Archive pour le 4 février, 2012
Prière à l’Amour par François LUGAN
4 février, 2012http://prierecatholique.free.fr/fiches/8prieresdiverses-2.html
Prière à l’Amour par François LUGAN
L’Amour croit tout ;
L’Amour espère tout ;
L’Amour c’est la véritable liberté, la liberté totale ;
L’Amour c’est la charité : l’Amour de Dieu et l’Amour du prochain ;
L’Amour c’est préférer la Volonté de Dieu à notre Volonté ;
L’Amour veux dire se nourrir tous les jours de la Parole de Dieu et de son Corps dans l’Eucharistie vécu et adoré ;
L’Amour signifie retrouver Dieu dans le silence de son cœur ;
L’Amour consiste à donner chaque jour gratuitement du temps à Dieu dans la prière pour qu’il m’avise et que je l’avise selon les mots du paysan au saint curé d’Ars ;
L’Amour nous permet de vivre du silence intérieur pour écouter Dieu ;
L’Amour nous donne la force de faire passer Dieu au premier rang dans notre vie ;
L’Amour nous aide à préparer notre Vie Eternelle c’est à dire à devenir une personne toute remplie d’Amour comme Dieu le désire ;
L’Amour nous aide à remercier Dieu pour tout ce qui nous arrive dans nos vies : le bien comme le mal selon l’expression de la Bienheureuse Elisabeth de la Trinité ;
L’Amour c’est rendre gloire à Dieu pour toutes les merveilles qu’Il fait dans nos vies et spécialement pour sa création : l’univers dans lequel nous vivons ;
L’Amour nous aide à lutter contre les concupiscences, les convoitises de ce monde c’est à dire à lutter contre la jouissance des biens terrestres particulièrement des plaisirs sensuels (voir la première épître de saint Jean au chapitre 2) ;
L’Amour consiste à savoir demander quotidiennement pardon à Dieu pour nos péchés et régulièrement dans le sacrement de la réconciliation, la confession et en même temps à être miséricordieux ;
L’Amour c’est intercéder pour notre prochain, pour et avec les saints ;
L’Amour nous fait vivre avec notre ange gardien et notre saint patron ;
L’Amour c’est le Saint-Esprit et la Vierge Marie : deux personnes toutes remplies d’Amour, qui ne sont qu’Amour.
Homélie du 5ème dimanche du temps ordinaire – 05/02/2012
4 février, 2012http://preparonsdimanche.puiseralasource.org/
Homélie du 5ème dimanche du temps ordinaire – 05/02/2012
Une journée de Jésus
Textes bibliques : Lire
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=05/02/2012
Cet évangile nous propose de suivre Jésus toute une journée jusqu’à l’aube le lendemain matin. C’est un jour de Sabbat c’est-à-dire la samedi, jour consacré au Seigneur. Jésus rejoint les fidèles à la synagogue. Il y vient pour prier et enseigner. Et le lendemain, bien avant l’aube, il se retire dans un endroit désert pour prier. A travers ce choix, c’est une leçon qu’il nous donne. Il voudrait nous apprendre à toujours commencer toutes nos journées par un temps de prière. C’est absolument indispensable si nous voulons qu’elles soient vraiment ajustées à l’amour du Père.
La journée de Jésus continue par une visite chez Simon. Or la belle-mère de ce dernier est malade. Jésus la prend par la main et la fait lever. C’est l’image de ce qu’il veut faire pour chacun de nous lorsque nous sommes paralysés par la fièvre du péché. Il est proche de nous par son Incarnation. Il reste présent tous les jours par ses sacrements. Il nous nourrit de sa Parole et de son Eucharistie. C’est ainsi qu’il continue à nous prendre par la main. En ce jour, nous lui demandons qu’il nous donne de garder notre main dans la sienne et de nous laisser guérir par lui. Il veut nous remettre debout pour que, nous aussi, nous puissions servir. C’est cela qu’il réalise par le ministère de son Église.
