Archive pour le 8 novembre, 2011

Maria orante

8 novembre, 2011

Maria orante dans images sacrée 506px-Abalatskaya_01

http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Abalatskaya_01.jpg?uselang=it

DIRE « SEIGNEUR » EN VÉRITÉ

8 novembre, 2011

du site:

http://www.moinesdiocesains-aix.cef.fr/homelies/lectio-divina/themes/priere/7480-dire-qseigneurq-en-verite.html

DIRE « SEIGNEUR » EN VÉRITÉ  

Juges 4, 17-24 ; Matthieu 7, 21-29

Homélie du Frère Jean-François NOEL


Il y a tant d’obstacles entre nous et la Parole de Dieu, tant de faiblesse cachée en chaque homme, même tant d’inventions, d’évitements, de petites méthodes d’évitements, de petites stratégies d’évite­ments pou être confronté à la simplicité, à la limpi­dité, à la beauté de la Parole et donc à la présence de Dieu. Nous n’aurons jamais fait le tour de toutes les prédications pour dénoncer, pour désamorcer pour ouvrir ces stratégies internes, sournoises, mesquines, qui nous font éviter la confrontation avec notre deve­nir. Mais évidemment, la pire, celle qui est dénoncée aujourd’hui dans l’évangile, est le désaccord qu’il y a entre un comportement de surface, et d’ailleurs telle­ment de surface qu’on finit par se convaincre soi-même qu’on a raison, en disant : Seigneur, Seigneur, avec l’air convaincu, d’autant plus qu’on n’entend rien en fait, et puis, une sorte d’indifférence douce entrete­nue comme cela, à l’intérieur.
Quand Jésus parle, Il dit : « n’invoquez pas mon nom comme si vous le possédiez, ne me tenez pas en otage de vos faiblesses ». Nous avons souvent une manière à nous de vouloir nous attribuer la com­plicité, l’amitié des grands, du grand, considérant que ce grand est complice de ma petitesse. « Moi je connais un tel », dit-on souvent, comme si d’approcher le grand suffisait à devenir grand soi-même, cela ne change pas grand-chose, d’ailleurs la différence s’ac­cuse plutôt. Ce n’est pas en disant : j’ai le Seigneur dans la poche, ou je l’ai dans la peau ou je l’ai ren­contré à tel cocktail, pour que je sois le disciple. Il y a une façon de tenir Dieu en otage de nos faiblesses. Il y a une façon de comprendre l’amour et le pardon qui n’incite pas à un chemin, qui au fond devient un peu complicité de mon inaction, de mon endormissement spirituel. Ce n’est pas pour accuser une sorte de culpabilité, mais il y a une belle exigence évangéli­que, une sorte de ressort que nous devons maintenir intact, une insatisfaction qui fait de moi un homme en marche. Je vais vers un endroit parce qu’il me manque quelque chose ici, je suis dans un mouvement, qui est toujours un mouvement de renoncement de soi, pas un mouvement de destruction de soi, mais un mou­vement de renoncement qui n’est pas la même chose. On n’a pas à se détruire, on a à s’aimer suffisamment pour offrir quelque chose de bien à Dieu, on a à s’es­timer soi-même, offrir l’amabilité à Dieu, être aima­ble, être aimé, et il faut bien qu’on amorce cette ama­bilité par une estime de soi-même, une petite ou une grande estime, mais qui dit : je reconnais que cette humanité imparfaite a de quoi être aimée, parce que Dieu l’aime. C’est le point de départ d’un mouvement que je cherche et que je quête dans ma vie des traces de l’amour de Dieu. C’est comme à l’avance, une sorte de décision que je vaux mieux, non pas je suis plus grand, mais je vaux mieux en profondeur, en intério­rité que ce que les apparences laissent à voir, mais cela dépend de ma rencontre avec Lui.
Une façon de prononcer le nom de Dieu qui serait comme la pluie sur les plumes d’un canard, qui glisse sans pénétrer, et puis il y a une façon qui est ce véritable aveu qui nous honore et qui est comme une beauté intérieure, de reconnaître l’attente, le besoin, le désir que nous avons de Dieu, une autre façon de dire son nom qui est de le faire habiter en nous. 

AMEN

L’eau dans les religions monothéistes

8 novembre, 2011

du site: 

nelly.massard.pagesperso-orange.fr/..

