Archive pour janvier, 2012

San Sébastien, Martyr à Rome (+ v. 284) (mf)

20 janvier, 2012

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/470/Saint-Sebastien.html

San Sébastien (mf)

Martyr à Rome (+ v. 284)

Il est sans doute l’un des plus célèbres martyrs romains. Officier dans l’armée de Dioclétien, il était chrétien, et lors que cela fut découvert, il fut mis en demeure de sacrifier à l’empereur, sinon c’était un acte de rébellion. Lié nu à un arbre, il servit de cible aux tirs de ses propres soldats et enfin tué par bastonnade. Son culte date du IVe siècle. Saint Ambroise en parle dans ses commentaires du psaume 118 et saint Damase lui fit construire une église au-dessus de sa tombe. Cette basilique est d’ailleurs l’une des sept principales églises de Rome. Malgré cela, les détails que rapportent les ‘actes’ de son martyre n’ont été rédigés qu’au Ve siècle.
En France un grand nombre de lieux de culte sont placés sous son patronage…
Catacombes de saint Sébastien à Rome: Avec le temps, saint Sébastien – l’un des martyrs enseveli en ce lieu – a fini par donner son nom au cimetière…
<- Illustration: Saint Sébastien et les flèches, peinture de Il Sodoma, vers 1525.
De nombreuses œuvres d’art évoquent son martyre. Debussy a créé en 1911 une œuvre musicale appelée ‘le martyre de Saint Sébastien’…
Mémoire de saint Sébastien, martyr, en 305. Originaire de Milan, comme le rapporte saint Ambroise, il partit pour Rome quand les persécutions bouillonnaient avec violence et c’est là qu’il a souffert. C’est là, dans la ville où il était venu en étranger, qu’il établit le domicile définitif de son immortalité. Il fut inhumé en ce jour aux Catacombes, sur la voie Appienne.
Martyrologe romain
Accorde-nous, Seigneur, l’esprit de force pour qu’à l’exemple de saint Sébastien nous préférions t’obéir, à Toi plutôt qu’aux hommes.
Prière d’ouverture de la messe de ce jour

CONFESSION DE FOI ET ACTION DE GRÂCE AU CHRIST, FILS DE DIEU ET SAUVEUR DU MONDE (Saint Tikhon de Zadonsk)

20 janvier, 2012

http://spiritualite-orthodoxe.blogspot.com/2009/06/meditation-spirituelle.html

CONFESSION DE FOI ET ACTION DE GRÂCE AU CHRIST, FILS DE DIEU ET SAUVEUR DU MONDE

(Saint Tikhon de Zadonsk)

Que rendrai-je au Seigneur pour tout ce qu’Il m’a donné ?

