Archive pour le 20 décembre, 2011

Benoît XVI: Saint Pierre Canisius (21 décémbre)

20 décembre, 2011

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2011/documents/hf_ben-xvi_aud_20110209_fr.html

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Salle Paul VI

Mercredi 9 février 2011

Saint Pierre Canisius (21 décémbre)

Chers frères et sœurs,

Je voudrais vous parler aujourd’hui de saint Pierre Kanis, Canisius, forme latinisée de son nom de famille, une figure très importante du XVIe siècle catholique. Il était né le 8 mai 1521 à Nimègue, en Hollande. Son père était bourgmestre de la ville. Alors qu’il était étudiant à l’université de Cologne, il fréquenta les moines chartreux de Sainte Barbara, un centre dynamique de vie catholique, ainsi que d’autres hommes pieux qui cultivaient la spiritualité dite devotio moderna. Il entra dans la Compagnie de Jésus le 8 mai 1543 à Mayence (Rhénanie-Palatinat), après avoir suivi un cours d’exercices spirituels sous la direction du bienheureux Pierre Favre, Petrus Faber, l’un des premiers compagnons de saint Ignace de Loyola. Ordonné prêtre en juin 1546 à Cologne, dès l’année suivante, comme théologien de l’évêque d’Augsburg, le cardinal Otto Truchsess von Waldburg, il participa au Concile de Trente, où il collabora avec deux confrères, Diego Laínez et Alfonso Salmerón.
En 1548, saint Ignace lui fit terminer sa formation spirituelle à Rome et l’envoya ensuite au Collège de Messine pour accomplir d’humbles travaux domestiques. Ayant obtenu à Bologne un doctorat en théologie le 4 octobre 1549, il fut destiné par saint Ignace à l’apostolat en Allemagne. Le 2 septembre de cette même année, 1549, il rendit visite au Pape Paul III à Castel Gandolfo, puis se rendit dans la basilique Saint-Pierre pour prier. Là, il implora l’aide des grands saints apôtres Pierre et Paul, afin qu’ils accordent une efficacité permanente à la Bénédiction apostolique pour son grand destin, pour sa nouvelle mission. Dans son journal, il note certaines phrases de cette prière. Il dit: «J’ai alors ressenti qu’un grand réconfort et que la présence de la grâce m’étaient accordés au moyen de ces intercesseurs [Pierre et Paul]. Ils confirmaient ma mission en Allemagne et semblaient me transmettre, comme apôtre de l’Allemagne, le soutien de leur bienveillance. Tu sais, Seigneur, de combien de façons et combien de fois en ce même jour tu m’as confié l’Allemagne pour laquelle, par la suite, je continuerais à être sollicité, pour laquelle je désirerais vivre et mourir».
Nous devons tenir compte du fait que nous nous trouvons à l’époque de la Réforme luthérienne, au moment où la foi catholique dans les pays de langue germanique, face à l’attraction de la Réforme, semblait s’éteindre. Le devoir de Pierre Canisius, chargé de revitaliser, de renouveler la foi catholique dans les pays germaniques, était presque impossible. Il n’était possible que par la force de la prière. Il n’était possible qu’à partir du centre, c’est-à-dire d’une profonde amitié personnelle avec Jésus Christ; une amitié avec le Christ dans son Corps, l’Eglise, qui doit être nourrie dans l’Eucharistie, Sa présence réelle.
En suivant la mission reçue par Ignace et par le Pape Paul III, Pierre Canisius partit pour l’Allemagne et se rendit avant tout dans le duché de Bavière, qui pendant de nombreuses années, fut le lieu de son ministère. En tant que doyen, recteur et vice-chancelier de l’université d’Ingolstadt, il s’occupa de la vie académique de l’Institut et de la réforme religieuse et morale du peuple. A Vienne, où, pendant une brève période, il fut administrateur du diocèse, il accomplit son ministère pastoral dans les hôpitaux et dans les prisons, tant en ville que dans les campagnes, et prépara la publication de son Catéchisme. En 1556, il fonda le Collège de Prague et, jusqu’en 1569, il fut le premier supérieur de la province jésuite de l’Allemagne supérieure.
