Archive pour le 26 janvier, 2012
Le silence de Dieu – par Riccardo Di Segni, Grand Rabbin de Rome,
26 janvier, 2012http://www.nostreradici.it/silenzio_DiSegni.htm
Le silence de Dieu
(Traduction Google)
Riccardo Di Segni, Grand Rabbin de Rome, directeur du Collège rabbinique italienne
Le thème du silence et l’absence de Dieu devant les souffrances de l’humanité se leva subitement sous les projecteurs pour une raison, presque désinvolte, un récent discours que le pape a été confronté au cours d’un sermon. Parler de cela un peu surpris »tout, tant la nature du sujet, si difficile et particulière, que la force avec laquelle il est manipulé. Mais pour la sensibilité juive n’a pas été une nouvelle, ni une surprise.
Il est un thème majeur de la théologie biblique qui est constamment répétée et développée à travers l’histoire et surtout devant des phénomènes de la pesanteur, comme l’Holocauste, le renversement de l’explosion de la conscience. Examiner les pages bibliques vous pouvez voir comment la question de la présence divine qui accompagne l’histoire juive à partir du moment où il est né en tant que peuple. La Bible tente d’apporter une réponse à cette question terrible, mais la question n’est évidemment pas facile à résoudre pour les consciences troublées.
Le thème est exprimé dans une métaphore anthropomorphique grande, celle de Panim, le visage divin. Dans la relation entre les êtres humains se regardent est une façon de communiquer, mais pas nécessairement bienveillant, tout en tournant son visage, de braquage est un signe de fermeture, l’interruption de la communication du rejet. Sont donc synonyme de bénédiction spéciale, la sympathie, la protection, la gentillesse des expressions iaer panaw HaShem HaShem panaw elekha elekha et hisser, «que le Seigneur vous éclaire et transforme son visage», qui apparaissent dans la bénédiction sacerdotale de Nombres 6:25-26, que nous répétons dans notre liturgie quotidienne.
En revanche est la dissimulation, en se cachant le visage divin de l’enlèvement des signes. Nous lisons au sujet d’un passage fondamental:
«Ma colère va s’enflammer contre lui ce jour-là et les délaissera et cacher ma face (littéralement: je cache mon visage d’eux) et deviennent des proies à dévorer et à ceux qui veulent rencontrer beaucoup de malheurs et de mauvaises choses, et ce jour-là diront «c’est parce que mon Dieu n’est pas dans le milieu pour moi que ces mauvaises choses me sont arrivées. » Mais je vais cacher mon visage dans la journée pour tout le mal qu’il avait fait, parce qu’il s’était tourné vers d’autres dieux. » (Deutéronome 31:17-18).
Dans cette chanson il ya préfiguration de l’événement (la chute de catastrophes nationales, devenant la proie des ennemis), sa représentation (Dieu qui est caché à l’homme) théologique, le constat de l’abandon humaine (Dieu n’est pas dans le milieu de moi) et l’interprétation théologique (le visage est caché parce que l’homme a été re-conçu ailleurs).
Qu’est-ce que vous n’allez pas à chercher divine responsabilité principale pour le pire, c’est principalement dépendante de l’homme et le cadeau qui a été fait pour choisir entre le bien et le mal, la récompense et la punition. Et l’homme est alors demandé de confiance et de pari. Pas par hasard, dans un passage qui à bien des égards, c’est l’anticipation de cette interprétation du Deutéronome, la question de savoir où Dieu est né dans un contexte historique précis: sortir d’Égypte, après tous les miracles qu’ils ont été témoins, les Juifs peut être trouvée dans le désert sans eau, et les marchandises alors, oublieux et ingrat tôt, protestant, menaçant à Moïse par lapidation. La Bible dit:
»(Moïse) a appelé la place et Massa Meriva (affirmation et contentieux) de la querelle des fils d’Israël et pour les avoir testé le Seigneur en disant:« Si Dieu est parmi nous ou non »(Exode 17: 7).
Et puis voici ce qui arrive:
«Amalek est venu et a combattu avec Israël à Rephidim» (ibid., v. 18).
Amalek est l’ennemi mortel d’Israël en permanence, sans pitié pour les faibles. Amalek vient et frappe à aucun moment, mais quand Israël n’est plus capable de sentir la présence divine en lui. Dieu s’enfuit et se cache, selon Deutéronome après la révolte juive contre les, mais le vol, le premier qui ouvre la porte à l’ennemi mangeur est la conscience des hommes qui deviennent sourds et incapables de sentir la présence divine. Même avant il ya un visage qui se cache l’incapacité de l’homme de le voir quand il. L’importance de cette histoire que le cas isolé, devient emblématique. Pas un hasard si les commandes Torah l’une des plus importantes ont trait à l’utilisation de la mémoire, les préoccupations de l’histoire d’Amalek », souvenir de ce que vous a fait Amalek» (Deutéronome 25:17). Rappelez-vous ce que vous avez fait, mais aussi ce qui peut avoir causé.