Ô, Sauveur ! C’est pour nous tous que Tu es venu dans le monde, et donc, pour moi aussi ! C’est pour sauver les pécheurs que Tu es venu, et donc, pour me sauver moi aussi, le pécheur. Tu es venu pour ceux qui étaient dans la perdition, et je suis de ceux-là ! Ô, mon Dieu, mon Seigneur, et mon Créateur ! C’était à moi de venir devant Toi me prosterner, pour implorer humblement Ton pardon et Ta miséricorde, puisque j’ai transgressé Ta loi ! Mais voilà que Tu t’es déplacé en personne, Toi mon Maître, pour visiter de Ta miséricorde Ton serviteur misérable et indigne, Ton ennemi, ce renégat ! Ecoute, ô mon âme ! Sois attentive ! Dieu est venu jusqu’à toi ! Ton Seigneur t’a visitée !…
Celui qui est né du Père avant les siècles est né pour moi de la Vierge-Mère. Celui qui s’est enveloppé de lumière comme d’un manteau, qui a déployé le ciel comme une tente, a porté des langes pour moi. Celui qui a le ciel pour trône et la terre pour escabeau, a reposé pour moi dans une mangeoire. Celui qui nourrit toute chair s’est nourri pour moi du lait maternel. Celui qui emplit tout et repose sur les chérubins a été porté pour moi par des bras maternels. L’Auteur de la Loi a été circoncis pour moi selon la Loi. Pour moi, l’Invisible s’est montré, vivant parmi les hommes. Pour moi, Dieu s’est fait mon semblable, devenant Homme. Pour moi, le Verbe s’est fait chair, le Seigneur de gloire a pris l’aspect d’un serviteur, le Roi des Cieux a vécu et marché sur la terre. Le Seigneur de tous a peiné, Il a fait des miracles, Il s’est entretenu avec les hommes, Il s’est présenté comme un esclave. Celui qui nourrit et désaltère toute chair a eu faim et soif. Celui qui essuie toute larme du visage de chacun a pleuré. Le Consolateur a souffert et s’est attristé. Le Saint et le Juste s’est adressé aux pécheurs. Le Tout-Puissant a connu la fatigue. Celui qui habite la lumière inaccessible n’a pas trouvé où reposer Sa tête. Celui qui dispense à tous la richesse s’est fait pauvre. Celui qui est partout présent et qui emplit tout s’est déplacé de ville en ville. Le Fils de Dieu est né sans quitter le sein du Père, Il a vécu et peiné trente-trois ans sur la terre pour moi, Son esclave.
Mais qu’est-ce que Tes yeux ont bien pu trouver de digne en moi, pour que Tu sois venu me chercher dans cette vallée des larmes ? Soit, le pasteur court derrière sa brebis égarée… mais ce n’est après tout que sa propriété ; le voyageur se rend à l’étranger… mais pour son profit ; le roi rachète les prisonniers… mais avec de l’or ou de l’argent, par le truchement d’un ambassadeur, et pour satisfaire son intérêt. Mais Toi, qu’as-Tu trouvé en moi, ô mon Maître ? Quelle utilité, quel profit, quel bien le Roi du ciel et de la terre a-t-Il trouvé à venir à ma recherche, en personne, sans ambassade ? Le Seigneur Lui-même est venu racheter Son esclave, non pas au prix de l’argent ou de l’or, mais au prix de Son sang très saint. Et qu’a-t-Il trouvé ? Rien ! Si ce n’est la corruption, la faiblesse, la misère, la désobéissance, et même l’animosité ! Ce serait déjà une grande chose que Tu sois venu me chercher si je m’étais égaré, ou si on m’avait capturé et arraché à Toi. Mais voilà, c’est incompréhensible ! Je suis un renégat, Ton ennemi délibéré !
Oh, comme j’ai honte de le dire ! Et pourtant c’est vrai : je T’ai renié, je suis allé de moi-même suivre Ton adversaire. Je me suis entendu avec lui pour ravir Ta dignité divine. Non contente d’avoir été honorée plus que toutes les autres, Ta créature a voulu se faire dieu ! Tu l’as honorée d’une âme raisonnable, de la ressemblance à Ton image divine, mais ce grand honneur était encore trop petit…
Voici que j’ai convoité de devenir un dieu et de Te déshonorer, Toi mon Maître, alors que Tu venais juste de m’honorer ! J’ai offensé et irrité Ton infinie majesté, en devenant Ton ennemi. Telle était ma situation, et Tu es venu quand même, pour moi, sans autre motif que mon salut et mon profit !
Mon malheur et ma perdition ont été une perte pour Toi aussi, et mon salut un gain ! Tu as ressenti ma chute comme un dommage personnel, et mon bonheur comme un avantage ! Ta bonté, Seigneur, n’a pas supporté de me voir dans la perdition, elle T’a convaincu, Toi l’Invaincu, de descendre vers moi, sans le truchement d’un ange ou d’un ambassadeur, pour me chercher en personne, puisque je ne pouvais pas monter vers Toi. Le Pasteur est sorti, Il a peiné en recherchant Sa brebis égarée dans la montagne !
Seigneur, Tu m’as visité de Ta miséricorde, Tu m’as cherché sans profit, Tu m’as aimé sans en tirer d’avantage. Ô, mon Dieu ! Voilà l’amour véritable, qui ne recherche ni l’intérêt ni l’espoir d’une rétribution ! Tu m’as tant aimé que Tu es venu pour mon salut, sans en tirer de profit. Oh, quelle bonté, quelle miséricorde, Fils de Dieu et de la Toujours-Vierge ! Comme nous sommes bienheureux, nous autres les pauvres et misérables humains : le Seigneur Roi est venu vivre parmi nous ! Dieu s’est fait semblable aux hommes, Il a vécu pour nous, parmi nous !
Bienheureux le sein qui T’a porté et les mamelles qui T’ont allaité, ô Fils de Dieu ! Bienheureux les langes qui T’ont emmailloté ! Bienheureuse la mangeoire qui T’a reçu ! Bienheureux les bras qui T’ont bercé petit enfant, Toi le Dieu d’avant les siècles ! Bienheureuse aussi la tunique du Dieu incarné, qui S’est enveloppé de lumière comme d’un manteau ! Bienheureux les yeux qui T’ont vu, les oreilles qui T’ont entendu, les mains qui T’ont touché, Toi le Verbe vivant, le Donateur de vie ! Bienheureuse l’époque où le Roi céleste est apparu sur la terre ! Bienheureux plus encore, ceux qui Te voient, non pas marchant sur la terre, mais assis à la droite du Père, Toi Jésus, en qui les saints croient sans T’avoir vu encore, se réjouissant d’une joie ineffable ! Rends-moi digne de Te contempler par la foi et de T’adorer dans l’amour, puis de Te voir là-haut face à face !
Mais regarde, ô mon âme, et vois comment le Roi céleste a été accueilli pas Ses sujets, comment les esclaves ont reçu leur Seigneur, comment les humains ont honoré le Dieu incarné ! Regarde quels dons, quelle gratitude, quel honneur et quelle adoration ils ont présentés à leur Bienfaiteur qui venait les sauver, accomplissant devant eux des miracles, purifiant les lépreux, guérissant les malades, délivrant les paralytiques, illuminant les aveugles, redressant les boiteux et les bossus, ressuscitant les morts et nourrissant des milliers d’affamés ! Voici que la honte empourpre mon visage, que la terreur oppresse mon coeur, et que ma langue bégaie ! Quelle émotion dans ce cri de l’évangéliste : Il est venu chez les siens et les siens ne L’ont pas reçu ! Tout cela est terrible et pitoyable ! Dieu vient chez les hommes, dans la chair, et ils ne Le reçoivent point ! Le Seigneur Roi vient chez Ses sujets, chez Ses esclaves, et ils Le renient ! Ciel, écoute ! Crie à la terre que les hommes n’ont pas reçu leur Dieu, les esclaves leur Seigneur, et les sujets leur Roi !
Oh, mon Dieu ! Tu savais tout cela, et néanmoins, Tu es venu me sauver, moi perdu et égaré ! La méchanceté et l’ingratitude de tes ennemis ne T’ont pas arrêté ! Ta bonté, Ton amour et ma pauvreté l’ont emporté. Et non contents de ne pas recevoir leur Seigneur et Bienfaiteur et de Le renier, les ingrats ont mis le comble au mal, à la cruauté, au manque d’humanité, et à la grossièreté : ils ont considéré comme de la possession Ton enseignement céleste ! Il a un démon, Il est fou, pourquoi L’écoutez-vous ? Ils ont attribué Tes miracles à Ton ennemi : c’est par Béélezbul, le prince des démons, qu’Il chasse les démons ! Comme Tu fréquentais les pécheurs pour les toucher de Ta bienveillance, pour les sauver, Il T’ont qualifié de mangeur, de buveur, d’ami des publicains et des pécheurs ! Et combien d’autres blasphèmes n’ont-ils pas proférés contre Toi, leur Seigneur, leur Bienfaiteur, Toi qui es pourtant au-dessus de tout honneur ! Oh, cruauté et ingratitude des hommes ! Oh, bonté et longanimité de Dieu !
Et puis ils ont cherché à Te tuer, Toi qui venais pour les sauver. Tu connaissais le conseil des méchants, Tu lisais dans leur coeur, Tu voyais tout, mais Tu patientais. Ils trouvèrent l’occasion chez Ton disciple ingrat, qui Te vendit pour trente deniers (prix dérisoire de l’Inestimable), qui vendit Celui qui vaut plus que le monde entier et des milliers de monde. Tu voyais leur conseil impie, leur marchandage inique, mais Tu patientais, car Tu voulais souffrir pour moi, Ton esclave, afin de me purifier par Ton sang, de me ranimer par Ta mort, de m’honorer par Ton déshonneur… Gloire à Toi pour tout !