Dans le cadre de cette charge, il établit dans les pays germaniques un réseau étroit de communautés de son Ordre, en particulier de collèges, qui devinrent des points de départ pour la réforme catholique, pour le renouveau de la foi catholique. A cette époque, il participa également au colloque de Worms avec les dirigeants protestants, parmi lesquels Philip Mélanchthon (1557); il exerça la fonction de nonce pontifical en Pologne (1558); il participa aux deux Diètes d’Augsbourg (1559 et 1565); il accompagna le cardinal Stanislas Hozjusz, légat du Pape Pie IV auprès de l’empereur Ferdinand (1560); il intervint à la session finale du Concile de Trente, où il parla de la question de la Communion sous les deux espèces et de l’index des livres interdits (1562).
En 1580, il se retira à Fribourg en Suisse, en se consacrant totalement à la prédication et à la composition de ses œuvres, et c’est là qu’il mourut le 21 décembre 1597. Béatifié par le bienheureux Pie IX en 1864, il fut proclamé en 1897 le deuxième Apôtre de l’Allemagne par le Pape Léon XIII, et canonisé et proclamé Docteur de l’Eglise par le Pape Pie XI en 1925.
Saint Pierre Canisius passa une bonne partie de sa vie au contact des personnes les plus importantes socialement de son époque et exerça une influence particulière par ses écrits. Il fut l’éditeur des œuvres complètes de saint Cyril d’Alexandrie et de saint Léon le Grand, des Lettres de saint Jérôme et des Oraisons de saint Nicolas de Flue. Il publia des livres de dévotion en plusieurs langues, les biographies de plusieurs saints suisses et de nombreux textes d’homilétique. Mais ses écrits les plus répandus furent les trois Catéchismes composés entre 1555 et 1558. Le premier Catéchisme était destiné aux étudiants en mesure de comprendre des notions élémentaires de théologie; le deuxième aux jeunes du peuple pour une première instruction religieuse; le troisième aux jeunes ayant une formation scolaire de niveau secondaire et supérieur. La doctrine catholique était exposée sous forme de questions et réponses, brièvement, dans des termes bibliques, avec une grande clarté et sans accents polémiques. Rien que de son vivant, on dénombrait déjà 200 éditions de ce Catéchisme! Et des centaines d’éditions se sont succédé jusqu’au XXe siècle. Ainsi en Allemagne, les personnes de la génération de mon père appelaient encore le Catéchisme simplement le Canisius: il est réellement le catéchiste à travers les siècles, il a formé la foi de personnes pendant des siècles.
C’est bien une caractéristique de saint Pierre Canisius: savoir composer harmonieusement la fidélité aux principes dogmatiques avec le respect dû à chaque personne. Saint Canisius a fait la distinction entre l’apostasie consciente, coupable, de la foi, et la perte de la foi non coupable, du fait des circonstances. Et il a déclaré, à l’égard de Rome, que la plupart des Allemands passés au protestantisme étaient sans faute. A un moment historique de fortes oppositions confessionnelles, il évitait — c’est quelque chose d’extraordinaire — l’âpreté et la rhétorique de la colère — quelque chose de rare comme je l’ai dit en ces temps de débats entre chrétiens, — et il visait uniquement à la présentation des racines spirituelles et à la revitalisation de la foi dans l’Eglise. C’est à cela que servit la connaissance vaste et profonde qu’il avait des Ecritures Saintes et des Pères de l’Eglise: cette même connaissance sur laquelle s’appuya sa relation personnelle avec Dieu et l’austère spiritualité qui lui venait de la devotio moderna et de la mystique rhénane.
