Les sommets de l’abîme: L’aventure de votre âme – par Gary Chalom Cohen

http://www.fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/714712/jewish/Les-sommets-de-labme.htm

Les sommets de l’abîme

L’aventure de votre âme

par Gary Chalom Cohen

L’âme, affirme le Tanya1, est une « véritable partie du Divin supérieur  ».

A ce titre, son approche du divin est sans voile : elle le voit, l’entend, le perçoit de tous les sens de l’âme dont nos sens ne sont qu’une expression physique et, de toute évidence, une telle perception est source d’un plaisir de dimension divine.
Que l’âme descende en ce bas monde pour y animer un corps semble alors relever de l’absurde. Elle doit quitter son état de grâce pour s’investir dans la matière dont la grossièreté couvre toute notion de divinité. Et même si, à force d’étude et de prière, elle parvient à ressentir la grandeur de D.ieu dans les limites du corps qu’elle habite, ce sentiment restera insignifiant devant sa perception antérieure. Mais hélas, dans de nombreux cas, son ascension vers D.ieu est entravée par les péchés de l’homme qui la coupent de sa source.
Il est vrai que la mission qui lui est assignée est de la plus haute importance : il lui faut faire du monde une demeure pour D.ieu. Car seul l’homme, dont le corps est tourné vers la matière et dont l’âme procède de l’essence divine peut, par ses actions, révéler le caractère divin de notre univers. Mais pour important que soit le but de sa descente, que peut apporter celle-ci à la béatitude de l’âme dans son état premier ?
Au contraire, une telle mission peut être très dangereuse. En effet, dans son action, l’âme est confrontée au mal, qui s’exprime dans le mauvais penchant de l’homme et qui, dans son effort pour le détourner de D.ieu, peut impliquer l’âme et la souiller.
En fait, c’est précisément dans cette confrontation que l’âme trouvera la finalité de sa descente.
S’il est vrai que, dans son état premier, l’âme est proche de D.ieu et qu’elle peut contempler Sa splendeur, cette contemplation n’est jamais remise en question. Là où elle se trouve, aucune existence, aucun être ne peut voiler la présence divine. Et même si la perception et l’amour de l’âme pour le Créateur vont en grandissant, leur évolution reste limitée parce que jamais sujette à caution.
Plongée dans l’environnement hostile qu’est pour elle le monde physique, l’âme doit convaincre le corps de la grandeur du service divin. Elle ne peut plus se contenter d’une attitude contemplative, il lui faut agir, se dépasser, puiser dans les profondeurs de ses ressources pour apporter au corps des lueurs de divinité qui le transformeront peu à peu. Car le corps est le siège du mauvais penchant qu’elle devra tenir à distance pour qu’il ne l’éclabousse pas des fautes vers lesquelles il pousse inlassablement l’homme.
C’est dans cette lutte avec le mal que l’âme trouve la raison de sa descente dans le monde physique. Par elle, elle devra révéler des trésors de forces latentes, dissimulées au plus profond de son être grâce auxquelles, une fois sa mission terminée, elle éprouvera un ardent désir de revenir vers D.ieu, dotée de facultés de perception grandies par les épreuves.
La tradition hassidique compare ce processus à un animal sauvage poursuivant un homme qui, lors de cette poursuite, pourra courir à une vitesse bien supérieure à celle qu’il pourrait atteindre dans des conditions normales. Cette amplification de ses forces est due à la révélation d’un potentiel habituellement inexploité.
L’âme est aussi semblable à l’homme qui a fauté et qui, dans son repentir, éprouve un ardent désir de s’attacher à son Créateur, bien plus fort que celui qui n’a jamais péché. A son paroxysme, nous dit le Talmud2, la prise de conscience de ses fautes le place à un niveau qu’un juste, dans sa perfection, ne pourra jamais atteindre.
Un point reste cependant à éclaircir. Nous avons affirmé que l’âme avait du divin une révélation sans voile. Quelle est donc la signification d’une perception grandie lorsque l’âme retourne vers le Créateur ?
La réponse réside dans le caractère illimité de D.ieu. Etant l’Indéfini par essence, source de toute définition, nulle existence ne peut appréhender D.ieu Lui-même. Toute perception ne portera que sur un certain niveau de Sa révélation, toujours insignifiante devant l’illimité divin. De ce fait, quel que soit le niveau de révélation que l’âme peut avoir dans son état premier, celui-ci sera toujours surplombé d’un niveau supérieur du divin.
A la lumière de ces explications, nous pouvons maintenant mieux comprendre le sens des paroles de nos Sages3 : « Tu vis contre ton gré et tu meurs contre ton gré.  » On conçoit que l’homme meure contre son gré puisque son instinct naturel le pousse à vivre, mais en quoi vivrait-il contre son gré ?
Nos Sages veulent décrire ici deux attitudes de l’âme.
Lorsque celle-ci doit descendre animer un corps physique, elle montre une certaine réticence. Pourquoi quitter son univers paradisiaque pour s’investir dans un monde dans lequel tous les chemins sont a priori dangereux ? On la force alors à le faire contre son gré. Une fois dans le corps, elle prend conscience de la grandeur de sa mission et des bienfaits qu’elle peut lui procurer et veut rester dans un monde qu’on lui fait alors quitter contre son gré.
Ces deux attitudes sont en fait deux mouvements de l’âme fondateurs d’un comportement. De par son âme, l’homme peut ressentir à chaque instant un appel de son Créateur qui lui fait prendre conscience des limites de son être face à l’illimité divin. Cette aspiration vers le haut le pousserait à transcender la matérialité de son corps pour se fondre en l’absolu divin, si elle n’était pas accompagnée d’un profond désir d’accomplir son rôle d’intermédiaire entre l’univers et son Créateur.
De fait, ces deux mouvements de l’âme sont complémentaires car comment pourrions-nous mieux prouver notre attachement à D.ieu que par l’accomplissement enthousiaste de la mission qu’Il nous a confiée ?

