Archive pour novembre, 2011

Laissons le Seigneur gérer notre vie

26 novembre, 2011

du site:

http://www.compassion-france.com/paroles/parolesDefaultprint31.asp

PAROLES D’ENCOURAGEMENT

Laissons le Seigneur gérer notre vie

Si nous sommes chrétiens et vraiment en communion avec Jésus, nous réaliserons que Dieu a un plan pour notre vie. Nous apprendrons à reconnaître lorsqu’il nous introduit dans ses plans. A mesure que nous avançons dans notre vie chrétienne, celle-ci devient plus simple, parce que nous cessons de nous demander : « Pourquoi le Seigneur permet-il ceci ou cela ? »
Petit à petit, il est important pour chacun de nous de prendre conscience que toute la scène de notre vie est dominée par la souveraineté de Dieu. Nos destinées sont dans sa main. Nous cessons alors de nous fier à notre intelligence et commençons à compter davantage sur la sagesse de Dieu.
Réalisons que le fait de suivre un plan personnel ruine la simplicité et la sérénité qui devrait caractériser un véritable chrétien. Le vrai chrétien devrait être une personne paisible, et non chargée ou agitée comme le monde. Si nous voulons glorifier le Seigneur par notre vie, voici quelques réalités qu’il est important pour nous de saisir et d’appliquer :

1. Nous décharger sur Dieu de tous nos soucis.

« Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève au temps convenable, et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous (1 Pierre 5 :6/7).

Le fait de nous décharger sur Dieu et pouvoir ainsi continuer notre chemin le cœur plus léger, nous provient du fait que nous avons pris conscience que le Seigneur se soucie de nous et de ce qui nous arrive. Quel privilège nous avons, nous chrétiens, enfants de Dieu, de pouvoir connaître cette réalité. Combien nous devrions nous sentir léger après avoir déposé nos soucis aux pieds du Seigneur !
Cependant, l’expérience nous montre que dans bien des situations, malheureusement, les soucis demeurent un poids sur nos épaules, parfois même une gangrène qui nous ronge. On nous donne alors le conseil de laisser nos soucis aux pieds de Jésus et de ne pas les reprendre par la suite. Cela est bien vrai. Mais comment y parvenir ? C’est là où ce conseil s’arrête que commence notre problème.
La première chose à observer est précisément relevée dans le verset ci-dessus, au début du verset : « Humiliez-vous sous la puissante main de Dieu ». Avant nos demandes, nos supplications et nos désirs, aussi justifiés soient-ils, se présentent la souveraineté de Dieu, ses désirs et ses plans, sa volonté parfaite qui désire que les choses se passent à sa manière. Sa sagesse et ses pensées étant au-dessus des nôtres, il désire que les choses se passent selon son plan parfait et sans faille, celui qu’il a lui-même préparé pour chacune de nos vies.
Puissions-nous apprendre à nous soumettre à Sa volonté souveraine et dire « oui de tout notre cœur, en nous inclinant devant Celui qui est parfait dans toutes ses voies. Une telle attitude de notre part est certainement la première clé pour être déchargés de nos soucis, et ainsi le Seigneur pourra « nous élever au temps convenables » et nous pourrons alors expérimenter combien il prend parfaitement soin de nous.
Une autre clé s’intitule : la foi.
Il nous faut apprendre à vraiment compter sur le fait que le Seigneur peut faire tout ce qui est nécessaire pour nous sortir de nos problèmes. Sachons aussi réaliser qu’il a fait de nos soucis les siens !
Un enfant qui vient trouver son père pour lui dire ses soucis, s’en va ensuite en se disant : « Mon père va maintenant s’en occuper. » C’est précisément cela, la foi.
Puissions-nous apprendre cette leçon que nous donnent bien souvent les enfants.

2. Réaliser que toutes choses concourent ensemble à notre bien.
L’histoire suivante illustrera bien cette vérité de La Parole de Dieu :
Durant une tempête, un vent extrêmement violent avait cassé un vitrail particulièrement beau et réputé d’une église, si bien qu’on en ramassa les nombreux morceaux sur la place de l’église. Les différentes pièces du vitrail cassé furent soigneusement mises dans une caisse qu’on rangea au fond du bâtiment. On remplaça le beau vitrail par du verre tout à fait ordinaire.
Un jour, un artiste talentueux se présenta et proposa de restaurer le vitrail cassé. Il y parvint grâce à des photos qui avaient été prises avant la tempête. Il en sortit une œuvre d’art remarquable qui eut un grand succès et gagna l’admiration de tous les membres de l’église en question.

Combien de nos plans et de nos projets sont remis en questions et bousculés par les tempêtes de la vie. Arrivent une déception, un accident, un décès, la perte d’un travail, des problèmes financiers, et tous nos projets se retrouvent en mille morceaux. Mais ne nous décourageons pas ! Confions-nous dans le Seigneur. S’il a lui-même permis que tout s’ébranle, c’est qu’il a préparé un meilleur plan pour nous, car il nous aime. « Lui qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui, l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnerait-il pas aussi toutes choses avec lui » (Ro : 8/32).
Si cet artiste, en rassemblant les débris de ce vitrail, a pu le restaurer et reproduire exactement la version originale, alors notre Dieu en prenant notre situation désastreuse en main, ne serait-il pas en mesure de tout transformer en quelque chose de tellement plus beau et plus grand, pour sa gloire et pour notre bénédiction.
Et il le fera pour tous ses enfants qui mettent leur confiance en lui par la foi.
Si le Seigneur, dans sa Parole, nous exhorte à plusieurs reprises de ne pas nous faire de soucis étant donné qu’il connaît chacun de nos besoins et veut y pouvoir, ce serait bien absurde de notre part d’être encore dans la crainte. Considérons que notre Dieu est puissant et bon et qu’il prend merveilleusement soin de nous.
Ce qui importe dans nos circonstances difficiles, ce n’est pas tant ce que nous voyons, mais plutôt comment nous voyons les choses ; c’est ce qui déterminera notre attitude, face aux circonstances. Si nous regardons la vie au travers du regard de notre Dieu grand et puissant, au lieu de nous soucier et d’être dans la crainte, nous lui ferons davantage confiance. Lorsque nos perspectives sont bonnes, nous voyons aussi mieux la bonté et la fidélité de notre Dieu pour nous.

