Archive pour le 9 mars, 2012

Jesus Driving the Merchants out of the Temple.

9 mars, 2012

Jesus Driving the Merchants out of the Temple. dans images sacrée Drouais-J-G

http://www.culture.gouv.fr/cgi-bin/link?peinture,Drouais-J-G.html

L’obéissance envers Dieu

9 mars, 2012

http://www.labibleonline.fr/L%E2%80%99ob%C3%A9issance-envers-Dieu.htm

L’obéissance envers Dieu

Dans cet article nous examinerons le thème de l’obéissance. Pour commencer, nous irons à Romains 6:15-18. Là, nous lisons ce qui suit:
« Quoi donc! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce? Loin de là! Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice? Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits. Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. »
D’après ce passage, on devient esclave de celui à qui on obéit, avec deux possibilités devant soi: soit à travers l’obéissance au péché, on devient esclave du péché, ou, en obéissant de son cœur à Dieu et à Sa doctrine, on devient esclave de la justice. En d’autres mots, il est impossible que quelqu’un serve vraiment Dieu si son cœur ne Lui obéit pas. Ce qui importe réellement n’est pas le degré d’engagement dans les activités religieuses. Ce qui importe est plutôt combien on Lui est OBÉISSANT, car c’est qui détermine qui est réellement le vrai maître que nous servons c’est notre obéissance et celui à qui nous obéissons.
Comme le dit Jacques 4:7-8:
« SOUMETTEZ-VOUS DONC À DIEU; résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu et Il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs: purifiez vos cœurs, hommes irrésolus »
Il nous faut nous approcher de Dieu, de sorte qu’Il s’approche de nous. Nous ne pouvons pas Le servir à distance, sans Le connaître. Nous ne pouvons servir que celui à qui nous obéissons à qui nous sommes soumis
 Selon qu’il est dit dans Philippiens 2:5-11:
« Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, SE RENDANT OBÉISSANT JUSQU’À LA MORT, MÊME JUSQU’À LAMORT DE LA CROIX. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »
La même pensée qui était en Christ Jésus devrait également être en nous. Quelle était cette pensée? IL S’AGISSAIT DE LA PENSÉE DE L’OBÉISSANCE À DIEU, LA PENSÉE SELON LAQUELLE, EN OBÉISSANT À DIEU, IL NE REFUSA PAS D’ALLER MÊME JUSQU’À LA MORT DE LA CROIX. C’était la pensée du Jardin de Gethsémani:
Matthieu 26:36-39, 42
« Là- -dessus, Jésus alla avec eux dans un lieu appelé Gethsémani, et il dit aux disciples: Asseyez-vous ici, pendant que je m’éloignerai pour prier. Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, et il commença à éprouver de la tristesse et des angoisses. Il leur dit alors: Mon âme est triste jusqu’à la mort; restez ici, et veillez avec moi. Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi: Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux… Il s’éloigna une seconde fois, et pria ainsi: Mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe s’éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite! »
La pensée de Jésus Christ, la pensée de l’obéissance à Dieu, était « NON CE QUE JE VEUX, MAIS CE QUE TU VEUX ». C’est cela la pensée que la Parole de Dieu nous demande d’avoir. Non pas ce que nous voulons, mais ce que Dieu veut. C’est facile d’être obéissant quand tout marche bien. Quand Dieu nous donne ce que notre cœur désire, nous le recevons avec une grande joie. Toutefois, que faisons-nous quand cela n’arrive pas? Comment réagissons-nous quand les plans du Seigneur semblent diverger de nos propres plans? C’est ici la ligne de démarcation entre celui qui est obéissant et celui qui ne l’est pas. En temps de bonheur, tous réagissent de la même manière. Ce n’est pas le bonheur qui cause la chute des gens de la seconde catégorie de la parabole du bon semeur. Au contraire, comme Jésus le déclara: « ils reçoivent la Parole AVEC JOIE » (Luc 8:13). Pourtant, cela ne dure pas. A la première tribulation, ils succombent (Matthieu 13:21, Luc 8:13). Quand un choix du Seigneur n’est pas ce qu’on voudrait, l’homme désobéissant succombe, tandis que l’homme obéissant au Seigneur persistera, en disant: « s’il est possible …….. Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ».

