Archive pour le 7 septembre, 2011
Jean-Paul II : Prière du lundi 8 décembre 2003, en la fête de l’Immaculée Conception.
7 septembre, 2011du site:
http://spiritualite-chretienne.com/Jean-Paul_2/prieres.html
Jean-Paul II
Prière du lundi 8 décembre 2003, en la fête de l’Immaculée Conception.
1. Reine de la paix, prie pour nous !
En la fête de ton Immaculée Conception
je reviens te vénérer, O Marie,
au pied de cette effigie, qui de la place d’Espagne permet
à ton regard maternel d’embrasser cette antique ville de Rome,
si chère à mes yeux.
Je suis venu ici, ce soir, te rendre l’hommage
de ma sincère dévotion. C’est un geste dans lequel s’unissent à moi
en cette Place, d’innombrables Romains,
dont l’affection m’a toujours accompagné
tout au long des années de mon service sur le Siège de Pierre.
Je suis ici avec eux pour commencer le cheminement
vers le cent cinquantième anniversaire du dogme
que nous célébrons aujourd’hui avec une joie filiale.
2. Reine de la paix, prie pour nous !
Notre regard se tourne vers toi avec une plus grande anxiété,
nous avons recours à toi avec une confiance plus insistante
en ces temps marqués par de nombreuses incertitudes et craintes
pour le destin présent et futur de notre Planète.
A Toi, prémices de l’humanité sauvée par le Christ,
finalement libérée de l’esclavage du mal et du péché,
nous élevons ensemble une supplication sincère et confiante :
entends le cri de douleur des victimes
des guerres et de tant de formes de violence,
qui ensanglantent la Terre.
Dissipe les ténèbres de la tristesse et de la solitude,
de la haine et de la vengeance.
Ouvre l’esprit et le cœur de tous à la confiance et au pardon !
3. Reine de la paix, prie pour nous !
Mère de miséricorde et d’espérance,
obtient pour les hommes et les femmes du troisième millénaire
le don précieux de la paix :
paix dans les cœurs et dans les familles, dans les communautés et entre les peuples ;
paix surtout pour les nations
où l’on continue chaque jour à combattre et à mourir.
Fait que tout être humain, de toutes les races et de toutes les cultures,
rencontre et accueille Jésus,
venu sur la Terre dans le mystère de Noël
pour nous donner « sa » paix.
Marie, Reine de la paix,
donne-nous le Christ, la vraie paix du monde !
HOMÉLIE DE S. ANDRÉ DE CRÈTE POUR LA NATIVITÉ DE LA SAINTE MÈRE DE DIEU
7 septembre, 2011du site:
http://www.aelf.org/office-lectures
8 SEPTEMBRE 2011 – NATIVITÉ DE LA VIERGE MARIE
Liturgie des Heures – Office des Lectures
HOMÉLIE DE S. ANDRÉ DE CRÈTE POUR LA NATIVITÉ DE LA SAINTE MÈRE DE DIEU
La joie entre dans le monde
Le Christ est l’achèvement de la Loi ; car il nous éloigne de la terre, du fait même qu’il nous élève vers l’Esprit. Cet accomplissement consiste en ce que le législateur, après avoir tout déterminé, a rapporté la lettre à l’esprit, en récapitulant toutes choses en lui, en vivant d’une loi qui est la grâce. Après avoir réduit la loi en servitude, il y a joint harmonieusement la grâce. Il n’a pas mélangé ni confondu les propriétés de l’une avec celles de l’autre ; mais, d’une façon divine, il a changé ce qu’il pouvait y avoir dans la loi de pénible, de servile et de tyrannique, en ce qui est léger et libre dans la grâce. Ainsi nous ne vivons plus sous l’esclavage des éléments du monde, comme dit l’Apôtre, nous ne sommes plus asservis au joug de la lettre de la loi.