3. Entrevoir la victoire, malgré une défaite apparente.
Au service du Seigneur ; il ne faut pas confondre succès et bénédictions. Nous pouvons peut-être avoir des résultats visibles lorsque nous témoignons de ce que le Seigneur a fait dans notre vie. Mais ce qui est beaucoup plus important que le succès aux yeux de Dieu, c’est notre relation avec lui.
Lorsque nous avons des échecs dans notre vie, c’est bien souvent de notre propre faute. Mais le Seigneur, notre parfait modèle, n’a jamais fait une seule faute et pourtant il a lui aussi connu l’échec dans une certaine mesure. Cependant cet échec-là ne fut que momentané et apparent, c’était à la croix, lorsqu’il est mort. Et pourtant c’est précisément par cet apparent échec qu’il a remporté la plus grande des victoires. Il est venu pour accomplir parfaitement la volonté de son Père, et c’est ce qu’il a fait, même si certains résultas de son sacrifice n’étaient pas visibles sur le moment. Dieu son Père a perçu toutes les pensées, toutes les paroles et toutes les œuvres de Jésus et les a confirmées.
Il en est de même pour nous. Le Seigneur n’oubliera rien non plus de tout ce que nous aurons fait pour lui et par lui dans un esprit d’humilité, peut-être dans le plus grand secret. Tout cela a une grande valeur pour lui. Et peut-être que ce qui nous a paru comme un échec, se révèlera comme une source de bénédiction au jour de Christ, à tel point que nous serons peut-être étonnés.
Ainsi, ne nous décourageons pas dans ce qui aujourd’hui nous apparaît comme un échec. Les pensées de Dieu et ses voies sont bien au-dessus de nos voies et sa lumière divine éclairera un jour toute choses. L’essentiel aux yeux de Dieu est, et demeure, une relation régulière et saine avec notre merveilleux Sauveur et Maître, Jésus notre Glorieux Seigneur.

4. Savoir que notre vie est précieuse aux yeux de Dieu.
Il nous arrive de nous demander comment telle ou telle affaire ou situation se terminera pour nous. Notre interrogation peut-être légitime, car il semble que les choses sont mal parties pour nous. Pourtant beaucoup de ces choses dépendent de nos propres réactions, plus que nous ne l’imaginons parfois.
Il est temps alors de mettre notre problème au pied du Seigneur, de l’invoquer, de nous tourner vers lui et de le laisser lui-même intervenir dans notre situation. Le fait de savoir que notre vie est très précieuse pour le Seigneur, parce qu’il a donné son propre Fils pour nous sauver, nous aide à placer toute notre espérance en celui qui ne nous délaissera jamais.
Rien dans notre vie n’est le fruit du hasard, aucune de nos situations n’est inutile dans le plan que Dieu a préparé pour notre vie. Notre vie est semblable à un puzzle, où chaque évènement prend une place préparée avec grand soin par le Seigneur. Notre Maître a prévu un endroit dans le puzzle de notre vie pour chaque évènement ; il en a aussi prévu l’utilité. Et tout ce tableau magnifique qui en résultera sera tout à son honneur et à sa gloire.
Dans un puzzle, il y a de grandes et de petites pièces, et à chacune d’entre elles est réservé une place bien déterminée. Soyons donc apaisés, même lorsque l’épreuve arrive et que les choses ne se passent pas comme nous l’avions pensé. Prenons conscience que notre vie, avec tout ce qu’elle contient actuellement déjà, est entre les mains de Dieu qui l’estime précieuse. Il veille sur chacune de nos circonstances et les fait concourir à notre bien, ainsi qu’à la progression de son règne dans notre existence.
Réjouissons-nous donc à la pensée que notre vie est gérée par une main si puissante et si efficace qu’elle rend toutes choses belles et harmonieuses. Que Son Nom soit loué pour sa grande patience et sa fidélité à notre égard !

Dorothée Hatzakortzian

Avent, un temps d’attente et d’espérance

26 novembre, 2011

du site:

http://www.ayaas.net/collaboration/avent08.htm

Avent, un temps d’attente et d’espérance

(Une contribution de Carine Tarla, icm)

La pécheresse pardonnée – Suivant
Cet exposé préparé en vue d’une récollection (noviciat cicm, Mbudi, Kinshasa, 6-7 décembre 2008), s’inscrit dans le cadre du temps liturgique qui nous prépare aux fêtes de fin d’année. Nous avons trouvé bon de centrer notre méditation sur le thème: Avent, un temps d’attente et d’espérance.
L’Avent, ce temps qui ouvre l’année liturgique telle que voulue par l’Eglise Catholique, nous donne une opportunité de préparation intérieure et extérieure pour vivre l’arrivée de Dieu dans notre humanité.

Compréhension
Le mot «avent» vient du latin «advenire», «adventus», ce qui veut dire advenir, advenu, arrivée etc. Ainsi étymologiquement parlant, «Avent» peut signifier: venue, arrivée, avènement, advenir, etc. Il convient ici de souligner plus l’idée que traduit le verbe «advenire». En effet, nous y recueillons le sens d’une venue brusque et quasi inattendue, presque accidentelle. Ce qui suscite le souci de se tenir sur ses gardes, être aux aguets pour ne pas être surpris.
En plus, le même verbe renvoie aussi à des locutions comme «Advienne que pourra». Or, dans pareille locution, il résulte une sorte d’attente conséquente parce qu’il s’agit au juste de ce qui ne nous surprend plus à cause de la situation d’alerte dans laquelle on se trouve. On est prêt à subir, voire assumer toutes les conséquences d’une résolution. Voilà donc de façon synthétique, des réalités de bases autour desquelles nous aurons tant soit peu à enrichir notre méditation sur l’Avent.