1. L’obéissance à Dieu est mieux que le sacrifice
Dans I Samuel nous trouvons là une histoire bien connue: l’histoire de la montée au pouvoir de Saül et de la chute dans le royaume d’Israël. Saül fut désigné par Dieu comme le premier roi d’Israël. Au départ il fut humble. En fait, au jour de sa proclamation comme roi, il était en train de se cacher loin du peuple pour qu’on ne le trouve pas (I Samuel 10:22)! Cependant, son humilité ne fut que de courte durée. Sans tarder, cela tourna à l’orgueil et il se hâta d’agir, sous la conduite du peuple, au lieu de se soumettre à la conduite de l’Éternel. Dans I Samuel 13 nous notons sa première rébellion: Saül et le peuple attendirent que Samuel vienne pour le sacrifice, tandis que les philistins se préparaient pour la bataille de l’autre côté. Or, Samuel tarda. Voyant cela, Saül fit ce qu’il ne devrait pas avoir fait: il offrit lui-même le sacrifice. L’homme obéissant s’attend à Dieu et garde Ses commandements, quel qu’en soit le coût. D’autre part, l’homme désobéissant est obéissant aussi longtemps que les choses marchent bien. Mais, quand la situation change, alors il prend lui-même les choses en main. Il pense qu’il a beaucoup attendu et en fin de compte, il doit faire quelque chose. Samuel est venu justement quand Saül en avait fini avec le sacrifice. Malheureusement, il ne lui apportait pas de bonnes nouvelles.
I Samuel 13:13-14
« Samuel dit à Saül: Tu as agi en insensé, TU N’AS PAS observé le commandement que l’ÉTERNEL, TON DIEU, T’avait donné. L’Éternel aurait affermi pour toujours ton règne sur Israël; et maintenant TON règne ne durera point. L’Éternel s’est choisi un homme selon son cœur, et l’ÉTERNEL l’a destiné à être le chef de Son peuple, parce que TU n’as pas observé ce que l’ÉTERNEL T’avait commandé. »
Cela a été probablement un test crucial pour Saül. Si jamais il le passait, s’il obéissait au Seigneur et à Son commandement, son royaume serait affermi. S’il désobéissait, son royaume lui serait retiré. Comme Samuel le lui prédit: « L’Éternel aurait affermi pour toujours ton règne sur Israël; et MAINTENANT ton règne ne durera point ». Evidemment, Saül ne passa pas le test d’obéissance envers Dieu. Quand il vit que Samuel ne venait pas, il abandonna le commandement de l’Éternel pour accomplir sa propre volonté.
Plus tard, nous le voyons répéter le même péché. Dans I Samuel 15:1-3 nous lisons:
I Samuel 15:1-3
« Samuel dit à Saül: C’est moi que l’Éternel a envoyé pour t’oindre roi sur son peuple, sur Israël: écoute donc ce que dit l’Éternel. Ainsi parle l’Éternel des armées: Je me souviens de ce qu’Amalek fit à Israël, lorsqu’il lui ferma le chemin à sa sortie d’Égypte. Va maintenant, frappe Amalek, et dévouez par interdit tout ce qui lui appartient; tu ne l’épargneras point, et tu feras mourir hommes et femmes, enfants et nourrissons, bœufs et brebis, chameaux et ânes. »
L’Éternel ordonna à Saül d’exterminer Amalek sans pitié. Les versets 7 à 9 nous rapportent ce qu’il fit finalement:
I Samuel 15:7-9
« Saül battit Amalek depuis Havila jusqu’à Schur, qui est en face de l’Égypte. Il prit vivant Agag, roi d’Amalek, et il dévoua par interdit tout le peuple en le passant au fil de l’épée. Mais Saül et le peuple épargnèrent Agag, et les meilleures brebis, les meilleurs bœufs, les meilleures bêtes de la seconde portée, les agneaux gras, et tout ce qu’il y avait de bon; ils ne voulurent pas le dévouer par interdit, et ils dévouèrent seulement tout ce qui était méprisable et chétif. »
