Archive pour le 11 mai, 2012

Icon of Holy Mother of God – Cathedral of St Gregory of Palamas, Tessaloniki

11 mai, 2012

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L’Amour dans la Bible – Citations sur l’amour dans la Bible

11 mai, 2012

http://www.amour.ro/spiritualite/amour-bible.php

L’Amour dans la Bible

Citations sur l’amour dans la Bible

Jean 13
34. Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres.
35. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.

Jean 15
12. C’est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés.
13. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.

Romains 12
9. Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien.
10. Par amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres; par honneur, usez de prévenances réciproques.

Romains 13
8. Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres a accompli la loi.
9. En effet, les commandements: Tu ne commettras point d’adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu’il peut encore y avoir, se résument dans cette parole: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
10. L’amour ne fait point de mal au prochain: l’amour est donc l’accomplissement de la loi.

Corinthiens 13
1. Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit.
2. Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien.
3. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien.
4. La charité est patiente, elle est pleine de bonté; la charité n’est point envieuse; la charité ne se vante point, elle ne s’enfle point d’orgueil,
5. elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal,
6. elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité;
7. elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout.
8. La charité ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra.
9. Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie,
10. mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra.
11. Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant.
12. Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face; aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu.
13. Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l’espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité.

Colossiens 3
12. Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience.
13. Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi.
14. Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection.

Thessalonicien 4
9. Pour ce qui est de l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive; car vous avez vous-mêmes appris de Dieu à vous aimer les uns les autres,
10. et c’est aussi ce que vous faites envers tous les frères dans la Macédoine entière. Mais nous vous exhortons, frères, à abonder toujours plus dans cet amour,

1 Pierre 1
22. Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre coeur,

1 Jean 3
23. Et c’est ici son commandement: que nous croyions au nom de son Fils Jésus Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le commandement qu’il nous a donné.

1 Jean 4
7. Bien-aimés, aimons nous les uns les autres; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu.
8. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour.
9. L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui.
10. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés.
11. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres.
12. Personne n’a jamais vu Dieu; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous.
13. Nous connaissons que nous demeurons en lui, et qu’il demeure en nous, en ce qu’il nous a donné de son Esprit.
14. Et nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde.
15. Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.
16. Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.
17. Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde: c’est en cela que l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement.
18. La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour.
19. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier.
20. Si quelqu’un dit: J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas?
21. Et nous avons de lui ce commandement: que celui qui aime Dieu aime aussi son frère.

Hébreux 13
1. Persévérez dans l’amour fraternel.

Sixième dimanche de Pâques B – Homélie

11 mai, 2012

http://www.stignace.net/homelies/6paquesB06.htm

HOMÉLIE

Sixième dimanche de Pâques B                                                              

(21 mai 2006)      