L’eau dans les religions monothéistes

Pierre Eric TREYENS
Econométrie
Groupement de Recherche en Economie Quantitative d’Aix6marseille
GREQAM
Université de la Méditerranée

L’eau est la matrice originelle de la vie sur terre. C’est en son sein que les premières formes de vie protozoaire ont pu se développer, et même des milliards d’années plus tard, bien qu’affranchie de ce milieu aquatique, pour ne pas dire amniotique, la vie n’a jamais pu couper ce lien vital qui la relie l’eau. Les premières sociétés de l’antiquité n’ont ainsi pu être que fascinées par cet élément hautement symbolique et mythologique sans lequel il leur était impossible de survivre. Cette dépendance a ainsi créé au sein de toutes les sociétés humaines ayant jamais existé des interrogations qui ont bien évidemment influencé ses mythes et sa religion à travers les âges. Chaque culture a alors développé une perception de l’eau qui lui est propre, conséquence du lieu de vie de cette culture (côte, montagne…),  de son climat (désert, forêt équatoriale…) ou encore par exemple de sa religion (polythéiste, monothéiste).

Au début, l’eau est alors un des quatre éléments fondateurs du monde avec l’air, le feu et la terre) et de nombreuses sociétés primitives l’ont divinisée. Les égyptiens tout d’abord avec le Nil qui rythmait la vie de l’Égypte ancienne par ses crues qui fertilisaient et irriguaient les terres le bordant, les romains ensuite avec les thermes qui étaient voués à deux usages : les bains hygiéniques et les immersions dans les eaux curatives. Mais il n’en reste pas moins que la guérison thermale est due au pouvoir bénéfique de l’eau, qui provient donc du caractère sacré des divinités qui l’habitent. Ces deux exemples ne sont bien sûr qu’une infime partie des cultures polythéistes qui ont divinisé l’eau. Avec le judaïsme et ensuite le christianisme et l’islam, l’eau a perdu son caractère divin tout en conservant pour autant son aspect sacré. Dans cette partie du projet pluridisciplinaire, nous ne traiterons ainsi que du symbolisme de l’eau dans les trois grandes religions monothéistes. Cette brève étude sera complétée par les interviews d’un rabbin, d’un prêtre et d’un imam qui nous dirons ce que représente l’eau pour eux dans leur lien intime avec la pratique de leur religion. En effet, les religions du Livre – judaïsme, christianisme et islam – ont toutes pris naissance dans des zones désertiques, où l’eau reste précieuse,  » don de Dieu « .

L’eau dans l’ancien Testament apparaît comme «   principe créateur, au travers des nuées, brouillards (…). C’est de l’eau et de la terre qu’est façonné le premier homme « . L’épisode du déluge montre ensuite le caractère destructeur et purificateur de l’eau : les hommes qui ne respectent pas la loi divine sont noyés et seul Noé et son Arche survivront aux flots dévastateurs. Le symbole de l’arc en ciel, qui crée l’alliance entre Dieu et les hommes sauvés a ses fondements … sur l’océan. Il est intéressant de noter que de nombreux travaux ont démontré l’existence d’un tel épisode dans les textes fondateurs des grandes civilisations, comme l’Amérique Latine, l’Egypte ou la civilisation mésopotamienne, où l’on retrouve des éléments de déluge liés à une notion de jugement et de sélection par les flots à la fois dévastateurs et purificateurs. Le déluge reste dans la plupart des cas rattaché à une faute rituelle, issue des péchés des hommes ou de la décrépitude du monde. Le déluge est ainsi la re-création du monde, sa régénération. Citons par exemple les religions australiennes, où une grenouille géante absorbe toutes les eaux. Soufrant de la soif, les animaux décident de faire rire la grenouille, qui alors libère les eaux emprisonnées. La Parole, tant dans le Deutéronome que dans la Thora et ses 613 Tables de la Loi, est comparée à une pluie bénéfique, chargée de s’infiltrer sur la terre. L’eau, élément protecteur des bons et destructeurs des méchants, se retrouve dans l’épisode du passage de la Mer Rouge par Moïse, lui même «   sauvé des eaux « . Dans le cantique des cantiques, la fiancée, la Terre d’Israël, est désignée comme la fontaine des jardins. L’eau est également présente sous forme de rosée, et ainsi la Rosée de Pâques symbolise la survie du peuple hébreux, cette renaissance ou résurrection est symbolisée par le jour nouveau et la manifestation bénéfique de l’aube au travers de la rosée. Il semble que les rites de purification aient été poussés très loin du temps du Christ, peut-être à cause des épidémies de peste. Par exemple, les esséniens pratiquaient un bain de purification avant chaque repas, comme l’indiquent le nombre de piscines retrouvées à Qumram.

L’eau et le judaïsme
Les premiers rites
Le rite et les symboles liés à l’eau et la purification sont nombreux dans la religion juive.
L’eau intervient souvent dans le déroulement d’un culte comme vecteur de pureté et de spiritualité. Rappelons en effet que Moïse a dû laver son corps et ses vêtements pour recevoir la Loi divine. L’eau et l’action de se laver instaurent donc une limite entre le matériel et l’immatériel, entre l’homme et le divin. On retrouve le symbole de l’eau, lien visible entre le ciel et la terre. Les rites d’eau sont de trois types : ablution, aspersion ou immersion. Ils restent indissociables d’une purification qui d’abord s’appliquait surtout aux prêtes. Après la destruction du temple, ces sites ont concernés tous les pratiquants, la purification ayant valeur d’aide à reconstruire le temple.

