Archive pour le 10 septembre, 2011
UNE PRIÈRE EN MÉMOIRE DU 11 SEPTEMBRE 2001
10 septembre, 2011du site:
http://www.zenit.org/article-28887?l=french
UNE PRIÈRE EN MÉMOIRE DU 11 SEPTEMBRE 2001
ROME, Vendredi 9 septembre 2011 (ZENIT.org) – Dix ans après les événements du 11 septembre 2001, le Conseil œcuménique des Eglises (COE) diffuse une prière en hommage aux victimes des attentats. Nous la publions ci-dessous :
Aie pitié de nous, ô Dieu, dans ton amour inébranlable;
ôte la terreur de nos vies, dans ta miséricorde abondante.
Consacre nos mémoires, ô Seigneur,
quand nous évoquons le souvenir de ceux qui ont souffert et qui sont morts
à la suite du 11 septembre et de ses conséquences.
Bénis-nous alors que nous ressentons à nouveau la douleur de la perte,
et que nous travaillons à empêcher qu’une telle tragédie ne se reproduise.
Suscite notre gratitude quand nous considérons la qualité du soutien et de l’assistance
prodigués à ceux qui étaient blessés, choqués, plongés dans le deuil.
Donne-nous la capacité d’offrir une assistance semblable à ceux qui sont dans la détresse.
Rassemble-nous dans l’amour. Ne laisse pas brandir l’épée nation contre nation,
culture contre culture, religion contre religion, individu contre individu.
Purifie nos cœurs des intentions de violence et de la soif de vengeance.
Aide-nous à nous repentir de la haine, et à rechercher la paix fondée sur ta justice.
Pardonne-nous nos péchés, ô Seigneur, et enseigne-nous les actes qui contribuent à la paix;
car nous prions au nom de Jésus Christ, Prince de la paix,
pour la gloire de ton nom trinitaire. Amen.
La prière du pardon : un cadeau inestimable
10 septembre, 2011du site:
http://www.allaboutgod.com/french/priere-du-pardon.htm
La prière du pardon : un cadeau inestimable
Nous recherchons tous, à un moment ou un autre de notre vie, une prière du pardon. Le pardon est un cadeau de très grande valeur, aussi difficile à obtenir qu’à donner. Le pardon est essentiel; il nous libère de nos erreurs passées et nous redonne espoir dans l’avenir. C’est pour le pardon que Jésus-Christ est venu sur la terre et est mort pour l’humanité.
La prière du pardon : rendue possible par Jésus-Christ
La prière du pardon est une prière offerte à Dieu. Non seulement nous nous blessons les uns les autres, mais toutes nos transgressions blessent aussi Dieu en fin de compte. Peut-être vous posez-vous la question : Comment est-ce possible ? Comment vos manquements peuvent-ils blesser le Dieu Tout-Puissant, Créateur de l’univers ? Dieu s’en soucie-t-il réellement ? Genèse 6 nous révèle que Dieu lui-même était attristé de tout le mal que les hommes s’infligeaient les uns aux autres. « L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur coeur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. L’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé en son coeur. » (Genèse 6:5-6).
Dieu est omniscient, c’est-à-dire qu’il connaît tout, et il est affligé à la simple pensée du mal. Par conséquent, le pardon suprême doit aussi venir de Dieu. Toutefois, selon sa norme de justice, son pardon ne peut pas être accordé gratuitement. Il faut rendre compte de chaque faute pour que Dieu puisse exercer sa justice équitablement. Sur la croix du Calvaire, Jésus-Christ est mort à notre place, afin que nos péchés puissent être pardonnés. Sa souffrance a payé pour nos transgressions. « Car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. » (Mathieu 26:28).
Dans son amour, Dieu savait que notre conscience avait besoin d’une libération de la culpabilité et de la condamnation. Il savait que le pardon des péchés était notre plus grand besoin. Dans son acte d’amour suprême, Dieu n’a pas seulement souffert la peine de nos fautes, mais il a aussi payé pour leurs conséquences, afin que le pardon puisse nous être offert lorsque nous péchons. La seule chose que nous ayons à faire, c’est d’accepter le cadeau gratuit du pardon qu’il nous offre.
