Te Deum. L’adresse d’une hymne de louange (Maxime Allard, o.p.)
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Te Deum. L’adresse d’une hymne de louange (Maxime Allard, o.p.)
L’hymne Te Deum se raconte au cours d’une longue histoire. Elle est connue depuis les environs de 502, date de sa première apparition consignée dans une règle monastique. Elle semble bien avoir été composée par à-coup et insérée dans la liturgie progressivement…
L’hymne Te Deum se raconte au cours d’une longue histoire. Elle est connue depuis les environs de 502, date de sa première apparition consignée dans une règle monastique. Elle semble bien avoir été composée par à-coup et insérée dans la liturgie progressivement, même si une légende tenace en fait une composition presque spontanée lors du baptême d’ Augustin par Ambroise, à Milan en 387. Mais cette histoire a déjà été retracée[1]. L’hymne emprunte par moment au Gloire à Dieu avec lequel elle conserve des affinités quant aux jours de son utilisation. Avec une tonalité souvent proche des préfaces eucharistiques, l’hymne a été un élément de la célébration des Heures, de matines puis de l’Office des lectures. Utilisée aussi en dehors de la célébration de l’office choral pour marquer le couronnement de rois, le sacre d’évêques, des victoires en temps de guerres, elle a été mise en musique autrement que sur les mélodies grégoriennes. On trouve et apprécie diversement des Te Deum par Berlioz, Bizet, ,Brückner, Charpentier, Dettinger, Dvorak, Fauré, Haydn, Kodály, Mozart, Part, Rutter, Tinel, Verdi, etc. Jusqu’à l’opéra Tosca de Puccini qui en conserve des traces à la fin du premier acte, au moment où le drame se noue.
Cette hymne, la liturgie actuelle la propose en deux versions. La version longue, traditionnelle, inclut en finale une cascade de versets psalmiques retravaillés: Ps 27, 9 ; 144, 2; 122,3 ; 32, 22. La version brève les retranche, par souci avoué de reconstituer une authenticité historique[2]. Le choix de la version relève cependant de la volonté de la personne qui célèbre ou d’options communautaires[3]. Dans l’analyse proposée, la version longue est privilégiée. Elle est même rallongée par l’ajout du dernier verset de la version latine, en provenance du Ps 30, 1, verset que je traduis directement du latin sans souci d’exactitude liée au texte hébreu: « En toi, Seigneur, j’ai espéré: que je ne sois pas confondu dans l’éternité. »
Sa place actuelle est claire: à la fin de l’Office des lectures des dimanches et aux jours de solennités et de fêtes. D’autres traditions chrétiennes et d’autres périodes de l’histoire de l’Église en prescrivent cependant l’utilisation quotidienne[4]. Seul le temps du Carême la fait taire dans l’Église. Comme hors des milieux monastiques la pratique de l’Office des lectures en commun est peu répandue, cette hymne ne retentit donc plus souvent. Or, elle gagne, pour donner toute sa mesure, à être proférée à voix haute. En cela, elle rejoint l’Alléluia dont la force se montre vraiment lorsqu’il est chanté.
Le Te Deum termine l’Office des lectures sur une note de louange. Dans la version longue comme dans la brève, cet office se clôt sur une demande d’entrer dans la gloire éternelle des « saints » de Dieu
(« prends-les avec tous les saints dans ta joie et dans ta lumière » ; « que je ne sois pas confondu dans l’éternité »). La clôture de l’office serait donc une note de louange. Cette dernière affirmation est beaucoup trop rapide. Elle donne trop vite dans une certaine manière d’envisager la louange qui, pour être spirituelle, n’en demeure peut-être pas moins un peu déconnectée de ce que l’Église propose comme acte de louange avec le Te Deum. Après tout, il y avait quelque chose de juste à faire retentir les églises des accents puissants de Te Deum après des guerres, au moment de la victoire. À la fin de la guerre, il y a bien des ruines, bien des traces de blessures qui ne se laissent pas oublier si rapidement. Cela doit percer dans la louange, la glorification, l’acclamation, la confession assurée. Le Te Deum les met sur les lèvres. Dans ces conditions, qu’est-ce que la louange? Qu’est-ce que glorifier Dieu?
