Archive pour le 16 octobre, 2011
14 octobre -Saint Callixte 1er, pape et martyr
16 octobre, 2011du site:
http://missel.free.fr/Sanctoral/10/14.php
14 octobre -Saint Callixte 1er, pape et martyr
Biographie
La principale source biographique de saint Callixte, le livre IX des Philosophoumena, attribuées à saint Hippolyte, est un pamphlet, une caricature qui le présente comme homme industrieux pour le mal et plein de ressources pour l’erreur, qui guettait le trône épiscopal.
D’abord esclave de Carpophore, chrétien de la maison de César, qui lui confia des fonds importants pour ouvrir une banque dans le quartier de la piscine publique (les futurs thermes de Caracalla). Des chrétiens lui remirent leur économies qu’il dilapida avant de fuir pour s’embarquer à Porto. Rejoint par Carpophore, Callixte se jeta à l’eau, mais repêché, il fut condamné à tourner la meule. Carpophore, poursuivi par les créanciers de Callixte, l’envoya récupérer de l’argent déposé chez des Juifs. Les Juifs traînèrent Callixte comme chrétien et perturbateur de l’ordre public devant le préet Fuscien (185-189) ; Carpophore protesta que Calliste n’était pas chrétien, mais seulement banqueroutier. Callixte fut flagellé et envoyé comme forçat aux mines de Sardaigne.
Marcia, maîtresse de l’empereur Commode et chrétienne de cœur, demanda au pape Victor la liste des déportés en Sardaigne. Un eunuque, le prêtre Hyacinthe, se rendit dans l’île et fit libérer tous les détenus mais Callixte qui était absent de la liste n’obtint que plus tard son élargissement. Le pape Victor lui donna une pension mensuelle et l’envoya à Antium où, pendant une dizaine d’années, Calliste se cultiva. Le successeur de Victor, Zéphyrin, fit rentrer Calliste à Rome, l’inscrivit dans son clergé et le nomma diacre, chargé de gérer le cimetière. Callixte organisa un nouveau cimetière via Appia, sans pour autant fermer les catacombes de Priscille sur la via Salaria. Calliste lui a laissé son nom.
Financier, un homme d’action, d’administration et de gouvernement, plutôt que théologien, Callixte était l’opposé d’Hippolyte, prêtre de brillante doctrine. Lorsque Callixte fut élu à la succession de Zéphyrin, Hippolyte rallia une partie du clergé romain et fit opposition jusqu’en 235.
Pour parer les accusations d’Hippolyte qui l’accusait de montrer le Père comme souffrant avec le Fils, Callixte condamna Sabellius, père du monarchianisme où l’on distinguait mal les personnes de la Trinité. Sans condamner Hippolyte à proprement parler, Callixte s’éleva contre ses théories qui semblaient subordonner le Logos, le Christ, à Dieu : elles lui paraissaient suspectes de dithéisme, c’est-à-dire d’introduire une dualité entre la nature divine du Père et celle du Fils. De son mieux, avec une terminologie encore incertaine, Callixte proclamait la foi traditionnelle.
Selon Hippolyte, Callixte était d’un laxisme écœurant, pardonnant sur tout pour grossir son parti ; il accueillait les transfuges des sectes, admettait dans son clergé les bigames (les remariés), laissait des clercs prendre femme, reconnaissait (contre la loi civile) les mariages entre hommes de vile condition et femmes nobles. Autant d’accusations dont nous n’avons pas de preuves.
Callixte mourut très probablement le 14 octobre 222, si l’on en croit la table philocalienne des Depositiones martyrum (336) où il est mentionné avec les papes Pontien, Fabien, Corneille, et Xyste II. Callixte mourut sous l’empereur Alexandre Sévère, qui ne persécuta point les chrétiens, mais sa Passio le fait jeter dans un puits, au Transtévère, par des furieux.
Il se pourrait donc que saint Callixte ait péri lynché dans une bagarre : cela expliquerait son absence, vraiment surprenante, du cimetière qui était sa chose, son entreprise de prédilection, de la catacombe où reposent les papes du troisième siècle.
Les chrétiens le portèrent au plus près, via Aurelia, au cimetière de Calépode, le iuxta Callistum où le pape Jules I° (337-352) éleva la basilique Sainte-Marie au Transtévère. Son corps aurait été porté en France à Cysoing (Nord) au IXe siècle. Avant 900, un abbé de Cysoing le donna à Notre-Dame de Reims.
Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! (Jn 4, 10)
16 octobre, 2011du site:
http://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20020303_berulle_fr.html
Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! (Jn 4, 10)
« L’une des excellentes catéchèses du Fils de Dieu est celle faite en la campagne de Samarie, en plein midi, sous un ardent soleil, qui du ciel recevait sa lumière de ce soleil qui était en la terre. Cette catéchèse se passe entre Jésus et une femme seule, en l’absence des apotres. […] Cette catéchèse est admirable en ses circonstances, en ses paroles, en ses effets, car elle contient en peu de paroles les plus hauts mystères du salut, annoncés par le salut lui-meme à une simple femme, qui ne pense qu’à la terre et ne cherche que l’eau qui est au fond de ce puits de Jacob, cette eau qui la peut abreuver en sa soif corporelle.
En un moment il la tire de l’erreur à la vérité, du péché à la grace, de la perte au salut, de son ignorance de Dieu à la connaissance et adoration du Fils de Dieu en la terre, c’est-à-dire à la connaissance la plus haute et la plus nécessaire qui fut alors au monde: le mystère de l’Incamation […].
Mais, parmi toutes les paroles, l’une d’elles mérite d’étre considérée, d’étre adorée, d’étre pénétrée par nos esprits: celle où Jésus dit à la femme: “Si tu savais le don de Dieu”. Car cette parole exprime un soupir et une langueur du Fils de Dieu, ravi par l’excellence de cette vérité et souffrant que le monde l’ignore, tant elle est haute et importante pour le salut de la terre! Et c’est à nous à adorer la pensée, la douleur, la langueur et les sentiments du Fils de Dieu, et à pénétrer cette vérité qui nous est dite en la personne de cette pauvre Samaritaine.
Que de choses médiocres et petites nous savons en la terre, que de vanités et de curiosités nous y recherchons, alors qu’il n’y a aucune vérité plus haute et plus utile que celle qui est ici proposée: Si tu savais le don de Dieu; aucune parole pour laquelle le Fils de Dieu ait plus d’ardeur et de désir pour le salut du monde.”
(Pierre de Bérulle, Les mystères de la vie du Christ, Cerf, Paris 1988, pp.87-89)
Prière:
Jésus, je t’aime et je t’adore. Je te remercie d’etre venu sur la terre pour etre mon salut et ma joie. Je te prie, mon Dieu, de ne jamais oublier ou me distraire de ton amour et de pouvoir, chaque jour, mieux répondre au don de la grace que tu m’accordes. Ainsi soit-il.
Préparé par la Pontificale Université du Latran
Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! (Jn 4, 10)
« L’une des excellentes catéchèses du Fils de Dieu est celle faite en la campagne de Samarie, en plein midi, sous un ardent soleil, qui du ciel recevait sa lumière de ce soleil qui était en la terre. Cette catéchèse se passe entre Jésus et une femme seule, en l’absence des apotres. […] Cette catéchèse est admirable en ses circonstances, en ses paroles, en ses effets, car elle contient en peu de paroles les plus hauts mystères du salut, annoncés par le salut lui-meme à une simple femme, qui ne pense qu’à la terre et ne cherche que l’eau qui est au fond de ce puits de Jacob, cette eau qui la peut abreuver en sa soif corporelle.
En un moment il la tire de l’erreur à la vérité, du péché à la grace, de la perte au salut, de son ignorance de Dieu à la connaissance et adoration du Fils de Dieu en la terre, c’est-à-dire à la connaissance la plus haute et la plus nécessaire qui fut alors au monde: le mystère de l’Incamation […].
Mais, parmi toutes les paroles, l’une d’elles mérite d’étre considérée, d’étre adorée, d’étre pénétrée par nos esprits: celle où Jésus dit à la femme: “Si tu savais le don de Dieu”. Car cette parole exprime un soupir et une langueur du Fils de Dieu, ravi par l’excellence de cette vérité et souffrant que le monde l’ignore, tant elle est haute et importante pour le salut de la terre! Et c’est à nous à adorer la pensée, la douleur, la langueur et les sentiments du Fils de Dieu, et à pénétrer cette vérité qui nous est dite en la personne de cette pauvre Samaritaine.
Que de choses médiocres et petites nous savons en la terre, que de vanités et de curiosités nous y recherchons, alors qu’il n’y a aucune vérité plus haute et plus utile que celle qui est ici proposée: Si tu savais le don de Dieu; aucune parole pour laquelle le Fils de Dieu ait plus d’ardeur et de désir pour le salut du monde.”
(Pierre de Bérulle, Les mystères de la vie du Christ, Cerf, Paris 1988, pp.87-89)
Prière:
Jésus, je t’aime et je t’adore. Je te remercie d’etre venu sur la terre pour etre mon salut et ma joie. Je te prie, mon Dieu, de ne jamais oublier ou me distraire de ton amour et de pouvoir, chaque jour, mieux répondre au don de la grace que tu m’accordes. Ainsi soit-il.
Préparé par la Pontificale Université du Latran