Archive pour le 12 janvier, 2012

Hannukah – December 2011 21-28 Kislev 5772 / Tevet 5772 25-2

12 janvier, 2012

Hannukah - December 2011  21-28  Kislev 5772 / Tevet 5772 25-2 dans images sacrée hannukah1

http://www.focusjunior.it/Cose_curiose/Special/2011/dicembre/natale-nel-mondo-il-natale-ebraico-ovvero-hanukkah.aspx

Comment dire le nom de Dieu : Yaveh ou YHWH ? (II)

12 janvier, 2012

http://www.pasaj.ch/comment-dire-le-nom-de-dieu-yaveh-ou-yhwh-ii-article1524.html

Comment dire le nom de Dieu : Yaveh ou YHWH ? (II)

(où il ya des points d’interrogation est le mot en hébreu)

samedi 1er novembre 2008

Dans un récent communiqué (Infocatho du 23 août 2008), nous apprenions que la Congrégation pour le Culte divin demande de pas prononcer le nom de Dieu : Yahvé. Pourquoi cette position et à quoi se réfère-t-elle ?
Dans l’article précédent, nous avons vu la position qu’a prise l’Eglise dans les débats autour de la prononciation ou nom du Nom divin : le choix de ne pas prononcer ???? ou YHWH. Poursuivons notre réflexion en nous approchant de ce que nous disent les récits bibliques et différents choix qui ont été faits dans les diverses traductions de la Bible
Comment se pose la question de la nomination de Dieu dans la Première Alliance ?
Dans l’Ancien Testament, aussi appelé Première Alliance, on dénombre pas moins d’une vingtaine d’appellations pour désigner Dieu : (Note) Ywhw, Yah, (note) Elohim, (????) Adonay, Adonay Yhwh, Yhwh Sabaot, El, Elohâ, Shadday, El Roï, El Olam, El Béthel, etc. Chacun d’entre-eux désigne Dieu avec une couleur particulière. Par exemple, « Elohim » est généralement traduit dans nos Bibles par « Dieu » et fait référence au Dieu juste, celui qui juge. « Adonay » est quant à lui couramment rendu en français par « Seigneur » et fait plutôt appel à l’image du Dieu de miséricorde. « Yhwh Sabaot » est retranscrit dans la TOB par « Dieu de l’univers », ce qui inclut une idée du Dieu de puissance et du créateur.
Cependant, parmi toutes ces nominations, il n’y a qu’un seul nom de Dieu : c’est le tétragramme, formé de quatre consonnes en hébreu ???? (yod hé wav hé) que l’on peut rendre par « Yhwh ». Il y a de nombreuses appellations qui sont données par les hommes, mais il n’existe qu’un seul nom de Dieu : « Yhwh », celui qu’Il a révélé de lui-même à Moïse, au Sinaï.
La retenue dans la nomination de Dieu
Dans la culture biblique et juive, le nom d’une personne n’est pas qu’une simple manière de le désigner. C’est faire appel à l’être même de la personne, c’est dire ce qu’elle est au plus profond d’elle-même. c’est dire son identité et son essence. D’une certaine manière, connaître le nom de quelqu’un, c’est aussi un peu le « posséder » ou se l’accaparer. Choisir de ne pas prononcer le nom de Dieu revient dans cette vision à renoncer à s’approprier ce nom, ce qu’il englobe (l’être lui-même) et lui accorder le plus grand respect en ne cherchant pas à le retenir.
Le judaïsme n’est pas le seul à avoir fait ce choix. L’Islam donne 99 attributs ou appellations à Dieu. Il ne va pas jusqu’à 100, il s’arrête avant, comme pour dire que le langage des hommes ne pourra jamais dire le 100ème attribut. Dieu révèle ce nom à qui il le souhaite.
Cependant, le nom de Dieu a été prononcé par les prêtres juifs durant de nombreuses années. Ce n’est que dans la période qui suit l’Exil qu’ils choisissent de ne plus le prononcer, à l’exception d’une ou deux fêtes exceptionnelles.
Aujourd’hui encore si vous allez dans une synagogue, lors de la proclamation publique de la Torah (qui correspond aux cinq premiers livres de notre Bible), vous n’entendrez pas le tétragramme divin. Il est remplacé par des mots tels que « le Nom », « le Lieu » ou « les Cieux ». Cela est aussi valable pour le catholicisme. Les Lectionnaires, ou Missel, qui sont les livres où sont rassemblés les textes bibliques destinés à la lecture publique (célébrations, messes), on ne retrouve pas le tétragramme. A sa place, on trouve d’autres mots tels que « le Seigneur ».
Yahvé, Jéovah, Adonay et les autres
On retrouve ces différentes retranscriptions du tétragramme dans divers ouvrages et ont leur histoire propre.
Ainsi, le terme « jéovah » est une association entre les consonnes « Yhwh » et les voyelles de « Adonay ». En mettant les voyelles d’ « Adonay » sous les consonnes de « Yhwh », on signifiait la présence du tétragramme tout en rendant attentif au fait qu’il faut bien dire « Jéovah » et ne pas essayer de prononcer le Nom de Dieu.
Quant à « Yahvé », c’est une tentative de vocalisation moderne du Nom « Yhwh ». En effet, certains exégètes ont voulu retrouver les voyelles qui semblaient accompagner les quatre consonnes de « Yhwh » et cela a donné « Yahvé ».
Ensuite, chaque traduction de la Bible a pris des options différentes. Ainsi, la Bible de Jérusalem a choisi de rendre le tétragramme par « Yahvé » (ce que faisait également la traduction de Crampon en 1928), la TOB (Traduction Oecuménique de la Bible) le notifie par LE SEIGNEUR (en majuscules), Chouraqui le rend par une superposition « adonaï IHWH » et le Nouvelle Bible Segond opte pour « l’Eternel ».