Ô Toi, vendu et trahi, ô Toi qui t’es livré volontairement à ceux qui Te cherchaient, ô Toi qui savais tout ce qui T’attendait, on T’a lié, Toi le Seigneur inaccessible aux chérubins et aux séraphins, on T’a jugé, Toi le juge des vivants et des morts ! On T’a outragé, déshonoré, on a craché sur Ton saint visage que les anges n’osent regarder, on T’a souffleté et jugé, on a proclamé que Tu méritais la mort, Toi la vie de tous ! On T’a préféré un brigand et un meurtrier, Fils de Dieu, Toi seul bon et seul juste. Le peuple a crié : fais mourir Celui-ci et relâche-nous Barabbas ! Crucifie-le ! Crucifie-Le ! Quel miracle, quelle horreur, quel acte inouï ! Conduire l’Immortel en dehors de la ville comme un condamné, pour Le pendre entre deux malfaiteurs et Le mettre à mort ! Après T’avoir suspendu sur la Croix, on a blasphémé et hoché la tête, Te donnant du fiel pour nourriture, du vinaigre pour étancher Ta soif. On a percé Tes mains et Tes pieds, compté tous Tes os ! Mort, on T’a transpercé les côtes et de nouveau injurié : nous nous souvenons de ce qu’a dit cet imposteur ! Puis on a remis Ton corps très saint à la garde et scellé Ton sépulcre. Qui a fait cela ? Ceux que Tu étais venu sauver !
Tu as supporté leur méchanceté comme un agneau qu’on mène à la boucherie… Le Seigneur a tout supporté de Ses esclaves, le Créateur de Ses créatures, Dieu de Ses gens, le Roi de ses sujets, le Bienfaiteur de ceux qu’Il avait comblés de ses bienfaits innombrables, le Juste et l’Innocent des iniques. Il a tout supporté devant le ciel et la terre, devant les hommes et les anges, Se livrant en spectacle à une foule nombreuse, à Ses amis et à Ses ennemis. Il a tout supporté, nu, et abandonné de tous. Il a tout supporté pour chacun d’entre nous, et pour moi aussi le pécheur, puisqu’Il était justement venu dans le monde pour chacun d’entre nous ! Mon Seigneur a supporté pour moi un tel déshonneur et de tels supplices, et qui plus est, volontairement ! Que suis-je donc, qui suis-je donc, pour que mon Seigneur ait supporté tout cela pour moi ? Terre et cendre, pécheur, esclave et indigne… Quel est donc ce miracle nouveau et inouï, quelle est donc cette bonté indicible et inconcevable, quelle est donc cette indulgence ineffable ? Relève-toi, ô mon âme ! Relève-toi et crains ! Humilie-toi, adore, prosterne-toi devant Ton Seigneur ! Chante au Seigneur un chant nouveau car le Seigneur a fait des merveilles ! Pour Son esclave indigne, misérable et criminel, le Seigneur et Créateur a tout supporté, même la mort !
Quant à moi, criminel et transgresseur de la loi, blasphémateur sans honneur, je me suis livré au diable mon ennemi ! Je mérite les crachats des démons, les outrages, les moqueries, les coups, les soufflets, les souffrances et la mort éternelle ! Et c’est mon Maître et Créateur qui les a supportés à ma place ! L’esclave a péché et le Seigneur a supporté les supplices. L’esclave a fauté et son Maître a été battu. L’esclave a volé et son Maître l’a rétribué. L’esclave s’est endetté et le Maître a remboursé les dettes. Comment, par de l’argent, par de l’or ? Non ! Par Son déshonneur, Ses plaies, Son sang et Sa mort sur la Croix. Pour moi, misérable et maudit, Tu as prêté serment pour les siècles, Toi le seul béni. Pour moi le blasphémateur, Tu as supporté le blasphème et le déshonneur, Toi le Seigneur de gloire. Pour moi, vendu au péché, Tu as supporté, Toi l’Inestimable, d’être vendu, livré au jugement, condamné et tué. Gloire à Toi, ô Maître et Créateur, gloire à Toi pour Tout ! je n’ai rien d’autre à T’offrir que ces paroles : gloire à Toi pour tout ! Tu as vécu sur la terre, Toi le Roi céleste, afin de m’élever au ciel, moi qui avais été chassé du paradis ! Tu es né dans la chair d’une Vierge pour me faire renaître par l’Esprit. Tu as supporté les blasphèmes pour fermer la bouche de mes ennemis et calomniateurs. Tu as supporté le déshonneur, Toi plus haut que tout honneur, pour m’honorer, moi le déshonoré. Tu as pleuré pour ôter les larmes de mes yeux. Tu as soupiré, Tu t’es affligé, Tu as connu l’angoisse pour éloigner de moi les soupirs éternels, l’affliction, l’angoisse, la maladie, et me faire don de l’allégresse et de la joie éternelle. Tu as été vendu et livré pour m’affranchir, moi le captif. Tu as été attaché pour rompre mes liens. Tu t’es présenté devant des juges iniques, Toi qui juges toute la terre, afin de m’épargner le jugement éternel. Tu as été dénudé afin de couvrir ma nudité du manteau de la délivrance. Tu as porté la couronne d’épines pour me coiffer de la couronne de vie. Tu as accepté les outrages, Toi le Roi de tous, afin de m’ouvrir le royaume céleste. Ta tête a reçu des coups de roseau pour m’inscrire dans le livre de vie. Tu as accepté de souffrir hors de la ville afin de m’introduire dans la Jérusalem Céleste, moi qui avais été chassé du paradis. Tu as été compté parmi les malfaiteurs, Toi le seul juste, afin de me justifier, moi l’inique. Tu t’es fait malédiction, Toi le seul béni, pour me bénir, moi le maudit. Tu as versé Ton sang pour laver le pus de mes péchés. Tu as été abreuvé de fiel pour me convier à Ta table dans le royaume. Tu as connu la mort, Toi la Vie de tous, afin de ressusciter le mort que j’étais. Tu as été couché au tombeau pour m’arracher à la tombe. Tu es ressuscité pour me convaincre de la résurrection. Tu es monté au ciel pour m’y entraîner à Ta suite et me glorifier dans Ton royaume. Tu as fait tout cela pour moi, Ton esclave !
Ô Seigneur ! Qu’est-ce que l’homme pour que Tu t’en souviennes et le fils de l’homme pour que Tu le visites ? L’homme n’est que terre et cendre, et qui plus est, transgresseur de Ta sainte Loi. Et pourtant, Tu as honoré celui qui t’avait déshonoré, Toi son Créateur et son Seigneur ! Créateur, Tu as fais miséricorde à Ta créature. Maître, Tu as eu pitié de Ton esclave. Pasteur, Tu es allé à la recherche de Ta brebis égarée. Libérateur, Tu as affranchi le captif, Tu as rappelé le rejeté, Tu as libéré l’enchaîné. Ma Vie, Tu as ranimé le mort. Ma Force, Tu as relevé le déchu. Mon Protecteur, Tu as honoré le déshonoré, Tu as protégé l’impuissant. Tu as brisé mes liens, je Te sacrifierai un sacrifice de louange. Je confesse Ta grâce, j’embrasse Ton amour de l’homme, je salue Ta bonté et Ta miséricorde, j’honore et je chante Ton inconcevable indulgence.
Oh, que pourrai-je offrir en retour à Ta bonté ? Que rendrai-je au Seigneur pour tout ce qu’Il m’a donné ? Si je mourais mille fois pour Toi, cela ne serait encore rien, car Tu es mon Seigneur, mon Créateur, et mon Dieu. Je ne suis que terre et cendre, je ne suis qu’un pécheur, un esclave indigne, et je mérite non seulement la mort temporelle, mais aussi la mort éternelle. Que Te rendre, mon Seigneur qui m’aime, mon Protecteur, mon Libérateur, mon Rédempteur ? Que Te rendrai-je, à Toi qui n’as pas eu pitié de Toi-même, qui t’es livré au déshonneur, aux blasphèmes, aux moqueries, aux outrages, aux crachats, à la condamnation, aux coups, aux plaies, au martyre, à la crucifixion, à la mort, afin de faire du misérable et du rejeté que je suis un bienheureux ? Que pourrais-je Te rendre, moi qui ne possède rien en propre, si ce n’est ma corruption, mes faiblesses et mes péchés ? Mon âme et mon corps sont Ton oeuvre, ils T’appartiennent. Malheur à moi, le corrompu et le déchu ! Les conseils du malin et ma propre volonté m’ont perdu. Je T’apporterais bien un coeur reconnaissant, et c’est d’ailleurs la seule chose que Tu recherches chez moi, mais même cela, je ne puis Te l’offrir sans Ton aide ! Car sans Ton aide, je ne puis Te connaître, et si je ne Te connais pas, comment puis-je T’aimer ? Oh, comme je suis faible, misérable, pauvre et corrompu ! Comme l’ennemi m’a blessé et brisé ! Aie pitié de moi, mon Libérateur, puisque déjà Tu m’as aimé, puisque déjà, Tu t’es livré pour moi ! Aie pitié de moi et éclaire-moi, afin que je Te connaisse, Toi ma Vie ! Allume en moi l’amour de Toi, pose mes pieds sur le roc et guide mes pas afin que je Te suive, Toi mon Libérateur, mon seul Guide vers le ciel, et ma Vie éternelle ! Entraîne-moi à Ta suite, Amour brûlant ! Attire-moi par Ton parfum, afin que je m’élance dans Ton sillage, et que là où Tu es, je sois ! Que Ton esclave racheté puisse contempler Ta gloire ! Ô Miséricordieux, compatissant Ami de l’homme ! Donne-moi le coeur qui Te suivra, dirige-moi sur la voie de Tes élus ! Conduis-moi à Ta suite par Ton Esprit Saint ! Ton Esprit bon me conduira dans la terre de rectitude. Ton oeuvre est grande, mon esprit ne peut la comprendre. Toi, Seigneur, Roi du ciel et de la terre, Tu es descendu des cieux, Tu t’es incarné de la Vierge et Mère de Dieu, Tu as souffert, Tu as été crucifié, Tu as répandu Ton sang pour moi, Ton esclave ! Grande en vérité est Ton oeuvre, grande et admirable ! Je crois, je confesse, je reconnais, je prêche, et néanmoins je m’étonne toujours de Ta si grande bonté, de Ta miséricorde à mon égard, pauvre pécheur…
Je T’en prie humblement, Ami de l’homme, accorde-moi encore une grâce, à moi pécheur : lave tous mes péchés par le saint Sang que Tu as versé pour Ton esclave pécheur, affermis-moi dans Ta crainte et dans Ton amour, rends-moi digne de suivre Tes saints pas avec foi et amour, garde-moi par Ta puissance des ennemis qui cherchent à dévier ma route et à m’éloigner de Toi, mon Rédempteur ! Ta miséricorde me suivra tous les jours de ma vie, afin que, sauvé totalement par Ta grâce, je T’apporte ma gratitude face à face, je Te chante, Te loue et Te glorifie avec tous Tes élus, ainsi que Ton Père Eternel et Ton très-saint, bon, et vivifiant Esprit, dans les siècles des siècles. Amen !

