16 novembre : Sainte Gertrude de Helfta (mf)

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16 novembre : Sainte Gertrude de Helfta (mf)

vierge moniale (+ 1301)

A cinq ans, la petite Gertrude qui va devenir Gertrude la Grande est confiée pour son éducation au monastère bénédictin de Helfta en Saxe. Elle y trouve une atmosphère de vie spirituelle et intellectuelle intense. Elle a aussi la chance d’y avoir comme maîtresse et conseillère la grande Melchtilde de Hackeborn. Elle s’épanouit dans ce milieu qu’elle ne cherchera pas à quitter. En grandissant elle devient une moniale d’une intelligence rayonnante et d’une vaste culture. Si sa santé fragile la tient souvent éloignée du chœur, sa santé mentale, au contraire, reflète un grand équilibre. A partir de 1291, elle commence à être favorisée de visions qu’elle consignera dans cinq livres. Son expérience mystique s’appuie sur les mystères de la liturgie et reste totalement dépourvue de dolorisme. Elle fait une large place au Christ et tout particulièrement au Sacré-Cœur, « où est enclose toute la vertu de la Divinité. » Elle oriente l’âme vers la contemplation sereine et la jouissance de la vie divine « dans la resplendissante et toute calme Trinité ».
Le 6 octobre 2010, Benoît XVI a évoqué sainte Gertrude, « une célèbre mystique et la seule femme à avoir reçu le titre de Grande en Allemagne en vertu de sa stature culturelle et évangélique. Sa vie et sa pensée -a ajouté le Pape- ont profondément influencé la spiritualité chrétienne » du Moyen Age. Née en 1256, elle entra enfant au couvent, comme c’était alors la coutume. Après des études, elle y passa le restant de son existence. Gertrude fut une étudiante extraordinaire, capable d’apprendre tout ce qu’on pouvait alors enseigner. « Ensuite, elle se consacra totalement à Dieu dans la vie monastique, la prière et l’étude ». Vingt ans plus tard, elle eut la vision d’un enfant qui l’encourageait à surmonter le roncier qui opprimait son esprit. A partir de ce moment, sa communion avec le Seigneur s’intensifia en un véritable chemin de conversion ». Elle abandonna ses études profanes pour se consacrer exclusivement aux théologiques et, toujours dans l’observance monastique, elle passa de ce qu’elle appelait sa vie de négligence à une vie priante, mystique et missionnaire ».
Le Saint-Père a ensuite rappelé que Gertrude se repentit de « s’être trop consacrée aux arts libéraux, à la sagesse humaine, au dam de la science spirituelle, se privant ainsi du sel de la vraie connaissance. Gravissant le mont de la contemplation, elle abandonna l’homme ancien pour le nouveau ». La sainte allemande « se consacra, avec clarté et simplicité, à écrire et à diffuser la vérité de la foi. Elle servit l’Église avec efficacité et amour, au point d’être appréciée des théologiens. Il reste peu de choses de son intense production à cause de la dévastation que subit le couvent de Helfta. Ont survécu, ses Révélations et ses Exercices spirituels, qui sont des joyaux de la littérature mystique… Elle ajouta des prières au pénitencier monastique, dans lesquelles elle s’abandonne à Dieu avec confiance, au point de faire sentir la présence du Seigneur à qui la rencontrait. Dieu lui avait, il est vrai, fait comprendre l’avoir appelée à être un instrument de sa grâce. Gertrude se sentait indigne de cet immense trésor, et déclarait ne pas l’avoir assez bien conservé et valorisé ». Elle mourut en 1301 ou 1302.
Benoît XVI a conclu en affirmant que l’exemple de sainte Gertrude « montre qu’une vie heureuse est faite de l’amitié du Seigneur, de l’amour de l’Écriture, de la liturgie et de Marie, faite d’une foi profonde et de la recherche continue de Dieu, but de notre existence ». Après la catéchèse, il a salué les différents groupes, notamment polonais, et rappelé qu’octobre est le mois du Rosaire et, demain, la fête de Note Dame du Rosaire: « Le chapelet est une prière particulière dans l’Église, une arme spirituelle adaptée à chacun de nous. La méditation de la vie de Jésus et de Marie doit être une lumière éclairant notre chemin évangélique, notre renouveau spirituel et la conversion de nos cœurs ». (source: VIS 20101006 – 500)
Mémoire  de sainte Gertrude, surnommée la Grande, vierge moniale. Donnée au Seigneur par ses parents dès l’âge de cinq ans dans l’abbaye cistercienne d’Helfta en Saxe, elle y passa toute sa vie, vouée à la solitude du cloître et aux belles-lettres avec tout son cœur et toute son énergie. Sans renoncer au travail intellectuel, elle avança de manière admirable sur le chemin de la perfection, dans la prière et la contemplation du Christ en croix, et mourut le 17 novembre 1301.
Martyrologe romain