En dépit du fait que Saül avait reçu un ordre très clair de la part de l’Éternel d’exterminer Amalek sans pitié, il faillit d’accomplir Son commandement, ou plus exactement, il l’accomplit seulement dans la mesure que lui et le peuple le VOULAIENT. Ainsi, ils détruisirent ce qu’ils VOULAIENT, tout en gardant ce qu’ILS NE VOULAIENT PAS DÉTRUIRE. Pourtant, ce n’est pas cela l’obéissance. L’obéissance à Dieu ne veut pas dire faire partiellement Sa volonté, seulement dans la mesure qu’on le veut. Au contraire, c’est de faire ce que Dieu vous a commandé pleinement et exactement. Selon que Jérémie 47:10 nous le dit:
Jérémie 48:10
« Maudit soit celui qui fait avec négligence l’œuvre de l’Eternel »
L’obéissance consiste à faire ce que Dieu vous a commandé soit à travers Sa Parole écrite ou, comme ce fut le cas avec Saül, par révélation. Aussi longtemps que nous faisons quelque chose que Dieu n’a pas dit, nous sommes désobéissants, même si ce que nous faisons est fait dans le Nom du Seigneur. Le Seigneur ne veut pas nous voir occupés à faire nos propres affaires pour Lui. Par contre, Il nous veut des ouvriers OBÉISSANTS, occupés à faire EXACTEMENT ce qu’Il nous a commandés. Saül et son peuple accomplirent l’œuvre de l’Éternel avec négligence. Selon lui, ils n’avaient pas de mauvaises intentions. Comme il le dit plus tard: « Mais le peuple a pris sur le butin des brebis et des bœufs, comme prémices de ce qui devait être dévoué, afin de le sacrifier à l’Éternel, ton Dieu, à Guilgal » (I Samuel 15:21). Le peuple a voulu sacrifier, CEPENDANT ILS NE VOULURENT PAS OBÉIR. D’après les paroles de Samuel:
I Samuel 15:22-23
« Samuel dit: L’Éternel trouve-t-Il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices COMME DANS L’OBÉISSANCE À LA VOIX DE L’ÉTERNEL? VOICI, L’OBÉISSANCE VAUT MIEUX QUE LES SACRIFICES, ET L’OBSERVATION DE SA PAROLE VAUT MIEUX QUE LA GRAISSE DES BÉLIERS. CAR LA DÉSOBÉISSANCE EST AUSSI COUPABLE QUE LA DIVINATION, ET LA RÉSISTANCE NE L’EST PAS MOINS QUE L’IDOLÂTRIE ET LES THÉRAPHIM. Puisque tu as rejeté la Parole de l’Éternel, Il te rejette aussi comme roi. »
Peu importe combien de sacrifices vous faites pour le Seigneur. Ce qui importe c’est de savoir combien vous Lui OBÉISSEZ. Les sacrifices acceptables ne sont que ceux que le Seigneur a ordonnés. Le vrai service ne peut être que le SERVICE QUE LE SEIGNEUR A ORDONNÉ. Toute autre chose, même si c’est fait en Son Nom, n’est que désobéissance, action dictée par la vieille nature sous une nouvelle apparence. Selon la déclaration de Jésus Christ:
Jean 7:16-18
« Jésus leur répondit: Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est vrai, et il n’y a point d’injustice en lui. »
Saül cherchait à plaire aux hommes. Il a été plus intéressé à eux et à leur opinion qu’à Dieu et Son opinion. Quand plus tard il admit son péché, sa crainte n’était pas dans la perte de sa relation avec Dieu mais plutôt son honneur aux yeux du peuple: « Alors il [Saül] dit: « J’ai péché; cependant honore-moi maintenant, de grâce, aux yeux des anciens de mon peuple et aux yeux d’Israël, et reviens avec moi.” David, le successeur de Saül, commit aussi l’ adultère, puis le meurtre. Cependant, quand il eut confrontation avec Nathan (II Samuel 12:1-14), sa préoccupation n’était pas son trône mais sa relation avec l’Éternel (Psaumes 51). C’est pourquoi David, en cherchant que sa relation avec l’Éternel soit restaurée, fut pardonné, tandis que Saül qui cherchait que lui soit restauré le trône, fut rejeté.