De plus, écrire qu’il s’agit simplement de louange comme si on savait ce dont il s’agit ne suffit pas. Louer est une action complexe qui recourt, selon le texte du Te Deum, à l’acclamation, à la prostration, à l’action de grâce, à l’adoration, au chant, à la glorification, à la proclamation, au témoignage, à l’annonciation et à la reconnaissance. Entre « Toi, Dieu… » et « nous » (et l’entourage céleste), la louange prend corps, littéralement. Elle passe par des mots, par des chants qui ne sont jamais solitaires. Elle requiert que les mots chantés, proclamés, se muent en attitudes corporelles: prosternation et adoration. D’ailleurs, la liturgie, avant Vatican II, suggérait que la dernière strophe, celle débutant par « Montre-toi…», soit priée à genoux. Cela laisse entrevoir la complexité de la louange adressée « À toi, Dieu… » Cela signale la « perlaboration », le lent travail que cette hymne peut faire sur une personne qui s’y livre, s’y exprime et en fait un lieu pour s’entraîner à rendre grâce.
Suivons maintenant l’hymne du point de vue double de son adresse: à qui elle s’adresse et qui l’adresse. Cela suggérera des façons de se la remettre en bouche aujourd’hui. Après tout, cette hymne ne va pas de soi. Les anges et archanges ont beau avoir été à la mode récemment, ils ont pris peu de place dans la liturgie; notre rapport à la liturgie céleste est pour le moins ambigu. De plus, la christologie qui y est chantée pourra sembler problématique à certaines personnes: qui est à l’aise avec le « tu n’as pas craint de prendre chair dans le corps d’une vierge» qui atténue le latin « tu n’as pas été horrifié ou eu horreur (horruisti) du sein de la Vierge »?
« Toi, Dieu» ou « À Toi, Dieu… »
Toi! En latin, quatorze vers de l’hymne débutent par l’adresse ou son rappel (Te, tibi, tu).
Malheureusement, la traduction française n’a pas conservé ce rythme. Il faut la retrouver sous les lourds « Devant toi… c’est toi que… toi que» et sous les transformations du performatif « Toi… à Toi » en constatations quasi factuelles : « Tu n’as pas craint… tu as ouvert… tu règnes. » Et ainsi, il y a perte de l’insistance, du sens de l’adresse requise pour s’adresser ainsi à Dieu, sans crainte.
« Toi… Dieu », « à toi, Dieu… ». De nos jours, ce type d’exclamation ou d’apostrophe est réservé à des interpellations plus ou moins violentes. Selon les dictionnaires, l’apostrophe possède quelque chose de brutal et d’impoli. On ne s’empêtre pas dans les fleurs du tapis, dans les formules de politesse. « Toi, Dieu… » : c’est à la fois un peu plus brusque et moins familier que Notre Père. Plus osé même que les prières eucharistiques, commençant avec leurs préfaces et qui distribuent quelques « toi » au fil de leur déroulement. Et pourtant, cela semble bien l’adresse eschatologique: « Toi… Dieu » !
Toi, Dieu… ! À toi, Dieu… Le destinataire est désigné presque comme dans: « Père Noël. Pôle Nord ». Pas de méprise possible. L’adresse est directe, unique. Elle signe à la fois la proximité, malgré la grandeur de Dieu, et une certaine audace de qui ose interpeller ainsi Dieu. Aucune précaution oratoire, rhétorique, déférente. Serait-ce dû à un débordement de joie et d’action de grâce qui en viendrait à faire manquer aux convenances, à la calme récitation de l’Office des lectures? Serait-ce les psaumes priés au cours de cet office et les lectures y guidant et nourrissant la méditation qui causent un tel débordement, une adresse si brusque ? Dans tous les cas, avec une telle adresse initiale, l’attention est détournée du sujet de la discussion, de la méditation et, résolument, orientée vers Dieu à qui il s’agit de s’adresser.
