Archive pour le 25 janvier, 2012
ROMAINS – Le Seigneur est notre justice
25 janvier, 2012http://www.waters-of-life.net/index.php?n=French.BkNt06RoCh045
ROMAINS – Le Seigneur est notre justice
Etudes de l`épître de Paul aux Romains
PARTIE 1 – La justice divine condamne tous les pecheurs et elle justifie et sanctifie tous ceux qui croient en Jésus-Christ (Romains 1:18 – 8:39)
D – La puissance de Dieu nous libère de la puissance du péché (Romains 6:1 – 8:27)
8. Les trois gémissements uniques (Romains 8:18-27)
ROMAINS 8:18-22
18 J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. 19 Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. 20 Car la création a été soumise à la vanité, -non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise, – 21 avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. 22 Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement.
Paul ne fut pas satisfait par sa foi et son amour pour Dieu, mais il alla à plus que cela, à notre espérance en Dieu. Attends-tu l’apparition de la gloire de Dieu? Est-ce cela le but de ta vie? Ne te sois pas satisfait que de résoudre tes petits problèmes, parce que le but de Dieu est la rédemption du monde entier. Attend le plus grand don de Dieu qui consiste en le renouvellement de toute la création.
Les animaux souffrent, et l’herbe disparaît. Et malheur à l’homme qui entraîne des souffrances pour le bétail. As-tu remarqué comment les yeux des animaux se ferment et s’enveloppent de la tristesse? Cela arrive parce qu’elles sont éphémères, et leur manque de la joie, ainsi les signes de la solitude et de la détresse apparaissent sur elles. Les animaux sont tous impatients à l’apparition de la gloire des fils de Dieu, parce que lors de la venue du Seigneur ses enfants nés de son Esprit et seront libérés du corps de leur souffrance, et sa gloire paraît en eux. Et puis, toutes les créatures survivent aussi. A ce moment, aucun animal ne sera rétif, aucun moustique ne pique un homme endormi, parce que le Christ nous a promis une totale paix sur la terre qui sera réalisé par la seconde venue du Christ avec tous ses saints et ses anges. L’attends-tu avec impatience?
La nature souffre depuis la chute de l’homme dans le péché, parce que la fonction de l’homme, et tout ce qui est sous son autorité, a été corrompu par sa corruption. Paul explique ce fait pour nous, en comparant la nature à une mère qui souffre sous la peine de l’accouchement jusqu’à ce que le Fils de Dieu vienne à nous, car il souffre avec nous et avec tous les animaux. Il veut venir le plus tôt possible pour le salut de tous.
ROMAINS 8:23-25
23 Et ce n’est pas elle seulement; mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. 24 Car c’est en espérance que nous sommes sauvés. Or, l’espérance qu’on voit n’est plus espérance: ce qu’on voit, peut-on l’espérer encore? 25 Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance.
Les Fils de Dieu gémissent dans ce monde par la puissance de l’Esprit du Seigneur dans leur for intérieur, en demandant l’accomplissement de leur filiation. Nous avons été rachetés par la foi, mais nous serons rachetés complètement. Nous tenons aujourd’hui une partie de la perfection en nous, mais nous nous attendons à la perfection complète. L’espérance certaine et la reconnaissance d’avance pour la gloire à venir sont les caractéristiques fondamentales de la vie spirituelle en nous. Nous ne soupirons pas après l’or et la convoitise, mais nous voulons apercevoir Dieu le Père et le Fils et l’Esprit Saint. Aspires-tu à voir ton Père? Attends-tu la communion du Christ ton rédempteur? N’oubliez pas que ton corps mortel se brûlera dans la présence de la splendeur de Dieu, et tu deviendras une lumière éternelle dans sa lumière. Cela est le désir des saints, parce que leur vie couverte en Dieu apparaîtra bientôt. Elle ne remplit pas le cœur seulement, mais leur corps tourmentés, malades et mortels seront aussi changés et glorifiés. Nous avons tous besoin beaucoup de patience et de protection en attendant sur cette terre, parce que la technologie et la science tentent de briser notre espérance par la création d’un paradis éphémère dans ce monde précaire. Le Saint-Esprit seul est les arrhes de la gloire à venir.