Madre di Dio di Akhtyrka Ru

19 janvier, 2012

Madre di Dio di Akhtyrka Ru dans images sacrée Madre-di-Dio-di-Akhtyrka-Ru

http://www.lakinzica.it/museo-delle-icone-russe-francesco-bigazzi

« L’EGLISE EN FRANCE FACE À LA SHOAH », PAR SYLVIE BERNAY

19 janvier, 2012

http://www.zenit.org/article-29919?l=french

« L’EGLISE EN FRANCE FACE À LA SHOAH », PAR SYLVIE BERNAY

Les coulisses d’un travail de recherche inédit

ROME, mardi 17 janvier 2012 (ZENIT.org) – « Histoire du Christianisme Magazine » (en kiosque et par abonnement, n° 58, de janvier-février 2012) offre en avant-première quelques résultats de la recherche de l’historienne française Sylvie Bernay dans un dossier intitulé: « Les évêques contre les rafles » (cf. Zenit du 16 janvier 2012). Sylvie Bernay a accepté d’en dire davantage sur sa recherche passionnante aux lecteurs de ZENIT.

Zenit – Sylvie Bernay, vous êtes agrégée d’histoire et vous publiez en avril votre thèse de doctorat aux éditions du CNRS sous le titre : « L’Eglise en France face à la Shoah ». Pourquoi un doctorat sur ce thème?

Sylvie Bernay – J’aime à conter cette anecdote familiale. Mes grands parents maternels ont quitté la région parisienne pendant l’exode en 1940 et se sont réfugiés en Corrèze. Grâce à de nombreuses solidarités, la famille s’est installée à Argentat, où mon grand-père a pu ouvrir un atelier de photographie en 1941. Son travail a pris de l’ampleur, au point d’embaucher une juive allemande comme apprentie pendant près d’un an. Cette jeune femme a partagé les jeux de mes oncles et tantes. À l’approche de la Libération, comme les maquis étaient très actifs dans le secteur et la division SS Das Reich tout autant, elle est partie avec sa famille, qui s’était installée à la porte du village.
Enfant, j’ai baigné dans les souvenirs de la guerre et je me posais parfois des questions sur ce sauvetage. Comment cette jeune femme était-elle arrivée jusque chez nous ? Qu’était-elle devenue ?
Depuis que je travaille ce sujet, je recueille très souvent des témoignages similaires.
Plus profondément, j’ai toujours conçu mon métier d’historienne comme au service de la vérité. Il m’a semblé alors qu’une question majeure, en histoire contemporaine, concernait le rôle de l’Eglise face à la Shoah. Je me suis proposée de traiter le sujet, après un long cheminement personnel.

Dans quelle direction avez-vous cherché, quelles ont été les archives inédites auxquelles vous avez eu accès?

J’ai voulu tracer une trame chronologique précise afin d’établir les faits. Le mécanisme de la persécution commence en France avec le premier statut des Juifs, élaboré par le régime de Vichy en octobre 1940. Le calendrier de la Shoah, établi par les travaux de Serge Klarsfeld et d’autres à sa suite, me sert de canevas sur lequel j’ai raccordé les pièces d’archives que j’ai consultées. J’avais présenté cette ébauche au cardinal Lustiger qui a encouragé mon travail, lorsqu’il m’a reçue en 2003. Il était très important pour lui que je connaisse bien l’engrenage de la persécution.
Ma recherche croise les archives juives avec les archives catholiques. J’ai consulté le fonds du Consistoire central israélite, qui organise le culte juif en France depuis Napoléon Ier. Ces archives m’ont fait découvrir l’histoire des Juifs de France et j’en ai été passionnée. Ce fonds contient aussi les papiers de certains rabbins, qui ont payé de leur vie l’assistance à leurs coreligionnaires.
J’ai aussi consulté le fonds de Mgr Chappoulie, délégué des cardinaux et archevêques auprès du gouvernement de Vichy. Ce prélat servait d’intermédiaire entre les évêques de zone occupée et de zone libre, qui ne pouvaient pas se rencontrer. Mgr Chappoulie voyait souvent le nonce. J’ai pu mieux comprendre le rôle de la Secrétairerie d’Etat et de Pie XII, en croisant ce fonds avec les archives publiées par le Vatican. Ce sont les deux fonds qui m’ont demandé le plus de travail, avec celui du cardinal Suhard, archevêque de Paris à l’époque. Mais j’ai consulté bien d’autres fonds juifs et catholiques, l’énumération serait un peu longue.

