Archive pour le 2 novembre, 2011

L’échelle de Jacob

2 novembre, 2011

L'échelle de Jacob dans images sacrée figura%201

http://www.letarot.it/page.aspx?id=110

Comme si les morts existaient ! (P. Michel Quoist, Prières)

2 novembre, 2011

du site:

http://spiritualite-chretienne.com/mort/accompagnement.html

Comme si les morts existaient !

Il n’y a pas de morts, Seigneur,
Il n’y a que des vivants, sur notre terre, et au-delà.
La mort existe, Seigneur.
Mais elle n’est qu’un moment,
Un instant, une seconde, un pas,
Le pas du provisoire au définitif,
Le pas du temporel à l’éternel.
Ainsi meurt l’enfant quand naît l’adolescent,
     la chenille quand s’envole le papillon,
     le grain quand s’annonce l’épi.
[...]

Seigneur, ils sont près de moi mes morts,
Je les sais qui vivent dans l’ombre ;
Je ne les touche plus de mes yeux, car ils ont un moment abandonné leur enveloppe charnelle comme on laisse un vêtement usé ou démodé.
Leur âme privée de leur déguisement, désormais, ne me fait plus signe.

Mais en Vous, Seigneur, je les entends qui m’appellent,
Je les vois qui m’invitent,
Je les écoute qui me conseillent,
Car ils me sont davantage présents.
Jadis, nos chairs se touchaient, mais non pas nos âmes.
Maintenant, je les rencontre, lorsque je Te rencontre,
Je les reçois en moi, lorsque je Te reçois,
Je les porte lorsque je Te porte,
Je les aime lorsque je T’aime.
O mes morts, vivants éternels qui vivez en moi,
Aidez-moi à bien apprendre, en cette courte vie, à vivre éternellement.

Seigneur, je Vous aime et je veux Vous aimer davantage,
C’est Vous qui éternisez les amours et je veux éternellement aimer.

P. Michel Quoist, Prières, Editions ouvrières, 1954.

Pourquoi prier pour les morts?

2 novembre, 2011

du site:

http://totus-tuus.over-blog.com/article-13499998.html

Pourquoi prier pour les morts?

Les rites funéraires remontent au fond des âges, c’est même le critère principal pour distinguer la présence humaine dans les fouilles archéologiques. Ces rites funéraires sont aussi lieux d’apparition de la culture : édifices funéraires, ornementation, disposition des défunts, des objets funéraires, sans compter ce qui n’est pas observable à distance, les chants et rituels qui devaient accompagner ces usages chez les plus anciens de nos ancêtres, ainsi que les explications mythologiques ou religieuses qui accompagnent ces rites et nous sont souvent inconnues.
Il y a, depuis les commencements, quelque chose dans l’homme qui s’insurge à l’idée de laisser mourir quelqu’un « comme un chien », c’est-à-dire sans personne pour assister le mourant, et sans soin pour ses restes mortels.
Prier pour les morts, c’est aussi leur faire l’honneur de se souvenir d’eux. Lorsque la mort étend son voile de deuil sur quelqu’un, il est important de rappeler qu’il n’est pas effacé de la mémoire des hommes, comme s’il n’avait simplement pas existé. Chaque vie a du prix. Non seulement il n’est pas nécessaire d’être un personnage célèbre pour avoir de la valeur, mais encore la mort permet de jeter un regard différent sur la célébrité. Il y a dans la mort une égalité de destin.
Enfin, prier pour les morts est une façon de s’approprier la mort d’un être cher, de revisiter les souvenirs qui nous ont unis à nos défunts.
Pour un chrétien, prier pour les morts, c’est d’abord affirmer que celui qui meurt n’est pas réduit à rien. Il y a là un acte de foi fondamental : Dieu n’a pas créé l’homme pour quelques années seulement. Au moment de mourir, l’âme quitte son corps et est présentée à Dieu. La personne paraît alors avec tout ce qu’elle est, ce qu’elle a fait ou omis de faire dans sa vie, donc avec toute son histoire de sainteté et de péché. Elle est présentée à ce Dieu qui est Amour et va chercher à sauver tout ce qui peut être sauvé dans cette vie maintenant achevée.
Le chrétien s’adresse au Christ ressuscité, victorieux de la mort et du péché, pour lui demander d’accueillir le défunt. Il a foi en celui qui l’a aimé et qui a donné sa vie pour lui. Il le confie aussi à la prière de la Vierge Marie et de tous les saints. Il s’agit aussi d’un acte de charité, car nous savons que notre prière, en vertu de la communion des saints, est utile aux défunts, nous portons spirituellement leurs fardeaux et le confions à Celui qui a dit « Venez à moi, vous qui peinez, et je vous procurerai le repos ». En priant pour nos morts, nous les menons à Jésus.
Il y a enfin un acte d’espérance : nous comptons sur la bonté et la fidélité de Dieu qui jamais ne déçoit ; Dieu se manifeste dans nos vies comme celui qui chemine à nos côtés, veille sur nous, nous réconforte, même si parfois, nous éprouvons douloureusement sa discrétion comme si elle était absence.
Bien sûr, nous savons que toute vie doit finir, mais la mort d’un de nos proches ou notre propre mort lorsqu’elle est aux portes nous surprend souvent et cherche à nous arracher un consentement que nous ne pouvons refuser. Mais nous chrétiens, nous pouvons faire de ce moment un acte de liberté suprême et de remise amoureuse de tout notre être entre les mains de celui de qui nous n’avons rien à craindre, sauf si nous craignons la morsure de l’amour.

