir d’enraciner leur vie dans le Christ, de demeurer ancrés à l’Évangile, de marcher ensemble dans l’Église. Je renouvelle ma reconnaissance également à ceux qui ont travaillé inlassablement pour cette visite : les patriarches et les évêques du Liban avec leurs collaborateurs, le secrétariat général du synode des évêques, les personnes consacrées, les fidèles laïcs, qui sont une réalité précieuse et significative dans la société libanaise. J’ai pu constater directement que les communautés catholiques libanaises, à travers leur présence bimillénaire et leur engagement riche d’espérance, offrent une contribution significative et appréciée à la vie quotidienne de tous les habitants du pays. J’adresse une pensée reconnaissante et respectueuse aux autorités libanaises, aux institutions et associations, aux volontaires et à tous ceux qui ont offert le soutien de la prière. Je ne peux oublier l’accueil cordial que j’ai reçu de la part du président de la République, M. Michel Sleimane, ainsi que des diverses composantes du pays et des personnes: ce fut un accueil généreux, fidèle à la célèbre hospitalité libanaise. Les musulmans m’ont accueilli avec un grand respect et une considération sincère: leur présence constante et active m’a permis de lancer un message de dialogue et de collaboration entre le christianisme et l’islam : il me semble que le moment est venu d’apporter ensemble un témoignage sincère et résolu contre les divisions, contre la violence, contre les guerres. Les catholiques, venus également des pays voisins, ont manifesté avec ferveur leur affection profonde au Successeur de Pierre.
Après la belle cérémonie à mon arrivée à l’aéroport de Beyrouth, le premier rendez-vous était particulièrement solennel : la signature de l’exhortation apostolique post-synodale Ecclesia in Medio Oriente, dans la basilique grecque-melkite Saint-Paul à Harissa. En cette circonstance, j’ai invité les catholiques du Moyen-Orient à fixer leur regard sur le Christ crucifié pour trouver la force, même dans des contextes difficiles et douloureux, de célébrer la victoire de l’amour sur la haine, du pardon sur la vengeance et de l’unité sur la division. J’ai assuré à tous que l’Eglise universelle est plus que jamais proche, par l’affection et par la prière, des Eglises du Moyen-Orient: celles-ci, tout en étant un « petit troupeau », ne doivent pas avoir peur, dans la certitude que le Seigneur est toujours avec elles. Le Pape ne les oublie pas.
Le deuxième jour de mon voyage apostolique, j’ai rencontré les représentants des institutions de la République et du monde de la culture, le corps diplomatique et les chefs religieux. Je leur ai, entre autres, indiqué un chemin à parcourir pour favoriser un avenir de paix et de solidarité: il s’agit d’œuvrer afin que les différences culturelles, sociales et religieuses parviennent, dans le dialogue sincère, à une nouvelle fraternité, où ce qui unit est le sens partagé de la grandeur et de la dignité de toute personne, dont la vie doit toujours être défendue et protégée. Le même jour, j’ai rencontré les chefs des communautés religieuses musulmanes, une rencontre qui s’est déroulée dans un esprit de dialogue et de bienveillance réciproque. Je rends grâce à Dieu pour cette rencontre. Le monde d’aujourd’hui a besoin de signes clairs et forts de dialogue et de collaboration, et de ce point de vue, le Liban a été et doit continuer d’être un exemple pour les pays arabes et pour le reste du monde.
Dans l’après-midi, à la résidence du patriarcat maronite, j’ai été accueilli par l’enthousiasme irréfrénable de milliers de jeunes libanais et des pays voisins, qui ont animé un moment de fête et de prière, qui restera inoubliable dans le cœur de nombreuses personnes. J’ai souligné leur chance de vivre dans cette région du monde qui a vu Jésus, mort et ressuscité pour notre salut, et le développement du christianisme, en les exhortant à la fidélité et à l’amour pour leur terre, malgré les difficultés causées par le manque de stabilité et de sécurité. En outre, je les ai encouragés à être fermes dans la foi, confiants dans le Christ, source de notre joie et à approfondir leur rapport personnel avec Lui dans la prière, comme aussi à être ouverts aux grands idéaux de la vie, de la famille, de l’amitié et de la solidarité. En voyant les jeunes chrétiens et musulmans faire la fête dans une grande harmonie, je les ai encouragés à construire ensemble l’avenir du Liban et du Moyen-Orient et à s’opposer ensemble à la violence et à la guerre. La concorde et la réconciliation doivent être plus forts que les élans de mort.
Dans la matinée de dimanche, il y a eu le moment très intense, qui a connu une grande participation, de la Messe au City Center Waterfront de Beyrouth, accompagné par des chants suggestifs, qui ont caractérisé également les autres célébrations. En présence de nombreux évêques et d’une grande foule de fidèles, provenant de toutes les parties du Moyen-Orient, j’ai voulu exhorter chacun à vivre la foi et à en témoigner sans peur, dans la conscience que la vocation du chrétien et de l’Église est celle d’apporter l’Évangile à tous sans distinction, à l’exemple de Jésus. Dans un contexte marqué par d’âpres conflits, j’ai rappelé l’attention sur la nécessité de servir la paix et la justice, en devenant des instruments de réconciliation et des constructeurs de communion. Au terme de la concélébration eucharistique, j’ai eu la joie de remettre l’exhortation apostolique qui rassemble les conclusions de l’assemblée spéciale du synode des évêques consacrée au Moyen-Orient. À travers les patriarches et les évêques orientaux et latins, les prêtres, les personnes consacrées et les laïcs, ce document veut atteindre tous les fidèles de cette chère région, pour les soutenir dans la foi et dans la communion et les encourager sur la voie de la nouvelle évangélisation tant souhaitée. Dans l’après-midi, au siège du patriarcat syro-catholique, j’ai eu ensuite la joie de vivre une rencontre œcuménique fraternelle avec les patriarches orthodoxes et les orthodoxes orientaux et avec les représentants de ces Églises, ainsi que des communautés ecclésiales.
Chers amis, les jours passés au Liban ont été une merveilleuse manifestation de foi et d’intense religiosité et un signe prophétique de paix. La multitude des croyants, provenant de tout le Moyen-Orient, a eu l’opportunité de réfléchir, de dialoguer et surtout de prier ensemble, en renouvelant l’engagement d’enraciner sa propre vie en Christ. Je suis certain que le peuple libanais, dans sa composition religieuse et sociale multiforme mais bien amalgamée, saura témoigner avec un élan renouvelé de la paix véritable, qui naît de la confiance en Dieu. Je souhaite que les divers messages de paix et d’estime que j’ai voulu donner, puissent aider les gouvernants de la région à accomplir des pas décisifs vers la paix et vers une meilleure compréhension des relations entre chrétiens et musulmans. Pour ma part, je continue à accompagner ces populations bien-aimées par la prière, afin qu’elles demeurent fidèles aux engagements pris. Je confie à l’intercession maternelle de Marie, vénérée dans de nombreux et antiques sanctuaires libanais, les fruits de cette visite pastorale, ainsi que les intentions de bien et les justes aspirations du Moyen-Orient tout entier. Merci.
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Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier l’Association catholique internationale de services pour la jeunesse féminine ! Je vous invite, tous, à vous unir à moi pour confier à la Vierge Marie les fruits de ma Visite pastorale au Liban et les justes aspirations de tous les habitants du Moyen-Orient. Merci pour vos prières et bon pèlerinage à tous !