2 Réponses à “16 novembre : Sainte Gertrude de Helfta (mf)”

  1. christine dit :

    Pour vous Gabriella :

    « IL CONVOQUA SES SERVITEURS »

    Ô VÉRITÉ CHÉRIE , Ô JUSTE ÉQUITÉ DE DIEU , COMMENT COMPARAÎTRAI-JE DEVANT TA FACE , PORTANT MON INIQUITÉ , LE FARDEAU DE MA TROP GRANDE NÉGLIGEANCE ? LE TRÉSOR DE LA FOI CHRÉTIENNE ET DE LA VIE SPIRITUELLE , HÉLAS , JE NE L’AI PAS DONNÉ AU TRÉSOR DES BANQUIERS DE LA CHARITÉ , OÙ TU AURAIS PU LE RETIRER ENSUITE , SELON TA VOLONTÉ , ACCRU LES INTÉRÊTS DE TOUTE LA PERFECTION . LE TALENTÀ MOI CONFIÉ , MON TEMPS , NON SEULEMENT JE L’AI DÉPENSÉ EN VAIN , MAIS JE L’AI MÊME LAISSÉ FUIR , GÂTÉ ET PERDU TOTALEMENT . OÙ IRAI-JE ? DE QUEL CÔTÉ ME TOURNERAI-JE ? « OÙ FUIRAI-JE LOIN DE TA FACE ? »(PS 138,7)Ô VÉRITÉ , TU AS POUR ASSESSEURS INSÉPARABLES LA JUSTICE ET L’ÉQUITÉ … MALHEUR À MOI , SI JE COMPARAIS DEVANT TON TRIBUNAL SANS AVOIR D’AVOCAT QUI RÉPONDE POUR MOI . Ô CHARITÉ CHÉRIE , TOI , ARRIVE À MA DÉ CHARGE . TOI , RÉPONDS POUR MOI .TOI,SOLLICITE MON PARDON . TOI , PLAIDE MA CAUSE AFIN QUE , GRÂCE À TOI , JE VIVE . JE SAIS CE QUE JE FERAI « JE PRENDRAI LA COUPE DU SALUT »(PS 115,13).JE PLACERAI LE CALICE DE JÉSUS SUR LE PLATEAU VIDE DE LA VÉRITÉ . AINSI , JE SUPLÉERAI À TOUT CE QUI ME MANQUE . AINSI JE COUVRIRAI TOUS MES PÉCHÉS . PAR CE CALICE JE RELÈVERAI TOUTES MES RUINES . PAR CE CALICE JE SUPLÉERAI DIGNEMENT ET AU-DELÀ , À TOUT CE QU’IL Y A EN MOI D’IMPARFAIT …

    Ô CHÈRE VÉRITÉ,
    VENIR À TOI
    SANS MON JÉSUS
    ME SERAIT INTOLÉRABLE !!!!!

    MAIS AVEC MON JÉSUS ,COMPARAÎTRE DEVANT TOI SERA POUR MOI CHOSE BIEN AGRÉABLE ET AIMABLE. Ô VÉRITÉ , SIÈGE MAINTENANT SUR TON TRIBUNAL …
    «  JE NE CRAINS AUCUN MAL . » ( PS 22,4)

    SAINTE GERTRUDE ( 1256-1301)

  2. gabriellaroma dit :

    Bonsoir Christine,

    merci,

    Gabriella

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