Archive pour le 7 mai, 2012
Syméon le Nouveau Théologien : « Le Père et moi, nous sommes UN »
7 mai, 2012http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20120507
Le mardi de la 4e semaine de Pâques
Commentaire du jour
Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022), moine grec, saint des Églises orthodoxes
Hymne 21, 468s ; SC 174 (trad. SC rev.)
« Le Père et moi, nous sommes UN »
Envoyé et sorti du Père, le Verbe est descendu
et il a habité tout entier dans les entrailles de la Vierge.
Tout entier il était dans le Père,
et tout entier il était dans ce sein virginal,
et tout entier dans le tout, lui que rien ne peut contenir…
Demeurant inchangé, il a pris la forme d’esclave (Ph 2,7)
et après avoir été mis au monde, il est devenu un homme en tout…
Comment affirmer ce qui est impossible à expliquer
à tous les anges, aux archanges et à tout être créé ?
On le pense d’une manière véritable,
mais on ne peut pas du tout l’exprimer,
et notre esprit ne peut pas le comprendre vraiment parfaitement.
Comment donc Dieu et homme, et homme-Dieu
est-il aussi le Fils du Père, tout entier,
d’une manière qui ne l’en sépare pas ;
comment est-il devenu fils de la Vierge et est-il sorti dans le monde ;
et comment est-il resté impossible à contenir pour tous ?…
Tu resteras silencieux maintenant
car même si tu voulais parler, ton esprit ne trouvera pas de parole,
et ta langue bavarde demeure réduite au silence…
Gloire à toi, Père et Fils et Esprit Saint,
divinité que l’on ne peut pas saisir, indivisible dans sa nature.
Nous t’adorons dans l’Esprit Saint,
nous qui possédons ton Esprit, car nous l’avons reçu de toi.
Et, voyant ta gloire, nous ne recherchons pas indiscrètement,
mais c’est en lui, ton Esprit, que nous te voyons,
Père inengendré, et ton Verbe engendré qui sort de toi.
Et nous adorons la Trinité indivisible et sans mélange
dans son unique divinité et souveraineté et puissance.
LE VISAGE AFRICAIN DU CHRISTIANISME
7 mai, 2012http://www.zenit.org/article-30730?l=french
LE VISAGE AFRICAIN DU CHRISTIANISME
Séminaire à l’Université pontificale du Latran
Anne Kurian
ROME, vendredi 4 mai 2012 (ZENIT.org) – Une aire de recherche pour le développement de la culture africaine dans l’Eglise est en train de se mettre en place, au sein de l’Université pontificale du Latran, afin de promouvoir « un visage africain du christianisme ».
Les premiers travaux de l’aire ont commencé avec un Séminaire interdisciplinaire de recherche intitulé « De l’Eglise en Afrique de Jean-Paul II à l’Africae munus de Benoît XVI », à l’Université du Latran, à Rome, le 2 mai 2012. Parmi les participants, étaient présents le cardinal Robert Sarah, président du Conseil pontifical Cor unum et Jean Léonard Touadi, député italien d’origine congolaise.
Lors de son introduction, Martin Nkafu Nkemnkia, directeur du Département des Sciences Humaines et Sociales – Etudes africaines de l’Université du Latran, est revenu sur l’« évènement unique et historique » de la naissance de « l’Aire internationale de recherche- études interdisciplinaires pour le développement de la culture africaine », le 25 Novembre 2011.
Deux départements – les sciences humaines et sociales et les études juridiques – doivent coordonner les projets de recherches scientifiques de l’aire, « au service de l’Eglise et de toute la société africaine ». Ces recherches ont pour but de « visiter et introduire » de façon « systématique », la culture africaine « dans le curriculum studiorum des Universités pontificales et Instituts supérieurs romains ainsi que dans les Université catholiques, Séminaires majeurs et maisons de formation à la vie consacrée en Afrique » et ce « à la lumière de la Parole de Dieu ».
Développer la culture africaine
Il s’agit tout d’abord, explique Martin Nkafu Nkemnkia, d’une « structure opérative » de l’Université du Latran, pour la « recherche et l’approfondissement », amenant à des « résultats », afin de « promouvoir, favoriser et soutenir le développement de l’Afrique ».
Il sera également mis en œuvre un « programme de promotion culturelle, de formation et de recherche » pour encourager « un grand nombre d’étudiants à s’intéresser à la cause africaine ».
L’aire doit aussi répondre aux « besoins de l’Eglise de l’Afrique » en « préparant le personnel qualifié et responsable », notamment en formant humainement et chrétiennement les professeurs, les académiciens, et les professionnels responsables dans les domaines « opératifs et applicatifs ».