ROMAINS 8:26-27
26 De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables; 27 et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints.
L’Esprit Saint lui-même souffre dans nos corps faibles, et déplore sur notre incapacité, et souffre à cause de nos prières avares, et gémit à cause de nos connaissances incomplètes, et se rend attristé à cause de notre amour limité, et s’étonne à cause de notre force souffrante. L’esprit de Dieu lui-même prie et intercède en faveur des croyants, même s’ils ne prient pas. Il intercède en leur faveur par des soupires spirituels conformément à la prière du Seigneur, qui est la prière du Saint-Esprit elle-même. Soumis-toi à l’école de cette prière, et tu seras libéré de ta prière égoïste et poussé par une tempête de reconnaissance et de supplication pour le bien de l’amour. Tu prieras avec sagesse et plaisir et force, parce que c’est l’Esprit du Seigneur qui prie en toi, jour et nuit, pour sauver l’univers entier. Quand seras-tu impliqué dans sa supplication au Père céleste, en priant et rendant grâce de tout ton cœur?
PRIERE:
Père Saint, pardonne-nous nos prières paresseuses et égoïstes, et guide-nous à sanctifier ton saint nom, afin de glorifier la rédemption du Christ avec toute notre existence, et nous travaillons humblement dans la puissance de ton Esprit. Enseigne-nous, ô Seigneur, à réaliser l’espérance de l’Esprit et à prier comme il le veut, et à désirer ta présence et la venue de ton Fils dans une grande gloire, afin que toute la création survive avec tous ceux qui vivent avec l’espérance dans notre pays.
JOURNÉE MONDIALE DES COMMUNICATIONS SOCIALES: MESSAGE DE BENOÎT XVI
25 janvier, 2012http://www.zenit.org/article-29968?l=french
JOURNÉE MONDIALE DES COMMUNICATIONS SOCIALES: MESSAGE DE BENOÎT XVI
Silence et Parole: chemin d’évangélisation
ROME, mardi 24 janvier 2012 (ZENIT.org) – « Silence et Parole: chemin d’évangélisation »: c’est le thème du Message de Benoît XVI pour la Journée mondiale des Communications sociales (20 mai 2012). « Le silence fait partie intégrante de la communication et sans lui aucune parole riche de sens ne peut exister », explique Benoît XVI.
Silence et Parole: chemin d’évangélisation
Chers frères et sœurs,
A l’approche de la Journée Mondiale des Communications Sociales 2012, je désire partager avec vous quelques réflexions sur un aspect qui malgré son importance, est quelquefois négligé dans le processus humain de la communication. Il s’agit du rapport entre silence et parole dont l’importance doit être particulièrement soulignée aujourd’hui. Silence et parole sont deux moments de la communication qui doivent s’équilibrer, se succéder et se compléter pour parvenir à un dialogue authentique et à une profonde proximité entre les personnes. Lorsque parole et silence s’excluent mutuellement, la communication se détériore, soit parce qu’elle provoque un certain étourdissement, soit au contraire parce qu’elle crée un climat de froideur; lorsque, en revanche, ils se complètent harmonieusement, la communication acquiert valeur et cohérence.