4 Réponses à “Les sommets de l’abîme: L’aventure de votre âme – par Gary Chalom Cohen”

  1. Anonyme dit :

    et puis il y a … la contemplation … de L’AMOUR que l’on voudrait posséder pour toujours qui nous pousse à sortir de notre coquille . Quand on croit l’avoir trouvé , il nous échappe . Alors comme les antennes des escargots , on se rétracte puis au bout d’un moment , quand le temps est beau , de nouveau nous sortons nos antennes et ainsi de suite …
    Nous ne sommes pas des vers de terre mais des escargots avec des antennes et une coquille !

  2. gabriellaroma dit :

    comme les pigeons à l’avant de ma maison quand il pleut, quand le soleil a disparu retourne tous les lâches, nous nous réfugions dans la coquille dans le nid: la douleur, la souffrance, le doute, alors, Dieu envoie un rayon de soleil et vous commencer à voler

  3. Anonyme dit :

    LA COLOMBE ,Mon animal Totem, « Celle qui règne sur le ciel et sur la terre  »

    Généralement, on donne le nom de colombe aux pigeons dont la robe est d’une blancheur immaculée. En réalité, il n’y a aucune différence entre les pigeons et les colombes, qui sont tous des columbidés du genre Columba. La colombe blanche est le symbole universel de la paix et de la fraternité.D’accord, je ne suis pas toujours facile. Je suis colérique. Susceptible. Ombrageuse. Jalouse.OK, OK, OK, tout ça est vrai. Mais.A côté de ça, je suis discrète, volontaire et combative.Je ne demande pas l’avis du monde entier avant de commencer quelque chose. Au contraire, j’aurais tendance à agir seule et en secret. Je n’aime pas non plus raconter mes ennuis au tout venant.Pas plus que je ne déballerai mes sentiments sur la place publique.Si j’ai un peu l’air comme ça, l’air un peu trop…brutale peut-être… C’est que… je suis méfiante. Et ce à quoi je crois, à quoi je tiens (que ce soit: des amis, des idées,des idéaux), j’y suis tellement attachée, j’ai une telle peur de le perdre, que j’en deviens effectivement assez susceptible et que j’ai plutôt difficile à en faire part. Aussi, j’évite de parler de ce que je fais, de qui je suis, de ce que je veux : j’ai trop peur que mes interlocuteurs ne soient pas d’accord avec moi et que, d’une façon ou d’une autre, ils me dévient de mon chemin.C’est pour ça qu’avec les enfants, les malades, les vieilles personnes, je me sens très à l’aise. J’aime leur spontanéité, j’aime la façon dont ils dévoilent leurs sentiments, je n’ai pas l’impression qu’ils me cachent quelque chose. Et je serai beaucoup plus détendue, douce et patiente avec eux.J’ai peu d’amis, et ceux-ci en sont d’autant plus importants.Avec eux, je suis généreuse, vive et enjouée. L’amour est très important pour moi, peut-être même ce qu’il y a de plus important. J’essaie un peu de m’en protéger, parce qu’il peut me rendre très vulnérable.
    La colombe est l’animal emblême de la paix, seulement voilà, quand elle voit ce qui se passe dans le monde: elle n’y croit plus !

    La Colombe et la Fourmi

    Le long d’un clair ruisseau buvait une colombe,
    Quand sur l’eau se penchant une fourmi y tombe,
    Et dans cet océan l’on eût vu la fourmi
    S’efforcer, mais en vain, de regagner la rive.
    La colombe aussitôt usa de charité:
    Un brin d’herbe dans l’eau par elle étant jeté,
    Ce fut un promontoire où la fourmi arrive.
    Elle se sauve; et là-dessus
    Passe un certain croquant qui marchait les pieds nus.
    Ce croquant, par hasard, avait une arbalète.
    Dès qu’il voit l’oiseau de Vénus,
    Il le croit en son pot, et déjà lui fait fête.
    Tandis qu’à le tuer mon villageois s’apprête,
    La fourmi le pique au talon.
    Le vilain retourne la tête:
    La colombe l’entend, part et tire de long.
    Le soupé du croquant avec elle s’envole:
    Point de pigeon pour une obole.

    Jean de La Fontaine

  4. gabriellaroma dit :

    hé, non, tu n’as pas compris, j’ai écrit pigeon parce que des fenêtres de ma maison je vois, et quelquefois ils voler dans maison, beaucoup de pigeons; plus en haut, d’une façon générale sur les antennes de la télévision, les Mouettes arrivent, du Tibre, le fleuve de Rome, qu’en liine d’air il n’est pas très lointain; l’an dernier sur une fenêtre devant le balcon de cuisine – dans un appartement n’habité pas – j’ai vu deux pigeons he ils ont fait le nid dans un vase pour les plantes utilisable pour eux, je les ai vus couver longtemps, puis j’ai vu les petits naître, grandir, puis je n’ai pas réussi à cueillir l’instant quand ils sont s’envolés, mais ils étaient jour que je voyais les pigeons parents qu’ils voletaient l’autour de le nid, vase de fleurs, il a été beau, je le sais que la colombe est le symbole de la paix, ces pigeons ont été pour moi le symboles d’un amour pur, gentil; j’ai compris ce qui voulais dire, je voulais te participer d’une belle histoire que j’ai vu; l’amitié est celui-ci aussi participer l’amitié est celui-ci aussi participer des choses qui vivent et qu’ils frappent notre âme, merci pour la poésie, (La Fontaine s’étudie en Italie aussi) ciaooooooo

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