 Père Michel Farin,  jésuite

« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ».
L’amour qui doit commander la vie de l’humanité selon la révélation que nous en donne le Christ est un grand mystère, caché aux sages et aux savants a dit Jésus, mais qui touche et bouleverse les petits, les tout petits, comme Jésus, ceux qui s’abandonnent et se confient à ce qui leur écharpe et les déborde complètement.
En effet, ce commandement de l’amour par Jésus, nous met devant un abîme, puisqu’il s’agit de nous aimer les uns les autres comme Jésus nous a aimés et que Jésus nous a aimés comme le Père l’a aimé. Nous sommes donc appelés à nous aimer les uns les autres comme le Père aime le Fils, c’est-à-dire dans la profondeur insondable de l’Esprit de Dieu, l’Esprit Saint, qui est tout autre chose que le sentiment d’aimer.
Cet Esprit d’amour qui s’est exprimé pour nous à travers toute la vie, la mort et la résurrection de Jésus, se donne par une initiative paternelle, originelle, sans retour, sans condition : « Tu es mon Fils bien-aimé, en toi j’ai mis tout mon amour ». Et Jésus dont la vie tout entière repose sur cette Parole du Père, nous dira : « Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait… Aimez vos ennemis. »
Nous voyons bien ici en quoi l’Esprit d’amour qui nous est donné pour commander notre vie transcende le seul sentiment d’aimer avec lequel nous le confondons sans cesse. Je peux aimer un ami, à l’égard duquel j’ai ce sentiment. Mais comment aimer un ennemi, à l’égard duquel j’ai justement le sentiment contraire, de la haine.
Jésus lui-même témoignera de cet amour sans retour au-delà de tout sentiment quand il attendra Judas dans le jardin des Oliviers. Il l’attend avec cet amour du Père qui ne peut se reprendre mais non sans avoir dit à son Père : « Pas ce que je veux, mais ce que tu veux ». Comment Jésus, à moins d’être malade, pouvait-il avoir un sentiment d’amour pour le traître, mais il a aimé l’homme Judas jusqu’au bout, comme le Père l’a aimé.
« Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés, comme le Père m’a aimé ».
Cet amour peut donc nous commander ce que nous ne voulons pas. Mais c’est l’Esprit qui nous commande et non pas une loi extérieure vis-à-vis de laquelle il s’agirait d’être en règle. Et si Jésus obéit, dans le sang et les larmes, c’est à ce que lui commande son Père dans l’intimité inimaginable de l’Esprit.
L’amour ne peut nous commander que de l’intérieur, là où la présence d’un autre me touche, au-delà de toute image que je peux projeter sur lui, à l’extérieur. Si je crois aimer quelqu’un parce que j’aime son image, je suis dans ce que la Bible appelle l’idolâtrie et cet amour imaginaire va être mis à l’épreuve par la vie. Vais-je toujours aimer cet homme dont l’intelligence me bouleverse quand il va s’enfoncer dans l’inconnu avec une maladie Alzheimer ?
Car le propre de l’amour, de l’Esprit Saint, est de faire de la présence de l’autre en moi, une présence unique, comme celle du Fils unique pour le Père. Comme le Père m’a aimé… aimez-vous les uns les autres. L’unique, c’est ce qu’est l’un pour l’autre dans l’amour, dans l’Esprit, et c’est cette œuvre de l’amour qui fait, entre nous, l’humanité, la véritable humanité, à l’image de Dieu.
Nous avons entendu l’écho d’une telle rencontre entre l’un et l’autre où l’Esprit fonde l’humanité dans le Christ. C’est celle de Pierre et du Centurion Corneille, dans les Actes des Apôtres. Il n’y avait pas spécialement de sentiment amical entre un centurion romain et un pêcheur de Galilée. Et pourtant l’Esprit d’amour a commandé leur rencontre malgré le mouvement de retrait effrayé de Pierre à l’idée de partager l’intimité de l’Alliance divine qui fait le peuple élu avec un païen. Mais l’Esprit du Christ a commandé cette rencontre dans le cœur de l’un et de l’autre, afin que l’un et l’autre se reconnaissent comme Dieu les connaît, uniques pour le Père, unique l’un pour l’autre à travers le pardon de toute une histoire de haine. « Pierre alors s’écrie : En vérité, je le comprends : Dieu ne fait pas de différences entre les hommes… Pierre parlait encore quand l’Esprit Saint s’empara de tous ceux qui écoutaient la Parole. Tous les croyants qui accompagnaient Pierre furent stupéfaits, eux qui étaient juifs, de voir que même les païens avaient reçu à profusion le don de l’Esprit Saint. »
Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous et que vous soyez comblés de joie.