Quels ont été les premiers résultats de ce travail de recherche?

Les premiers résultats éclairent la déclaration de repentance des évêques de France, lue à Drancy en 1997. Mes travaux expliquent le rôle de l’épiscopat au moment où le régime de Vichy met en place une législation antisémite de plus en plus sévère. Puis je montre comment l’épiscopat, dans son ensemble, s’est engagé dans la défense des proscrits au tournant de l’année 1941. Enfin je me suis attachée à définir les liens entre les réseaux de sauvetage, animés par la Résistance juive, et les diocèses. Je définis enfin la notion de « diocèses refuges ».

Dans la masse des archives consultées, quel a été votre critère?

Donner une synthèse représentative du contexte de cette époque de détresse …
C’est pourquoi, sur les conseils avisés de ma directrice de recherche, Catherine Nicault, j’ai vite abandonné l’idée de consulter tous les fonds épiscopaux des diocèses de l’époque et toutes les congrégations religieuses. Je n’aurais pas suffi à la tâche. Il faudrait compléter mon travail avec des monographies diocésaines diversifiées. Mon travail donne les grands principes de l’engagement de l’Eglise de France au côté des Juifs.

Quelle conscience les catholiques de France mais aussi la hiérarchie avaient-ils de la Shoah telle qu’on la connaît aujourd’hui?

Nous vivons dans une société marquée par la mémoire de la Shoah. Toutefois cette dernière est devenue quelque peu sélective. Les catholiques valorisent les sauvetages et l’action de Pie XII. Beaucoup de Juifs veulent comprendre la position des évêques français au moment de l’élaboration des lois antijuives par le gouvernement de Vichy. Le tout venant véhicule un certain nombre de poncifs sur la question. L’historien se doit de revenir aux faits et au contexte.
Pour en revenir à ce que savaient les catholiques de la Shoah, je prendrais deux exemples. Je relisais récemment les lettres que ma grande tante adressait à ma grand-mère pendant l’Occupation. Elle habitait en zone interdite. Les lettres de cette vieille dame sont marquées par l’obsession du froid et de la faim. Proche du dénuement, elle continuait son travail d’infirmière auprès des gens de son village. On vivait dans un univers très cloisonné à cause de la surveillance policière et du découpage du pays imposé par la ligne de démarcation.
En Corrèze, située dans l’ancienne zone libre, mon grand-père a entendu la protestation de Mgr Saliège, archevêque de Toulouse. Les réseaux de résistance et les radios alliées ont donné beaucoup de publicité à son message. Beaucoup d’historiens s’accordent à dire que les protestations épiscopales de l’été 1942 ont retourné l’opinion publique des Français et les ont encouragés à sauver les proscrits.
Les évêques ont reçu des bribes d’informations très préoccupantes sur le sort final des Juifs. Elles leur ont été fournies soit par la Gestapo et la police de Vichy, soit par le Consistoire israélite qui avait des informations provenant du monde libre sur la situation des Juifs dans l’Europe occupée. Ils ont pris cela au sérieux et ont agi en conséquence par voie diplomatique auprès du gouvernement de Vichy et des Allemands.
Mais ils étaient loin de comprendre l’ampleur du danger encouru par les Juifs et sa nature. Ils en ont été abasourdi en découvrant le sort de Juifs, après la Libération. La nécessité de donner libre cours à la vie les ont incités à ne plus évoquer cette période obscure par la suite. Ce mécanisme d’enfouissement mémoriel est assez courant chez les témoins de cette époque. La résurgence progressive de ces souvenirs pénibles permet de comprendre l’historiographie de ces 70 années, depuis le temps des rafles.

Le dossier de HCM est très fourni en photos et documents: est-ce qu’il y a l’un ou l’autre document ou photo dont la découverte vous a beaucoup frappée?

Mgr Rocacher, alors archiviste du diocèse de Toulouse et maintenant décédé, a retrouvé des lettres d’enfants cachés à Massip, par les soeurs de Notre Dame. Soeur Denise Bergon, qu’il a longuement interviewée avant sa mort, n’avait pas osé envoyer ces missives. Elle ne voulait pas que la censure postale décèle la présence des Juifs. Mais pour soulager la souffrance et encourager l’espérance des enfants, les religieuses les ont aidées à écrire. Ces documents figurent dans ce dossier et j’en suis très émue. C’est un hommage aux archivistes diocésains qui m’ont toujours réservée le meilleur accueil et qui ont contribué à illustrer ce numéro.

La publication d’une thèse c’est comme une deuxième vie pour le travail effectué: qu’espérez-vous du fruit de cette publication?

J’y travaille d’arrache-pied et je me réjouis d’avance. Toutefois il est prudent d’attendre la sortie du livre et de mesurer les réactions, avant d’envisager de nouvelles perspectives. Mais j’espère bien continuer dans cette voie. Sous quelle forme ? Je compte sur la Providence pour me l’indiquer. Elle a, jusqu’ici, parfaitement conduit les choses.

Propos recueillis par Anita Bourdin

« TRANSFORMÉS PAR LE SERVITEUR SOUFFRANT » – Méditations pour le 20 janvier 2012

19 janvier, 2012

http://www.zenit.org/article-29932?l=french

« TRANSFORMÉS PAR LE SERVITEUR SOUFFRANT »

Méditations pour le 20 janvier 2012

ROME, jeudi 19 janvier 2012 (ZENIT.org) – « Transformés par le Serviteur Souffrant » : c’est le thème de la troisième journée de prière pour l’unité des chrétiens, demain, vendredi 20 janvier : nous publions ci-dessous les méditations pour cette troisième journée de la grande semaine de prière annuelle (18-25 janvier).
En effet, au cours de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2012, les auteurs de méditations de cette année, un groupe oecuménique de Pologne (cf. Zenit du 17 janvier 2012) invitent à méditer sur « le paradoxe divin » que « Dieu peut convertir la tragédie et le désastre en victoire ».
« L’ensemble des lectures bibliques, des commentaires, des prières et des questions proposés à notre réflexion, explore différents aspects de ce que cela signifie pour la vie des chrétiens et pour leur unité, dans et pour le monde d’aujourd’hui. Nous commençons par contempler le Christ serviteur, et notre cheminement se poursuit jusqu’à la dernière célébration, celle du règne du Christ, en passant par sa croix et sa résurrection », expliquent les auteurs sur les sites du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens et de la Commission Foi & Constitution » du Conseil oecuménique des Eglises.

Voici les textes proposés pour la troisième journée, demain, vendredi 20 janvier 2012 :

Texte : Le Christ a souffert pour nous (cf. 1 P 2,21)
En ce jour, nous sommes invités à réfléchir à la souffrance du Christ. À la suite du Christ Serviteur Souffrant, les chrétiens sont appelés à la solidarité avec tous ceux qui souffrent. Plus nous nous approchons de la croix du Christ, plus nous nous rapprochons les uns des autres.