Avec habileté – adresse ! -, l’hymne déploie l’adresse initiale: Père éternel, Fils éternel et bien-aimé, Seigneur, Esprit de puissance et de paix (dommage, cependant, que la traduction française ait perdu « l’Esprit consolateur » du latin). Lentement, l’adresse initiale s’étend et le déploiement de Dieu couvre toute la terre, le ciel, l’univers entier. L’adresse n’en finit pas d’être reprise, réitérée. Comme si on voulait y séjourner, ne pas aller plus loin, ne pas pouvoir aller plus loin. Comme si, d’un coup, on avait atteint le but.
Il vaut la peine de s’attarder encore un peu au déploiement de cette adresse. Après tout, à la déployer ainsi, la cause de la louange se laisse repérer et répéter. Dieu est loué et adoré parce qu’il est Dieu, parce qu’il est une adorable trinité. Il est confessé pour son plaisir, ou pour sa gloire éternelle. C’est la même chose. La louange adressée à Dieu est sans pourquoi. Comme la rose de Silésius ! On ne cherche donc pas à accumuler des raisons de louer Dieu. Difficile d’en trouver qui pourraient justifier aujourd’hui sa reprise hebdomadaire. Difficile d’en relier l’une ou l’autre au vécu des personnes qui s’y engagent. Seulement, on accumule, tour à tour, toutes les différentes manières de le louer par divers groupes. Comme si cela allait de soi de s’adresser « à Toi, Dieu… ».
Nous, eux, elle, nous… (enfin, je) !
L’adresse est claire: Toi, Dieu! L’adressant l’est aussi: « Nous te louons. » Mais « nous » n’est pas seul. Il s’inscrit dans un mouvement s’adressant à « Toi, Dieu » déjà enclenché depuis longtemps, par bien d’autres, au ciel et sur terre. Il y a les archanges, les anges, les esprits des cieux, le chœur des glorieux Apôtres, la multitude des prophètes, l’armée des martyrs, l’Église. C’est donc que la mort n’arrête pas l’adresse, la louange qui s’adresse à « Toi, Dieu… ». La compagnie du « nous » en est élargie aux dimensions cosmiques et par-delà. Tous les groupes et individus adressent leurs louanges à « Toi, Dieu… ». Du ciel ou de la terre, ils s’adressent à Dieu. Leur louange couvre le monde, la terre entière. En fait, on pourrait même finir par croire, à force de lire et de prier à nouveau cette hymne, que cette louange est, par elle-même, la « gloire » de Dieu qui remplit l’univers.
« Nous » se distingue d’un groupe d’« eux » : ceux qui sont déjà au ciel. Mais « nous » se distingue aussi d’« elle », soit de l’Église. Ces deux distinctions se comprennent. « Nous » n’est pas déjà au ciel. Il en va de tout l’écart entre le ciel et la terre, entre la vie présente et la vie éternelle, écart qui passe par la mort, par la vie jusqu’à la mort. Et si « nous » est occupé à chanter, c’est qu’il est encore en route jusqu’à en mourir. « Nous » se distingue de l’Église. Pas qu’il n’en est pas. Au contraire, « nous » fait sienne la confession de foi trinitaire de l’Église. Il s’en fait l’écho. Il ne se tient pas à l’écart de l’Église non plus. « Nous », déjà, cherche à s’y tenir toujours plus à l’aise.
