Archive pour le 20 juillet, 2012

Saint-Apollinaire de Ravenne, évêque et martyr

20 juillet, 2012

Saint-Apollinaire de Ravenne, évêque et martyr dans images sacrée apollinare

http://www.ilpuntostampa.info/2011/07/sant-apollinare-di-ravenna-vescovo-e.html

20 JUILLET: SAINT APOLLINAIRE

20 juillet, 2012

http://magnificat.ca/cal/fran/07-23.htm

20 JUILLET: SAINT APOLLINAIRE

Évêque et Martyr

(+ 87)

Saint Apollinaire vint d’Antioche à Rome avec saint Pierre, fut ordonné évêque par le Prince des Apôtres et envoyé par lui à Ravenne pour y prêcher la foi. Sa première oeuvre, en arrivant dans cette ville, fut de rendre la vue au fils d’un soldat auquel il avait demandé l’hospitalité; quelques jours après, il guérit la femme d’un tribun, atteinte d’une maladie incurable. C’en fut assez pour provoquer la conversion d’un grand nombre de personnes, et bientôt il se forma dans la ville une chrétienté florissante. Traduit devant le gouverneur païen, il prêche Jésus-Christ, méprise l’idole de Jupiter et se voit chassé de la ville par la fureur du peuple, qui le laisse à demi mort.
Après quelques prédications dans les pays voisins, Apollinaire revient à Ravenne et se rend à la maison d’un noble patricien qui l’avait fait demander pour guérir sa fille près de mourir. Mais l’apôtre ne parut qu’au moment où la malade rendait le dernier soupir. Arrivé près du lit funèbre, le Saint adresse à Dieu une fervente prière: « Au nom du Christ, jeune fille, lève-toi, dit-il, et confesse qu’il n’y a pas d’autre Dieu que Lui! » La jeune fille se lève aussitôt, pleine de vie, et s’écrie: « Oui, le Dieu d’Apollinaire est le vrai Dieu! » A la suite de ce nouveau prodige, trois cents païens se convertirent et reçurent le baptême, à l’exemple de la jeune fille et de son heureux père.
Mais les succès croissants du christianisme à Ravenne soulevèrent bientôt de nouvelles persécutions contre l’apôtre de Jésus-Christ. Il dut subir un nouvel interrogatoire, qui ne servit qu’à faire briller son courage et à lui donner occasion d’expliquer les mystères de notre foi. Apollinaire eut à subir les plus affreux supplices, la flagellation, le chevalet, l’huile bouillante, puis les horreurs de la faim, dans une infecte prison; mais Dieu Se chargea de le nourrir par Ses Anges. Ses bourreaux l’exilèrent en Illyrie. Cet exil lui donna le moyen de prêcher la foi à des peuples nouveaux et de répandre ainsi la lumière de l’Évangile. La persécution le ramena à Ravenne après trois ans d’absence.
Ce fut la dernière période de sa vie. Saisi presque aussitôt après son débarquement, il étonne ses persécuteurs en faisant crouler, d’un mot de prière, le temple d’Apollon. Il rend la vue au fils de son juge, en lui disant: « Au nom de Jésus-Christ, ouvre tes yeux et vois! » Une multitude de païens se convertit à la foi; mais la rage des endurcis ne fait que s’accroître, et bientôt Apollinaire couronne sa vie par un glorieux martyre.

20 JUILLET: PROPHETE ELIA

20 juillet, 2012

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lie

20 JUILLET: PROPHETE ELIA

Élie (hébreu : ……eliyahu, « Mon Dieu est Ya » ; est un prophète majeur dans les religions abrahamiques.
Prophète d’Israël du ixe siècle avant JC, son ministère a lieu dans le royaume d’Israël après la mort de Salomon. Il est le héraut de YHWH, Dieu d’Israël, face au dieu des Cananéens, Baal, dont la reine d’Israël Jezabel s’est faite l’ardente missionnaire. Il réalise de nombreux prodiges avant de s’envoler aux cieux dans un tourbillon. Il est aussi, selon les prophètes bibliques, l’annonciateur du Messie à la fin des temps.
Il est fêté le 20 juillet par les catholiques et par les orthodoxes. Plusieurs montagnes portent son nom dont la plus connue est le mont Saint Elias en Alaska.

Origine du nom Élie
Élie est un nom théophore, comme bien des noms qui figurent dans l’Ancien Testament. En hébreu, le prénom ….. signifie « Mon Dieu est YHWH ». On a probablement choisi ce nom en raison de la mission particulière qui lui sera attribuée dans le récit biblique et qui vient en opposition avec les adorateurs du dieu Baal. Peut-être n’a-t-il pas choisi ce nom mais l’a-t-il reçu d’un père ou d’un maître. Il n’y a aucune trace dans la Bible sur l’origine de son nom.