Période favorable
Ce temps de préparation est dans la pédagogie de l’Eglise une période favorable pour nous rappeler les dispositions à avoir pour accueillir celui qui vient maintenant et qui viendra à la fin des temps tel que promis. Cette attente nous prépare aussi à notre rencontre avec Dieu car nous devons être conscients que sur la terre, nous y sommes en pèlerins et tout s’achèvera le jour du Fils de l’homme. Pour ce faire, il s’agit de lever les yeux vers celui qui vient raviver l’espérance des hommes.
Loin d’être une réalité passive, cette attente ‘les yeux levés’ doit se faire dans le dévouement à se mettre résolument en action dans la vigne du Seigneur, afin qu’il nous trouve en tenue de service quand il viendra. Il s’agit donc de lever les yeux vers l’avenir en ayant une grande implication dans le présent, comme participation à l’œuvre de Dieu, qui n’est rien d’autre que l’édification de son Royaume.
Cette attente pleine d’espérance est également empreinte de joie parce qu’elle est l’avènement d’un monde nouveau par la naissance du Fils de Dieu et qui ouvre à son retour glorieux. Jean Baptiste nous le rappelle dans ses exhortations en reprenant le prophète Isaïe. Ce temps de l’avent est effectivement un temps d’attente joyeuse et d’espérance.

Homélie du 1er dimanche de l’Avent, B

26 novembre, 2011

du site:

http://parolesdudimanche.blogs.lalibre.be/

Homélie du 1er dimanche de l’Avent, B

Is 63, 16b-17.19b ; 64, 2b-7 ; 1 Co 1, 3-9 ; Mc 13, 33-37

Liturgiquement, dimanche dernier, c’était l’annonce de la fin du monde. Retour du Christ glorieux, bilan, profits et pertes, jugement final. Et une grosse surprise pour les élus et les condamnés. Le Christ, Dieu fait homme, était celui que l’on avait côtoyé tout au long de son existence, sans même s’en apercevoir : un pouilleux, un mal nourri, un prisonnier, un marginal, un immigré, un handicapé. C’est lui que l’on a respecté et aimé, ou négligé, dédaigné, méprisé.
Avec l’évangile de Marc, remis dans son contexte, nous sommes à Rome au 1er siècle. Les nouveaux chrétiens sont enthousiasmés par la Bonne Nouvelle de Jésus Christ. Ils construisent des châteaux en Espagne et attendent avec impatience le tout prochain retour de Jésus. Ils comptent les jours. Or, ce qui arrive, c’est une persécution sanglante qui vient les surprendre. Et les voici qui passent sans transition de l’espérance la plus folle à la désillusion la plus profonde. Conséquence pour beaucoup : un glissement vers des voies sans issue, une marche à contresens.
C’est pourquoi Marc tente de les réveiller de leur torpeur : « Prenez garde, veillez : car nul ne sait quand le Maître reviendra ». Il s’agit d’une prophétie, d’une parabole. Au vrai jugement final, il sera trop tard pour réparer ses erreurs.
Notre chance, c’est d’être éclairés et avertis à temps. Nous savons, grâce à l’Evangile, de science certaine, que ceux et celles qui seront déclarés justes, ceux et celles qui pourront passer et réussir l’examen final, sont les défenseur des opprimés, les avocats des causes méprisées, les promoteurs des initiatives d’accueil et de libération.
Avec la période de l’Avent, la liturgie nous propose une autre chance : Nous mettre en état de préparation.
Mais, dès le coup d’envoi, c’est de la fin dont il est question. Le premier conseil donné est une mise en garde, une invitation à la vigilance, « car vous ne savez pas quand viendra le moment ».
Ce n’est pas pour nous faire peur, mais pour nous faire aimer bien. Il est important de connaître le but à atteindre et les critères de réussite. Ils conditionnent notre marche, nos projets et nos choix.
Et l’on ne vit véritablement, écrivait un auteur spirituel, que si on donne à sa vie une dimension éternelle. Ce n’est qu’alors qu’on peut décider, travailler, parler avec justesse. Et il ajoutait : Dis-toi qu’au cours de cette année qui vient, tu voudrais vivre celle-ci comme si celle-ci devrait être la dernière année. Supprime même le « comme si » et dis-toi bien que c’est la dernière année de ta vie.
Certains vont peut-être trouver la proposition un peu lugubre. Elle nous rappelle au contraire avec réalisme et sagesse que notre objectif prioritaire est d’aller, avec courage et confiance, sur les chemins de la justice à la rencontre du Seigneur, comme l’exprime la prière d’ouverture de cette célébration.
La priorité de l’Avent, ce n’est pas de préparer des vacances de neige ou au soleil… Le sapin, les cadeaux ou la crèche… Mais bien de chercher à mieux connaître, à rencontrer, à accueillir, celui que nous connaissons mal ou pas assez, ou même que nous ignorons royalement, parce qu’il fait partie de ceux ou celles que nous oublions, de ceux ou celles que nous malmenons.
L’Avent est un temps de mobilisation et de réveil, d’encouragement et d’espérance. C’est un temps de recherche, d’attention et de vigilance. Un temps d’amour et d’optimisme, pour que cela dure, et non pas un temps de crainte qui ne provoque que des feux de paille.
On raconte que le 31 décembre de l’an 999, une foule de pèlerins était venue à Rome pour la messe de minuit, la dernière de l’histoire de l’humanité, avant l’apocalypse de la fin du monde. Une extraordinaire fraternité régnait ce jour-là. Les riches avaient distribué leurs biens, les voleurs avouaient leurs larcins, les juges exerçaient la clémence, les vieillards, les infirmes, les étrangers, étaient accueillis avec enthousiasme. Un véritable miracle. Le Paradis déjà sur terre, le Paradis juste avant l’apocalypse.
Mais, ajoute non sans humour le narrateur : la première semaine du mois de janvier, tout rentra dans l’ordre. La peur dissipée, l’amour, la fraternité, le souci de justice, s’envolaient aussi en fumée…
N’oublions ni cette histoire, ni la scène du jugement dernier. Tirons-en les conclusions… Le Seigneur bâtit un monde nouveau grâce à nos mains, à notre cœur, nos démarches et nos attitudes !