La spiritualité de saint Canisius se caractérise par une profonde amitié personnelle avec Jésus. Il écrit, par exemple, le 4 septembre 1549 dans son journal, parlant avec le Seigneur: «Toi, à la fin, comme si tu m’ouvrais le cœur du Très Saint Corps, qu’il me semblait voir devant moi, tu m’as commandé de boire à cette source, en m’invitant pour ainsi dire à puiser les eaux de mon salut à tes sources, ô mon Sauveur». Puis il voit que le Sauveur lui donne un vêtement en trois parties qui s’appellent paix, amour et persévérance. Et avec ce vêtement composé de paix, d’amour et de persévérance, Canisius a mené son œuvre de renouveau du catholicisme. Son amitié avec Jésus — qui est au centre de sa personnalité — nourrie par l’amour de la Bible, par l’amour du Sacrement, par l’amour des Pères, cette amitié était clairement unie avec la conscience d’être dans l’Eglise un continuateur de la mission des Apôtres. Et cela nous rappelle que chaque évangélisateur authentique est toujours un instrument uni — et cela même le rend fécond — avec Jésus et avec son Eglise.
Saint Pierre Canisius s’était formé à l’amitié avec Jésus dans le milieu spirituel de la Chartreuse de Cologne, dans laquelle il était en contact étroit avec deux mystiques chartreux: Johann Lansperger, latinisé en Lanspergius, et Nicolas van Hesche, latinisé en Eschius. Il approfondit par la suite l’expérience de cette amitié, familiaritas stupenda nimis, avec la contemplation des mystères de la vie de Jésus, qui occupent une grande partie des Exercices spirituels de saint Ignace. Son intense dévotion au Cœur du Seigneur, qui atteint son sommet dans la consécration au ministère apostolique dans la Basilique vaticane, trouve ici son fondement.
Dans la spiritualité christocentrique de saint Pierre Canisius s’enracine une conviction profonde: il n’y a pas d’âme soucieuse de sa propre perfection qui ne pratique chaque jour la prière, l’oraison mentale, moyen ordinaire qui permet au disciple de Jésus de vivre dans l’intimité du Maître divin. C’est pourquoi, dans les écrits destinés à l’éducation spirituelle du peuple, notre saint insiste sur l’importance de la liturgie avec ses commentaires des Evangiles, des fêtes, du rite de la Messe et des autres sacrements, mais, dans le même temps, il a soin de montrer aux fidèles la nécessité et la beauté de la prière personnelle qui accompagne et imprègne la participation au culte public de l’Eglise.
Il s’agit d’une exhortation et d’une méthode qui conservent leur valeur intacte, en particulier après qu’elles aient été reproposées de manière faisant autorité par le Concile Vatican II dans la constitution Sacrosanctum Concilium: la vie chrétienne ne croît pas si elle n’est pas nourrie par la participation à la liturgie, de manière particulière à la Messe dominicale, et par la prière personnelle quotidienne, par le contact personnel avec Dieu. Parmi les mille activités et les multiples stimulations qui nous entourent, il est nécessaire de trouver chaque jour des moments de recueillement devant le Seigneur pour l’écouter et parler avec Lui.
Dans le même temps, l’exemple que saint Pierre Canisius nous a laissé, non seulement dans ses œuvres, mais surtout à travers sa vie, est toujours actuel et d’une valeur permanente. Il enseigne avec clarté que le ministère apostolique n’est incisif et ne produit des fruits de salut dans les cœurs que si le prédicateur est un témoin personnel de Jésus et sait être un instrument à sa disposition, étroitement uni à Lui par la foi dans son Evangile et dans son Eglise, par une vie moralement cohérente et par une prière incessante comme l’amour. Et cela vaut pour chaque chrétien qui veut vivre avec engagement et fidélité son adhésion au Christ. Merci.