Le prophète Élie dans l’Ancien Testament
Élie serait né en -927 et enlevé par un char céleste, il est vivant éternellement 1 L’histoire du prophète Élie est connue par ce que les exégètes ont appelé le « Cycle d’Élie ».
Selon l’Ancien Testament, Élie était un habitant du pays de Galaad et aussi un « Tishbite »2, c’est-à-dire originaire de la ville de Tishbé (en) (en arabe el istib), au nord de la rivière Yabboq dans le djebel adjloun (entre le Yarmouk et l’Arnon), un nom de même racine que le mot captivité en hébreu. La tradition l’a fait connaître comme ayant une grande foi en YHWH et lui a attribué de nombreux miracles, dont même ceux de ressusciter les morts et de faire descendre le feu du ciel.
Dans le Premier livre des Rois, Élie apparaît dans l’histoire pour avertir Achab, le roi d’Israël, de la survenue d’une sécheresse causée parce qu’il empêche la pluie de tomber. « Élie, le Thischbite, l’un des habitants de Galaad (ixe siècle av. J.-C.) dit à Achab : “L’Éternel est Vivant, le Dieu d’Israël, dont je suis le serviteur ! Il n’y aura ces années-ci ni rosée, ni pluie, sinon à ma parole”2. »
Il part ensuite faire une retraite près d’un torrent affluent du Jourdain. Il boit l’eau du torrent et est ravitaillé en nourriture par des corbeaux. Au bout d’un certain temps le torrent se tarit3, puis Élie part vers Sidon où une veuve de la ville de Sarepta le reçoit et le nourrit. Un miracle a alors lieu, car les maigres provisions de la veuve ne s’épuisent pas jusqu’au retour de la pluie4. Le fils de la veuve tombe malade et meurt, puis ressuscite sur une prière d’Élie5.
La sécheresse annoncée par Élie devait durer plus de trois ans6. La troisième année de sécheresse, Dieu renvoie Élie auprès du roi Achab. Élie rencontre un serviteur du roi nommé Abdias et lui demande de l’annoncer. Abdias craint que cette annonce provoque son exécution si Élie disparaît à nouveau, et plaide en évoquant son passé, où il a protégé des prophètes de Dieu que la reine Jézabel voulait faire tuer. Élie lui assure qu’il se montrera à Achab et malgré ses craintes, Abdias prévient le roi qui vient à la rencontre d’Élie7.
Élie réprimande le roi pour avoir sacrifié au dieu Baal et laissé son épouse Jézabel dîner avec quatre cents prophètes d’Astarté. Le roi convoque le peuple et tous les prophètes sur le mont Carmel. Élie est seul face à quatre cent cinquante prophètes de Baal. Chaque camp choisit des taureaux pour en faire offrande à son dieu, mais sans y mettre le feu. Les prêtres de Baal s’agitent mais en vain, le feu ne vient pas consumer leurs offrandes. Élie fait un autel et place les offrandes qu’il fait arroser d’eau par trois fois. Il fait alors une prière et le feu s’abat sur l’autel. Alors Élie donne l’ordre de se saisir des prêtres de Baal et il les égorge. Élie dit à Achab de retourner en char à Jizreel avant que la pluie ne l’arrête, la pluie se met à tomber, tandis qu’Élie devance Achab en courant8.
Informée par Achab, Jézabel menace Élie de lui faire subir le même sort qu’il a fait subir aux prêtres de Baal. Élie s’enfuit vers Beer-Sheva dans le royaume de Juda pour s’y réfugier. Élie, complètement découragé par ce qui lui arrive et souhaitant mourir, s’endort au pied d’un genêt. Un ange le réveille et lui offre à manger, il mange et se rendort. L’ange revient et Élie peut marcher ainsi pendant quarante jours. Arrivé à la caverne du Mont Horeb, Élie s’y réfugie. Par la suite, l’auteur biblique décrit des phénomènes atmosphériques, mais Dieu ne se trouve que dans le dernier, « un doux murmure ». Dieu lui demande : « Que fais-tu ici Élie ? ». Dieu donne l’ordre à Élie d’aller à Damas pour oindre Hazaël comme roi sur Aram, oindre Jéhu comme roi d’Israël et oindre Élisée pour en faire son successeur9.
Environ six ans plus tard, il met en garde Achab et Jézabel d’un risque de mort violente après que Jézabel a manœuvré pour s’accaparer la vigne d’un certain Naboth dont elle provoqua la mort par lapidation en le livrant à la foule10. Achab, roi d’Israël, et Josaphat, roi de Juda, s’allient pour faire la guerre contre Aram. Au cours d’un combat, Achab est tué. Son fils Achazia lui succède et commet les mêmes fautes aux yeux d’Élie11.
En effet, Achazia, qui tombe du balcon de ses appartements, veut consulter l’oracle de Baal sur sa guérison. Élie va à la rencontre des messagers du roi pour leur annoncer la mort prochaine du roi parce qu’il a préféré Baal au Dieu d’Israël12. Par la volonté de Dieu, Élie brûle cent hommes d’Achazia venus le capturer, puis se laisse emmener pour réitèrer sa funeste prédiction devant le roi. Celui-ci meurt peu après, et son fils Joram lui succède.
Alors qu’il est en compagnie d’Élisée, Élie est enlevé au ciel dans un tourbillon. Après sa disparition, Élisée lui succède13.
Ce récit sur l’enlèvement d’Élie au ciel a inspiré la construction de certains scénarios eschatologiques sur son retour miraculeux sur Terre. D’après le Livre de Malachie, Élie reviendra avant le jugement dernier : « Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, avant que le jour de l’Éternel arrive14. » La tradition juive attend donc le retour d’Élie15. Il reste l’invité lors de la fête juive de la Pâque, où une porte ouverte et un siège inoccupé l’attendent toujours.
Le Siracide, un livre deutérocanonique, mentionne Élie parmi les grands personnages de l’histoire d’Israël et rappelle ses hauts faits16. Le texte suggère qu’il y a une vie après la mort pour les croyants : « heureux ceux qui te verront, heureux ceux qui se sont endormis dans l’amour du Seigneur, car nous aussi nous posséderons la vraie vie »17.