LES DEUX POUMONS DE LA TERRE SAINTE

11 mai, 2012

http://www.zenit.org/article-30758?l=french

LES DEUX POUMONS DE LA TERRE SAINTE

Homélie de Mgr William Shomali à la kehilla de Jérusalem

ROME, mardi 8 mai 2012 (ZENIT.org) – Les communautés arabophone et hébréophone sont « semblables aux deux poumons par lesquels respire l’église de Terre Sainte », a déclaré Mgr Shomali.
Mgr William Shomali, évêque auxiliaire du patriarche latin de Jérusalem, a célébré la messe à la kehilla – communauté hébréophone – de Jérusalem, dimanche 6 mai. Durant son homélie, il a encouragé la kehilla à « témoigner de Jésus-Christ au sein de la société juive israélienne », sans se décourager, rappelant à la communauté qu’elle est « la continuation de la première église, issue du judaïsme ».
Nous publions ci-dessous le texte intégral de son homélie.
Chers frères et sœurs,
Je suis plein de joie de pouvoir fêter avec vous la fête de Saint Jacques, patron de votre kehilla et de tout votre vicariat. Je voulais depuis longtemps être parmi vous et prier avec vous, et il semble que Dieu ait exaucé ma demande. Votre kehilla est importante pour l’église de Jérusalem. Importante, non par le nombre de ses fidèles, mais par la signification que revêt votre présence ici. Vous constituez la continuation de la première église, issue du judaïsme. De plus, nos communautés, arabophone et hébréophone, sont semblables aux deux poumons par lesquels respire l’église de Terre Sainte. Ou, selon la métaphore qui se trouve dans la lecture d’évangile de ce jour, nous constituons deux sarments recevant leur sève et leur force de la même vigne, laquelle est Jésus le Christ notre Sauveur. Je prie pour que vous continuiez à témoigner de Jésus Christ au sein de la société juive israélienne.
Ce n’est pas là une mission facile, pas plus qu’elle ne fut facile à l’apôtre Paul. C’est ce même Paul qui est au centre de la première lecture de ce jour. Après sa surprenante conversion, il se heurte à une résistance farouche de la part de ses frères juifs. Cependant celui qui se heurte à une résistance croît aussi en force avec l’aide du Saint Esprit. Nombreux furent parmi les Juifs et parmi les nations ceux qui découvrirent grâce à lui que Jésus est le Messie. Les difficultés et les défis qui se trouvent sur notre route, ne doivent pas nous décourager. Le fait que nous constituons une petite minorité, parmi les Musulmans comme parmi les Juifs, ne doit pas susciter en nous de complexe, ni nous porter au découragement.
La première communauté de Jérusalem était pleine de force malgré ses faiblesses et le petit nombre de ses fidèles. En cette période, elle prit de l’assurance sous l’action de l’Esprit Saint : « A cette époque, l’église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie. Elle se construisait et avançait dans la crainte du Seigneur, et croissait en nombre sous l’encouragement de l’Esprit Saint » (Actes 9 :31).
Si vous le permettez, j’aimerais maintenant m’arrêter un peu sur la métaphore de la vigne qui se trouve dans la lecture d’évangile de ce jour. Elle constitue pour nous une leçon merveilleuse.
Dans l’Ancien Testament, la vigne symbolise le peuple d’Israël. Lorsque Israël écoutait le Seigneur, la vigne portait du fruit. Dès l’instant où le peuple ne suivait plus la Torah du Seigneur, la vigne devenait stérile. Dans le contexte de la lecture de ce jour, la vigne est Jésus Christ, et nous avons l’honneur d’être ses sarments.
J’ai été impressionné par le nombre de fois où Jésus, selon l’évangéliste Jean, emploie le verbe « demeurer » (au sens de « rester ») pour décrire la relation de la vigne et du sarment. J’ai compté 11 occurrences. Dans la seconde lecture également ce verbe apparaît deux fois. Voilà qui indique assez l’importance de ce verbe :
Les disciples doivent demeurer dans le Christ comme lui-même demeure en eux. Le sarment doit demeurer dans la vigne. La parole de Jésus doit demeurer dans les disciples. Les disciples demeurent dans l’amour de Jésus s’ils gardent ses commandements. Le fruit des disciples doit demeurer.
Une autre expression revient avec insistance : porter du fruit. Nous la trouvons six fois dans les lectures de ce jour.
Ce n’est pas difficile à comprendre : le lien est étroit entre demeurer en Jésus et porter du fruit – c’est un lien de cause à effet. On pourrait définir ainsi le verbe « demeurer » : rester, rester uni avec, s’installer en un seul lieu et dans la situation qui est donnée, continuer d’exister, persister dans les difficultés. Ces synonymes nous aident à comprendre de quoi il s’agit. Cependant, l’évangile décrit un état surnaturel que l’on ne peut exprimer par ces mots, et la métaphore de la vigne est le meilleur chemin pour prendre conscience du lien vital merveilleux qui nous unit à Jésus.