Comment dire le nom de Dieu : Yaveh ou YHWH ? (I)

12 janvier, 2012

http://www.pasaj.ch/comment-dire-le-nom-de-dieu-yaveh-ou-yhwh-i-article1464.html

Comment dire le nom de Dieu : Yaveh ou YHWH ? (I)

mercredi 1er octobre 2008

Dans un récent communiqué (Infocatho du 23 août 2008), nous avons appris que la Congrégation pour le Culte divin demande de pas prononcer le nom de Dieu : Yahvé. Cela peut étonner : cela revient-il à nous interdire de dire le Nom de Dieu ?
La recommandation de la Congrégation pour le Culte divin
Dans une lettre, envoyée aux conférences épiscopales le 29 juin, la Congrégation pour le Culte divin recommande effectivement « d’éviter de prononcer le tétragramme du nom de Dieu, « Yahveh » non pour une raison d’ordre purement philologique,mais pour rester fidèle à la tradition de l’Eglise et pour respecter la tradition et la sensibilité du Peuple juif. »
Dans une autre lettre, envoyée le 8 août à ses pairs, Mgr Arthur J. Serratelli (président du Comité pour le culte divin de la conférence épiscopale des Etats-Unis) demande qu’on en tire les conséquences et que le nom de « Yaweh » soit supprimé des hymnes et des diverses prières d’intercession au cours de la messe ou des autres sacrements.
« Trop tard » disent certains éditeurs
Or, il s’avère que le principal éditeur de chants d’Eglise aux USA, l’OCP (Oregon Catholic Press) répond que les livres d’hymnes pour 2009 sont déjà imprimés et qu’ensuite il faudra du temps pour que les gens s’habituent à chanter sur d’autres textes. Il s’agit principalement du chant de Dan Schutte, « You Are Near », qui commence par « Yahweh, I know you are near ». Une dizaine d’autres chants utilisant le mot « Yahweh » sont concernés.
L’autre grand éditeur, GIA, en West Virginie, rappelle quant à lui qu’il n’utilise plus le nom de « Yaweh » depuis 1986, non pas pour obéir au Vatican, mais par sensibilité aux préoccupations des juifs concernant la prononciation du nom de Dieu.