Le silence fait partie intégrante de la communication et sans lui aucune parole riche de sens ne peut exister. Dans le silence nous écoutons et nous nous connaissons mieux nous-mêmes ; dans le silence, la pensée naît et s’approfondit, nous comprenons avec une plus grande clarté ce que nous voulons dire ou ce que nous attendons de l’autre, nous choisissons comment nous exprimer. Se taire permet à l’autre personne de parler, de s’exprimer elle-même, et à nous de ne pas rester, sans une utile confrontation, seulement attachés à nos paroles ou à nos idées. Ainsi s’ouvre un espace d’écoute mutuelle et une relation humaine plus profonde devient possible. Dans silence, par exemple, se saisissent les instants les plus authentiques de la communication entre ceux qui s’aiment : le geste, l’expression du visage, le corps comme signes qui révèlent la personne. Dans silence, la joie, les préoccupations, la souffrance parlent et trouvent vraiment en lui une forme d’expression particulièrement intense. Le silence permet donc une communication bien plus exigeante, qui met en jeu la sensibilité et cette capacité d’écoute qui révèle souvent la mesure et la nature des liens. Là où les messages et l’information sont abondants, le silence devient essentiel pour discerner ce qui est important de ce qui est inutile ou accessoire. Une réflexion profonde nous aide à découvrir la relation existante entre des événements qui à première vue semblent indépendants les uns des autres, à évaluer, à analyser les messages ; et cela permet de partager des opinions pondérées et pertinentes, donnant vie à une connaissance authentique partagée. Il est donc nécessaire de créer une atmosphère propice, comme une sorte d’« écosystème » qui sache équilibrer silence, parole, images et sons.
Une grande partie de la dynamique actuelle de la communication est orientée par des questions en quête de réponses. Les moteurs de recherche et les réseaux sociaux sont le point de départ de la communication pour beaucoup de personnes qui cherchent des conseils, des suggestions, des informations, ou des réponses. De nos jours, le Réseau devient toujours plus le lieu des questions et des réponses; bien plus, l’homme contemporain est souvent bombardé de réponses à des questions qu’il ne s’est jamais posées et soumis à des besoins qu’il n’aurait pas ressentis. Le silence est précieux pour favoriser le nécessaire discernement parmi tant de sollicitations et tant de réponses que nous recevons, précisément pour reconnaître et focaliser les questions vraiment importantes. De toute façon, dans le monde complexe et varié de la communication, l’attention d’un grand nombre se concentre sur les questions ultimes de l’existence humaine : Qui suis-je ? Que puis-je savoir ? Que dois-je faire ? Que puis-je espérer ? Il est important d’accueillir les personnes qui formulent ces interrogations, en ouvrant la possibilité d’un dialogue profond, fait de parole, de confrontation, mais également d’invitation à la réflexion et au silence. Parfois, celui-ci peut être bien plus éloquent qu’une réponse hâtive et permettre à qui s’interroge de descendre au plus profond de lui-même et de s’ouvrir à ce chemin de réponse que Dieu a inscrit dans le cœur de l’homme.
Ce flux incessant de questions manifeste, au fond, l’inquiétude de l’être humain toujours à la recherche de vérités, petites ou grandes, qui donnent un sens et une espérance à l’existence. L’homme ne peut se contenter d’un simple et tolérant échange d’opinions sceptiques et d’expériences de vie : tous, nous sommes des chercheurs de vérité et partageons ce profond désir, spécialement à notre époque où « lorsque les personnes s’échangent des informations, déjà elles partagent d’elles-mêmes, leur vision du monde, leurs espoirs, leurs idéaux » (Message pour la Journée Mondiale des Communications Sociales 2011).
Il faut considérer avec intérêt les diverses formes de sites, d’applications et de réseaux sociaux qui peuvent aider l’homme d’aujourd’hui à vivre des moments de réflexion et d’interrogation authentique, mais qui peuvent aussi l’aider à trouver des espaces de silence, des occasions de prière, de méditation ou de partage de la Parole de Dieu. Dans la substance de brefs messages, souvent pas plus longs qu’un verset biblique, on peut exprimer des pensées profondes à condition que personne ne néglige le soin de cultiver sa propre intériorité. Il n’y a pas lieu de s’étonner que, dans les différentes traditions religieuses, la solitude et le silence soient des espaces privilégiés pour aider les personnes non seulement à se retrouver elles-mêmes mais aussi à retrouver la Vérité qui donne sens à toutes choses. Le Dieu de la révélation biblique parle également sans paroles : « Comme le montre la croix du Christ, Dieu parle aussi à travers son silence. Le silence de Dieu, l’expérience de l’éloignement du Tout-Puissant et du Père est une étape décisive du parcours terrestre du Fils de Dieu, Parole incarnée. (…) Le silence de Dieu prolonge ses paroles précédemment énoncées. Dans ces moments obscurs, il parle dans le mystère de son silence » (Exhortation apostolique postsynodale, Verbum Domini, 30 septembre 2010, n. 21). Dans le silence de la Croix, l’éloquence de l’amour de Dieu vécu jusqu’au don suprême, parle. Après la mort du Christ, la terre demeure en silence et le Samedi Saint, lorsque « le Roi dort et le Dieu fait chair réveille ceux qui dorment depuis des siècles » (cf. Office des Lectures du Samedi Saint), résonne la voix de Dieu remplie d’amour pour l’humanité.