2. L’exemple d’Abraham
A l’inverse même de l’exemple de Saül , il y a un autre exemple: celui d’Abraham. Nous savons tous sans doute l’histoire d’Abraham et d’Isaac. Isaac était le fils unique qu’Abraham eut de Sarah. Il était également le fils que Dieu lui avait promis et pour lequel il eut à attendre de si nombreuses années. Cependant, un beau jour, Dieu ordonna à Abraham de sacrifier Isaac:
Genèse 22:1-2
« Après ces choses, Dieu mit Abraham à l’épreuve, et lui dit: Abraham! Et il répondit: Me voici! Dieu dit: Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je te dirai. »
Dieu savait très bien combien Abraham aimait Isaac. Il savait que c’était « son fils unique qu’il aimait ». Après tout, c’était Dieu qui lui avait donné Isaac. Cependant, Abraham aimait-il Isaac, la bénédiction de Dieu, plus que Dieu Lui-même? S’il lui était donné de choisir entre les deux, qu’aurait-il réellement choisi? Se soumettrait-il à Dieu, même si cela impliquait de payer personnellement un prix extrême ou, comme Saül, se révolterait-il en en faisant à sa tête? En retournant la question pour ce qui nous concerne: Suivons-nous réellement Dieu parce que nous voulons Le connaître et être en communion avec Lui, ou Le suivons-nous seulement pour Ses bénédictions, pour les « Isaacs » qu’Il nous a donnés, ou que nous espérons qu’Il nous donne? Que ferions-nous réellement si, comme dans le cas d’Abraham, il nous était demandé de sacrifier sur l’autel la plus grande bénédiction que Dieu nous a donnée ou que nous espérons qu’Il nous donne, peu importe laquelle? Le ferions-nous vraiment? Bien qu’il y ait des bénédictions sans nombre dans le Seigneur, cela ne devrait pas sûrement être le centre d’intérêt de nos relations avec Lui. Au contraire, l’accent devrait être de LE connaître intimement lui , ET SON MERVEILLEUX FILS LE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST. Comme Paul l’a dit:
Philippiens 3:8-15
« Et même Je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ…….Afin de connaître Christ, et la puissance de Sa résurrection, et la communion de Ses souffrances, en devenant conforme à Lui dans Sa mort, pour parvenir, si je puis, à la résurrection D’ENTRE les morts. »
TOUT, voire même la plus grande bénédiction de ce monde n’est que boue en comparaison de l’EXCELLENCE de la connaissance de Jésus Christ notre Seigneur. Retournons à Abraham pour voir ce qu’il fit en fin de compte:
Genèse 22:3-10
« Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux serviteurs et son fils Isaac. Il fendit du bois pour l’holocauste, et partit pour aller au lieu que Dieu lui avait dit. Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit le lieu de loin. Et Abraham dit à ses serviteurs: Restez ici avec l’âne; moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer, et nous reviendrons auprès de vous. Abraham prit le bois pour l’holocauste, le chargea sur son fils Isaac, et porta dans sa main le feu et le couteau. Et ils marchèrent tous deux ensemble. Alors Isaac, parlant à Abraham, son père, dit: Mon père! Et il répondit: Me voici, mon fils! Isaac reprit: Voici le feu et le bois; mais où est l’agneau pour l’holocauste? Abraham répondit: Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau pour l’holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble. Lorsqu’ils furent arrivés au lieu que Dieu lui avait dit, Abraham y éleva un autel, et rangea le bois. Il lia son fils Isaac, et le mit sur l’autel, par-dessus le bois. Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau, pour égorger son fils. »
Abraham suivit exactement ce que l’Éternel lui avait dit. Ce n’était certainement pas la chose la plus plaisante de sa vie. Lui, ainsi que les autres personnages bibliques, n’étaient pas des robots qui faisaient mécaniquement la volonté de Dieu. Au contraire, ils étaient comme nous, des êtres dotés de libre arbitre qui, par leur propre volonté choisirent de se soumettre au Seigneur. Leur obéissance n’était pas commandée comme on le ferait d’un robot, mais « COMME VENANT DU CŒUR ». C’est le seul genre d’obéissance dont la Parole de Dieu parle. Ce n’était pas dans l’intention de Dieu d’avoir des robots, des préposés à la glace qui feraient mécaniquement ce qu’Il dit, sans y mettre leur cœur. Au contraire, Il voulait des gens qui L’AIMERAIENT DE TOUT LEUR CŒUR, DE TOUTE LEUR ÂME, DE TOUTE LEUR PENSÉE ET DE TOUTE LEUR FORCE (Marc 12:30). Il voulait des êtres dotés de libre arbitre, qui décideraient « DU FOND DE LEUR CŒUR » de se soumettre à Lui. Pour reparler d’Abraham, il suivit la Parole de Dieu sans égards au fait que cela impliquait la perte de son propre fils. Puis, quand il parvint au point critique, l’Éternel alors intervint:
Genèse 22: 11-12, 15-18
« Alors l’ange de l’Eternel l’appela des cieux, et dit: Abraham! Abraham! Et il répondit: Me voici! L’ange dit: N’avance pas ta main sur l’enfant, et ne lui fais rien: car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique……… L’ange de l’Eternel appela une seconde fois Abraham des cieux, et dit: « Je le jure par moi-même, parole de l’Éternel! Parce que tu as fait cela, et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, Je te bénirai et Je multiplierai ta postérité. Comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, PARCE QUE TU AS OBÉI À MA VOIX. »
Le but du test était de montrer si oui ou non Abraham obéirait à Dieu, même si cela impliquait le sacrifice de sa bénédiction. Tous les deux Saül et Abraham furent bénis par Dieu. Le premier fut intronisé comme le premier roi d’Israël. Le dernier avait la promesse que toutes les nations seraient bénies à travers sa postérité. Pourtant, il y avait une très grande différence entre les deux. Leur différence était que le premier recherchait les bénédictions et leur protection. Ce qui, à leur tour, le conduisit à désobéir et à tomber. D’autre part, le dernier cherchait l’Auteur des bénédictions, obtenant ainsi en fin de compte la restitution de son fils ainsi que la confirmation des bénédictions pour lui et sa postérité.