Les rites de purification, consignés dans le Lévitique, sont :
«  Lavage des mains après avoir lu les textes religieux, de façon à bien dissocier la vie spirituelle de la vie matérielle
«  Immersion des femmes venant d’accoucher
«  Lavage des mains avant la prière du matin et avant de bénir chaque repas.
Il existe un rituel de contact entre l’eau et les mains : prendre par 3 fois de l’eau d’un pichet et la faire couler doucement sur chaque main. Ce temps permet là encore de créer  » un sasse  » entre les phases matérielle et spirituelle. Pour Pâques et Rosh Ashanah, le lavage des mains est instauré. La fête du Soukhot remonte à la tradition du second temple (VIè siècle avant JC) et symbolise les récoltes et vendanges automnales. Elle comprend toujours une prière pour la pluie et une évocation des eaux du ciel (nuages qui entourent le trône de Dieu). La fête de Shavouot (commémoration de la révélation faite à Moïse) est célébrée au Maroc en particulier en se jetant de l’eau les uns sur les autres pour fêter l’eau qui sauva Moïse.

Le bain rituel
Il se pratique dans le Miqvé. Les textes spécifient qu’ils doivent se faire dans des eaux non dormantes (eaux de pluie, rivières, sources, …). Le bassin d’eau de pluie qu’est le Miqvé représente ce lieu de purification. De taille suffisante pour recevoir plusieurs individus et pour qu’ils s’y immergent, c’est un lieu de culte et un lieu de rencontre où l’on vient se purifier ; comme par exemple pour marquer la fin des périodes menstruelles des femmes. Le Miqvé s’est étendu sur le pourtour de la méditerranée et en Europe centrale alors que les thermes romaines prenaient également de l’ampleur. Mais la signification reste opposée : les thermes romaines sont des lieux de plaisir et dévolus au corps alors que les miqvés sont parfois le centre de recueillement de la communauté juive, comme on peut encore le voir à Montpellier, Venise ou Cracovie. Originellement constitués pour des pays arides, ils ont souvent évolués, notamment en Europe, vers des bains enterrés, en relation directe avec les nappes phréatiques les plus pures.

L’eau dans le Nouveau Testament
L’ensemble des textes du nouveau testament reprend et prolonge les écrits anciens et en particulier les différents symboles. Les écrits se situent également dans la même zone géographique, où l’eau revêt une importance naturelle et sociale déterminante. Il n’est donc pas étonnant que nous retrouvions l’eau dans symbolique catholique, dans les rites de l’eucharistie et dans la plupart des paraboles. Par exemple l’eau du puits de la samaritaine : Jésus demande à boire à une étrangère et en échange dit «   qui boira l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif : l’eau que je lui donnerai devient en lui source d’eau jaillissante en vie éternelle «   L’eau devient conductrice de divinité et de vie éternelle. Ce symbole est repris abondamment notamment par les grands mystiques comme Ste Thérèse d’Avila ou St Jean de la Croix : l’atteinte de la perfection divine ressemble à un arrosage et une irrigation de l’âme. Jésus commence sa vie publique en transformant l’eau en vin, lors des fêtes de Cana. Puis il guérit un paralytique en «   le jetant dans les eaux bouillonnantes « . Ensuite il marche sur l’eau. Alors qu’ils subissent une tempête importante et que la barque se remplit d’eau, «   lui, s’étant éveillé, imposa silence aux vents et aux flots, qui s’apaisèrent et il se fit un grand calme « . Un symbole souvent difficile à expliquer concerne sa crucifixion : au moment d’expirer, de son flanc sort de l’eau qui se mêle au sang.

L’eau et les religions chrétiennes
Les fêtes chrétiennes reprennent abondamment la symbolique de la purification. Le baptême reprend la scène décrite par les Evangiles où Jésus s’est fait immergé dans le Jourdain par Jean le Baptiste, moment où il reçoit la révélation : Dieu le désigne comme son fils et une colombe vient se poser sur son épaule. «   Moi, je vous baptise dans l’eau « , dit Jean  » et lui vous baptisera dans l’Esprit « . Les baptisés sont immergés partiellement ou aspergés pour devenir «   fils de Dieu  » : St Jean dit  » si quelqu’un ne renaît pas de l’eau et du St Esprit, il ne peut pas entrer dans le royaume de Dieu  « .