La prière du pardon : Demander le pardon à Dieu
Peut-être avez-vous trouvé ce site Internet en cherchant une prière du pardon afin d’apaiser une âme tourmentée. Ou encore avez-vous du mal à pardonner quelqu’un qui vous a profondément blessé. Pour tous ceux qui acceptent Jésus-Christ comme leur Seigneur et Sauveur, le pardon est offert, gratuitement. Si nous reconnaissons nos fautes et demandons pardon à Dieu, il nous pardonnera : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » (1 Jean 1:9). Rejeter Jésus, c’est essentiellement rejeter le don du pardon que Dieu nous fait. C’est comme si nous disions que nous ne souhaitions pas être réconcilié avec Dieu (1 Jean 1:10). Bien que le libre choix nous appartienne de ne pas accepter le pardon de Dieu, nous devrons finalement rendre compte à la fin de notre vie de tous les péchés que nous avons commis. Dieu désire ardemment être réconcilié avec vous. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3:16). Si vous souhaitez vraiment être pardonné, considérez ce que Jésus a dit et acceptez-le sincèrement comme votre Seigneur et Sauveur. Vous serez pardonné et Dieu commencera son oeuvre de transformation dans votre vie.
La prière du pardon : Recevez une nouvelle vie
La prière du pardon nous donne un nouvel espoir et un nouveau commencement. Tous nos péchés sont effacés par Dieu. « Parce que je pardonnerai leurs iniquités, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés. » (Hébreux 8:12).
Si vous comprenez que vous êtes un pécheur et si vous croyez que Jésus-Christ est venu comme le seul et unique Rédempteur du péché, alors vous comprenez la prière du pardon. Etes-vous prêt à mettre cette prière en pratique en recevant le don de Dieu, son Fils Jésus-Christ ? Si tel est le cas, croyez en Christ, repentez-vous de vos péchés et consacrez-lui le reste de votre vie comme votre Seigneur :
« Père céleste, je sais que j’ai désobéi à tes lois et que mes péchés m’ont séparé de toi. J’en suis sincèrement attristé et je désire maintenant me détourner de ma vie passée de péchés et me tourner vers toi. S’il te plait, pardonne-moi et aide-moi à m’éloigner du péché. Je crois que ton Fils Jésus-Christ est mort pour mes péchés, qu’il est ressuscité des morts, qu’il est vivant et qu’il entend ma prière. J’invite Jésus à devenir le Seigneur de ma vie, et à régner dorénavant dans mon cœur. Merci d’envoyer ton Saint-Esprit pour m’aider à t’obéir et faire ta volonté pour le reste de ma vie. Je prie au nom de Jésus. Amen. »
« Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » (Actes 2:38)
Homélie 24e dimanche ordinaire A – 11 septembre
10 septembre, 2011du site:
http://parolesdudimanche.blogs.lalibre.be/
Homélie 24e dimanche ordinaire A
Si 27, 30 – 28, 7 ; Rm 14, 7-9 ; Mt 18, 21-35
Nous savons tous que pardonner n’a rien de spontané ni de naturel. Ce qui est naturel, c’est plutôt la rancune, parfois même jusqu’à la vengeance. Faire payer au prix fort l’humiliation ressentie, la blessure ou le dommage causé. Ce qui conduit souvent à l’escalade, l’empoisonnement des relations, la rupture. Tout comme la jalousie et la rivalité, qui dégradent la fraternité, et peuvent même aller jusqu’au meurtre. On le voit dans le mythe d’Abel et de Caïn, le premier jaloux. Selon la tradition musulmane, Caïn était surtout jaloux de la beauté de la femme de son frère (jusqu’à en perdre la tête !). La Genèse raconte l’escalade de cette violence parmi les descendants de Caïn, comme l’évoque ce chant guerrier quand Lamek déclare : J’ai tué un homme pour une blessure, un enfant pour une égratignure. Car si Caïn doit être vengé 7 fois (ce qui est la loi antique de la vengeance, par la suite adoucie par la loi du talion), Lamek, lui, le sera 77 fois (Gn 4, 23-24).
