Le dimanche in albis – Les temps liturgiques
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Le dimanche in albis
Les temps liturgiques
Quand nous entendons ce mot: dimanche blanc, nous nous représentons quelque chose de clair et de blanc. Nous pensons aux premiers communiants, vêtus de blancs. Mais d’om vient ce nom de dimanche in albis ?
Comme on le sait, les catéchumènes, après leur baptême recevaient un vêtement blanc et un cierge allumé. Ils sortaient ensuite de la chapelle baptismale et entraient dans l’église pour assister, la première fois, à la messe. L’habit blanc était le symbole de l’innocence et de la grâce baptismales.
La messe : Quasimodo
On désigne souvent ce dimanche par ces premiers mots de l’Introït.
L’Eglise unit aujourd’hui la force et la douceur. On entend dans les chants l’accent dominateur de la foi qui caractérisait l’ère du martyre et, en même temps, le tendre amour de l’Eglise pour ses enfants nouveaux nés. On trouve ici l’expression de la grande pensée liturgique: du baptême à l’Eucharistie. Ce sera le moyen permanent qu’emploiera l’Eglise pour éduquer les baptisés. L’oraison nous enseigne que Pâques est passée mais que nous devons en « conserver l’esprit dans notre conscience ». Il y a là tout un programme. Nous devons mener une vie de résurrection spirituelle. L’Epître nous parle de la foi qui triomphe du monde. Les baptisés sont nés de Dieu; la foi au Christ a vaincu le monde. Cette foi est attestée par le Dieu un en trois personnes: par le Père au baptême dans le Jourdain, par le Fils mourant sur la croix; par le Saint Esprit dans son Eglise. La liturgie donne cependant une autre interprétation de ces paroles. Elle y voit l’indication des trois sacrements de la nuit pascale: le baptême (l’eau), l’Eucharistie (le sang) et la confirmation (l’Esprit). Dans cette phrase: « Le Christ n’est pas venu avec l’eau seulement, mais avec l’eau et le sang », l’Eglise veut exprimer sont thème de prédilection: ce n’est pas le baptême qui fait le Chrétien complet, mais le baptême et l’Eucharistie.
Dans l’Evangile avec l’apparition à Saint Thomas l’Eglise aborde avec cette apparition qui est à la fois la plus intime et la plus dramatique le thème de la foi qui ne voit pas, qui n’aperçoit pas et qui croit cependant. La liturgie voit de plus une légère allusion à l’Eucharistie : S’il vous est difficile de croire, mettez sans cesse vos doigts dans la plaie de Jésus Christ, c’est à dire recevez l’Eucharistie; alors vous verrez avec le christ et direz avec saint Thomas: Mon Seigneur et mon Dieu.
Dans le mystère sacré de la liturgie, nous sommes aujourd’hui saint Thomas, c’est ce que nous enseigne l’antienne de la communion. Si nous recevons la sainte Hostie, le Christ nous dit : » Avance la main et reconnais la place des clous… » L’allégresse pascale éclate dans la secrète : nous offrons à Dieu les dons de l’Eglise joyeuse et nous demandons la joie éternelle.
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