Un choix ancien
La Congrégation pour le culte divin rappelle que le tétragramme YHWH a toujours été tenu pour imprononçable, afin d’exprimer l’infinie grandeur et majesté de Dieu, et a toujours été remplacé, dans la lecture de l’Ecriture sainte, par un autre nom : en hébreu Adonaï, en grec Kyrios, en latin Dominus, qui tous signifient Seigneur.
Elle rappelle également que, depuis le début de l’Église, le tétragramme sacré n’a jamais été prononcé dans le contexte du christianisme, ni traduit dans aucune des langues dans lesquelles la Bible a été traduite. Son document Liturgiam Authenticam, de 2001, sur les traductions liturgiques, stipulait que « le nom du Dieu tout-puissant exprimé par le tétragramme hébreu et rendu en latin par le mot Dominus doit être rendu dans les langues vernaculaires par un mot de sens équivalent. »
Cependant, certaines traductions bibliques françaises, comme la Bible de Crampon en 1928, écrivait le nom de Yahveh.

AUDIENCE DU MERCREDI 11 JANVIER 2012 : CATÉCHÈSE DE BENOÎT XVI

12 janvier, 2012

http://www.zenit.org/article-29862?l=french

AUDIENCE DU MERCREDI 11 JANVIER 2012 : CATÉCHÈSE DE BENOÎT XVI

L’Eucharistie donne la force d’aimer Dieu et les frères

ROME, mercredi 11 janvier 2012 (ZENIT.org) – L’Eucharistie donne la force, à la suite du Christ d’offrir « nos croix en sacrifice, libre et responsable, par amour de Dieu et de nos frères », explique Benoît XVI.
Le pape a en effet consacré sa catéchèse du mercredi, ce 11 janvier, en la salle Paul VI du Vatican, à la prière du Christ au moment de l’institution de l’Eucharistie.

Catéchèse de Benoît XVI en italien :