Ce processus de vengeance est tellement ancré dans notre nature que, pendant des siècles, les Hébreux furent persuadés que Dieu, qui avait fait alliance avec eux, était là aussi pour les venger de leurs ennemis. Et ils le chantaient : » Le juste se réjouira en voyant la vengeance ; il lavera ses pieds dans le sang des méchants » (v. 11). Ou même (excusez-moi du peu), » Dieu ! Casse-leur les dents dans la gueule ! Démolis les crocs de ces lions » (v. 7, ps 58-57. TOB).
Même saint Paul, en citant l’Ancien Testament, évoque plusieurs fois la colère et la vengeance de Dieu, pour inviter les chrétiens à ne pas se venger eux-mêmes (Rm 12, 19). Car » le jugement appartient à Dieu « . Et c’est lui qui rend à chacun ce qui lui revient. Le chrétien n’a donc pas à prendre la place de Dieu.
Au cours des siècles, la réflexion s’est approfondie et développée, pour découvrir finalement une relation étroite entre le pardon divin et le pardon humain. Ainsi, deux siècles avant Jésus Christ, le professeur Ben Sirac, qui dirige à Jérusalem une Ecole de Sagesse, va utiliser des arguments psychologiques et des arguments religieux pour expliquer la nécessité du pardon.
Il y a d’abord l’expérience humaine du sage, qui peut observer les effets désastreux d’une rancœur constamment recuite. Idem dans les rapports humains et entre nations. Le refus absolu de pardonner, la volonté de se venger n’est jamais payant. Finalement, c’est toujours l’intérêt même de celui qui a été offensé de » passer l’éponge « . Sinon, sa vie sera empoisonnée par son propre ressentiment. Rongée par ce cancer.
Alors, on ressasse, on amplifie. Cela tourne à l’obsession. Et nous savons qu’à tous les niveaux, entre des personnes, des communautés, des nations, la spirale des offenses et des représailles conduit à des situations inextricables. Dès lors, le pardon, la réconciliation, la paix, sont de moins en moins possibles. Les exemples ne manquent pas.
Nous pouvons tous avoir nos propres situations de conflit, de susceptibilité, de jalousie, de rancune. Il peut y avoir des ressentiments entretenus entre parents et enfants, entre conjoints, entre voisins, entre collègues de travail, entre groupes divers et à l’intérieur même du groupe. Nous connaissons les allusions perfides, le chantage, les menaces voilées. Sans oublier de simples questions d’héritage, qui peuvent transformer le deuil en drame d’affrontement et briser l’unité familiale.
Or, à la réaction en chaîne de la rancune et de la vengeance, Jésus oppose une fraternité toujours disposée au pardon. Et même au pardon sans limite. Jésus prend le contre pied de Lamek, de la tribu de Caïn. Il ne s’agit pas de pardonner jusqu’à 7 fois, mais jusqu’à 77 fois 7 fois. Du fond du cœur, et en actes.
Ce n’est en somme que justice rendue, puisque nous sommes tous et chacun des pécheurs pardonnés. Et pas seulement 7 fois. Cet inlassable pardon doit nous émerveiller et nous pousser à faire de même. Puisque nous sommes, comme dit la Bible, créés à l’image et à la ressemblance de Dieu. Et c’est un Dieu qui pardonne, bien que nous soyons insolvables.
Remarquez qu’il y a déjà, chez Ben Sirac le Sage, une sorte d’antécédent du Notre Père : » Pardonne à ton prochain le tort qu’il t’a fait. Alors, à ta prière, tes péchés seront remis… Oublie l’erreur de ton prochain et ne garde pas de rancune envers lui « .
Encore faut-il nous rappeler que le pardon n’est pas une question de sentiments, mais une décision du fond du cœur, en âme et conscience, malgré tous les remous et refus possibles de la sensibilité. Il faut donc entreprendre un certain travail psychologique. Mais l’inscrire dans une démarche spirituelle. Ce qui peut demander du temps. Pourquoi ne pas profiter de ce jour et de ce rappel pour reprendre force et courage ? Reste une question… Savez-vous quelle a été la réaction du frère Aloïs de Taizé, successeur du frère Roger, assassiné ? Il a prié Dieu de pardonner à la meurtrière !
P. Fabien Deleclos, franciscain (T)
1925 – 2008