Attendons et préparons Noël activement, et là, sans attendre !

P. Fabien Deleclos, franciscain (T)

   1925 – 2008

Holy Mary – Africa

25 novembre, 2011

Holy Mary - Africa dans images sacrée femme_africaine_enfant_1

http://www.sfb.pcn.net/?rub=pages/page&page_id=p4ad2fb04e970d

Les grandes étapes de l’évangélisation

25 novembre, 2011

du site:

http://qe.catholique.org/4058-les-grandes-etapes-de-l-evangelisation

Les grandes étapes de l’évangélisation

L’évangélisation -comme la sainteté à laquelle elle conduit- est un travail de longue haleine : ce travail commence sur soi-même avant de rayonner sur les autres et il est surtout le fruit durable de communautés ecclésiales vivantes, unies et missionnaires, avant de devenir par osmose, l’œuvre de toute l’Eglise au fil des siècles.
L’Eglise du Christ, parce qu’elle est faite d’hommes, a continuellement besoin de se réformer pour être fidèle à sa mission. C’est pourquoi, à chaque époque de renouveau, l’Esprit Saint suscite des maîtres et des témoins qui entraînent l’Eglise sur le chemin d’une « nouvelle évangélisation » ; celle-ci revêt alors des aspects différents selon les époques, les lieux et les cultures. Il s’agit toujours avec les force de l’Esprit Saint, de témoigner et d’annoncer le Christ. Si nous observons les nouveautés de l’Histoire, nous pouvons distinguer dans le flux et le reflux de la montée du christianisme des vagues de plus forte amplitude qui peuvent servir de repères. Pour chaque étape, nous mettrons en relief une figure particulièrement significative.

Une Bonne Nouvelle transmise de personne à personne
A partir de l’Eglise de Jérusalem – issue de la Pentecôte et consciente de sa nouveauté par rapport à la communauté juive où elle est née- la première évangélisation s’est développée dans les pays du Proche-Orient et du pourtour méditerranéen jusqu’en Mésopotamie et en Arménie à l’Est, et aux Iles Britanniques à l’Ouest. Cette époque est marquée par la persécution de la part des autorités juives et du pouvoir romain. Pierre et les apôtres, Philippe et de nombreux chrétiens, Paul après sa conversion, ne ménagent pas leur peine, annonçant à tous la nouvelle extraordinaire et joyeuse de Dieu, venu sur la Terre où il est mort et ressuscité, continuant de vivre au milieu de ses disciples. Cette « bonne nouvelle » attirait beaucoup de personnes qui vivaient l’expérience de la misère et de l’injustice, mais pressentait la grandeur et la bonté du vrai Dieu. C’était, dans le Christ, la découverte du créateur de l’univers, non pas lointain mais proche, parce que fait homme, et la découverte de son dessein sur les hommes, non pas abstrait mais concret et plein d’amour. C’était la révélation de la « folie » de la croix, qui change toute douleur en amour et fait de chaque moment de la vie une étape vers la plénitude du bonheur, en Dieu. C’était la découverte de l’amour réciproque, qui faisait dire aux païens jusque dans l’arène des martyrs : « regardez comme ils s’aiment ». Si l’évangélisation est surtout le fait de pionniers, comme Paul, tous ont conscience de la mission : la vie exemplaire des premiers chrétiens attirait les contemporains de manière capillaire et silencieuse. La « bonne nouvelle » se transmettait de l’un à l’autre par les parents, les amis, les commerçants, les voyageurs… Lorsqu’en 313 l’empereur Constantin libère l’empire de son carcan païen et reconnaît la liberté de conscience et de culte, il fait droit à une situation de fait : les forces vivent de l’empire sont devenues chrétiennes.

L’esprit chrétien pénètre mentalités et institutions
La période qui s’étend du Vème au Xème siècle marque l’écroulement de la « chrétienté antique », de culture gréco-romaine, et la lente formation de la « chrétienté médiévale », de style « féodal » en Europe. A l’époque brillante des Pères de l’Eglise (IVème siècle) succèdent de longs siècles apparemment obscurs (Vème- Xème siècle). Mais cet « hiver », qui suit le temps des fruits mûrs, porte la sève d’un printemps nouveau. Le « Moyen-Âge » (entre « l’Antiquité » et les « Temps modernes ») commence avec les grandes migrations vers le sud des peuples du nord de l’Europe (Vème et VIème siècle) et se prolonge jusqu’à l’éclosion de l’humanisme de la Renaissance (XIVème et XVème siècle). L’esprit chrétien survit à la chute de l’empire romain d’Occident (476) et pénètre peu à peu les mentalités et les institutions nouvelles, s’efforçant de les modeler selon l’idéal évangélique. L’évangélisation et la civilisation des « barbares » – comme on appelait les peuples nordiques qui avaient envahi l’empire- fut surtout l’œuvre des moines et des papes. Deux grandes figurent dominent cette deuxième grande vague d’évangélisation : Benoît (vers 480 -547) e, fondateur des bénédictains, et Grégoire « le Grand » (540-604), pape. Vers l’âge de 20 ans, Benoît, originaire de Nurcie, en Ombrie, quitte Rome où il est étudiant, pour suivre « son désir de plaire à Dieu seul ». Après une alternance de vie solitaire et de vie commune avec des moines, Benoît émigre avec quelques disciples vers le sud. Ils entreprennent l’évangélisation de la région et construisent le monastère du Mont Cassin que Benoît gouvernera jusqu’à sa mort. L’œuvre de Saint Benoît se poursuivra à travers les siècles grâce à la « Règle », le code de vie qu’il avait rédigé pour ses moines dont « Ora et Labora » (prie et travail) est le mot d’ordre. Les abbayes et monastères couvrent bientôt l’Europe et deviennent des oasis de charité et de paix, des modèles et des écoles de vie sociale dans le bouillonnement des peuples du haut Moyen-Âge.