Lectures :
Is 53,3-11 : L’homme de douleurs, familier de la souffrance
Ps 22,12-24 : Il n’a pas rejeté ni réprouvé un malheureux dans la misère
1 P 2,21-25 : Le Christ a souffert pour nous
Lc 24,25-27 : Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela ?

Commentaire :
Le paradoxe divin, c’est que Dieu peut convertir la tragédie et le désastre en victoire. Il transforme toutes nos souffrances et infortunes, et l’incroyable souffrance de l’histoire, en une résurrection qui enveloppe le monde entier. Alors même qu’il semble vaincu, il est la véritable victoire dont rien ni personne ne peut triompher.
L’émouvante prophétie d’Isaïe sur le Serviteur souffrant du Seigneur s’est totalement accomplie dans le Christ. Après avoir souffert une terrible agonie, l’Homme de Douleurs verra sa descendance. Nous sommes, nous-mêmes, cette descendance née de la souffrance du Sauveur. Et ainsi, nous ne formons avec lui qu’une seule famille.
On peut dire que le Psaume 22 ne parle pas simplement de Jésus, mais aussi pour Jésus. Le Sauveur lui-même a prié avec ce psaume sur la croix, en reprenant les mots de désolation par lesquels il s’ouvre: « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Dans la seconde partie du psaume cependant, la lamentation, la supplication emplie de douleur, se transforme en louange de Dieu pour ses œuvres.
L’apôtre Pierre est un témoin des souffrances du Christ (1 P 5,1) qu’il nous donne en exemple : c’est à cette forme de souffrance par amour que nous sommes appelés. Jésus ne maudissait pas Dieu mais s’en remettait au juste Juge. Ses meurtrissures nous ont guéris et nous ont ramenés à l’unique berger.
Ce n’est qu’à la lumière de la présence du Seigneur et de sa Parole que le dessein de Dieu à travers les souffrances du Messie peut se révéler. Tout comme il en fut pour les disciples sur le chemin d’Emmaüs, Jésus nous accompagne constamment sur le chemin rocailleux de l’existence, rendant nos cœurs brûlants et ouvrant nos yeux au plan mystérieux du salut.
Les chrétiens expérimentent que la souffrance résulte de la fragilité de la condition humaine ; nous reconnaissons cette souffrance dans l’injustice sociale et les situations de persécution. La puissance de la croix nous oriente vers l’unité. C’est là que la souffrance du Christ nous apparaît comme source de miséricorde et de solidarité envers l’ensemble de la famille humaine. Comme le dit un théologien contemporain : plus nous nous approchons de la croix du Christ, plus nous nous rapprochons les uns des autres. Le témoignage que donnent ensemble les chrétiens dans les situations de souffrance acquiert une très grande crédibilité. En étant solidaires de tous ceux qui souffrent, nous apprenons du Serviteur souffrant et crucifié à nous vider de nous-mêmes, à nous abandonner et à nous offrir en sacrifice. Ce sont les dons qu’il nous faut recevoir de son Esprit en cheminant vers l’unité en lui.

Prière :
Dieu de consolation, tu as transformé la honte de la croix en un signe de victoire. Fais que nous puissions nous rassembler autour de la croix de ton Fils et le célébrer pour la miséricorde qui nous est offerte par ses souffrances. Que l’Esprit Saint ouvre nos yeux et nos cœurs, afin que nous aidions ceux qui souffrent à expérimenter ta proximité ; toi qui vis et règnes pour les siècles des siècles. Amen.

Pistes de réflexion :
1. En quoi notre foi peut-elle nous aider à fournir une réponse à la souffrance de longue durée ?
2. Quels sont les domaines de la souffrance humaine que l’on néglige ou minimise actuellement ?
3. Comment les chrétiens peuvent-ils témoigner ensemble du pouvoir de la croix ?

18 janvier : Sainte Prisca de Rome

18 janvier, 2012

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http://ephemeridiae.over-blog.com/article-15628662.html

SCANDALE E FOLIE

18 janvier, 2012

http://www.spiritualite2000.com/page-805.php

SCANDALE E FOLIE

Septembre 2003

Jacques Sylvestre, o.p.

Année B. La Croix Glorieuse 14 septembre 2003

Evangile de Jésus Christ selon saint Jean 3, 16-17

Nul n’est monté au ciel hormis celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est au ciel. Comme Moïse éleva le serpent au désert, ainsi faut-il que soit élevé le Fils de l’homme afin que tout homme qui croit ait par lui la vie éternelle. Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.