Lorsque la chose vient à se savoir, de nombreux malades et possédés sont amenés à Jésus. Saint Marc nous dit que « la ville entière se presse à sa porte ». Avec une attention infatigable, Jésus se met au service de ces malades et de ces possédés. Il les guérit de leur mal. Le même Jésus se fait proche de toutes les détresses qui accablent notre monde d’aujourd’hui. Des hommes, des femmes et des enfants sont douloureusement éprouvés par la maladie et la souffrance. Beaucoup s’interrogent : Pourquoi moi ? La question n’est pas nouvelle. Bien avant Jésus, la première lecture nous raconte la situation de Job. C’est le cri douloureux d’un homme cruellement éprouvé qui n’attend plus rien de la vie. Mais si nous lisons le livre de Job jusqu’au bout, nous voyons que finalement sa révolte n’aura pas le dernier mot. Malgré tout ce mal qui l’accable, il garde sa confiance en Dieu jusqu’au bout.
C’est vrai que la prière de Job commence par un cri de révolte. Mais à la fin, cette plainte se fait prière. Job entre progressivement dans une autre manière de voir. Cette prière l’a aidé à s’ajuster à Dieu. Il nous arrive d’entendre des personnes qui disent : « Je suis tellement fatigué que je n’arrive plus à prier. » Job nous apprend que lorsque tout va mal, nous pouvons toujours CRIER vers le Seigneur. C’est ce que nous montre le psaume 129 : « Des profondeurs je crie vers toi Seigneur… que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière. » De nombreux textes d’Évangile nous montrent que Jésus est saisi de pitié devant toutes les souffrances qu’il rencontre. Lui-même nous adresse un appel à être solidaire de celui qui souffre. Il veut nous apprendre à ouvrir notre cœur au monde entier.
Voilà donc une journée de Jésus. C’est une journée épuisante qui s’est poursuivie tard dans la nuit. Le Christ aurait pu profiter de son succès. Au lieu de cela, il se retire dans un lieu désert pour prier. Les gens cherchent un guérisseur. Mais Dieu fait homme nous révèle qu’il est venu pour annoncer la bonne nouvelle. Il est urgent qu’elle soit proclamée à tous les désespérés du monde. Jésus se présente comme le bon berger qui part à la recherche de la brebis perdue. Son grand désir c’est de rassembler tous les hommes dans son Royaume. Nous chrétiens baptisés et confirmés, nous sommes envoyés dans le monde pour témoigner de cet amour passionné de Dieu qui veut sauver tous les hommes. C’est notre mission et notre responsabilité à tous. Un jour, nous aurons à en rendre compte.
C’est précisément ce que nous rappelle saint Paul dans la seconde lecture : nous ne pouvons pas nous contenter de bénéficier passivement de la bonté de Jésus. Comme lui et à sa suite, nous sommes envoyés vers ceux qui souffrent. Paul était un passionné de l’annonce de l’Évangile. Son seul but, c’était de gagner le plus grand nombre au Christ. Lui-même disait : « Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile. » Nous n’oublions pas que ce mot signifie « heureuse nouvelle. » Le pape Jean-Paul a souhaité pour notre monde une nouvelle évangélisation. Quand on voit nos paroisses cela peut apparaître comme un défi impossible. Mais ce qui est impossible pour les hommes, est toujours possible pour Dieu.
En ce jour, nous te suivons Seigneur dans ta prière. Nous accueillons pour nous l’annonce de ta bonne nouvelle ; et nous te prions pour qu’elle nous transforme au plus profond de nous-mêmes pour mieux l’annoncer aux autres. Amen
Sources : Revue Signes, Lectures bibliques des dimanches (A. Vanhoyes), Homélies de l’année liturgique B (Simon Faivre), Vers dimanche
ABATTRE LE MUR DES ÉGOÏSMES NATIONAUX, PAR MARIO MONTI
4 février, 2012http://www.zenit.org/article-29929?l=french
ABATTRE LE MUR DES ÉGOÏSMES NATIONAUX, PAR MARIO MONTI
Le président du Conseil italien au micro de Radio Vatican
ROME, jeudi 19 janvier 2012 (ZENIT.org) – « Une expérience profonde et inoubliable » : c’est ainsi que Mario Monti, le président du Conseil italien, a défini sa visite au Vatican, samedi dernier 14 janvier, en rencontrant les media du Saint-Siège. Il invite à « abattre » le mur des égoïsmes nationaux.