3. Conclusion
Nous avons examiné dans ce qui précède le sujet traitant de l’obéissance envers Dieu. Bien que l’étude soit loin d’être exhaustive, j’espère qu’elle a clairement mis en évidence l’importance du point traité. Comme il est dit dans Michée 6:6-8:
« Avec quoi me présenterai-je devant l’Éternel, Pour m’humilier devant le Dieu Très Haut? Me présenterai-je avec des holocaustes, Avec des veaux d’un an? L’Éternel agréera-t-il des milliers de béliers, Des myriades de torrents d’huile? Donnerai-je pour mes transgressions mon premier-né, Pour le péché de mon âme le fruit de mes entrailles? – ON T’A FAIT CONNAÎTRE, Ô HOMME, CE QUI EST BIEN; ET CE QUE L’ÉTERNEL DEMANDE DE TOI, C’EST QUE TU PRATIQUES LA JUSTICE, QUE TU AIMES LA MISÉRICORDE, ET QUE TU MARCHES HUMBLEMENT AVEC TON DIEU. »

Tout ce que Dieu veut de nous est d’agir avec justice, d’aimer la miséricorde et marcher humblement avec Lui. De nous humilier sous Sa Puissante Main afin qu’Il nous élève au temps convenable (I Pierre 5:6). La désobéissance, soit en faisant ce que le Seigneur n’a pas dit ou en ne faisant pas ce que le Seigneur a dit, est une action qui sépare de Dieu. Peu importe ce que nous faisons ou les intentions que nous puissions avoir. Ce qui importe est que ce qui est fait soit le fruit de l’obéissance envers Dieu, à l’instar du sacrifice d’Abraham, ou de la désobéissance, comme le sacrifice que Saül avait l’intention d’offrir.

Tassos Kioulachoglou

Français: Christine Bodart (Christian-translation.com)

Les dix commandements – par le Rav Yehoshua Ra’hamim Dufour

9 mars, 2012

http://www.modia.org/infos/etudes/dixcommandements.html

Les dix commandements

On ne peut les comprendre que dans le cadre du don de la Torah pendant la Fête de Chavouôte
Voyez leur commentaire dans de nombreuses pages de Modia, ici: Les 10 commandements

par le Rav Yehoshua Ra’hamim Dufour

Présentation des dix commandements

Où se trouvent-ils dans la Torah? Dans le Livre de Dévarim (le Deutéronome) 5,6-18.

Voici le texte:
Côté gauche des tables, il concerne les devoirs dans la relation de l’homme à D.ieu. Dans cette partie, il est fait mention de punition en cas de manquement:
1er commandement: « Je suis Hachém, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, d’une maison d’esclavage ».
2e commandement: « Tu n’auras point d’autre Dieu que Moi. Tu ne te feras pas d’idole, l’image de quoi que ce soit dans le ciel en haut, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux au-dessous de la terre. Tu ne te prosterneras pas devant elles, tu ne les adoreras pas car Moi seul, Hachém, Je suis ton Dieu, Dieu jaloux, qui poursuis le crime des pères jusqu’à la troisième et la quatrième génération, pour ceux qui m’offensent, et qui étends mes faveurs à la millième génération, pour ceux qui M’aiment et gardent Mes commandements ».
3e commandement: « Tu n’invoqueras point le nom de Hachém, ton Dieu, à l’appui du mensonge; car Hachém ne laisse pas impuni celui qui invoque Son nom pour le mensonge ».
4e commandement: « Observe le jour du Chabbate pour le sanctifier, comme te l’a prescrit Hachém, ton Dieu. Pendant six jours tu travailleras et t’occuperas de toutes tes affaires; mais le septième jour est la trêve de Hachém, ton Dieu: tu n’y feras aucun travail, toi, ton fils ni ta fille, ton esclave mâle ou femelle, ton bœuf, ton âne, ni tes autres bêtes, non plus que l’étranger qui est dans tes murs; car ton serviteur et ta servante doivent se reposer comme toi. Et tu te souviendras que tu fus esclave au pays d’Egypte, et que Hachém, ton Dieu, t’en a fait sortir d’une main puissante et d’un bras étendu; c’est pourquoi Hachém, ton Dieu, t’a prescrit d’observer te jour du Chabbate ».
5e commandement: « Honore ton père et ta mère, comme te l’a prescrit Hachém, ton Dieu, afin de prolonger tes jours et de vivre heureux sur la terre que Hachém, ton Dieu, te destine ».
Et voici le côté droit des tables, en parallèle de disposition et de sens. Il concerne les devoirs dans la relation des humains aux humains et tous nos Sages disent que cela nous démontre qu’en respectant l’homme, est la voie par laquelle on respecte D.ieu. Dans cette partie, il n’est pas mentionné de punition pour la faute:

6e commandement: « Ne commets pas d’homicide ».
7e commandement: « Ne commets pas d’adultère ».
8e commandement: « Ne commets pas de larcin ».
9e commandement: « Ne porte pas, contre ton prochain un faux témoignage ».
10e commandement: « Ne convoite pas la femme de ton prochain, et ne désire pas la maison de ton prochain ni son champ, son esclave ni sa servante, son bœuf ni son âne, ni rien de ce qui est à ton prochain ».
« Ces paroles, Hachém les adressa à toute votre assemblée sur la montagne, du milieu des feux, des nuées et de la brume, d’une voix puissante, sans y rien ajouter; puis Il les écrivit sur deux tables de pierre, qu’Il me remit. » (Fin du texte).
Essayez de trouver la relation de sens entre chaque parallèle (1 et 6. Puis 2 et 7, idoles et adultère. Puis 3 et 8, faux serment et vol. Puis 4 et 9, faux témoignage et sanctification du Chabbate. Puis 5 et 10, respect des parents lié à D.ieu, et respect des proprétés d’autrui. etc.
Il y a un premier texte dans le Livre de Chémote, L’Exode, 20, 2-15 qui est souvent nommé comme la première version des 10 commandements dans la Torah. Voici ce texte:
« Alors Dieu prononça toutes ces paroles:
1e commandement: « Je suis Hachém, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, d’une maison d’esclavage ».

2e commandement: « Tu n’auras pas d’autre dieu que Moi. Tu ne te feras pas d’idole, ni une image quelconque de ce qui est en haut dans le ciel, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux au-dessous de la terre. Tu ne te prosterneras pas devant elles, tu ne les adoreras pas; car Moi, Hachém, ton Dieu, Je suis un Dieu jaloux, qui poursuis le crime des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième générations, pour ceux qui m’offensent; et qui étends Ma bienveillance à la millième génération pour ceux qui M’aiment et gardent Mes commandements ».
3e commandement: « Tu n’invoqueras pas le nom de Hachém ton Dieu à l’appui du mensonge; car Hachém ne laisse pas impuni celui qui invoque Son nom pour le mensonge ».
4e commandement: « Pense au jour du Chabbate pour le sanctifier. Pendant six jours tu travailleras et t’occuperas de toutes tes affaires, mais le septième jour est la trêve de Hachém ton Dieu: tu n’y feras aucun travail, toi, ton fils ni ta fille, ton esclave mâle ou femelle, ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes murs. Car en six jours Hachém a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils renferment et il s’est reposé le septième jour; c’est pourquoi Hachém a béni le jour du Chabbate et l’a sanctifié ».
5e commandement: « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent sur la terre que Hachém ton Dieu t’accordera ».
6e commandement: « Ne commets pas d’homicide ».
7e commandement: « Ne commets pas d’adultère ».
8e commandement: « Ne commets pas de larcin ».
9e commandement: « Ne rends pas contre ton prochain un faux témoignage ».
10e commandement: « Ne convoite pas la maison de ton prochain; ne convoite pas la femme de ton prochain, ni son esclave ni sa servante, ni son bœuf ni son âne, ni rien de ce qui est à ton prochain. »
« Et tout le peuple fut témoin de ces tonnerres, de ces feux, de ce bruit de cor, de cette montagne fumante et le peuple à cette vue, trembla et se tint à distance. » (Fin du texte).

Comment cela s’est-il passé?
Moché rabbénou est monté sur le Mont Sinaï, y a jeûné 40 jours et a reçu les deux tables de l’alliance (chéné lou’hote habbérite). Lisez Chémote chapitres 23, 24 et 32 et 34 et Dévarim chapitre 9.
Ensuite, il est descendu du Sinaï et a découvert la faute du Veau d’or et il a cassé ces deux tables sous la colère. Il est remonté au Sinaï et D.ieu lui remet une deuxième version identique qu’Il écrit et Moché y participe aussi. (Lire aussi le chapitre 10 de Dévarim). Et D.ieu lui demande de mettre ces tables dans l’arche d’alliance qui est dans la tente du Sanctuaire d’abord, puis à Chilo ( lire le chapitre 8 du 1er Livre des Rois) et finalement dans le Temple de Jérusalem.
Les deux cantillations.
Ce texte, contrairement aux autres de la Torah, a deux emplacements différents des téamin, ces signes qui indiquent comment le chanter. La notation supérieure est utilisée à la Fête de Chavouote quand comme au Sinaï tout le peuple écoute et entend; la notation inférieure pour toutes les autres occasions.
Qui a entendu?
Nos Sages disent que la néchama (âme) de tous les Juifs de toutes les époques, y compris les Juifs qui se convertirent, furent également présente et ensemble au Sinaï lors de cet événement. Le sens de cela est clair et important. Tous ont entendu également et ont eu cette égale dignité.

