Avent, un temps d’attente et d’espérance

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Avent, un temps d’attente et d’espérance

(Une contribution de Carine Tarla, icm)

La pécheresse pardonnée – Suivant
Cet exposé préparé en vue d’une récollection (noviciat cicm, Mbudi, Kinshasa, 6-7 décembre 2008), s’inscrit dans le cadre du temps liturgique qui nous prépare aux fêtes de fin d’année. Nous avons trouvé bon de centrer notre méditation sur le thème: Avent, un temps d’attente et d’espérance.
L’Avent, ce temps qui ouvre l’année liturgique telle que voulue par l’Eglise Catholique, nous donne une opportunité de préparation intérieure et extérieure pour vivre l’arrivée de Dieu dans notre humanité.

Compréhension
Le mot «avent» vient du latin «advenire», «adventus», ce qui veut dire advenir, advenu, arrivée etc. Ainsi étymologiquement parlant, «Avent» peut signifier: venue, arrivée, avènement, advenir, etc. Il convient ici de souligner plus l’idée que traduit le verbe «advenire». En effet, nous y recueillons le sens d’une venue brusque et quasi inattendue, presque accidentelle. Ce qui suscite le souci de se tenir sur ses gardes, être aux aguets pour ne pas être surpris.
En plus, le même verbe renvoie aussi à des locutions comme «Advienne que pourra». Or, dans pareille locution, il résulte une sorte d’attente conséquente parce qu’il s’agit au juste de ce qui ne nous surprend plus à cause de la situation d’alerte dans laquelle on se trouve. On est prêt à subir, voire assumer toutes les conséquences d’une résolution. Voilà donc de façon synthétique, des réalités de bases autour desquelles nous aurons tant soit peu à enrichir notre méditation sur l’Avent.

Période favorable
Ce temps de préparation est dans la pédagogie de l’Eglise une période favorable pour nous rappeler les dispositions à avoir pour accueillir celui qui vient maintenant et qui viendra à la fin des temps tel que promis. Cette attente nous prépare aussi à notre rencontre avec Dieu car nous devons être conscients que sur la terre, nous y sommes en pèlerins et tout s’achèvera le jour du Fils de l’homme. Pour ce faire, il s’agit de lever les yeux vers celui qui vient raviver l’espérance des hommes.
Loin d’être une réalité passive, cette attente ‘les yeux levés’ doit se faire dans le dévouement à se mettre résolument en action dans la vigne du Seigneur, afin qu’il nous trouve en tenue de service quand il viendra. Il s’agit donc de lever les yeux vers l’avenir en ayant une grande implication dans le présent, comme participation à l’œuvre de Dieu, qui n’est rien d’autre que l’édification de son Royaume.
Cette attente pleine d’espérance est également empreinte de joie parce qu’elle est l’avènement d’un monde nouveau par la naissance du Fils de Dieu et qui ouvre à son retour glorieux. Jean Baptiste nous le rappelle dans ses exhortations en reprenant le prophète Isaïe. Ce temps de l’avent est effectivement un temps d’attente joyeuse et d’espérance.

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