première et deuxième lectures – 28° dimanche du Temps ordinaire (9 octobre 2011)
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28° dimanche du Temps ordinaire (9 octobre 2011)
première et deuxième lectures
Nous sommes tous invités à la table de fête du Seigneur. Déjà le prophète Isaïe l’évoquait, quand il décrivait un grand repas de noces pour tous les peuples (1° lecture). Que le Seigneur soit l’hôte de ce repas ne fait aucun doute pour la psalmiste : “ Tu prépares la table pour moi ”. Dans l’évangile, le Royaume de Dieu est comparé à un “ roi qui célébrait les noces de son fils… ”, et tout le monde est invité à la fête.
• Isaïe 25,6-9
“ Ce jour-là … ” C’est le Jour du Seigneur. Autrement dit, pour le prophète, le jour d’un nouveau paradis, en quelque sorte, le jour où Dieu régnera sur toutes les nations. Ce jour-là est décrit sous la forme d’un festin de viandes savoureuses et de vins capiteux… Un vrai repas de fête ! À cela, il faut ajouter la fin du deuil et de l’humiliation. Le couronnement de ce Jour, ce sera la destruction de la mort. Si ce n’était un anachronisme, on pourrait parler de résurrection du peuple, de tous les peuples.
Le lieu de ce rassemblement n’est pas neutre : sur la montagne du Seigneur. Autrement dit, Sion, le Temple de Jérusalem.
• Psaume 22
Voilà un psaume qui exprime une confiance sereine envers le Seigneur, la certitude qu’il est présent tout au long de la vie du croyant. Plusieurs images sont utilisées pour décrire cette présence. L’image du berger, tout d’abord, qui veille sur son troupeau partout, y compris dans “ les ravins de la mort ”, qui lui donne ce qu’il lui faut, qui lui procure le repos. Il y a ensuite l’image de l’hôte, qui “ prépare la table ”, qui remplit la coupe… Ici, le lieu se précise : on n’est plus dans la marche au gré des prés, des eaux tranquilles, des ravins de la mort. On est dans “ la maison du Seigneur ”, au Temple, comme chez Isaïe. On rejoint alors le festin de la fin des temps, à Sion. Isaïe et le psalmiste partagent la même foi au Dieu Sauveur.
Philippiens 4,12-14.19-20
Après la vision apocalyptique de la première lecture, la relation du quotidien de la vie de l’apôtre offre un contraste : « Frères, je sais vivre de peu… ». Mais à travers le détachement de Paul pour les biens matériels transparaît la confiance en d’autres biens, au-delà du matériel, l’attente de la richesse de Dieu.
C’est ce détachement et cette confiance qui permettent à Paul d’accepter les aides matérielles des Philippiens. Celui qui s’est dépensé pour la communauté mérite qu’elle subvienne à ses besoins. Et cette aide matérielle, Dieu la rendra magnifiquement. On retrouve ici, au v. 13, l’un des actes de foi les plus forts de Paul : « Pour moi, le Christ est tout ; que je vive ou que je meure, c’est le Christ…Je peux tout supporter avec celui qui me donne la force. »
Une Parole pour aujourd’hui
Le « jour » eschatologique, jour de la joie du festin du Royaume, est annoncé « aujourd’hui », dans l’aujourd’hui de l’Église. Le repas eucharistique, en particulier, est l’aujourd’hui terrestre du festin du Royaume. Car déjà, le Christ Sauveur est donné en nourriture pour notre glorification. Mais la messe dit aussi le « pas encore » du Royaume éternel.
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