Pourquoi les 10 commandements ont-ils un rôle si particulier?
- parce que dans d’innombrables textes nos Sages démontrent qu’ils contiennent les 613 mitsvotes et donc toute la Torah.
- cependant, dans l’histoire, les ignorants et déviants de la Torah qui ont bâti le christianisme ont gardé les 10 commandements mais ignoraient ce lien entre le tout et son résumé et ils ont aboli de très nombreuses mitsvotes, à commencer par la circoncision, la mila. Puis, après cette falsification involontaire de la Parole de D.ieu, ils en sont arrivés à imaginer que les Juifs n’avaient qu’une relation de crainte et, d’ignorance en perte de sens, ils sont arrivés à d’autres erreurs tragiques jusqu’aux persécutions et génocides envers le peuple de D.ieu Lui-même.
Ils ignoraient que la Torah elle-même avait donné cet enseignement du lien réciproque dans Chémote 24, 12: « Hachém dit à Moïse: « Monte vers moi, sur la montagne et restes-y: Vééténa lkha (Je te donnerai), éte lou’hote ha évén (les tables de pierre), vé ha Torah (la Torah), vé ha mistva (et les commandements) achér katavti (que J’ai écrits) léhorotam (pour les enseigner). » Très important.
Et ceux qui étudient la tradition (le Talmud) trouveront cet enseignement repris dans le Traité Chabbate, page 87a.
Le Talmud de Jérusalem (Traité Taânite 4,5 et Traité Chékalim 6,1) développe ce point que Rachi y met en valeur. Plus encore, le Middrache Bémidbar Rabbah 13, 15-16 le prouve avec les verset du Cantique des Cantiques puis déclare qu’il y a 613 lettres entre le premier mot Anokhi (Moi) des 10 commandements et le dernier (achér lé réékha, qui apparatient à ton prochain), etc. et il conclut: cela nous enseigne que les 613 mitsvotes sont contenues dans les 10 commandements.
C’est pour se distinguer de l’erreur des chrétiens que des communautés ont décidé dans l’Histoire de ne pas se lever lors de la lecture de ce passage pour ne pas le séparer, ni l’isoler de toute la Torah et pour les entendre dans la même position.
Il y a donc un équilibre du deux, aussi bien dans les deux tables, que dans ce qui est face à D.ieu et face aux hommes, que ce qui est dans le texte des 10 commandements et dans toute la Torah. La Torah maintient cet équilibre qui assure la vie du monde; le lacher, c’est courir à la catastrophe. Voilà pourquoi on par de Séder (ordre) de Pessa’h ou du siddour (ordre dans la prière). Il y a beaucoup à méditer en cela.    

HOMÉLIE DE CAREME B: LA CROIX…UNE FOLIE?

9 mars, 2012

http://www.homelie.biz/article-29033121.html

HOMÉLIE DE CAREME B: LA CROIX…UNE FOLIE?