Le visage africain du christianisme
Le projet a été présenté aux Conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SECAM), le 21 février 2012, à l’invitation du cardinal Polycarp Pengo, archevêque de Dar Es Salam (Tanzanie) et président du SECAM.
Pour Martin Nkafu Nkemnkia, « c’est toute l’Eglise africaine qui progresse et s’interroge sur son identité chrétienne à l’intérieur de la famille de Dieu qui est sur la terre : l’Eglise ».
Il appelle les experts de toutes les universités catholiques africaines à participer « ensemble » à cette initiative, « afin d’offrir au monde académique et à l’Eglise, une lecture africaine de la Parole de Dieu, un visage africain du christianisme », et pour que le Christ « se manifeste en Afrique avec le visage africain ».
Il faut, « donner à l’Afrique la dignité qu’elle mérite, et de cette façon, partager ses valeurs humaines et spirituelles avec l’Eglise universelle et l’humanité toute entière », insiste-t-il.
Nouvelles technologies, au service de la recherche
Deux universités catholiques africaines ont pu suivre le séminaire « en liaison directe » via internet : l’Université de Bamenda au Cameroun et celle du Congo Kinshasa- Limete.
Martin Nkafu Nkemnkia a assuré que grâce aux « nouvelles technologies », de nombreuses universités catholiques en Afrique pourront intervenir dans les congrès à venir, participant ainsi aux discussions.
En outre, un forum a été ouvert entre les universités pontificales et les universités africaines, ainsi qu’avec les partenaires académiques des universités européennes « pour les études et les échanges réciproques pour le développement de la culture africaine ».
Le but de ce forum, précise Martin Nkafu Nkemnkia, est de « développer un parcours des études africaines relatives aux diverses disciplines telles que : la spiritualité, la religion, la théologie, la philosophie, l’anthropologie, la sociologie, le droit, l’histoire, l’économie et la politique ».
7 Mai, Flavia Domitilla
7 mai, 2012http://fr.wikipedia.org/wiki/Flavia_Domitilla
7 Mai, Flavia Domitilla
Cet article est une ébauche concernant la culture juive ou le judaïsme et un saint catholique.
Flavia Domitilla ou sainte Domitille, est une membre de la famille impériale romaine des Flaviens, morte après 95, considérée comme une héroïne du judaïsme et vue comme une sainte par les Églises catholique et orthodoxe qui la fêtent le 7 mai. (7 mai catholique, 12 mai Orthodoxe)
Flavia Domitilla, fille de Domitilla la Jeune et de Quintus Petillius Cerialis et donc petite fille de Vespasien et nièce de Titus et Domitien épouse son cousin Titus Flavius Clemens, un neveu de Vespasien. Ils ont deux fils, tous deux appelés Titus Flavius, nés vers 88 et 90, qui sont éduqués par Quintilien1 et selon Suétone dans la vie des douze Césars, Domitien les a ouvertement reconnus, alors qu’ils étaient très jeunes, comme ses successeurs, changeant leur nom, l’un en Vespasien et l’autre en Domitien. Titus Flavius Clemens est consul en 95, avec Domitien mais ce dernier le fait exécuter pour une raison futile dès la fin de son consulat2. L’historien romain Dion Cassius est plus explicite : si Flavius Clemens a été exécuté et sa femme exilée dans l’île de Pandateria, c’est parce qu’ils étaient « athées, une accusation pour laquelle beaucoup de ceux qui tendaient vers le judaïsme étaient condamnés3 ».
Selon la tradition juive
Pour la tradition juive, Flavia Domitilla et son mari peuvent être considérés comme des convertis au judaïsme.
Selon la tradition chrétienne
Elle aurait été convertie au christianisme par saint Achille et saint Nérée puis condamnée avec d’autres, par l’empereur Domitien, à être déportée dans l’île de Pontia ou de Pandateria, où elle vécut un long martyre.
Elle fut considérée comme une sainte par l’Église catholique de 1595 à 1969, année où il fut décidé que cet honneur n’était pas fondé5. Elle semble l’être à nouveau[réf. nécessaire] et elle est fêtée localement le 7 mai6.
Eusèbe de Césarée7, et Jérôme de Stridon8 affirment que Flavie Domitille était la nièce du consul Flavius Clemens et qu’elle fut exilée à Pontia, une île de la mer Tyrrhénienne, ce qui peut laisser penser qu’il y a eu en fait deux Flavia Domitilla.