Archive pour le 23 janvier, 2012

Une inscription en pierre antique du mot «sabbat» (samedi) a été découvert cette semaine près du lac de Tibériade …

23 janvier, 2012

Une inscription en pierre antique du mot «sabbat» (samedi) a été découvert cette semaine près du lac de Tibériade ... dans images sacrée TimratSabbathStone3s

http://fuoridalghetto.blogosfere.it/2011/07/scoperta-una-pietra-di-confine-con-la-scritta-shabbat-in-ebraico.html

 

Qu’est-ce que le Midrash ?

23 janvier, 2012

http://www.akadem.org/photos/contextuels/9822___4_quest_ce_que_le_midrash.pdf

Qu’est-ce que le Midrash ?

Une exégèse particulière

Le Midrash use de paraboles, d’allégories, de métaphores, de jeux de mots à base de glissements phoniques Le Midrash est une méthode d’exégèse du texte biblique. Midrash (pl. Midrashim) signifie en hébreu « qui vient du drash ». La racine drash signifie « exiger », au sens second, « rechercher ». Toutefois, il s’agit d’une exégèse très particulière qui use de paraboles, d’allégories, de métaphores, de jeux de mots à base de glissements phoniques (y compris entre hébreu, araméen, grec, voire latin), sémantiques, allusifs, de concordances témuriques (permutation des jeux de voyelles) et guématriques (à partir du calcul de la valeur numérique des mots)… et qui finit par produire des textes fort éloignés du texte biblique commenté. Le Midrash a recours beaucoup plus au domaine de la Aggada (domaine narratif) que de la Halakha (domaine légal). Ce qui fait que son style est parfois qualifié « d’improvisation poétique1 ». Pour comprendre les Aggadot, « il faut penser à l’élément de jeu et de licence poétique qui intervient chez un narrateur, réateur ou artiste2 ». Le rabbin utiliserait le texte comme prétexte à « un discours édifiant ou apologétique, en choisissant la forme propre à surprendre et à capter l’attention de l’auditoire3 ». Cependant, le Midrash constitue tout de même une analyse de texte rigoureuse. Les rabbanim, qui connaissaient le texte biblique par cœur et considéraient son unité comme fondamentale. Ils avaient dressé des listes d’apparition de chaque mot qui leur permettait d’établir des concordances entre les différentes apparitions de ces mots, mais également des événements, des thèmes… Ainsi, il leur semblait évident qu’il y a un lien entre l’ouverture de la mer Rouge à la sortie d’Egypte et l’ouverture du Jourdain à l’entrée en terre d’Israël. Selon Bernard Maruani, ce serait « faire preuve de beaucoup trop de servilité à l’égard de la lettre de l’Ecriture-de la trame d’un récit particulier ou de la chronologie » que de ne pas vouloir analyser ces concordances. C’est ainsi que le Midrash se permet de faire intervenir Job à la cour du Pharaon, de faire apparaître la Torah avant la création du monde ou le messie avant Adam, par exemple.

Le Midrash Rabbah
Il existe divers recueils de Midrashim sont publiés. Le plus important se nomme Midrash Rabbah ou Midrash
Ha Gadol, (de Rabba qui signifie Commentaire, Rabboth au pluriel),qui compte un grand nombre de volumes. D’autres recueils comprennent la Peschita (Divisions pour les Fêtes), Mekhilta (Traités), Sifra (Livre), et Sifre (Livres). Le Midrash Rabbah rassemble une collection d’écrits périphériques au Talmud, ordonnés selon le plan du Tanakh : les Parashiot sont commentées dans l’ordre, les unes après les autres, verset par verset, et parfois mot à mot. Le Midrash Rabbah se distingue par le grand nombre de Aggadot qu’il contient.
Sources et auteurs Les sources du Midrash remontent la plupart du temps à l’époque des Amoraim (200 – 500 de notre ère). Pour une partie de ces sources (Mechilta, Sifra, et Sifre), on peut les suivre jusqu’aux Tannaim (de -400 à + 200). Toutefois, la rédaction des midrashim s’étend sur une période d’environ 1200 ans et les compilateurs en sont, le plus souvent, anonymes
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1 Bernard Maruani, Midrash Rabba, Tome 1, La genèse, Verdier, 1988, p15.
2 Aggadah, in Encyclopedia Judaica, New York 1972.
3 Bernard Maruani, op.cit.