1. « Détruisez ce sanctuaire. » La purification du Temple est racontée au milieu du Carême, afin que nous réfléchissions sur ce que sont un vrai culte et la vraie maison de Dieu. Deux accents principaux marquent l’évangile :
- le fouet inexorable de Jésus qui chasse tout trafic de la maison de prière de son Père,
- et la preuve qu’il offre de son pouvoir, preuve qui lui est réclamée : le vrai Temple, celui de son corps, détruit par les hommes, sera rebâti en trois jours.
Tant que cela n’est pas arrivé, tant que la mort et la résurrection sont encore à venir, l’ancienne maison de Dieu doit servir uniquement à la prière. Le Dieu de l’Ancienne Alliance ne pouvait pas tolérer à côté de lui des dieux étrangers, surtout pas le dieu Mammon.
Les deux lectures éclairent l’évangile, la première explique le premier accent, la seconde le deuxième accent.
2. « Car je suis un Dieu jaloux. » La grande révélation du Dieu de l’alliance par lui-même dans la première lecture, a deux parties (et une insertion) : dans la première, Dieu qui a prouvé sa vie et sa puissance en faisant sortir Israël d’Égypte, se présente comme le Dieu unique (cf. Dt 6, 4) ; c’est pourquoi il doit se réserver toute adoration et condamner par un châtiment toute idolâtrie. Dans le « décalogue » –  c’est la deuxième partie – il exige du peuple avec lequel il conclut l’alliance, de se comporter comme cela convient dans une alliance avec l’unique Majesté. Tous ces commandements ne sont pas des prescriptions de droit naturel ou simplement éthiques (ce qu’ils peuvent être aussi d’ailleurs), mais des exigences concernant la manière dont l’homme doit se conduire dans l’alliance avec Dieu. A été insérée dans la liste la loi du sabbat qui, dans ce contexte, indique avant tout que, parmi les jours des hommes, l’un est réservé et caractérisé comme la propriété de Dieu et contraint l’homme par le repos à en prendre toujours à nouveau conscience.
3. « Les Juifs demandent des signes. » La deuxième lecture éclaircit le deuxième motif principal de l’évangile. Les Juifs y réclament une preuve de la puissance de Jésus : « Quel signe nous montres-tu pour agir ainsi ? » L’exigence de signe en vue de venir à la foi est tout à la fois repoussée par Jésus et cependant exaucée par le seul signe qui leur sera accordé : « Génération mauvaise et adultère ! Elle réclame un signe, et de signe, il ne lui sera donné que celui du prophète Jonas » : trois jours et trois nuits dans le ventre du monstre marin, trois jours et trois nuits dans le sein de la terre (Mt 12, 38-40).
Exactement comme dans l’évangile : le Temple détruit et rebâti. Le seul signe que Dieu donne est pour les hommes « folie », « faiblesse », la croix : ce qui réclame la foi pour être acceptée, tandis que les Juifs veulent d’abord voir, pour ensuite accorder foi. Ainsi le signe qui leur a été donné reste un « scandale », tandis qu’il est pour ceux qui sont appelés à la foi « le Christ, puissance de Dieu et sagesse de Dieu », qui se manifeste dans le signe suprême, unique, de la mort et de la résurrection de Jésus.
Un jour, voulant retourner chez elle, une petite fille se perdit dans un quartier de Londres. Prise d’angoisse, elle se mit à pleurer. Un agent de police qui passait par là la vit, vint vers elle et lui demanda si elle se rappelait le nom de la rue où elle habitait. La fillette lui répondit : « Je ne sais pas le nom de la rue, mais ma maison est près du bâtiment qui a une croix sur le toit ». Le policier comprit qui le bâtiment surmonté d’une croix ne pouvait être que l’église, la seule église du quartier, et il put aider la petite à retrouver sa maison. La croix avait servi de repère. Aujourd’hui, comme jamais auparavant, le monde perdu a besoin d’un repères sûrs, il a besoin de regarder « la croix » de Jésus pour trouver la maison du Père.
Dans un film sur les pilotes d’avions de grandes lignes, le commentateur expliquait qu’une fois à bord, le pilote doit dépendre entièrement des appareils de guidage (les radars) au sol. Dans son avion, le pilote ne doit pas se fier à ses instincts personnels. Nuit et jour, il doit absolument suivre les signes et les instructions des instruments de bord, sinon il ira à la catastrophe. Inutile de citer d’autres exemples pour illustrer l’égarement et la faiblesse de l’homme. L’homme moderne se glorifie de ses exploits scientifiques sans précédent.
Les Grecs se glorifiaient de leur philosophie. Les Grecs pouvaient se glorifier d’avoir donné à l’humanité des philosophes célèbres. C’est en grande partie grâce à eux que la culture hellénistique l’avait emporté sur la culture latine malgré les victoires politiques et militaires de Rome.
L’homme moderne place sa confiance dans ses « ressources humaines ». Il est fier de son indépendance et de son intelligence, de ses exploits sportifs. Mais aux yeux de Dieu l’homme est pauvre et misérable. Son problème fondamental ne peut être résolu en dehors de la croix de Jésus-Christ.
En parlant de sa mort, Jésus connaissait l’endroit où il souffrirait : sur une colline, une hauteur, afin que toute la ville puisse le voir. Sa mort n’était pas une erreur judiciaire, ni une punition méritée, mais l’accomplissement de prophéties précises concernant le Messie. En mourant sur le bois dressé sur le Mont Calvaire, Jésus-Christ a pris le péché de tous les hommes sur lui. Ce que nous ne pouvons pas obtenir par nos propres moyens, Jésus l’a obtenu pour nous. Il a affronté la mort pour nous et il l’a vaincue. Au troisième jour après sa mort, il est sorti vivant du tombeau qui avait été scellé par une grosse pierre. C’est pourquoi la croix de Jésus est là comme le repère dans le temps et l’espace, la boussole qui conduit à la paix véritable et au salut éternel.
Le fleuve de l’histoire s’écoule.: la croix demeure. Quand les forts torturent les faibles, les riches méprisent les pauvres, quand les malheureux meurent dans la misère, les mères demandent du pain en pleurant pour leurs enfants qui meurent de faim, quand les innocents souffrent dans les prisons, quand les soldats partent à la bataille, quand ceux qui sont dans les ténèbres réclament la lumière, la croix est toujours pour ceux qui mettent toute leur foi en Jésus-Christ le signe de la puissance de Dieu, plus sage et plus forte que les hommes.
La croix n’a, en elle-même, aucun pouvoir magique, mais elle est d’une importance capitale dans la mesure où elle est le signe de ce que le Christ a accompli, une fois pour toutes, pour nous tous. Pour vous, elle n’aura son sens que si vous recevez le Christ comme votre Sauveur. Vous pouvez, vous aussi, dans notre monde troublé, posséder une paix qui surpasse toute intelligence et une joie qui ne peut vous être ôtée, si vous mettez votre confiance dans l’amour de Dieu manifesté sur la croix, en Jésus-Christ.
Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié… une folie ? Non, mille fois non, c’est-là, au contraire, « la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire. «