Archive pour le 21 avril, 2012

Jesus Appears to the Disciples After the Resurrection

21 avril, 2012

Jesus Appears to the Disciples After the Resurrection dans images sacrée 46_jesus-appears-to-the-disciples-after-resurrection

http://iconsandimagery.blogspot.it/2010/04/jesus-appears-to-disciples-after.html

Psaume 4 et commentaire

21 avril, 2012

http://www.bibleenligne.com/Commentaire_biblique/Commentaire_simple/AT/Psaumes/Ps%204.htm

Psaume 4

Au chef de musique. Sur Neguinoth¹. Psaume de David.
— ¹ instruments à cordes.
1 ? Quand je crie, réponds-moi, Dieu de ma justice! Dans la détresse tu m’as mis au large; use de grâce envers moi, et écoute ma prière.
*
2 ? Fils d’hommes, jusques à quand [livrerez-vous] ma gloire à l’opprobre? [Jusques à quand] aimerez-vous la vanité et chercherez-vous le mensonge? Sélah.
3 ? Mais sachez que l’Éternel s’est choisi l’homme pieux. L’Éternel écoutera quand je crierai à lui.
4 ? Agitez-vous¹, et ne péchez pas; méditez dans vos cœurs sur votre couche, et soyez tranquilles. Sélah.
— ¹ ou: Tremblez.
5 ? Offrez des sacrifices de justice, et confiez-vous en l’Éternel.
*
6 ? Beaucoup disent: Qui nous fera voir du bien? Lève sur nous la lumière de ta face, ô Éternel!
7 ? Tu as mis de la joie dans mon cœur, plus qu’au temps où leur froment et leur moût ont été abondants.
8 ? Je me coucherai, et aussi je dormirai en paix; car toi seul, ô Éternel! tu me fais habiter en sécurité.

Commentaire

Au Psaume 3 l’Éternel était la protection du fidèle; au Ps. 4 il est sa portion. L’homme pieux possède l’assurance que Dieu l’a choisi (verset 3; littéralement introduit dans sa faveur). Mais il se trouve encore au milieu d’un monde où règnent la vanité et le mensonge (verset 2) et il ne peut qu’y souffrir. «Qui me fera voir du bien?», voilà la question souvent posée dans un tel monde. Ce bien, nous ne le trouverons pas autour de nous, ni davantage en nous-mêmes! Le seul bien véritable est celui que Dieu produit. Il nous en montre la parfaite expression dans la vie de son Fils, «l’homme pieux» par excellence, le seul dont on pouvait dire: «Il fait toutes choses bien» (Marc 7. 37  ).
Dieu est la source de tout bien, mais aussi de toute vraie joie, «Tu as mis de la joie dans mon cœur» déclare le psalmiste (verset 7). Cette joie-là ne dépend pas de l’abondance des biens matériels comme le prouve la fin du verset (comp. Hab. 3. 17, 18  ). Le même chapitre des Philippiens qui nous exhorte à nous réjouir toujours dans le Seigneur, nous rappelle qu’un croyant peut être heureux dans les privations aussi bien que dans l’abondance (Philippiens 4. 4 et 12  ). La joie divine peut remplir l’âme, même au milieu de la détresse. Les circonstances ne l’affectent pas, précisément, parce qu’elle a sa source en Celui qui ne change pas (Héb. 13. 8  ).

Homélie: Troisième dimanche de Pâques B

21 avril, 2012

http://www.kerit.be/homelie.php#3

Homélie: Troisième dimanche de Pâques B

22 avril 2012

Actes 3, 13-15.17-19
Psaume 4
1Jean 2, 1-5a
Luc 24, 35-48

Nous connaissons le célèbre et magnifique récit des deux disciples d’Emmaüs qui n’avait pas discerné Jésus en cet homme avec qui ils ont parlé en chemin. Ce n’est qu’une fois arrivés à l’auberge, au cours du repas, qu’ils reconnaissent le Seigneur ressuscité.
L’évangile d’aujourd’hui nous rapporte un événement semblable : les disciples sont dans leur maison et ils voient apparaître quelque chose qu’ils prennent pour un fantôme, une manifestation surnaturelle qui leur fait peur. Ce n’est que dans un second temps qu’ils reconnaissent Jésus, quand il leur montre ses plaies et mange devant eux un morceau de poisson.
La différence entre les deux récits c’est qu’à Emmaüs ils ont cru voir dans l’inconnu un simple compagnon de route avant de reconnaître en lui le Messie de Dieu. Tandis qu’à Jérusalem ils expérimentent d’abord la divinité du Christ qu’ils prennent  pour un esprit, avant de le découvrir comme un homme. Mais que ce soit à Emmaüs ou au cénacle de Jérusalem, les disciples ont finalement reconnu la même personne : Jésus Christ. Et c’est seulement après ces deux rencontres avec le Christ, que les apôtres reçoivent la charge de devenir ses témoins.
Les disciples n’ont pas plus reconnu Jésus lorsqu’il s’est montré comme un homme ordinaire, sur le chemin d’Emmaüs, qu’ils ne l’ont identifié à Jérusalem quand il a manifesté sa divinité. C’est que Jésus n’est ni seulement un homme, ni seulement un être divin. Il est les deux à la fois. Si saint Luc nous présente longuement, en détails et en deux récits successifs, l’apparition de Jésus ressuscité à ses disciples, c’est pour que nous témoignons de ce double aspect du ressuscité.
Il est à la fois homme et Dieu. Il est le Seigneur qui se fait reconnaître à la fraction du pain, et il est aussi la Parole du Père qui doit rassurer ses disciples en leur montrant qu’il a un corps et qu’il mange, comme eux, du poisson. Cette apparition du Christ transfiguré au cénacle nous est beaucoup moins familière que celle aux pèlerins d’Emmaüs, mais elle dit quelque chose d’essentiel sur Jésus.
Pour témoigner du Christ dans toute sa vérité, il faut être attentif à tenir les deux bouts de la chaîne : Jésus est homme et Dieu. Il faut être comme ces deux disciples qui l’ont accepté  comme un ami : devenir accueillant aux autres comme s’ils étaient le Christ. Voilà le premier maillon de la chaîne.
Mais il faut dire en même temps que Jésus est Fils de Dieu, et que par là il est aussi celui dont nous ignorons presque tout. Il est celui qui a créé le monde avec le Père, qui nous a créés et qui nous connaît, celui qui nous attend dans son éternité. Jésus est le Fils de Dieu qui vient à nous en se faisant l’un de nous, mais qui demeure incompréhensible, qui est partout mais toujours insaisissable. C’est l’autre bout de la chaîne.
Donc être chrétien, c’est à la fois chercher à reconnaître le visage du Christ en tout homme, et en particulier dans le visage des plus pauvres, tout en gardant un coeur ouvert sur l’inconnu de Dieu, sur le Christ transfiguré sur la montagne, glorifié au cénacle de Jérusalem, sur celui qui est à la fois lumière éblouissante et abîme insondable, l’invisible et le mystérieux. Être chrétien, c’est voir en chaque homme un frère, et, dans le même temps, se tenir prêt à plonger dans l’océan sans limite qu’est Dieu. Être témoin du Christ, c’est en aimant son prochain,  annoncer aux hommes la gloire de Dieu à laquelle ils sont destinés dès aujourd’hui.