Commentaire :
Paul écrivait aux Philippiens : « Je vous en conjure par tout ce qu’il peut y avoir d’appel pressant dans le Christ, de persuasion dans l’Amour, de communion dans l’Esprit, de tendresse compatissante, mettez le comble à ma joie par l’accord de vos sentiments… Ayez entre vous les mêmes sentiments qui furent dans le Christ Jésus : Lui de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’anéantit lui-même, prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes. S’étant comporté comme un homme, il s’humilia plus encore, obéissant jusqu’à la mort et à la mort sur une croix ! Aussi Dieu l’a-t-il exalté et lui a t–il donné le Nom qui est au-dessus de tout nom, pour que tout, au nom de Jésus, s’agenouille, au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue proclame, de Jésus Christ, qu’il est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » (Phil. 2 : 1-11) Le même Paul confiait aux chrétiens de Galates : « Pour moi, que jamais je ne me glorifie sinon dans la croix de notre Seigneur Jésus Christ qui a fait du monde un crucifié pour moi et de moi un crucifié pour le monde. » (Ga 5 : 14)
Pareille exultation ne permet pas d’oublier que l’apôtre vivait malgré tout dans un environnement hostile à la croix de Jésus : « Devenez à l’envi mes imitateurs et fixez vos regards sur ceux qui se conduisent comme vous en avez en nous un exemple. Car il en est beaucoup, je vous l’ai dit souvent et vous le redis aujourd’hui avec larmes, qui se conduisent en ennemis de la croix du Christ. Leur fin sera la perdition ; ils ont pour dieux leur ventre et mettent leur gloire dans leur honte. Ils n’apprécient que les choses de la terre. Pour nous, notre cité se trouve dans les cieux, d’où nous attendons ardemment comme sauveur, le Seigneur Jésus Christ, qui transformera notre corps de misère pour le conformer à son corps de gloire, avec cette force qu’il a de pouvoir se soumettre tout l’Univers. » (Phil. 3 : 17-19) Aux Corinthiens, après l’expérience décevante de l’agora d’Athènes (Ac. 17 : 23 +), Paul partageait ses craintes : « Le Christ ne m’a pas envoyé baptiser, mais annoncer l’Évangile, mais sans recourir à la sagesse du langage, pour que ne soit pas réduite à néant la croix du Christ. Le langage de la croix est en effet folie pour ceux qui se perdent, mais pour ceux qui se sauvent, pour nous, il est puissance de Dieu…
Puisque le monde, par le moyen de la sagesse, n’a point reconnu Dieu dans la sagesse de Dieu, c’est par la folie du message qu’il a plu à Dieu de sauver les croyants. Oui, tandis que les Juifs demandent des signes et que les Grecs sont en quête de sagesse, nous prêchons, nous, un Christ crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les païens, mais pour ceux qui sont appelés, Juifs comme Grecs, c’est le Christ puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes. » (1 Cos. 1 : 17-25)
Ainsi s’est accompli la mission de Jésus : « Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour le monde soit sauvé par lui. » Mais notre univers chrétien fait peu à peu disparaître toute trace de mort, et celle du Christ sur la croix n’échappe point à ce bûché. Seuls nos clochers en proclament encore la réalité et non moins les innombrables croix de nos cimetières. Qui pourrait en effet s’opposer à la substitution du Christ en croix par le Christ ressuscité et montant au ciel ? Le malheur est que nous oublions le prix payé pour ce salut et que loin d’améliorer notre situation, le nombre de victimes de la violence et des passions humaines ne cessent d’augmenter. Encore, si cela était de nature à nous convaincre de partager la foi de l’apôtre Paul : « Je trouve ma joie dans les souffrances que j’endure pour vous, et je complète en ma chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps qui est l’Église. » (Col. 1 : 24)
Une moniale demandait un jour le pourquoi de ces grandes croix dépouillées du corps du Christ, le « corpus «. « Pour rappeler à chacun, lui fut-il répondu, la dure réalité à laquelle sont confrontés ceux et celles qui ne croient plus à la croix du Christ venu non pour condamner l’homme mais le sauver. » Ce qui était folie pour les Grecs et scandale pour les Juifs le demeure plus que jamais pour les hommes de notre temps : « Ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes. »
Croix de clocher, croix de cimetières, croix de nos maisons, croix de tempérance dans nos églises, elle demeure glorieuse cette croix malgré son ignominie, car elle est signe incontestable de la victoire remportée par Jésus au nom de toute l’humanité. « Par ce signe tu vaincras ! » avait, selon la légende, entendu Vercingétorix à la veille d’une bataille, ce qui l’avait amené à la conversion.

AUX ORIGINES DE LA SEMAINE DE PRIÈRE POUR L’UNITÉ DES CHRÉTIENS

18 janvier, 2012

http://www.zenit.org/article-29923?l=french

AUX ORIGINES DE LA SEMAINE DE PRIÈRE POUR L’UNITÉ DES CHRÉTIENS

De Paul Couturier au monachisme féminin

ROME, mercredi 18 janvier 2012 (ZENIT.org) – A Lyon, en 1913, le père Paul Couturier (1881-1953) commence à s’occuper des réfugiés russes qui cherchent à fuir la révolution d’octobre. La colonie orthodoxe, qui arrive à rassembler une nouvelle communauté de 10.000 personnes, entre le centre-ville et la banlieue, devient son école de charité, où apprendre à ouvrir son cœur au-delà de la frontière confessionnelle.
C’est ainsi que commence l’histoire de celui que beaucoup appellent le « prophète de l’unité des chrétiens », et qui aura une influence déterminante sur l’évolution des relations entre les différentes Eglises chrétiennes.
A la veille de l’ouverture de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, célébrée du 18 au 25 janvier, l’historienne italienne Mariella Carpinello, spécialiste de l’histoire du monachisme et de ses doctrines ascétiques, remonte aux origines de cette pratique, dont l’abbé Couturier est le précurseur.
Dans un article publié dans L’Osservatore Romano, elle passe en revue les actions qui ont donné « forme et esprit » aux pratiques actuelles de la Semaine, retraçant le parcours qui amena l’abbé français à faire de son « souci d’unité » la vocation de toute sa vie.

Bénédictins belges
Le premier grand tournant remonte à un séjour du P. Couturier à Amay-sur-Meuse (Belgique), en 1932, à l’occasion d’une retraite spirituelle chez les bénédictins, d’où il repartira en prenant deux décisions : devenir oblat d’Amay et apporter à Lyon l’octave de prière pour l’unité des chrétiens.
L’oblature le conduira sur le terrain du monachisme, découvrant que les liens qui unissent la vie monastique et l’œcuménisme sont « vitaux et nécessaires », souligne l’historienne.
Entre 1933 et 1935, l’existence de l’abbé s’écoule dans « la ferveur expérimentale », ponctuée de rencontres avec un cercle de prédicateurs qualifiés, de religieux et de simples , ouvrant dans les années suivantes un « crescendo d’initiatives impliquant la hiérarchie orthodoxe, ses fidèles, les aires protestantes et anglo-catholiques ».
Au milieu de toutes ces initiatives : le « délicat face-à-face » avec le métropolite russe Euloge, en 1934, rappelle Mariella Carpinello, qui entraînera l’abbé Couturier et son « œcuménisme spirituel », dans une nouvelle direction, plus internationale, et totalement orientée vers tous les baptisés chrétiens.
Puis, en 1937, ses premiers contacts avec l’abbesse de la trappe de Grottaferrata (près de Rome), Mère Maria Pia Gullini (1892-1959), très sensible au mouvement œcuménique et désirant fortement le voir s’amplifier.

Frère Roger de Taizé
A l’invitation du P. Couturier, Maria-Pia présenta aux sœurs une demande de prière et d’offrande pour la grande cause de l’unité des chrétiens.
« Accueilli dans le sein vital de la communauté féminine, souligne l’historienne dans les pages du quotidien de la Cité du Vatican, ce simple geste aura des conséquences imprévisibles d’une telle portée qu’une nouvelle zone de convergence œcuménique se créera entre l’Italie et le monde », explique l’historienne.
S’inspirant d’une lettre inédite écrite à l’abbesse en 1957 par la mère de Roger Schutz, le fondateur de la communauté œcuménique de Taizé, Mariella Carpinello évoque également, dans le sillage de Mère Maria Pia Gullini, la figure de Maria Gabriella Sagheddu (1914-1939), un autre exemple fort pour la vie spirituelle des chrétiens de tous les pays.
Deux femmes qui ont adhéré rapidement au mouvement entrepris par le P. Couturier, dans une société religieuse italienne, pourtant encore relativement fermée au dialogue œcuménique.
Dans le cadre de ce mouvement, la présence féminine ne manque pas, relève l’historienne, mais le « tourbillon d’émulation soulevé par le cas de sœur Maria Gabriellea » et « le rayonnement planétaire que provoquera le développement de sa communauté » font du cas de Grottaferrata un cas à part, racontant depuis l’intérieur le « merveilleux phénomène du monachisme qui, vécu comme un immense mystère de grâce, investit totalement de l’Eglise »