Le sacrement du baptême
Ce sacrement se retrouve aujourd’hui chez tous les chrétiens, avec une présence plus ou moins forte de l’eau. On retrouve déjà des ablutions d’ordre initiatique dans les temples d’Isis et Mythra. Par différence aux religions plus anciennes, le baptême n’est donné qu’une fois, comme rite d’initiation. L’immersion des statues de saints semble issue de pratiques héritées de religions antérieures. Les chrétiens continuent à organiser des pèlerinages vers des lieux sacrés liés à l’eau (Saintes Marie de la Mer). Les Baptistes, qui regroupent des mouvements où la cérémonie du baptême et des ablutions joue un rôle central, pratiquent encore l’immersion complète. Les orthodoxes peuvent avoir des rites très complets d’immersion et d’onction d’huile. L’utilisation de l’eau dans le rite de la messe est importante : l’eau bénite est utilisée en introduction du sacrement, par aspersion de l’autel (5 croix). L’eau bénite provient de la bénédiction du samedi sain, alors que le saint crème, l’huile bénite est bénie lors de la messe du matin du jeudi saint. Souvent l’eau bénite est mélangée au saint crème. Après l’offertoire, moment où le prêtre accompagne la transfiguration du pain et du vin (coupé d’eau) et où l’assemblée communie, le prêtre se lave les mains. Un psaume l’accompagne, le psaume 26 «   lavabo (je laverai) « . Le terme Lavabo vient de cet usage. L’eau mélangée au vin lors de l’eucharistie représente l’humanité qui se mélange dans le sang du christ. Chez les orthodoxes, l’eau ajoutée est bouillante (la chaleur de la Foi qui a reçu l’Esprit sain). Comme nous l’avons déjà vu, l’eau (en particulier les sources) revêt une importance capitale au moyen âge. Les sources bénéfiques sont protégées par des saints et y sont attachées des légendes où se mêlent les épisodes religieux et des anciennes coutumes celtes ou druidiques. Les sources miraculeuses sont à elles seules des lieux de culte importants. On ne citera que celui qui rassemble tous les ans au mois d’Août un nombre important de malades croyants ou non : Lourdes. La coutume veut qu’ils soient plongés dans la source qui a jailli du rocher où Bernadette a vu la Vierge. Les pèlerins emportent souvent un peu d’eau miraculeuse avec eux.

L’eau dans le Coran
L’eau occupe une place prépondérante dans l’Islam, non seulement de par sa valeur intrinsèque, pour une civilisation qui s’est surtout développée dans des pays désertiques, mais aussi par la symbolique très précise qu’elle véhicule. En effet l’eau présente dans le désert revêt deux formes ambivalentes : l’eau destructrice des oueds et des orages et l’eau bienfaitrice des jardins luxuriants. Le Coran cite 63 fois le mot «   eau  » (ma’). C’est grâce à une source  » zam zam  » que la servante d’Israël qui porte son fils est sauvée. Cette source sacrée fait partie intégrante des sites du pèlerinage de La Mecque et le pèlerin doit s’y baigner et en rapporter quelques litres. Quand Mahomet reçoit la parole, il demande qu’on le couvre d’une cape et qu’on l’asperge d’eau.

La purification
Le coran dit ainsi «   Vous qui croyez, si vous vous mettez en devoir de prier, alors rincez-vous le visage et les mains, jusqu’aux coudes, passez-vous la main sur la tête et sur les pieds jusqu’aux chevilles. Si vous êtes en état d’impureté, alors purifiez-vous « . La purification, comme pour les autres religions du Livre, revêt donc un aspect fondamental, mais cette fois au quotidien. En effet les musulmans se purifient avant les cinq prières quotidiennes par un rite très précis, touchant et aspergeant toutes les parties du corps dans un ordre très précis, de la tête vers les pieds, en commençant par le côté droit du corps. L’eau utilisée doit elle même être pure et n’avoir eu aucun contact avec des impuretés ou des êtres impurs.

Le pèlerinage à la Mecque
Evènement très important dans la vie d’un musulman, le pèlerinage répond à un trajet très précis, passant en particulier par la source sacrée de zam zam. Les pèlerins doivent se baigner (ou du moins accéder à l’eau et s’asperger) et se recouvrir d’un linge blanc, puis continuer jusqu’à la cité sainte, où les dernières étapes évoquent l’eau à de multiples reprises.

Les lieux d’ablution
La fontaine au centre de la cour de la Mosquée semble provenir de la coutume architecturale romaine du Pluvarium, destinée à recevoir les eaux de pluie et à maintenir une certaine humidité dans les villas. Elle est parfois transformée en puits plus ou moins ouvragé, et sert aux croyants dans le rite de purification. La piscine rituelle, Midha, a bien sûr comme origine la midva judaïque. Sa forme et sa localisation sont très semblables, mais son usage reste plus rituel et moins communautaire. Le Hammam est à l’origine un lieu de purification et de recentrage sur soi important. Plus proche du lieu de vie communautaire que la midha, il reste encore aujourd’hui un lieu privilégié de détente et de confidence.