Renouveau spirituel avec Bernard, François, Dominique
Après une période assombrie par les guerres, les épidémies et la famine (fin IXème -début XIème siècle), l’Europe connaît une paix relative : le commerce se développe, des villes se fondent et s’agrandissent. A côté des chevaliers et des paysans, se développe la classe des bourgeois, marchands et artisans des villes et des bourgs. D’autre part, après la rupture malheureuse du « schisme d’Orient », entre l’Eglise de Rome et celle de Constantinople (1504), une troisième grande vague de renouveau spirituel se prépare avec des saints comme Bernard de Clairvaux qui, en 1112, avec 30 compagnons, entre à l’abbaye de Cîteaux. L’exemple des cisterciens entraîne beaucoup de chrétiens dans le mouvement du renouveau : laïcs, clercs, religieux, membres de la curie romaine. Dans la foulée du VIème concile de Latran (1215), la nouvelle évangélisation voit le jour avec « deux colonnes de l’Eglise » : François avec la pauvreté et Dominique avec la science. Face à l’absolutisme des princes et des évêques, souvent plus seigneurs que pasteurs, face à l’âpreté du gain qui provoquait tant de luttes intestines, beaucoup aspirait à une fraternité plus réelle entre les hommes.

L’incrédulité combattue par l’amour et non la force
Fils d’un riche marchand drapier d’Assise, le jeune François (1182-1226) était épris d’idéal chevaleresque, mais Dieu lui fait comprendre qu’il avait mieux à faire que de se mettre au service d’un seigneur de la terre. L’âme en fête, il se met à parcourir le pays vivant d’aumônes et prêchant le pardon et la fraternité selon le cœur de Dieu. A la différence des « vaudois » (pour qui seules comptaient les Ecritures, sans clergé ni sacrements) et des « cathares » ( qui voyaient le Bien et le Mal absolus se faire la guerre dans le champ clos de l’humanité), novateurs hérétiques qui divisaient la chrétienté, François ne pense pas à réformer l’Eglise mais à ressembler au Christ dans la pauvreté parfaite. Les disciples affluent : bourgeois, artisans, chevaliers, paysans, prêtres. Ainsi naît la famille fransiscaine (1210). Le « poverello » lance ses frères sur les chemins du monde pour gagner les âmes au Christ : Italie, France, Espagne, Hongrie, Allemagne, Proche-Orient, Egypte, Maroc… Son influence est immense : il est à l’origine d’un nouveau style de vie chrétienne. Donnant la primauté à l’exemple sur la parole, il a rénové l’esprit missionnaire. L’incrédulité doit être combattue par l’amour et non par la force, en prêchant plutôt qu’en luttant : c’est l’abandon du style des croisades et par avance la condamnation de l’Inquisition. Le renouveau se répand dans le peuple grâce au « Tiers Ordre ». formé de milliers de chrétiens, qui ne pouvant entrer au couvent, se groupent en fraternités laïques liées à l’Ordre, pour vivre sa spiritualité et seconder son apostolat. Franciscains et dominicains ont contribué à intérioriser les convictions religieuses des fidèles. L’instruction, jusqu’ alors réservée aux clercs, a progressé dans le peuple de Dieu et permis à un plus grand nombre de laïcs de s’exprimer, y compris sur les questions de la foi.

Premiers humanistes et Réforme
Affaiblie par le » schisme d’Occident », l’Eglise se trouve confrontée au vaste mouvement de la Renaissance (début XVème -fin XVIème siècle), qui accompagne l’accroissement de la population, le développement du commerce et de la finance et les grandes inventions scientifiques et techniques. Le progrès de l’imprimerie favorise la circulation des idées (1440). L’usage de la boussole renouvelle l’art de la navigation et rend possible des grands voyages d’exploration (Christophe Colomb « découvre » l’Amérique en 1422). En 1543, Nicolas Copernic élabore le système héliocentrique (le soleil et non la terre au centre du mouvement des planètes). Les mentalités changent, l’esprit critique se développe. Le Moyen-Âge était centré sur la religion avec une tendance à l’objectivité ; l’époque nouvelle porte son attention sur l’homme dans la subjectivité. Cependant les premiers « humanistes » sont chrétiens : Erasme, Thomas More, Guillaume Budé… comme les grands artistes : Fra Angelico, Raphaël, Michel Ange, Léonard de Vinci… Dans cette fermentation des esprits qui représente la crise de puberté du monde moderne, les responsables de l’Eglise auraient dû se comporter en éducateurs, mettant leur contemporains devant l’idéal évangélique : transformer en rapport de liberté, la subordination de l’homme médiéval au principe d’autorité, travailler à intérioriser la foi dans le cœur des fidèles, au lieu de l’imposer… Malheureusement, ceux qui gouvernaient l’Eglise à ce moment là étaient plus ou moins impliqués dans la crise qu’ils auraient dû guérir. C’est sans aucun doute les causes profondes de l’effritement de l’unité chrétienne avec Luther (en 1521), Calvin (en 1533) et Henri VIII d’Angleterre (en 1583).

Vers les autres continents
Face aux abus et aux scandales qui s’étaient répandus « de la tête aux membres », l’Eglise connaît enfin une vague de réforme, malheureusement tardive, avec le Concile de Trente (1545-1563) et les saints, qui ont été promoteurs de son actualisation : c’est le 4ème grand mouvement de retour au sérieux de l’Evangile. L’évangélisation fait des progrès en Afrique, en Asie du Sud-Ouest (Philippines) et en Amérique Latine avec des missionnaires issus d’ordre religieux anciens et nouveaux. Charles Borromée (1538-1584) est l’âme de la réforme catholique en Europe : cardinal et secrétaire d’Etat à 21 ans, jeune archevêque de Milan, il réalise en sa personne le modèle du pasteur, proposé par le Concile travaillant à redonner aux prêtres le goût de la prière et de l’apostolat, accomplis « avec amour » : « C’est ainsi que nous aurons la force d’engendrer le Christ en nous et chez les autres ». Il fonde plusieurs séminaires, visite régulièrement les paroisses et jette les bases du célèbre « catéchisme » du Concile de Trente. Parmi les nombreux fondateurs de l’époque, Ignace de Loyola (1491-1556), chevalier espagnol, comprend que Dieu le veut à son service. Il fait retraite au monastère de Monserrat, en Catalogne, donne son épée et son cheval aux moines, son bel habit à un mendiant et, simplement vêtu, se rend à Manrèse, une ville des environs, où il soigne les malades de l’hôpital. C’est là qu’il rédige les « Exercices Spirituels », fruit de sa rencontre avec Dieu. En 1528, à Paris où il étudie, se forme le premier noyau de la « Compagnie de Jésus » (les jésuites), approuvée par le pape en 1540. La compagnie donnera des missionnaires magnifiques tels que François-Xavier (1506-1552), l’apôtre de Goa, du Malacca et du Japon ; beaucoup d’entre eux mourront martyrs.