UN CONTE DE NOËL, PAR MGR FOLLO

20 décembre, 2011

http://www.zenit.org/article-29774?l=french

UN CONTE DE NOËL, PAR MGR FOLLO

Naissance d’une vocation
ROME, mardi 20 décembre 2011 (ZENIT.org) – L’Observateur permanent du Saint-Siège à l’UNESCO à Paris, Mgr Francesco Follo, qui vient de publier « La mission du Saint-Siège à l’Unesco : La paix en question” (Editions Parole et Silence, 2011) a accepté de raconter aux lecteurs de Zenit un souvenir – un conte – de Noël et d’évoquer sa vocation sacerdotale et son ministère peu commun.

Zenit – Mgr Follo, avez-vous un souvenir de jeunesse, pour nous aider à célébrer Noël ?
Mgr Francesco Follo – Je me souviens d’un noël particulier de ma jeunesse: j’étais à Lourdes, où j’ai entendu un chant qui parlait de la visite des Rois Mages à Jésus. La chanson disait notamment que les trois Sages étaient arrivés à la grotte avec amour dons l’or, l’encens et la myrrhe, et qu’ils étaient accompagnés de beaucoup de serviteurs dont un clown. Cet homme, petit et vête du façon cocasse n’avait pas été considéré digne d’être présenté à la Sainte Faille. Il était donc resté derrière et il y avait un mur de personnes entre lui et l’Enfant Jésus. Comme il était petit de faille, il ne voyait rien et alors il faisait des bonds pour pouvoir voir Jésus. Son agitation faisait sonner les clochettes accrochées à son costume de bouffon. En entendant ce son, qui risquait de réveiller le nouveau-né, la Vierge a demandé qui en était responsable. Le mur de gens s’ouvrit et quelqu’un désigna le clown comme le responsable du tapage. La Mère du Sauveur lui sourit et, une fois reçus les cadeaux des Rois Mages, elle demanda à ce pauvre homme quel cadeau il avait apporté à Jésus. Le clown avait les mains vides, mais il répondit assez vite : « J’apporte ma capacité à m’émerveiller ».
Alors, je cherche à vivre le Saint Noël en cultivant l’émerveillement, en cherchant à m’émerveiller, avec gratitude parce que Dieu nous/m’aime, au point de descendre au milieu de nous. Je cherche aussi à me regarder comme lui me regarde, dans la lumière de sa sainteté, et dans l’amour de son cœur qui se donne à nous. Et c’est avec ce regard dans les yeux et dans le cœur, que je cherche à regarder les autres qui sont, avec moi, devant la crèche.

Mais où fêter Noël ?
Si le « comment » c’est l’émerveillement reconnaissant pour un Dieu qui se fait petit enfant, le « lieu », c’est la maison : celle de la famille, celle de Dieu. Si l’on ne vit pas en communion avec les autres, à commencer par ceux de notre famille, ce n’est pas une vie « commune », il n’y a pas de vraie vie communautaire sinon dans la louange de Dieu qui nous fait contempler la crèche.

Pourquoi vous êtes devenu prêtre ?
Avant tout je ne vous dirai pas pourquoi je suis devenu prêtre, mais pour « Qui » je l’ai fait. Ce « Qui » est le Christ. Il m’a toujours fasciné, je l’ai toujours estimé et, après, de plus en plus aimé et perçu comme mon ami.

Comment le Christ vous a-t-il attiré, appelé ?
A travers des personnes, par la douce et sainte figure du curé de ma paroisse, quand j’était petit, par l’amour, l’exemple et la sagesse de mes parents, dont la foi simple et solide (ils étaient l’un ouvrier et l’autre coiffeuse) m’a fait rencontrer le Christ dans le concret de la vie quotidienne et humble de la famille et du village. Mais je dois aussi ajouter le vicaire qui gérait le patronage, quand j’étais à l’école primaire. Son dévouement sacerdotal m’a fait apprécier la vie du prêtre. Enfin, mon père spirituel, qui est mort, mais qui a rendu ma vocation solide, en m’aidant à faire une expérience intelligente et amoureuse de l’Eglise comme communion. Ce prêtre m’a fait comprendre, entre autres, qu’il n’y a pas de vie vraie si elle n’est pas en communion avec les frères et sœurs en humanité, mais qu’il n’y a pas de vie en communion sinon dans la louange de Dieu. A partir de ce moment-là mon principal désir a été de remplir l’Eglise de fidèles. Et si vous me demandiez : « Quelle prière feriez-vous maintenant sans réfléchir une seule seconde ? », je vous répondrais immédiatement : « Que ton Règne vienne » et l’Eglise est le signe sacramentel de cette royauté de Dieu sur le monde. L’Eglise n’est pas contre le monde, ou en-dehors du monde. L’Eglise est cette partie du monde sauvée.