Mais qui sommes-nous pour oser nous y accoler, nous y joindre et pour nous adresser à « Toi, Dieu…» ? Nous sommes des délivrés croyants qui attendons le Royaume des cieux. Nous sommes et espérons être comptés parmi le « peuple » d’un « Toi » qui n’est plus simplement « Toi, Dieu… », mais Toi, Christ, fils du Père, qui a pris chair de la Vierge Marie, qui a brisé l’emprise de la mort et demeure assis dans la gloire du Père. Nous ne sommes pas simplement des pièces anonymes d’un univers sans lien avec le «Toi» auquel nous nous adressons. Nous nous adressons à « Toi » car ce « Toi » a rendu possible pour nous de trouver l’adresse de Dieu, de jouer d’adresse pour le louer. Par le Christ, Dieu s’est rassemblé un peuple sur terre et déjà au ciel, un peuple où nous désirons être comptés.
Nous sommes peut-être inscrits sur la liste des saints, dans la compagnie chantante des anges et de l’Église « céleste ». Mais nous ne sommes pas dans l’éternité. La louange est adressée à « Toi, Dieu » à tous les jours «( chaque jour… et à jamais ») et un jour à la fois (« en ce jour »). Et dans la suite des jours, dans leur succession un à un (per singulos dies), la louange se double d’une requête. Elle est alors presque supplique. La louange en compagnie des saints fait naître et soutient le désir de se retrouver en leur compagnie, de les retrouver par-delà le jugement. Mais il y a plus. Le déroulement des jours entre le chant à « Toi, Dieu… » et l’éternité accordée fait surgir une autre harmonique à la louange. Une harmonique suppliante : à chaque jour, en ce jour-ci, « garde-nous sans péché ». Rapidement, pourtant, la supplique prend un tour plus dramatique car le péché a déjà ralenti la marche vers Dieu et son adresse : « Pitié pour nous, Seigneur, pitié sur nous. » Un appel est lancé vers la miséricorde. Mais tout au long de la supplique, le fil de la louange ne se perd pas, il est tenu par l’espérance: « Comme notre espoir est en toi. »
À la fin, pour finir la louange, la parole passe du « nous » à la première personne du singulier: « En toi, Seigneur, j’ai espéré; que je ne sois pas confondu dans l’éternité. » (Traduction non officielle du texte latin.) Le désir est si fort, l’adresse si confiante, qu’elle ne peut plus s’exprimer au pluriel. Le « Je » doit prendre sa place, sa part, s’exprimer pour lui-même. Comme si personne ne pouvait le dire à sa place. Comme s’il fallait que « je » répète ce que « nous » avait proclamé, confessé, immédiatement auparavant. Comme si la personnalité de chacun avait son bref solo, sans quoi il risquerait de manquer quelque chose à la louange universelle. Voilà une signification possible de l’ajout de ce verset psalmique après la fin de l’hymne, pour la prolonger.
Espérer louer
Le Te Deum est une avance que nous nous faisons en l’offrant à Dieu. Nous anticipons en quelque sorte. Il y a comme un écho préventif de la « victoire sur la mort », sur notre propre mort. En adressant une louange à Dieu, une louange qui se mue et porte en elle une supplication, la liturgie offre aux fidèles une action de grâce anticipant sur le Sanctus céleste. Anticipation certes de la liturgie céleste, mais déjà, de par la forme de l’hymne, anticipation de la célébration de l’eucharistie du dimanche comme mémorial de la passion et de la résurrection du Christ… jusqu’à ce qu’il vienne. Mais il y a plus. Le Te Deum, discret, à peine murmuré, dans la solitude de l’Office des lectures ou dans son calme nocturne, est une répétition, lent apprentissage de ce qu’est la louange qui s’adresse « à Toi, Dieu… », préparation à prendre place dans le Royaume des cieux.
Chanter le Te Deum
Voici, trop rapidement, presque sans commentaire, une brève liste de versions du Te Deum.