Chers frères et sœurs,

Dans notre chemin de réflexion sur la prière de Jésus, présentée dans les Evangiles, je voudrais méditer aujourd’hui sur le moment, particulièrement solennel, de sa prière lors de la Dernière Cène.
L’arrière-fond temporel et émotionnel du repas au cours duquel Jésus prend congé de ses amis, est l’imminence de sa mort, qu’il sent désormais proche.
Depuis longtemps, Jésus avait commencé à parler de sa passion, en cherchant aussi à faire entrer ses disciples dans cette perspective. L’Evangile selon Marc raconte que depuis le départ pour le voyage vers Jérusalem, dans les villages de la lointaine Césarée de Philippe, Jésus avait commencé à « leur enseigner que le Fils de l’homme devait beaucoup souffrir et être rejeté par les Anciens, les chefs des prêtres et les scribes, être tué et, après trois jours, ressusciter » (Mc 8,31). En outre, justement au cours des jours où il se préparait à dire adieu à ses disciples, la vie du peuple était marquée par l’approche de la Pâque, c’est-à-dire par le mémorial de la libération d’Israël de l’Egypte. Cette libération, expérimentée par le passé, et attendue de nouveau pour le présent et l’avenir, revivait dans les célébrations familiales de la Pâque. La Dernière Cène s’inscrit dans ce contexte, mais avec une nouveauté de fond : Jésus regarde sa Passion, Mort et Résurrection, en en étant pleinement conscient. Il veut vivre cette Cène avec ses disciples, avec un caractère tout à fait spécial et différent des autres repas : c’est sa Cène au cours de laquelle il donne Quelque chose de totalement nouveau, Lui-même. De cette façon, Jésus célèbre sa Pâque, anticipe sa Croix et sa Résurrection.
Cette nouveauté est mise en évidence par la chronologie de la Dernière Cène, dans l’Evangile de Jean, qui ne la décrit pas comme le repas pascal, justement parce que Jésus entend inaugurer quelque chose de nouveau, célébrer sa Pâque, certes, liée aux événements de l’Exode. Et pour Jean, Jésus est mort sur la croix justement au moment où l’on immolait les agneaux de la Pâque dans le Temple de Jérusalem.
Quel est donc le noyau de cette Cène ? Ce sont les gestes – de rompre le pain, de le distribuer aux siens, et de partager la coupe du vin – avec les paroles qui les accompagnent et dans le contexte de prière où ils se situent : c’est l’institution de l’Eucharistie, c’est la grande prière de Jésus et de l’Eglise. Mais regardons ce moment de plus près.
Avant tout, les traditions du Nouveau Testament de l’Institution de l’Eucharistie (cf. 1 Co 11,23-25; Lc 22, 14-20; Mc 14,22-25; Mt 26,26-29), indiquant la prière qui introduit les gestes et les paroles de Jésus sur le pain et le vin, utilisent deux verbes parallèles et complémentaires. Paul et Luc parlent d’eucharistie/action de grâce : « Il prit le pain, rendit grâce, le rompit et le leur donna » (Lc 22,19). Marc et Matthieu, au contraire, soulignent l’aspect d’eulogie/bénédiction : « Il prit le pain, et prononça la bénédiction, le rompit et le leur donna » (Mc 14,22). Les deux termes grecs « eucharistein » et « eulogein » renvoient à la « berakha » juive, c’est-à-dire à la grande prière d’action de grâce et de bénédiction de la tradition d’Israël, qui inaugure les grands repas. Les deux mots grecs indiquent les deux directions intrinsèques et complémentaires de cette prière. En effet, la « berakha » est avant tout action de grâce et louange qui monte vers Dieu pour le don reçu : au cours de la Dernière Cène de Jésus, il s’agit du pain – élaboré à partir du froment que Dieu fait germer et croître dans la terre –, et du vin – produit par le fruit mûri sur les vignes. Cette prière de louange et d’action de grâce qui s’élève vers Dieu retourne en bénédiction, qui descend de Dieu sur le don et l’enrichit. Le fait de remercier, de louer Dieu devient ainsi bénédiction, et l’offrande donnée à Dieu retourne à l’homme bénie par le Tout Puissant. Les paroles de l’institution de l’Eucharistie se situent dans ce contexte de prière : en elle, la louange et la bénédiction de la « berakha » deviennent bénédiction et transformation du pain et du vin en Corps et Sang de Jésus.
Avant les paroles de l’institution, il y a les gestes : celui de rompre le pain et celui d’offrir le vin. Celui qui rompt le pain et passe la coupe, c’est avant tout le chef de famille, qui accueille ses parents à sa table, mais ces gestes sont aussi ceux de l’hospitalité, de l’accueil dans la communion conviviale de l’étranger qui ne fait pas partie de la maison. Ces mêmes gestes, au cours du repas où Jésus dit adieu aux siens, acquièrent une profondeur totalement neuve : Il donne un signe visible de l’accueil à la table où Dieu se donne. Dans le pain et le vin, Jésus s’offre et se communique lui-même.