De l’autodéfense au service de la société
Le temps qui sépare le Concile de Trente (XVIème siècle) et le second Concile du Vatican (XXème siècle) correspond à une période où l’Eglise vit en autodéfense. La contestation s’est d’abord attaquée à la structure hiérarchique et sacramentelle, au nom d’une Eglise spirituelle, s’appuyant presque uniquement sur la Parole de Dieu (la justification par la « foi seule ») : ce fût l’essor du protestantisme sous tous ses aspects (XVIème siècle). La critique s’est ensuite attaquée à la Parole de Dieu, c’est-à-dire à la Révélation au nom de la raison. La foi est mise en doute par la raison : c’est le rationalisme du XVIIIème siècle qui triomphe avec la Révolution française (intronisation de la déesse « raison » dans la cathédrale de Paris en 1793). Enfin on nie l’existence même de Dieu au nom d’une conception matérialiste de l’univers : c’est l’athéisme des XIXème et XXème siècles avec Freud, Marx, Nietzsche… Après la « mort de Dieu », proclamée par les athées, se profile la mort de l’humanité par une apocalypse atomique ! Durant cette période, notre monde a traversé révolutions, guerres civiles et mondiales, génocides, etc… Faces aux besoins immenses de l’humanité, l’Eglise -grâce aux congrégations nouvelles et anciennes- a continué d’éduquer la jeunesse, de secourir les pauvres, de soigner les malades, de prêcher des missions… Si l’Eglise a perdu son influence sur de larges couches sociales, traditionnellement catholiques, la conscience chrétienne s’est affinée et le christianisme a progressé dans le monde (2 milliards de chrétiens dont 1 milliard de catholiques). Les chrétiens « séparés » commencent à se rencontrer et avancent sur le chemin de la réconciliation, grâce au mouvement œcuménique. Avec la page de l’ouverture du monde moderne et de la première encyclique sociale préparée par des Papes clairvoyants comme Léon XIII (1878-1903), l’Eglise catholique connaît un renouveau spirituel et missionnaire avec le Concile de Vatican II (1962-1965) et les « mouvements ecclésiaux », qui représentent un véritable don de Dieu pour la nouvelle évangélisation et pour l’activité missionnaire (Jean-Paul II Redemptoris Missio). L’Eglise a pris une conscience plus claire de sa nature, réalisé sa réforme (plus de collégialité à tous les niveaux) et entrepris une approche plus juste du monde contemporain.

En dialogue avec le monde
Aujourd’hui, malgré la déchristianisation, la sécularisation et le développement des sectes nous commençons par être portés par la « lame de fond » du retour à Dieu dans notre société. C’est la 5ème grande vague d’une « nouvelle évangélisation » qui ne fait que commencer et qui va s’amplifiant, en raison d’une convergence entre le message de l’Eglise et l’attente de l’humanité. Après avoir vécu en autodéfense, l’Eglise n’a plus peur : elle est entrée en dialogue, tous azimuts avec le monde. Les XXIème siècle laisse espérer qu’il sera celui de grandes découvertes spirituelles au service de la paix et de la fraternité universelle. La figure de Jean-Paul II est particulièrement remarquable, lui, qui à l’imitation de l’apôtre Paul, parcourt le monde pour affermir les Eglises dans la foi et les entraîner à travailler avec lui à la régénération de l’humanité, invitant tous ses frères, les hommes, à ouvrir les portes au Rédempteur. Grâce à lui, le Pape n’apparaît plus seulement comme le directeur des catholiques , mais comme le défenseur des droits de Dieu et de chaque personne humaine. Comme Grégoire le Grand -avec l’aide des moines- a sauvé l’Eglise et la civilisation du danger des barbares en travaillant à leur évangélisation, de même face aux idéologies modernes qui ont engendré des politiques tyranniques porteuses de tant de souffrances, Jean-paul II, secondé par le clergé, les mouvements et les communautés nouvelles ou renouvelées dans l’esprit du Concile, reporte l’Eglise à sa mission, tout en mettant la base d’un nouvel humanisme. Ce ne sont pas les idéologies mais la foi, qui transforme le monde de manière durable et bénéfique. Les nouvelles générations, stimulées par les « Journées Mondiales de la Jeunesse » se préparent suivant le voeu de Jean-Paul II à faire des diocèses, paroisses, communautés, mouvements et associations, des « lieux et des écoles de communion » pour le monde.

Michel LEMONNIER (dominicain)

The first Thanksgiving Day

24 novembre, 2011

The first Thanksgiving Day dans image belle WebBrownscombe

http://www.pilgrimhall.org/f_thanks.htm

Fête américaine : Thanksgiving : 24 Novembre 2011

24 novembre, 2011

du site:

http://www.joyeuse-fete.com/thanksgiving.html

Fête américaine : Thanksgiving : 24 Novembre  2011

Le dernier jeudi du mois de novembre, tout les américains se réunissent en famille pour partager la traditionnelle dinde de Thanksgiving et le gâteau au potiron.
Thanksgiving est une journée d’action de grâces pour remercier les Indiens et le Ciel d’avoir permis aux premiers pèlerins venus d’Angleterre de s’installer et de vivre sur le sol américain grâce aux bonnes récoltes qu’ils ont pu y faire.
Les pelerins se sont établis à Plymouth Rock le 11 decembre 1620. Leur premier hiver fut dévastateur. Au début de l’automne suivant, 46 étaient morts sur les 102 qui étaient venus sur le « Mayflower ». Mais, la moisson de 1621 fut une des plus réussies si bien que les colonisateurs restant déciderent de fêter ca. Cette fête était plus une traditionnelle « fête de la moisson » à l’ anglaise qu’une vraie tradition de thanksgiving. Cela dura 3 jours.
Cette fête de « Thanksgiving » ne fut pas reproduite l’année suivante. Mais, en 1623, lors d’une sécheresse sévère, les pilgrims se regroupèrent pour prier et invoquer la pluie. Quand une pluie dense et continue apparut le jour suivant, le Gouverneur Bradford proclama un nouveau jour de Thanksgiving, invitant de nouveau les Indiens. Ensuite, ce ne fut pas avant Juin 1676 qu’un autre  jour de « Thanksgiving » fut proclamé.
Le 20 Juin 1676, le conseil de Charlestown, Massachusetts, se réunit pour déterminer quelle était la meilleure période de l’année pour exprimer sa reconnaissance envers la bonne fortune qui avait permis a leur communauté de s’établir. A l’unanimité, ils décident de proclamer le 29 Juin comme jour de « thanksgiving ».
Octobre 1777 fut la premiere fois ou les 13 colonies se joignèrent pour célèbrer un « thanksgiving »: c’était pour commémorer leur victoire contre les Anglais à Saratoga. Mais ce ne fut l’affaire que d’une fois.
Ensuite, ce fut George Washington qui proclama une journee nationale de « Thanksgiving » en 1789, bien que certains y étaient opposés. De la discorde régnait au sein des colonies, plusieurs pensant que les croyances de quelques Pilgrims ne méritaient pas qu’on y consacre un jour national. Plus tard, le président Thomas Jefferson rigola à l’idée d’avoir un « Thanksgiving day ».
Ce fut Sarah Josepha Hale, une éditrice de revue, qui contribua fortement à l’instauration d’un « Thanksgiving Day ». Hale ecrivit de nombreux articles defendant sa cause dans ses magasines.
Finallement c’est en 1863, que le Président Lincoln proclama le dernier Jeudi du mois de Novembre journée nationale de Thanksgiving.
Thanksgiving fut proclamée par chaque président après Lincoln. La date changea de temps en temps, elle fut notamment modifiée par Franklin Roosevelt, qui l’instaura une semaine à compter du dernier jeudi du mois de facon à allonger la saison de shopping de Noel. Le public protesta tellement contre cette décision que le président la remit à sa date originale 2 ans plus tard…
C’est durant la présidence de Franklin Delano Roosevelt, en 1941, que Thanksgiving fut finallement déclarée « legal holiday » par le Congrès et fut instaurée le 4eme jeudi du mois de Novembre…
De nos jours, les américains célèbrent Thanskgiving où qu’ils soient.
Le côté religieux joue une part moins importante qu’autrefois, les réunions de famille sont de circonstance. Les invités peuvent apporter des plats pour la célébration mais surtout pas de cadeaux.
 
La dinde
Que les pèlerins en aient mangé ou non lors de leur premier Thanksgiving, la dinde est définitivement liée à cette fête.
La sauce à la canneberge, et la tarte à la citrouille font elles aussi toujours partie du repas.
La citrouille est le légume qui sauva les pèlerins durant ce terrible premier hiver et est devenue presque aussi importante la dinde.
Le partage du dîner de Thanksgiving avec la dinde est une coutume typiquement américaine.

EGLISE ET MÉDIAS : UNE HISTOIRE D’INCOMPRÉHENSION OU DE MALENTENDUS ?

24 novembre, 2011

du site:

http://www.zenit.org/article-29454?l=french

EGLISE ET MÉDIAS : UNE HISTOIRE D’INCOMPRÉHENSION OU DE MALENTENDUS ?