Autres mentions d’un « Élie » dans l’Ancien Testament
Dans d’autres livres du Premier Testament, il y a d’autres personnages nommés Élie. Il s’agit peut-être du même personnage, mais cela suscite quelques problèmes de chronologie.
Dans le Deuxième livre des Chroniques18, un certain « Élie » met en garde le roi de Juda, Joram. Si c’est le même personnage, cela signifie qu’il est passé d’un royaume à l’autre et qu’il est mort plus tard que ne le laisse entendre le Deuxième livre des Rois.
Ceci s’explique par le fait que le livre des chroniques est en quelque sorte une récapitulation de l’histoire, en particulier de l’alliance Davidique et sur le culte rendu au temple.
Le nom Élie est aussi porté par un sacrificateur du temps d’Esdras19.
Élie selon les Samaritains[modifier]
Les Samaritains sont une population vivant actuellement en Israël et en Cisjordanie. Pour eux, c’est le mont Garizim et non Jérusalem qui est le principal lieu saint de la religion hébraïque. Selon la deuxième de leurs sept chroniques, « c’est Élie qui causa le schisme en établissant à Silo un sanctuaire dans le but de remplacer le sanctuaire du mont Garizim20 ».

Mentions d’Élie dans le Nouveau Testament
Élie est le prophète le plus fréquemment cité dans le Nouveau Testament. Dans l’Évangile de Jean, on rapporte que les pharisiens demandent à Jean le Baptiste ceci : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es pas le Christ ni Élie, ni le prophète21 ? »
Ce passage est une incitation à la prière, montrant la force de celle-ci : « Élie était un homme de la même nature que nous ; il pria avec insistance pour qu’il ne plut point pendant trois ans. Puis il pria de nouveau et le ciel donna la pluie, et la terre produisit son fruit22. »
Élie est encore cité dans l’Évangile de Luc23. Jean-Baptiste et Élie sont comparés pour leur costume fait de peaux de bêtes24. L’ange Gabriel affirme, avant la naissance de Jean-Baptiste, qu’il aura l’esprit et la puissance d’Élie25. Dans les trois évangiles synoptiques26, on trouve une manifestation d’Élie en compagnie de Moïse et Jésus dans l’épisode dit de la « transfiguration » : « Et pendant qu’il (Jésus) priait l’aspect de son visage changea, et son vêtement, d’une éclatante blancheur. Et voici que deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie qui, apparus en gloire, parlaient de son départ, qu’il allait accomplir à Jérusalem27. »
Dans les épîtres, Élie est également mentionné comme modèle inspiration pour la prière. L’apôtre Paul dit ceci d’Élie : « Ne savez-vous pas ce que l’écriture rapporte d’Élie, comment il adresse à Dieu cette plainte contre Israël28 ? » L’épître de Jacques fait aussi référence à Élie pour parler du pouvoir de la prière: « Élie était un homme de la même nature que nous, il pria avec instance pour qu’il ne pleuve point, et il ne tomba point de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit29. »
Les évangiles soulèvent la difficile question de l’identité Jean le Baptiste Élie; affirmée par Jésus « Et lui, si vous voulez bien le comprendre, il est cet Elie qui doit venir30 », cette identité est déniée par Jean le Baptiste « Qu’es-tu donc? Lui demandèrent-ils. Es-tu Elie? Il dit: Je ne le suis pas31 ». Un auteur a traité de cette contradiction apparente32.