Mais comment tout cela peut-il se réaliser ? Comment Jésus peut-il se donner lui-même à ce moment-là ? Jésus sait que sa vie va lui être enlevée par le supplice de la croix, la peine capitale des hommes non-libres, ce que Cicéron définissait comme « mors turpissima crucis ». Par le don du pain et du vin qu’il offre à la Dernière Cène, Jésus anticipe sa mort et sa résurrection en accomplissant ce qu’il avait dit dans le discours du Bon Pasteur : « Je donne ma vie, pour la reprendre à nouveau. Personne ne me l’enlève : je la donne moi-même. J’ai le pouvoir de la donner et le pouvoir de la reprendre. C’est le commandement que j’ai reçu de mon Père » (Jn 10,17-18). Il offre donc à l’avance la vie qui lui sera enlevée et de cette façon, il transforme sa mort violente en acte libre de don de soi pour les autres et aux autres. La violence subie se transforme en un sacrifice actif, libre, rédempteur.
Une fois encore, dans la prière, commencée selon les formes rituelles de la tradition biblique, Jésus montre son identité et sa détermination à accomplir jusqu’au bout sa mission d’amour total, d’offrande en obéissance à la volonté du Père. L’originalité profonde du don de soi aux siens par le mémorial eucharistique est le sommet de la prière qui caractérise le repas d’adieu avec les siens. En contemplant les gestes et les paroles de Jésus cette nuit-là, nous voyons clairement que le rapport intime et constant avec le Père est le lieu où Il accomplit le geste de laisser aux siens, et à chacun de nous, le sacrement de l’amour, le «Sacramentum caritatis». A deux reprises, ces paroles résonnent au Cénacle : « Faites ceci en mémoire de moi » (1 Co 11,24.25). Par le don de lui-même, Il célèbre sa Pâque, en devenant le vrai Agneau qui porte à son accomplissement tout le culte ancien. C’est pourquoi, en parlant aux chrétiens de Corinthe, Paul affirme : « Le Christ, notre Pâque [notre Agneau pascal !] a été immolé ! Célébrons donc la fête … avec des azymes de sincérité et de vérité » (1 Co 5,7-8).
L’évangéliste Luc a conservé des événements de la Dernière Cène un autre élément précieux qui nous permet de voir la profondeur émouvante de la prière de Jésus pour les siens cette nuit-là, son attention pour chacun. En partant de la prière d’action de grâce et de bénédiction, Jésus arrive au don eucharistique, au don de soi, et, alors qu’il donne la réalité sacramentelle décisive, il s’adresse à Pierre. Vers la fin du repas, il dit : « Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous cribler comme le froment ; mais moi j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères » (Lc 22,31-32). La prière de Jésus, quand s’approche l’épreuve aussi pour ses disciples, soutient leur faiblesse, leur difficulté à comprendre que le chemin de Dieu passe par le Mystère pascal de mort et de résurrection, anticipée dans l’offrande du pain et du vin. L’eucharistie est la nourriture des pèlerins qui devient la force de qui est fatigué, épuisé et désorienté. Et sa prière est particulièrement pour Pierre, afin qu’une fois converti, il confirme ses frères dans la foi. L’évangéliste Luc rappelle que ce fut justement le regard de Jésus qui a cherché le visage de Pierre au moment où celui-ci avait à peine consommé son triple reniement, pour lui donner la force de reprendre le chemin à sa suite : « Et à l’instant même, comme il parlait encore, un coq chanta, et le Seigneur, se retournant, fixa son regard sur Pierre. Et Pierre se ressouvint de la parole du Seigneur, qui lui avait dit » (Lc 22,60-61).
Chers frères et sœurs, en participant à l’Eucharistie, nous vivons de façon extraordinaire la prière que Jésus a faite et fait continuellement pour chacun afin que le mal, que nous rencontrons tous dans notre vie, ne l’emporte pas et qu’agisse en nous la force transformante de la mort et de la résurrection du Christ. Dans l’Eucharistie, l’Eglise répond au commandement de Jésus : « Faites ceci en mémoire de moi » (Lc 22,19; cf. 1 Co 11, 24-26); elle répète la prière d’action de grâce et de bénédiction et, avec elle, les paroles de la transsubstantiation du pain et du vin dans le Corps et le Sang du Seigneur. Nos eucharisties sont un « être attirés » dans ce moment de prière, une union toujours nouvelle à la prière de Jésus.
Depuis le début, l’Eglise a compris les paroles de la consécration comme faisant partie de la prière faite avec Jésus ; comme la partie centrale de la louange pleine de gratitude par laquelle le fruit de la terre et du travail de l’homme nous est à nouveau donné par Dieu comme le corps et le sang de Jésus, comme don de soi de Dieu lui-même dans l’amour accueillant du Fils (cf. Jésus de Nazareth, II, pp. 152-153). En participant à l’Eucharistie, en nous nourrissant de la Chair et du Sang du Fils de Dieu, nous unissons notre prière à celle de l’Agneau pascal dans sa nuit suprême, afin que notre vie ne se perde pas, en dépit de notre faiblesse et de nos infidélités, mais soit transformée.
Chers amis, demandons au Seigneur qu’après nous être dûment préparés, aussi par le Sacrement de la Pénitence, notre participation à son Eucharistie, indispensable pour la vie chrétienne, soit toujours le point le plus haut de toute notre prière. Demandons qu’unis profondément dans son offrande au Père, nous puissions nous aussi transformer nos croix en sacrifice, libre et responsable, par amour de Dieu et de nos frères. Merci.

Traduction de l’italien par ZENIT (Anita Bourdin)