Père Olivier Rolland, vicaire à la Paroisse Saint Léon à Paris (15e), in la revue paroissiale Le Lien.

ANGÉLUS DU DIMANCHE 30 OCTOBRE

2 novembre, 2011

du site:

http://www.zenit.org/article-29352?l=french

ANGÉLUS DU DIMANCHE 30 OCTOBRE

Texte intégral

ROME, lundi 31 octobre 2011 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte intégral des paroles prononcées ce dimanche place Saint-Pierre par Benoît XVI pour la prière de l’Angélus.

***

AVANT L’ANGELUS

Chers frères et sœurs !

Dans la liturgie de ce dimanche, l’apôtre Paul nous invite à aborder l’Evangile« non comme une parole d’hommes mais comme ce qu’elle est réellement, la parole de Dieu » (1 Th2,13). C’est ainsi que nous pouvons accueillir avec foi les avertissements que Jésus adresse à notre conscience, pour assumer un comportement qui leur est conforme. Dans le passage d’aujourd’hui, Il récrimine les scribes et les pharisiens, qui avaient dans la communauté un rôle de maîtres, parce que leur conduite était ouvertement en contraste avec l’enseignement qu’ils proposaient aux autres avec rigueur. Jésus souligne qu’ils « disent et ne font pas » (Mt 23,3) ; au contraire, « ils lient de pesants fardeaux et les imposent aux épaules des gens, mais eux-mêmes se refusent à les remuer du doigt » (Mt 23,4).
La bonne doctrine doit être accueillie, mais elle risque d’être contredite par une conduite incohérente. C’est pourquoi Jésus dit : « faites donc et observez tout ce qu’ils pourront vous dire, mais ne vous réglez pas sur leurs actes » (Mt 23,3). L’attitude de Jésus est exactement à l’opposé : Il pratique le premier le commandement de l’amour qu’il enseigne à tous, et il peut dire que c’est un poids léger et aisé parce qu’il nous aide à le porter avec Lui (cfr Mt 11,29-30).
En pensant aux maîtres qui oppriment la liberté d’autrui au nom de sa propre autorité, saint Bonaventure indique qui est le Maître authentique en affirmant : « Personne ne peut enseigner ni même travailler, ni atteindre les vérités connaissables sans la présence du Fils de Dieu »(Sermo I de Tempore, Dom. XXII post Pentecosten, Opera omnia, IX, Quaracchi, 1901, 442).
« Jésus est assis sur la ‘chaire’ comme un plus grand Moïse, qui étend l’Alliance à tous les peuples » (Jésus de Nazareth, Milan 2007, 89). C’est Lui notre véritable et unique Maître ! Nous sommes donc appelés à suivre le Fils de Dieu, le Verbe incarné, qui exprime la vérité de son enseignement à travers la fidélité à la volonté du Père, à travers le don de soi. Le bienheureux Antonio Rosmini écrivait : « Le premier Maître forme tous les autres maîtres, comme il forme aussi ses disciples parce que (tant les uns que les autres) existent en vertu de ce premier magistère tacite mais très puissant » (Idea della Sapienza, 82, in: Introduzione alla filosofia, vol. II, Roma 1934, 143). Jésus condamne aussi fermement la vaine gloire et observe que travailler « pour se faire remarquer des hommes » (Mt 23,5) met à la merci de l’approbation humaine, menaçant les valeurs qui fondent l’authenticité de la personne.
Chers amis, le Seigneur Jésus s’est présenté au monde comme serviteur, se dépouillant totalement et s’abaissant jusqu’à donner sur la croix la plus éloquente leçon d’humilité et d’amour. Cette proposition de vie jaillit de son exemple : « Le plus grand parmi vous sera votre serviteur » (Mt 23,11). Invoquons l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie et prions, en particulier, pour tous ceux qui, dans la communauté chrétienne, sont appelés au ministère de l’enseignement, afin qu’ils puissent témoigner par leurs œuvres des vérités qu’ils transmettent par la parole.

APRES L’ANGELUS
Après la prière de l’Angélus, le pape Benoît XVI a adressé ce message en italien :
Chers frères et sœurs,
Je voudrais exprimer ma proximité aux populations de Thaïlande touchées par de graves inondations, tout comme en Italie, à celles de Ligurie et de Toscane, récemment touchées par les conséquences de fortes pluies. Je les assure de ma prière.

Puis le pape s’est adressé aux pèlerins francophones :
Je suis heureux de saluer ce matin les pèlerins de langue française, particulièrement la paroisse Saint-Nicolas, de la Principauté de Monaco. Alors que s’achève le mois du Rosaire, je vous invite à vous tourner avec confiance vers la Vierge Marie. À son école, apprenons à connaître Jésus, son Fils, afin de marcher à sa suite sur les chemins de l’Évangile. Que la tendresse maternelle de la Mère du Seigneur apporte à chacun réconfort et soutien, en particulier aux personnes qui souffrent ou qui sont dans l’épreuve ! Bon dimanche à tous !