La dissimulation du Deutéronome n’est pas isolé, mais nous trouvons dans de nombreux autres passages bibliques du livre d’Isaïe (08:17, 54,8), Ezéchiel 39 (23,24,29), les Psaumes («Ne cache pas ta face»: 27:9, 102:3, 143:7, et même 13h02, 30:8, 44:25 etc), les expressions d’angoisse et de recherche constante. En fait, le thème de Dieu qui est caché devient constante après l’expérience, en particulier la diaspora. Jouant sur la langue, la racine qui indique la Satar la dissimulation (d’où peut-être le mystère) est vu par les Maîtres au nom de l’héroïne biblique Esther, un nom qui devrait vraiment être connecté à Astarté et Aster-Astro, mais que pour Master n’indique pas la luminosité, mais l’obscurité. En guise de consolation, parce que la reine Esther est en marche dans une période historique dans laquelle le visage est plus visible et plus accessible, ce qui peut toujours survenir et que quelqu’un décide de détruire le peuple juif tout entier, mais même si la présence directe, la vision la lumière du visage a disparu, la présence divine, sa providence, ses soins et ne manquent jamais d’intervenir au bon moment dans l’histoire et gratuit.
Pour cette raison, la consolation et l’espoir des Juifs célèbrent encore aujourd’hui (et continuera de le faire, même lorsque toutes les autres parties seront abolis), pour une fois par an, avec presque débridée plaisir physique, la fête de Pourim, ce qui indique que même dans un régime de protection du visage cachée ne manque jamais. Il est sur le bord de cet espoir que vous jouez une expérience dramatique, une question avec beaucoup de réponses comme insuffisantes, un défi pour la foi qui implique presque tous les jours la vie de chaque Juif, qu’il soit religieux ou non.
À une époque où l’Etat se prépare à célébrer le Jour du Souvenir avec mémorial et importante des fins éducatives, participe à l’esprit juif avec une mémoire abandonnés et le poids d’une question de recherche qui a plus de 32 siècles d’histoire.
27 janvier : Journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité
26 janvier, 2012http://www.journee-mondiale.com/143/27_janvier-memoire_holocauste_prevention_crimes_humanite.htm
27 janvier : Journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité
« La France a retenu la date du 27 janvier, anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, pour cette journée de la mémoire.
[...] Cette journée de la mémoire devra faire prendre conscience que le mal absolu existe et que le relativisme n’est pas compatible avec les valeurs de la République. En même temps, il faut montrer que l’horreur s’inscrit dans une histoire qu’il convient d’approcher avec méthode, sans dérive ni erreur. Ainsi appartient-il à notre institution de faire réfléchir les élèves à l’Europe du XXème siècle, avec ses guerres et ses tragédies, mais aussi à ses tentatives de synthèse autour des valeurs des droits de l’homme et à sa marche vers l’unité. Il est nécessaire de montrer aux jeunes que ces valeurs ne sont pas de simples mots. Leur respect dans tous les pays du monde est fondamental et nécessite de la part de chacun d’être attentif à ce qui menace ces valeurs et actif pour les défendre. »
B.O. n°46 du 11 décembre 2003 : www.education.gouv.fr
Nous avons recueilli pour vous quelques extraits de textes qui nous ont paru particulièrement « éclairants » sur le sujet
« Le bourreau tue toujours deux fois, la seconde fois par l’oubli » (Elie Wiesel)
« (…) Nous célébrons la « Journée de la mémoire de l’holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité ». Une mémoire qui repose sur les témoignages des acteurs et sur les travaux des historiens. Une mémoire d’autant plus vive, paradoxalement, que les survivants disparaissent, ayant à cœur, s’ils ne l’ont déjà fait, de transmettre aux générations nouvelles ce que, bien souvent, si longtemps, ils ont eu tant de peine à exprimer : « Il est dur pour la langue de prononcer de tels mots, pour l’esprit d’en comprendre le sens, de les écrire sur le papier » (Abraham Lewin). Une mémoire d’autant plus précise que les historiens – et notamment alsaciens – accèdent à de nouvelles archives, affinent nos connaissances – par exemple sur le camp du Struthof – et s’efforcent d’expliquer ce qui semble parfois échapper à la raison.
Prévention des crimes contre l’humanité en même temps que mémoire de la Shoah, cette journée a également pour but d’intégrer à ce travail de mémoire toutes les victimes des crimes contre l’humanité. Et d’abord, pour en revenir aux victimes de la terreur nazie, outre les communautés juives d’Europe, qui en forment la majeure partie, les populations tziganes ou encore les malades mentaux.
Ce devoir de mémoire, et de prévention est plus actuel que jamais. Aujourd’hui comme hier, aujourd’hui comme demain, aucune forme de racisme et d’antisémitisme quelle qu’elle soit ne saurait être tolérée. Et pourtant des faits récents perpétrés contre la communauté juive de Strasbourg nous rappellent qu’il faut rester vigilants..
Une vigilance qui souligne que l’enjeu de la commémoration de la libération du camp d’Auschwitz, camp de concentration et » centre de mise à mort » (Raul Hilberg), ne concerne pas que les bourreaux et leurs victimes juives. Elle est le lieu de mémoire commun d’une mémoire européenne qui ne cesse de se constituer et l’horizon d’une humanité fondée sur la justice, la paix et la tolérance.
Gérald CHAIX, Recteur de l’Académie de Strasbourg