Archive pour le 24 novembre, 2011

The first Thanksgiving Day

24 novembre, 2011

The first Thanksgiving Day dans image belle WebBrownscombe

http://www.pilgrimhall.org/f_thanks.htm

Fête américaine : Thanksgiving : 24 Novembre 2011

24 novembre, 2011

du site:

http://www.joyeuse-fete.com/thanksgiving.html

Fête américaine : Thanksgiving : 24 Novembre  2011

Le dernier jeudi du mois de novembre, tout les américains se réunissent en famille pour partager la traditionnelle dinde de Thanksgiving et le gâteau au potiron.
Thanksgiving est une journée d’action de grâces pour remercier les Indiens et le Ciel d’avoir permis aux premiers pèlerins venus d’Angleterre de s’installer et de vivre sur le sol américain grâce aux bonnes récoltes qu’ils ont pu y faire.
Les pelerins se sont établis à Plymouth Rock le 11 decembre 1620. Leur premier hiver fut dévastateur. Au début de l’automne suivant, 46 étaient morts sur les 102 qui étaient venus sur le « Mayflower ». Mais, la moisson de 1621 fut une des plus réussies si bien que les colonisateurs restant déciderent de fêter ca. Cette fête était plus une traditionnelle « fête de la moisson » à l’ anglaise qu’une vraie tradition de thanksgiving. Cela dura 3 jours.
Cette fête de « Thanksgiving » ne fut pas reproduite l’année suivante. Mais, en 1623, lors d’une sécheresse sévère, les pilgrims se regroupèrent pour prier et invoquer la pluie. Quand une pluie dense et continue apparut le jour suivant, le Gouverneur Bradford proclama un nouveau jour de Thanksgiving, invitant de nouveau les Indiens. Ensuite, ce ne fut pas avant Juin 1676 qu’un autre  jour de « Thanksgiving » fut proclamé.
Le 20 Juin 1676, le conseil de Charlestown, Massachusetts, se réunit pour déterminer quelle était la meilleure période de l’année pour exprimer sa reconnaissance envers la bonne fortune qui avait permis a leur communauté de s’établir. A l’unanimité, ils décident de proclamer le 29 Juin comme jour de « thanksgiving ».
Octobre 1777 fut la premiere fois ou les 13 colonies se joignèrent pour célèbrer un « thanksgiving »: c’était pour commémorer leur victoire contre les Anglais à Saratoga. Mais ce ne fut l’affaire que d’une fois.
Ensuite, ce fut George Washington qui proclama une journee nationale de « Thanksgiving » en 1789, bien que certains y étaient opposés. De la discorde régnait au sein des colonies, plusieurs pensant que les croyances de quelques Pilgrims ne méritaient pas qu’on y consacre un jour national. Plus tard, le président Thomas Jefferson rigola à l’idée d’avoir un « Thanksgiving day ».
Ce fut Sarah Josepha Hale, une éditrice de revue, qui contribua fortement à l’instauration d’un « Thanksgiving Day ». Hale ecrivit de nombreux articles defendant sa cause dans ses magasines.
Finallement c’est en 1863, que le Président Lincoln proclama le dernier Jeudi du mois de Novembre journée nationale de Thanksgiving.
Thanksgiving fut proclamée par chaque président après Lincoln. La date changea de temps en temps, elle fut notamment modifiée par Franklin Roosevelt, qui l’instaura une semaine à compter du dernier jeudi du mois de facon à allonger la saison de shopping de Noel. Le public protesta tellement contre cette décision que le président la remit à sa date originale 2 ans plus tard…
C’est durant la présidence de Franklin Delano Roosevelt, en 1941, que Thanksgiving fut finallement déclarée « legal holiday » par le Congrès et fut instaurée le 4eme jeudi du mois de Novembre…
De nos jours, les américains célèbrent Thanskgiving où qu’ils soient.
Le côté religieux joue une part moins importante qu’autrefois, les réunions de famille sont de circonstance. Les invités peuvent apporter des plats pour la célébration mais surtout pas de cadeaux.
 
La dinde
Que les pèlerins en aient mangé ou non lors de leur premier Thanksgiving, la dinde est définitivement liée à cette fête.
La sauce à la canneberge, et la tarte à la citrouille font elles aussi toujours partie du repas.
La citrouille est le légume qui sauva les pèlerins durant ce terrible premier hiver et est devenue presque aussi importante la dinde.
Le partage du dîner de Thanksgiving avec la dinde est une coutume typiquement américaine.

EGLISE ET MÉDIAS : UNE HISTOIRE D’INCOMPRÉHENSION OU DE MALENTENDUS ?

24 novembre, 2011

du site:

http://www.zenit.org/article-29454?l=french

EGLISE ET MÉDIAS : UNE HISTOIRE D’INCOMPRÉHENSION OU DE MALENTENDUS ?