On peut s’interroger : comment Jésus demeure-t-il en nous ? De trois manières :
1. Tout d’abord au moyen de sa parole : Jésus demeure en nous si nous demeurons dans sa parole : « Si vous demeurez en moi et que ma parole demeure en vous » (Jean 15 :7). Jésus et sa parole sont un. Lorsque nous l’entendons, nous nous unissons à lui. Ses paroles constituent la sève vitale qui jaillissent de la vigne et qui irriguent les sarments afin qu’ils portent du fruit. Demandons-nous : méditons-nous quotidiennement un passage des écritures afin que nous demeurions en lui et lui en nous ? Puisons-nous force et consolation dans la méditation quotidienne de l’évangile ? Le dernier Synode consacré au Moyen Orient demandait aux fidèles d’entretenir un lien quotidien avec la parole de Dieu. C’est cette parole qui doit être notre pain quotidien. De plus, la parole de Dieu et sa loi sont une seule chose, qu’exprime en hébreu le mot « davar ». La parole de Jésus demeure en nous lorsque nous accomplissons ses commandements. Selon la seconde lecture : « Celui qui est fidèle à ses commandements demeure en Dieu et Dieu en lui » (1 Jean 3 :24).
2. La seconde manière de demeurer en lui est l’amour. Qu’il nous suffise de citer à ce sujet Jésus lui-même : « De même que le Père m’a aimé, moi aussi je vous aime. Demeurer en mon amour. Si vous demeurez fidèles à mes commandements, vous demeurerez en mon amour, comme moi j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure en son amour. Mon commandement, le voici : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. (Jean 15 : 9-10 ; 12). À nouveau, demandons-nous : aimons-nous nos voisins et nos collègues de travail ? Sommes-nous prêts à leur pardonner le mal qu’ils nous ont fait ? Sommes-nous prêts, comme l’apôtre Paul, à marcher à la suite de Jésus et à détruire le mur de la haine ? Aimons-nous du fait d’un intérêt humain, ou pour Dieu ? Demeurer en Jésus signifie : demeurer dans son amour et dans l’amour de nos frères et sœurs.
3. La troisième façon de demeurer en Jésus est l’Eucharistie. Le mystère de l’Eucharistie révèle notre unité avec lui, mieux encore que ne le fait la métaphore de la vigne. L’image de la nourriture est une image particulièrement forte. Quoi de plus fort que la manducation de ce pain qui, dans l’acte de le manger, devient partie intégrante de notre corps ? Quoi de plus fort que de boire ce vin qui s’incorpore à notre sang ? Combien forte est l’expression de Jésus: Mangez ma chair et buvez mon sang ! Cette expression marquante est destinée à nous délivrer le message de son unité avec nous. L’image ici dit plus que les mots. L’image produit ce qu’elle désigne, et éclaire à la fois ce qu’elle produit.
Pour conclure : j’aimerais discuter des fruits que portent les sarments : que sont ces fruits ? Ce sont ces mêmes fruits que mentionne l’épître aux Galates : « Voici les fruits de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, humilité et maîtrise de soi. » (Galates 5 :22). Tous, nous aspirons à porter de tels fruits dans nos vies. Quelles sont les conditions pour porter du fruit ? La condition est de demeurer dans la vigne et d’être purifié. Quelle est la condition de porter des fruits d’amour, de joie, de paix, de patience, de générosité, de bonté etc. ? La condition est de demeurer dans l’unité avec Jésus en écoutant sa parole, en demeurant fidèle à son amour, en gardant ses commandements, en accueillant les difficultés de la vie au moyen desquelles le Seigneur nous purifie.
Chers frères et sœurs,
Nous approchons du moment de la communion. Désirons ensemble ce moment où Jésus lui-même, vigne spirituelle, vient s’unir à nous, faibles sarments. C’est là le paradoxe qu’implique notre foi : dans la nature, le sarment est greffé sur la vigne, mais ici c’est la vigne qui vient faire vivre le sarment. La métaphore nous enseigne combien le Seigneur nous aime. C’est lui qui nous a aimés le premier, et lui le premier à demeurer à jamais fidèle à ses promesses. C’est pourquoi nous sommes invités à le louer dans le psaume : « Au sein de l’assemblée je te louerai » (Ps 22 :23). Je vous demande de redire avec moi ces mots : « Au sein de l’assemblée je te louerai ».

+ William Shomali