Archive pour le 21 septembre, 2011

la face du Christ crucifié

21 septembre, 2011

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http://www.isnello-processioni-eventi.it/pages/le-processioni-religiose/la-settimana-santa.php

Dialogue de la sérénité. (Jean XXIII, pape de 1958 à 1963)

21 septembre, 2011

du site:

http://arras.catholique.fr/page-22102.html

Jean XXIII, pape de 1958 à 1963

Dialogue de la sérénité.

Eglise d’Arras N°15

Rien qu’aujourd’hui,
J’essaierai de vivre exclusivement la journée
Sans tenter de résoudre le problème de toute ma vie.
Je serai heureux rien qu’aujourd’hui,
Dans la certitude d’avoir été créé pour le bonheur
Non seulement dans l’autre monde mais également dans celui-ci.
 
Rien qu’aujourd’hui,
Je m’adapterai aux circonstances
Sans prétendre que celles-ci se plient à tous mes désirs.
 
Rien qu’aujourd’hui, je consacrerai dix minutes à la bonne lecture
En me souvenant que, comme la nourriture est nécessaire à la vie du corps,
La bonne lecture est nécessaire à la vie de l’âme.
 
Rien qu’aujourd’hui,
Je croirai fermement, même si les circonstances prouvent le contraire,
Que la bonne providence de Dieu s’occupe de moi
Comme si rien d’autre n’existait au monde.
 
Rien qu’aujourd’hui, je ne craindrai pas.
Et tout spécialement je n’aurai pas peur d’apprécier
Ce qui est beau et de croire en la bonté.
Je suis en mesure de faire le bien pendant douze heures
Ce qui ne saurait me décourager
Comme si je pensais que je dois le faire toute ma vie durant. 

INTERVENTION DU PAPE À LA TÉLÉVISION ALLEMANDE À LA VEILLE DE SON VOYAGE

21 septembre, 2011

du site:

http://www.zenit.org/article-28965?l=french

INTERVENTION DU PAPE À LA TÉLÉVISION ALLEMANDE À LA VEILLE DE SON VOYAGE

Benoît XVI se rendra en Allemagne du 22 au 25 septembre

ROME, Dimanche 18 septembre 2011 (ZENIT.org) – A la veille du voyage apostolique qu’il accomplira en Allemagne du 22 au 25 septembre, le pape Benoît XVI a enregistré à Castel Gandolfo une intervention pour l’émission « Wort zum Sonntag » diffusée le 17 septembre au soir par la télévision publique allemande ARD. Nous publions ci-dessous la traduction de l’intervention de Benoît XVI en langue allemande.
Mesdames et Messieurs, chers compatriotes !
D’ici quelques jours, je partirai pour mon voyage en Allemagne et j’en suis très content. Je pense particulièrement avec joie à Berlin, où il y aura de nombreuses rencontres, et naturellement au discours que je tiendrai au Bundestag et à la grand messe que nous pourrons célébrer au stade olympique.
Un des moments les plus importants sera Erfurt : dans ce monastère augustinien où Luther a commencé son chemin, je pourrai rencontrer les représentants de l’Eglise évangélique d’Allemagne. Là, nous prierons ensemble, nous écouterons la Parole de Dieu, nous réfléchirons et nous parlerons ensemble. Nous n’attendons aucun événement sensationnel : en effet, la véritable grandeur de l’événement consiste justement en cela, que nous puissions ensemble, dans ce lieu, réfléchir, écouter la Parole de Dieu et prier et ainsi nous serons intimement proches et un véritable œcuménisme se manifestera.
Il y aura quelque chose de particulier pour moi : la rencontre avec l’Eichsfeld, cette petite bande de terre qui, tout en passant à travers toutes les péripéties de l’histoire, est restée catholique ; et puis le sud-est de l’Allemagne avec Fribourg, cette grande ville, avec de nombreuses rencontres qui se dérouleront là, surtout la veillée avec les jeunes et la Grand Messe qui conclura le voyage.
Tout cela n’est pas du tourisme religieux, et encore moins un « spectacle ». Ce dont il s’agit, la devise de ces journées le dit : «  Là où il y a Dieu, il y a un avenir ». Il devrait s’agir du fait que Dieu revienne dans notre horizon, ce Dieu si souvent totalement absent dont nous avons pourtant tant besoin.
Peut-être me demanderez-vous : « Mais Dieu, existe-t-il ? Et s’il existe, s’occupe-t-il vraiment de nous ? Pouvons-nous arriver jusqu’à Lui ? ». Bien sûr, c’est vrai : nous ne pouvons pas mettre Dieu sur la table, nous ne pouvons pas le toucher comme un ustensile ou le prendre en main comme n’importe quel objet. Nous devons de nouveau développer la capacité de perception de Dieu, capacité qui existe en nous. Nous pouvons pressentir quelque chose de la grandeur de Dieu dans la grandeur du cosmos. Nous pouvons utiliser le monde à travers la technique, parce qu’il est construit de manière rationnelle. Dans la grande rationalité du monde, nous pouvons pressentir l’esprit créateur duquel il provient, et dans la beauté de la création, nous pouvons pressentir quelque chose de la beauté, de la grandeur et de la bonté de Dieu. Dans la Parole des Saintes Ecritures, nous pouvons entendre des paroles de vie éternelle qui ne viennent pas simplement d’hommes mais qui viennent de Lui, et dans celles-ci, nous entendons sa voix. Et enfin, nous voyons presque Dieu aussi, dans la rencontre avec les personnes qui ont été touchées par Lui. Je ne pense pas seulement aux grands : de Paul à François d’Assise jusqu’à Mère Teresa ; mais je pense aux si nombreuses personnes simples dont personne ne parle. Et pourtant, quand nous les rencontrons, il y a de la bonté, de la sincérité, de la joie qui émane d’eux et nous savons que Dieu est là et qu’il nous touche aussi. C’est pourquoi, durant ces journées, nous voulons nous engager à revoir Dieu, pour redevenir des personnes par lesquelles une lumière de l’espérance entre dans le monde, cette lumière qui vient de Dieu et qui nous aide à vivre.

Traduction française : Zenit