Si Dieu parle à l’homme aussi dans le silence, de même l’homme découvre dans le silence la possibilité de parler avec Dieu et de Dieu. « Nous avons besoin de ce silence qui devient contemplation et qui nous fait entrer dans le silence de Dieu pour arriver ainsi au point où naît la Parole, la Parole rédemptrice. » (Homélie du Pape Benoit XVI à la concélébration avec la Commission Théologique Internationale, Chapelle Redemptoris Mater, 6 octobre 2006). Pour parler de la grandeur de Dieu, notre langage se révèle toujours inadéquat et ainsi s’ouvre l’espace de la contemplation silencieuse. De cette contemplation naît dans toute sa force intérieure l’urgence de la mission, la nécessité impérieuse « de communiquer ce que nous avons vu et entendu », pour que tous soient en communion avec Dieu (cf. 1 Jn 1,3). La contemplation silencieuse nous immerge dans la source de l’Amour, qui nous conduit vers notre prochain, pour sentir sa douleur et lui offrir la lumière du Christ, son Message de vie, son don d’amour total qui sauve.
Dans la contemplation silencieuse se révèle ensuite, encore plus fortement, cette Parole Eternelle par laquelle le monde fut créé, et l’on comprend le dessein de salut que Dieu réalise à travers ses paroles et ses gestes dans toute l’histoire de l’humanité. Comme le rappelle le Concile Vatican II, la Révélation divine « se réalise par des actions et des paroles intrinsèquement liées entre elles, si bien que les œuvres, accomplies par Dieu dans l’histoire du salut, manifestent et corroborent la doctrine et les réalités signifiées par les paroles, et que les paroles de leur côté, proclament les œuvres et élucident le mystère qui y est contenu ». (Dei Verbum, n. 2). Et ce dessein de salut culmine dans la personne de Jésus de Nazareth, médiateur et plénitude de toute la Révélation. Il nous a fait connaître le vrai Visage de Dieu Père et par sa Croix et sa Résurrection, il nous a fait passer de l’esclavage du péché et de la mort à la liberté des enfants de Dieu. La question fondamentale sur le sens de l’homme trouve dans le Mystère du Christ la réponse capable d’apaiser l’inquiétude du cœur humain. C’est de ce Mystère que naît la mission de l’Église, et c’est ce Mystère qui pousse les chrétiens à se faire messagers d’espérance et de salut, témoins de cet amour qui promeut la dignité de l’homme et construit justice et paix.
Silence et parole. S’éduquer à la communication veut dire apprendre à écouter, à contempler, bien plus qu’à parler, et ceci est particulièrement important pour les acteurs de l’évangélisation : silence et parole sont les deux éléments essentiels et parties intégrantes de l’action de communiquer de l’Église, pour un renouveau de l’annonce du Christ dans le monde contemporain. À Marie, dont le silence « écoute et fait fleurir la Parole » (Prière pour l’Agora des Jeunes à Lorette, 1-2 septembre 2007), je confie toute l’œuvre d’évangélisation que l’Église accomplit à travers les moyens de communication sociale.
Du Vatican, le 24 janvier 2012, Fête de saint François de Sales
BENEDICTUS PP XVI