Débat au Vatican, à l’occasion des 150 ans de L’Osservatore Romano

ROME, lundi 14 novembre 2011 (ZENIT.org) – « Prendre le taureau par les cornes et le regarder droit dans les yeux », écrit l’historienne et journaliste Giulia Galeotti, dans L’Osservatore Romano, pour expliquer la journée d’étude que le quotidien du Saint-Siège a organisé, jeudi dernier, à l’occasion de ses 150 ans.
« Incompréhensions – L’Eglise catholique et les médias », était le thème de ce congrès présidé, dans l’ancienne salle du synode au Vatican, par le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical de la culture, en présence de personnalités de la Curie, comme le secrétaire d’Etat, Tarcisio Bertone et Mgr Dominique Mamberti, secrétaire pour les Relations avec les Etats.
Parmi les divers intervenants : des historiens et des journalistes de renoms, pour analyser, avec du recul, toute une série de questions qui, « depuis des décennies », ont-ils reconnu tour à tour, ont suscité des incompréhensions ou des malentendus.
Toutes « les périodes difficiles » traversées par l’Eglise dans ses rapports avec les médias, depuis Vatican II, ont été passées au crible : de la publication de l’encyclique Humane Vitae de Paul VI, à l’affaire de l’évêque négationniste Williamson, aux bouleversements de la Lectio magistralis à Rastisbonne, et au scandale des abus sexuels, en passant par le « non », sans concessions, au préservatif et au binôme préservatif-Sida, de Jean-Paul II, et tant d’autres sujets encore.
Ces liens entre l’Eglise et la presse, rappelle L’OR, sont nés avec le Concile Vatican II, arrivé aux oreilles du monde non seulement par la voix de l’Église elle-même, mais grâce aussi au rôle joué par les médias.
L’arrivée de l’encyclique Humanae Vitae de Paul VI, en 1968, interdisant la pilule contraceptive en pleine « révolution sexuelle », a souligné l’historienne Lucette Scaraffia, lors de son intervention au colloque, a brisé l’enthousiasme médiatique pour Paul VI. Une rupture qui se traduira, dans les années 70, par un bouleversement des relations entre l’Eglise et la société, voire même une remise en question de l’image du pape et du pontificat.
Selon l’historienne, « entre Paul VI et le public, il y a eu sans aucun doute un malentendu », et « cette première crise entre les papes et l’information est un incident significatif qui a créé un modèle plus ou moins répété dans tous les cas ultérieurs jusqu’au pape actuel ».
Chaque pontificat a en effet reçu et reçoit toujours son lot « de réactions ambivalentes », de « fortes oppositions » ou « d’attaques », ont reconnu des intervenants à la réunion, comme Andrea Riccardi, fondateur de la communauté de Sant’Egidio, Jean Marie Guénois, Antonio Pelayo, Paul Badde, John Hooper et John Allen, vaticanistes français, espagnol, allemand ou britannique.
« La morale de l’histoire, a confié le cardinal Ravasi au micro de ZENIT, en marge du colloque, est que la communication d’un message fort comme le message chrétien est une lourde tâche qui va à l’encontre d’un nombre infini d’obstacles épineux, d’incompréhensions ».
C’est un problème « historique », avait souligné dans la matinée le directeur de L’Osservatore Romano, Giovanni Maria Vian, dans ses paroles d’introduction.
Un problème, avait-il expliqué, rapporte Giulia Galeotti dans le quotidien du Saint-Siège, qui se mêle aux « nœuds ambivalents de la sécularisation et de la modernité, guère faciles à comprendre et à dénouer dans une tradition aussi vieille que la tradition chrétienne où la continuité a ses deux visages, sont comme les deux faces d’une même médaille : lenteur et force vitale ».
La question capitale est donc aujourd’hui de « ne pas considérer toutes les expériences négatives comme uniquement négatives », de « tenir compte des changements anthropologiques », a conclu quant à lui le cardinal Ravasi, en fin de journée.
Peu importe de savoir si « les attaques » qu’elle reçoit sont justes ou pas, a-t-il affirmé, elles appellent à un « examen de conscience » : l’Eglise doit communiquer en tenant compte absolument des nouveaux langages et mécanismes de la presse, a-t-il dit. Une presse fondée sur « la logique de l’immédiat », de « la simplification », de « la critique », du « piquant ou du négatif ».
A l’heure du numérique ou du virtuel, le cardinal Ravasi, propose à l’Eglise une dialectique qui change dans la continuité, c’est-à-dire une dialectique où le dialogue  tient compte de toutes ces méthodologies, mais sans rien enlever à son contenu, à sa couleur.
Car, comme disait le cardinal Ratzinger avant de devenir pape, rappelle Giulia Galeotti, à la fin de son article : «  Si d’un côté, l’inactualité de l’Église constitue un élément de faiblesse, d’un autre côté, elle peut aussi devenir sa force ».
Et pour les médias « obnubilés par l’actualité », commente l’historienne en fin d’article, «  rien n’est plus mystérieux et menaçant que l’inactuel ».
Isabelle Cousturié