« La crise économique, l’importance de l’euro et relations Etat-Eglise » étaient les sujets phares de l’entretien accordé à Radio Vatican et à L’Osservatore Romano par le chef du gouvernement italien, à l’issue de cette visite, dont la situation sociale en Italie et en Europe, constituait le cœur (cf. ZENIT du 15 janvier 2012).
Interrogé par Radio Vatican sur les rapports entre les Etats et l’Eglise, Mario Monti a reconnu qu’ils pouvaient être « un pont », « une percée » pour « abattre » le mur des égoïsmes nationaux et « renforcer » le sens d’une appartenance qui signifie « respect, responsabilité, solidarité ».
« La crise, pour être surmontée sous tous ses graves profils, demande à ce que l’on regarde devant soi avec courage, avec espoir, mais redécouvre aussi ses propres racines », a dit Mario Monti.
Face à la gravité de la crise et à l’attitude de la classe dirigeante italienne et européenne dans leur manière de la gérer aux yeux du grand public, le président du Conseil a insisté sur le « droit des citoyens à demander des conduites transparentes et crédibles », réaffirmant néanmoins que « ce n’est pas en accompagnant les malaises sociaux sur des chemins faciles de fuite que l’on rétablit un ordre raisonnable et un rapport correct entre l’opinion publique et les institutions ».
« L’antipolitique et l’antiparlementarisme causent des dommages qui, avec le temps, peuvent se révéler insidieux », a-t-il déclaré au micro de Radio vatican.
Puis Mario Monti est entré dans le cœur même de la crise et de ses raisons, tirant la sonnette d’alarme face au « risque grave » que l’euro ne se transforme en un facteur de désintégration, de conflit psychologique » si cette crise n’était pas affrontée sous ses vrais aspects et dans un meilleur esprit de « cohésion » entre tous les pays d’Europe.
« Penser que la cause de la crise est l’euro représente non seulement une erreur économique, mais un prétexte ou, pire, une tentative de décharger sur l’Europe des problèmes issus d’autres réalités, qui impliquent d’autres responsabilités et bien d’autres intérêts », a-t-il expliqué.
« L’euro reste un outil qui a une incidence extraordinaire sur la vie des personnes, mais il n’est pas la fin de l’action communautaire, qui reste le bien commun », a-t-il ajouté. « La crise se surmonte en élevant ‘le drapeau des valeurs’ au-dessus des intérêts mêmes de la monnaie et en reconnaissant que la monnaie, à son tour, n’est certes pas un fait technique ».
Le président Monti rappelle à ce propos que l’euro, pour naître, a eu besoin d’une « série d’engagements » qui l’accompagnent pour une gestion responsable des budgets publics, et qu’en ce sens-là, il a incité aussi tous les pays, qui ont voulu y adhérer, à « mieux respecter » les valeurs éthiques fondamentales, comme celle de « l’équité entre les générations ».
Après avoir réaffirmé l’importance que « citoyens et institutions » fassent preuve d’une « union solide » face à la crise actuelle, Mario Monti, reprenant les paroles du pape, a déclaré : « Avec les moyens de notre raison nous devons trouver les moyens » d’y arriver.
Concernant la participation des catholiques au renouvellement éthique et culturel de la politique en Italie, le président du Conseil a réaffirmé « la dimension sociale et publique du fait religieux » mais également le caractère « distinctif » qui doit animer la « collaboration réciproque » entre le domaine politique et le domaine religieux.
Cela ne signifie pas « reléguer la foi à une niche intimiste et personnelle », a-t-il expliqué, mais au contraire « réaffirmer son autonomie » par rapport au politique, ne pas faire d’elle un « simple corollaire théorique d’une certaine vision du monde », comme dit le pape, a-t-il précisé, avant de conclure : « Ma rencontre avec le pape a été une expérience profonde et inoubliable ».
Isabelle Cousturié