D’autres personnes vous ont aidé à enraciner votre vocation?
Certainement. L’une d’entre elles a été la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta, qui m’appris à servir Dieu en le reconnaissant dans les pauvres, et qu’il faut, je cite, « une pauvreté angélique » pour voir Dieu dans le prochain. Depuis presque trente ans à Rome, auparavant, et maintenant à Paris, je « travaille » avec les Missionnaires de la Charité (nom officiel des Sœurs de Mère Teresa de Calcutta). Une autre personne m’a beaucoup aidé : c’est le bienheureux Jean-Paul II, que j’ai eu la chance de rencontrer grâce à mon « travail » à la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège. Il m’a appris comment être un « maître » et un guide vers la vérité pour les personnes confiées à mon ministère de prêtre : en étant un père fort, parce « homme de Dieu », et en priant, parce que la prière est l’âme de tout apostolat (dans un confessionnel ou dans un bureau). Et l’on travaille pour l’Eglise là où l’obéissance nous met.

Comment est-on prêtre … à l’UNESCO ?
L’UNESCO est une Agence spécialisée des Nations Unies pour l’éducation, les sciences (naturelles et humaines), la culture, la communication et l’information, dont l’objectif central est « de contribuer au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant, par l’éducation, la science et la culture, [la communication et l’information] la collaboration entre nations, afin d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples ». Le Saint-Siège y est présent parce qu’en raison de sa souveraineté spécifique, mais surtout, en raison du « lien organique et constitutif qui existe entre la religion en général et le christianisme en particulier, d’une part, et la culture, d’autre part » (Discours de Jean-Paul II à l’occasion de sa visite à l’UNESCO – 2 juin 1980), et « pour prendre part à la réflexion et à l’engagement » de l’UNESCO (Message de Benoît XVI pour le XXV anniversaire de la visite de Jean-Paul II à l’UNESCO – 2 juin 2005).
Donc, la présence d’un prêtre qui – avec un statut diplomatique – représente le « Vatican » dans cette enceinte étatique (193 Etats en sont membres) est voulue et considérée utile au dialogue avec le monde et pour apporter la contribution de l’Eglise à une Agence qui a été créée pour la paix, parce que, comme le dit le préambule de l’Acte Constitutif de l’UNESCO : « Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix ».
Dit autrement et en bref, le Saint-Siège est à l’UNESCO pour quatre motifs principaux. Primo pour faire entendre la voix de l’Église catholique dans les domaines de l’éducation, des sciences naturelles et sociales, de la culture et de la communication ; et d’autre part.
Secundo, pour être une interface entre les États membres de l’UNESCO et le Saint-Siège qui coordonne ces mêmes domaines dans l’ensemble des organisations internationales.
Tertio, pour participer au renforcement de la coopération internationale de l’UNESCO avec les membres de la « famille UNESCO » mais aussi des organismes de la société civile tels que les ONG.
Et enfin, pour contribuer à bâtir une civilisation de l’amour comme souvent le Pape Jean-Paul II a affirmé et Benoît XVI a très fortement réitéré dans son enseignement.
Personnellement, j’essaye de remplir ma tâche en étant un « maître » parce que je suis père, un heureux père dans l’Esprit pour le plus grand nombre possible de fils et filles.

Propos recueillis par Anita S. Bourdin