UNITÉ DES CHRÉTIENS : MÉDITATIONS POUR LE 23 JANVIER 2012

23 janvier, 2012

http://www.zenit.org/article-29956?l=french

UNITÉ DES CHRÉTIENS : MÉDITATIONS POUR LE 23 JANVIER 2012

« Transformés par l’amour inébranlable de Dieu »

ROME, dimanche 22 janvier 2012 (ZENIT.org) – « Transformés par l’amour inébranlable de Dieu » : c’est le thème de la sixième journée de prière pour l’unité des chrétiens, demain, lundi 23 janvier : nous publions ci-dessous les méditations pour cette journée de la grande semaine de prière annuelle (18-25 janvier).
En effet, au cours de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2012, les auteurs de méditations de cette année, un groupe oecuménique de Pologne (cf. Zenit du 17 janvier 2012) invitent à méditer sur

Voici les textes proposés pour la sixième journée, demain, lundi 23 janvier 2012 :

Thème : Transformés par l’amour inébranlable de Dieu

Texte : Et la victoire, c’est notre foi (cf. 1 Jn 5,4)

Lectures :

Ha 3,17-19 : Le Seigneur est ma force
Ps 136,1-4 ; 23-26 : Sa fidélité est pour toujours
1 Jn 5,1-6 : La victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi
Jn 15,9-17 : Nul n’a d’amour plus grand que celui qui se dessaisit de sa vie pour ceux qu’il aime

Commentaire :
Dans le texte vétérotestamentaire, c’est la foi en Dieu qui permet de garder l’espérance en dépit de tous les échecs. La lamentation d’Habaquq se transforme en joie pour la fidélité de Dieu qui donne la force face au désespoir.
Le psaume 136 confirme que le souvenir des hauts-faits de Dieu dans l’histoire d’Israël est la preuve de son amour inébranlable. Grâce à l’intervention de Dieu, le peuple d’Israël a fait l’expérience de victoires extraordinaires et surprenantes. Le souvenir des grandes œuvres du salut de Dieu est une source de joie, de gratitude et d’espérance que les croyants expriment depuis des siècles dans leur prière, leurs hymnes de louange et leur musique.
L’épître nous rappelle que ce qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Il ne s’agit pas nécessairement ici de victoires mesurables selon nos critères humains. La victoire dans le Christ suppose une transformation du cœur, une perception de la réalité terrestre d’un point de vue d’éternité, et une foi dans la victoire définitive sur la mort. Cette force victorieuse, c’est la foi dont Dieu est en même temps la source et le dispensateur. Et sa manifestation la plus parfaite, c’est l’amour.
Dans le texte d’Évangile, le Christ donne à ses disciples l’assurance de l’amour de Dieu qui trouvera sa confirmation définitive dans la mort du Sauveur sur la croix. Il les invite et les appelle en même temps à manifester de l’amour les uns pour les autres. La relation de Jésus à ses disciples se fonde sur l’amour. Il ne les traite pas simplement en disciples, mais il les appelle ses amis. Leur service du Christ consiste à conformer leur vie à l’unique commandement de l’amour, ce qui résulte d’une conviction intérieure et de la foi. Dans un esprit d’amour, même s’il nous semble ne progresser que lentement vers la pleine unité visible, nous ne perdons pas espoir. L’amour inébranlable de Dieu nous rendra capables de dépasser les pires oppositions et les plus profondes divisions. C’est pourquoi la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi, associée à la puissance transformatrice de l’amour de Dieu.

Prière :
Seigneur Jésus Christ, Fils du Dieu vivant, par ta résurrection tu as triomphé de la mort, et tu es devenu le Seigneur de la vie. Par amour pour nous, tu nous as choisis pour être tes amis. Fais que l’Esprit Saint nous unisse à toi et les uns aux autres dans l’amitié, afin que nous te servions fidèlement en ce monde et soyons les témoins de ton amour inébranlable ; toi qui vis et règnes avec le Père et le Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.

Pistes de réflexion :
1. Comment devrions-nous faire pour exprimer l’amour chrétien dans le contexte des diverses religions et philosophies ?
2. Que devons-nous faire pour devenir des témoins plus crédibles de l’amour inébranlable de Dieu dans un monde divisé ?
3. Comment les disciples du Christ peuvent-ils se soutenir plus visiblement les uns les autres dans l’ensemble du monde ?