Débat au Vatican, à l’occasion des 150 ans de L’Osservatore Romano

ROME, lundi 14 novembre 2011 (ZENIT.org) – « Prendre le taureau par les cornes et le regarder droit dans les yeux », écrit l’historienne et journaliste Giulia Galeotti, dans L’Osservatore Romano, pour expliquer la journée d’étude que le quotidien du Saint-Siège a organisé, jeudi dernier, à l’occasion de ses 150 ans.
« Incompréhensions – L’Eglise catholique et les médias », était le thème de ce congrès présidé, dans l’ancienne salle du synode au Vatican, par le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical de la culture, en présence de personnalités de la Curie, comme le secrétaire d’Etat, Tarcisio Bertone et Mgr Dominique Mamberti, secrétaire pour les Relations avec les Etats.
Parmi les divers intervenants : des historiens et des journalistes de renoms, pour analyser, avec du recul, toute une série de questions qui, « depuis des décennies », ont-ils reconnu tour à tour, ont suscité des incompréhensions ou des malentendus.
Toutes « les périodes difficiles » traversées par l’Eglise dans ses rapports avec les médias, depuis Vatican II, ont été passées au crible : de la publication de l’encyclique Humane Vitae de Paul VI, à l’affaire de l’évêque négationniste Williamson, aux bouleversements de la Lectio magistralis à Rastisbonne, et au scandale des abus sexuels, en passant par le « non », sans concessions, au préservatif et au binôme préservatif-Sida, de Jean-Paul II, et tant d’autres sujets encore.
Ces liens entre l’Eglise et la presse, rappelle L’OR, sont nés avec le Concile Vatican II, arrivé aux oreilles du monde non seulement par la voix de l’Église elle-même, mais grâce aussi au rôle joué par les médias.
L’arrivée de l’encyclique Humanae Vitae de Paul VI, en 1968, interdisant la pilule contraceptive en pleine « révolution sexuelle », a souligné l’historienne Lucette Scaraffia, lors de son intervention au colloque, a brisé l’enthousiasme médiatique pour Paul VI. Une rupture qui se traduira, dans les années 70, par un bouleversement des relations entre l’Eglise et la société, voire même une remise en question de l’image du pape et du pontificat.
Selon l’historienne, « entre Paul VI et le public, il y a eu sans aucun doute un malentendu », et « cette première crise entre les papes et l’information est un incident significatif qui a créé un modèle plus ou moins répété dans tous les cas ultérieurs jusqu’au pape actuel ».
Chaque pontificat a en effet reçu et reçoit toujours son lot « de réactions ambivalentes », de « fortes oppositions » ou « d’attaques », ont reconnu des intervenants à la réunion, comme Andrea Riccardi, fondateur de la communauté de Sant’Egidio, Jean Marie Guénois, Antonio Pelayo, Paul Badde, John Hooper et John Allen, vaticanistes français, espagnol, allemand ou britannique.
« La morale de l’histoire, a confié le cardinal Ravasi au micro de ZENIT, en marge du colloque, est que la communication d’un message fort comme le message chrétien est une lourde tâche qui va à l’encontre d’un nombre infini d’obstacles épineux, d’incompréhensions ».
C’est un problème « historique », avait souligné dans la matinée le directeur de L’Osservatore Romano, Giovanni Maria Vian, dans ses paroles d’introduction.
Un problème, avait-il expliqué, rapporte Giulia Galeotti dans le quotidien du Saint-Siège, qui se mêle aux « nœuds ambivalents de la sécularisation et de la modernité, guère faciles à comprendre et à dénouer dans une tradition aussi vieille que la tradition chrétienne où la continuité a ses deux visages, sont comme les deux faces d’une même médaille : lenteur et force vitale ».
La question capitale est donc aujourd’hui de « ne pas considérer toutes les expériences négatives comme uniquement négatives », de « tenir compte des changements anthropologiques », a conclu quant à lui le cardinal Ravasi, en fin de journée.
Peu importe de savoir si « les attaques » qu’elle reçoit sont justes ou pas, a-t-il affirmé, elles appellent à un « examen de conscience » : l’Eglise doit communiquer en tenant compte absolument des nouveaux langages et mécanismes de la presse, a-t-il dit. Une presse fondée sur « la logique de l’immédiat », de « la simplification », de « la critique », du « piquant ou du négatif ».
A l’heure du numérique ou du virtuel, le cardinal Ravasi, propose à l’Eglise une dialectique qui change dans la continuité, c’est-à-dire une dialectique où le dialogue  tient compte de toutes ces méthodologies, mais sans rien enlever à son contenu, à sa couleur.
Car, comme disait le cardinal Ratzinger avant de devenir pape, rappelle Giulia Galeotti, à la fin de son article : «  Si d’un côté, l’inactualité de l’Église constitue un élément de faiblesse, d’un autre côté, elle peut aussi devenir sa force ».
Et pour les médias « obnubilés par l’actualité », commente l’historienne en fin d’article, «  rien n’est plus mystérieux et menaçant que l’inactuel ».
Isabelle Cousturié

Enceinte Vierge Marie

23 novembre, 2011

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http://cms.provincia.terni.it/on-line/Home/Areetematiche/Cultura/Storiediluoghitracced146incanto/IluoghidellApocalisse/ColeicheintercedeMariagravida.html

Le rire du Christ. Essais sur le christianisme antique

23 novembre, 2011

du site:

http://www.esprit-et-vie.com/article.php3?id_article=1807

Le rire du Christ. Essais sur le christianisme antique

P. Édouard Cothenet

Traduit de l’anglais par Jacqueline Carnaud, Paris, Bayard Éditions, 2006. –

Esprit & Vie n°166 – Février 2007 – 2e quinzaine, p. 25.

Guy Stroumsa est titulaire de la chaire d’histoire des religions à l’université hébraïque de Jérusalem où il dirige le Centre d’études du christianisme. Dans ce recueil, il a réuni une série d’études, parues de 1993 à 2005, sur la relation du christianisme avec le judaïsme et le monde ambiant dans les trois premiers siècles. Alléchant, le titre du recueil est celui de la première étude, centrée sur l’interprétation du rire dans la littérature gnostique. Dans plusieurs textes, le Christ se rit de la bêtise du monde et de l’aveuglement des archontes qui le gouvernent et sont incapables de le reconnaître. Ce rire apparaît spécialement dans des textes docètes qui rejettent le scandale de la croix et estiment que Simon de Cyrène a été crucifié à la place du Christ. D’en haut, celui-ci se rit de ce que les archontes ont été trompés. Cette interprétation aurait pour point de départ le Ps 2 selon lequel celui qui réside dans les cieux se rit de ses ennemis. L’Évangile de Judas, récemment publié – où le Christ se rit de ses apôtres qui ne comprennent pas son enseignement, à l’exception de Judas l’initié -, montre l’importance des recherches en cours sur le docétisme. Ajoutons que l’islam adoptera l’idée que Jésus a échappé à la croix, tandis qu’un sosie a été crucifié à sa place.
Donnons quelques indications sur l’intérêt des questions soulevées. Le chapitre 2, « Un Dieu sans nom. « Théologies du Nom » judéo-chrétiennes et gnostiques », retiendra l’intérêt des exégètes et des théologiens. Consacré à la controverse entre Origène et Celse, le chapitre 7 montre combien les conceptions fondamentales sur la nature même de la religion sont différentes chez les penseurs chrétiens et helléniques. Le dernier chapitre illustre les avatars du concept barbaros philosophia, employé d’abord par les Grecs pour désigner la pensée des peuples étrangers et repris ensuite par les chrétiens pour eux-mêmes. L’universalisme chrétien, se manifestant en particulier par la traduction de l’Évangile en de nombreuses langues, a permis aux penseurs chrétiens de développer leur intérêt, sinon leur curiosité, pour divers peuples extérieurs à l’oikoumenè, des Arabes aux Indiens. À ce propos, il aurait été intéressant d’évoquer l’évangélisation d’une population du Sud de l’Inde par des missionnaires venus d’Édesse. Ce sont les « chrétiens de saint Thomas », trop oubliés de nos histoires classiques de l’Église.
Ce recueil, couvrant des sujets très variés, suppose déjà des connaissances de base pour être utilisé à bon escient. Il retiendra l’attention des spécialistes.

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