La seule façon possible d’être chrétien
Les trappistines de Grottaferrata, considérées « très en avance » sur le front œcuménique, commente l’historienne, adoptent « rapidement » la proposition qui descend de Lyon et indirectement d’Amay, dans « ce qu’elles savent faire le mieux : se consumer d’amour pour le Christ ».
Porté à ses conséquences extrêmes, cet amour engendra une « véritable ouverture », et Grottaferrata attirera dans son orbite tout ce qui, au plan œcuménique, constituera une avancée.
A ce propos Mariella Carpinello cite quelques noms comme : Igino Giordani, journaliste, cofondateur du mouvement des Focolari, le jésuite Charles Boyer, professeur à la Grégorienne, Benedict Ley de l’abbaye anglo-catholique de Nashdom, le dominicain Christophe-Jean Dumont, du centre russe Istina , Roger Schutz et Max Thurian, les fondateurs de Taizé.
L’abbesse Maria Gullini, explique l’historienne dans L’Osservatore Romano, entre dans « le cercle paradoxal » de ceux qui, les premiers, voyaient dans l’œcuménisme non pas une sorte de spécialisation, mais la seule façon possible d’être chrétiens ».
Ceci lui valant de lourdes retombées : perte de son rôle d’abbesse, dur arrachement de sa communauté, exil au monastère de La Fille-Dieu de Romont en Suisse, avant une réhabilitation, mais qui arrivera sur le tard.

Vous ne vous étiez pas trompée
Bien qu’une grande partie de sa correspondance ait été brûlée, la mère abbesse préférant « ne pas compromettre ses filles avec des preuves de relations jugées risquées », sa communauté, aujourd’hui transférée à Vitorchiano, dans la province de Viterbe, a pu récupérer, au fil des années, des lettres et documents auprès de ses correspondants.
Parmi ces lettres, celle, inédite, que la mère de Roger Schutz de Taizé, qui était son amie depuis 1950, lui a écrite à l’issue d’une visite à Grottaferrata, et dont la communauté à a livré quelques extraits à L’Osservatore Romano.
Ces extraits confirment les fruits laissés par la Trappe de Grottaferrata, le chemin d’union à Dieu qui conduisit l’abbesse à cette unité, racontent « la grande reconnaissance » des divers ordres et centres nés à son contact.
« La jeune communauté de Taizé, en quelques années, a grandi de 35 frères (…) Mon fils me charge de vous remercier infiniment (…). Je ne peux résister à la joie de vous dire que vous ne vous étiez pas trompée », écrit, entre autres, la mère de frère Roger à Mère Maria Pia Gullini.
Un « vous ne vous étiez pas trompé », commente Mariella Carpinello, qui arrive à la Mère alors qu’elle se trouve en exil, et anticipe une reconnaissance plus large des supérieurs de l’ordre et de la hiérarchie ecclésiastique.
Ces échanges de correspondance, poursuit l’historienne, sont une occasion pour revenir en arrière, à ces faits qui, même si nous n’en sommes pas conscients, nous ont habilités à la culture de l’œcuménisme ».

Isabelle Cousturié

Pater noster

17 janvier, 2012

Pater noster dans images sacrée Fridolin_Leiber_-_Pater_noster



http://en.wikipedia.org/wiki/File:Fridolin_Leiber_-_Pater_noster.jpg

Pater Noster médité selon Martin Luther

17 janvier, 2012

http://www.portstnicolas.org/le-rocher/textes-de-priere/Pater-Noster-medite-selon-Martin

Pater Noster médité selon Martin Luther

Ce texte a été lu à trois reprises à Montréal, par les représentants de l’ACAT-Canada, dans le cadre du 50e anniversaire de la Déclaration des Droits de l’Homme. Il fut rédigé à partir du petit catéchisme de Martin Luther.
Notre Père…
Dieu nous invite à croire qu’Il est vraiment notre Père et que nous sommes vraiment ses enfants, afin qu’avec une conscience d’enfants, nous adressions nos prières, comme à notre Père bien aimé. Mais aussi, si le Christ nous a enseigné à dire NOTRE Père, c’est qu’Il désirait que nous soyons tous frères. Demandons-nous donc ce que nous avons fait à nos frères et ce que nous faisons de nos frères les humains.
qui est aux cieux…
Père, Toi qui es aux cieux, viens aussi habiter notre coeur et le coeur de tous nos frères les humains !
que ton Nom soit sanctifié…
Seigneur Dieu, ton Nom est saint, nous savons très bien que ce ne sont pas nos prières qui rendront ton Nom plus saint, puisqu’Il l’est de toute éternité. Mais fais, Seigneur, que ton Nom soit réellement sanctifié parmi nous ! Tant de gens vivent en profanant ton saint Nom et ne se conforment pas à l’enseignement de ta Parole, cette Parole qui nous dit d’aimer notre prochain comme nous-mêmes.
que ton règne vienne…
Seigneur, nous savons que ton règne s’établit de lui-même et sans le secours de nos prières; mais nous te demandons qu’il s’établisse aussi EN nous. Seigneur Dieu, donne-nous ton Saint Esprit pour croire par sa grâce et sa Parole, et pour vivre saintement dans le temps et dans l’éternité.
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel…
Seigneur, nous te demandons que ta volonté s’établisse aussi parmi nous. Brise, ô Père, tous les mauvais desseins des hommes et toute mauvaise volonté qui nous empêche de sanctifier ton Nom et qui s’oppose à la venue de ton règne. Donne-nous la volonté Seigneur, de prendre soin de nos frères les hommes.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour…
Seigneur, donne à tous les hommes, ce dont ils ont besoin, autant aux niveaux physique, psychologique, moral, social, que spirituel et matériel. Donne aux hommes les conditions de vie auxquelles ils ont droit.
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés…
Nous te prions Père céleste afin que tu ne regardes pas nos péchés et que tu ne repousses pas nos demandes à cause d’eux, car nous savons que nous sommes indignes de tes bienfaits et ne les méritons pas. Mais nous te supplions de nous les accorder par grâce. C’est pourquoi à notre tour, nous pardonnerons de tout notre coeur et nous ferons du bien à ceux qui nous offensent.
Et ne nous soumets pas à la tentation…
Nous savons Père, que Dieu ne tente personne; mais nous te demandons de nous garder et de nous défendre, de peur que nous soyons entraînés par le mensonge, l’incrédulité, le désespoir ou l’indifférence face à notre frère qui souffre. Donne-nous aussi la force de ne pas tomber dans la haine de ceux qui se sont donnés comme mission de faire du mal à leurs semblables.
mais délivre-nous du mal…
Nous résumons, Père, en ces mots, toutes les demandes que nous t’adressons pour que tu nous délivres de tous les maux qui peuvent nous atteindre dans nos corps et dans nos âmes, dans nos biens et dans notre honneur; et qu’enfin, à notre heure dernière, tu nous accordes une mort bienheureuse, en nous faisant passer de cette vallée de misère à ton ciel.
Ces demandes Père, nous les adressons au nom de tous nos frères les humains, par amitié, par solidarité et par fraternité envers eux, qui sont aussi tes enfants.
Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles.

Amen.

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