Nous omettons les versions grandioses et somptueuses écrites pour chœurs, orgue et orchestre qui se prêtent moins, il faut l’avouer, au cadre actuel de la liturgie des Heures. La liste présentée ici a pour but d’insuffler le goût de le chanter, de le fredonner pour faire sortir cette hymne du cadre silencieux et individuel de l’Office des lectures:
- Te Deum, tiré de la Liturgie tolosane des Prères Prêcheurs, André Gouzes. Cette version conserve la version longue du Te Deum sur une traduction qui rythme bien l’adresse « Toi, Dieu ». Elle offre la possibilité d’une alternance entre soliste et chœur.
- À toi, Dieu, L 62/1, Hymnes notées I, texte de J. E. David – C.N.P.L., musique de David Julien, offre un jeu entre un soliste et une assemblée.
- À toi, Dieu, I. 62/4, Hymnes notées I, texte C.N.P.L.-A.E.L.F., musique de J. Gelineau.
Utilisant la version officielle de la liturgie des Heures, l’adresse en souffre.
- A toi Dieu notre louange, Llh 100, texte A.E.L.F., musique C. Jacob. Sur la version française officielle, la musique offre une alternance entre deux chœurs et des parties chantées par tous.
À toi, Dieu, notre louange!
Nous t’acclamons: tu es Seigneur !
À toi, Père éternel,
l’hymne de l’univers.
Devant toi se prosternent les archanges,
les anges et les esprits des cieux;
ils te rendent grâce,
ils adorent et ils chantent:
Saint, Saint, Saint, le Seigneur,
Dieu de l’univers;
le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.
C’est toi que les Apôtres glorifient,
toi que proclament les prophètes,
toi dont témoignent les martyrs;
c’est toi que par le monde entier
l’Église annonce et reconnaît.
Dieu, nous t’adorons:
Père infiniment saint,
Fils éternel et bien-aimé,
Esprit de puissance et de paix.
Christ, le Fils du Dieu, vivant,
le Seigneur de la gloire,
tu n’as pas craint de prendre chair
dans le corps d’une vierge
pour libérer l’humanité captive.
Par ta victoire sur la mort,
tu as ouvert à tout croyant
les portes du Royaume;
tu règnes à la droite du Père;
tu viendras pour le jugement.
Montre-toi le défenseur et l’ami
des hommes sauvés par ton sang:
prends-les avec tous les saints
dans ta joie et dans ta lumière.
Sauve ton peuple, bénis cet héritage;veille sur lui, porte-le à jamais.
Je veux te bénir chaque jour,
louer ton Nom, toujours et à jamais.
En ce jour, garde-nous sans péché;
pitié pour nous, Seigneur, pitié sur nous.
Ton amour, Seigneur, soit sur nous,
comme notre espoir est en toi.
[En toi, Seigneur, j’ai espéré:
que je ne sois pas confondu dans l’éternité.]
La phrase entre crochet est une traduction non officielle du texte latin
* Cet article est paru dans la revue canadienne Célébrer les Heures, n° 29.
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1) H. Leclercq, « Te Deum », dans H. I. Marrou (dir.), Dictionnaire d’archéologie chrétienne et de liturgie, tome XV, vol. 2, Paris, Smyrne – Zraia, Letouzey & ‘Ané, 1953, col. 2028-2048 ; Dom R. Le Gall, « Le Te Deum, hymne à la gloire de Dieu et de ses saints », La Vie spirituelle n° 737, 2000, p.621-638.
2) S. Campbell,From Brieviary to Liturgy of the Hours. The Structural Reform of the Roman Office 1964-1971. Collegeville, Liturgical Press, 1995, p. 221-230.
3) Présentation générale de la liturgie des Heures: « la dernière partie de cette hymne, du verset « Sauve ton peuple » jusqu’à la fin, peut être omise à volonté. »
4) R. Taft, La Liturgie des Heures en Orient et en Occident, Turnhout, Brepols, coll. « Mysteria », 1991, p. 155-156 ; P. F. Bradshaw, Daily Prayer in the Farly Church, l.ondres, Alcuin Club/SPCK, coll. « Alcuin Club» 63, 1981, p. 119 et 131 .
(La Vie spirituelle, 776, mai 2008, p. 209)
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