En effet, c’est en cela que consiste l’essentiel des bienfaits du Christ ; c’est là que le mystère se manifeste, que la nature est renouvelée : Dieu s’est fait homme et l’homme assumé est divinisé. Il a donc fallu que la splendide et très manifeste habitation de Dieu parmi les hommes fût précédée par une introduction à la joie, d’où découlerait pour nous le don magnifique du salut. Tel est l’objet de la fête que nous célébrons : la naissance de la Mère de Dieu inaugure le mystère qui a pour conclusion et pour terme l’union du Verbe avec la chair. ~ C’est maintenant que la Vierge vient de naître, qu’elle est allaitée, qu’elle se forme, qu’elle se prépare à être la mère du Roi universel de tous les siècles.
C’est alors que nous recevons du Verbe un double bienfait : il nous conduit à la Vérité, et il nous détache de la vie d’esclavage sous la lettre de la loi. De quelle manière, par quelle voie ? Sans aucun doute, parce que l’ombre s’éloigne à l’avènement de la lumière, parce que la grâce substitue la liberté à la lettre. La fête que nous célébrons se trouve à cette frontière, car elle fait se rejoindre la vérité avec les images qui la préfiguraient, puisqu’elle substitue le nouveau à l’ancien. ~
Que toute la création chante et danse, qu’elle contribue de son mieux à la joie de ce jour. Que le ciel et la terre forment aujourd’hui une seule assemblée. Que tout ce qui est dans le monde et au-dessus du monde s’unisse dans le même concert de fête. Aujourd’hui, en effet, s’élève le sanctuaire créé où résidera le Créateur de l’univers ; et une créature, par cette disposition toute nouvelle, est préparée pour offrir au Créateur une demeure sacrée.
Fête de la Nativité de la Vierge Marie le 8 septembre – Lecture, Evangile et homélie du jour.
7 septembre, 2011du site:
http://www.diocese-frejus-toulon.com/Fete-de-la-Nativite-de-la-Vierge.html
Fête de la Nativité de la Vierge Marie le 8 septembre
(2010)
Lecture, Evangile et homélie du jour.
Lecture du Livre de Michée 5,1-4a
Parole du Seigneur : Toi, Bethléem Ephrata, le plus petit des clans de Juda, c’est de toi que je ferai sortir celui qui doit gouverner Israël. Ses origines remontent aux temps anciens, à l’aube des siècles. Après un temps de délaissement, viendra un jour où enfantera celle qui doit enfanter, et ceux de ses frères qui resteront rejoindront les enfants d’Israël. Il se dressera et il sera leur berger par la puissance du Seigneur, par la majesté du nom de son Dieu. Ils vivront en sécurité, car désormais sa puissance s’étendra jusqu’aux extrémités de la terre, et lui-même, il sera la paix !
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 1,16.18-23 :
« Elle mettra au monde un fils auquel tu donneras le nom de Jésus »
Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ (ou Messie). Voici quelle fut l’origine de Jésus Christ. Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de la répudier en secret. Il avait formé ce projet, lorsque l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés ». Tout cela arriva pour que s’accomplît la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d’Emmanuel, Jésus !
Homélie de Saint Jean de Damas, théologien, docteur de l’Église :
Venez, toutes les nations ; venez, hommes de toute race, de toute langue, de tout âge, de toute dignité. Avec allégresse, fêtons la nativité de l’allégresse du monde entier ! Si même les païens honorent l’anniversaire de leur roi…, que devrions-nous faire, nous, pour honorer celui de la Mère de Dieu, par qui toute l’humanité a été transformée, par qui la peine d’Eve, notre première mère, a été changée en joie ? Eve, en effet, a entendu la sentence de Dieu : « Tu enfanteras dans la peine » (Gn 3,16) ; et Marie : « Réjouis-toi, toi qui es pleine de grâce… Le Seigneur est avec toi » (Lc 1,28).
Que toute la création soit en fête et chante le saint enfantement d’une sainte femme, car elle a mis au monde un trésor impérissable. Par elle, la Parole créatrice de Dieu s’est unie à la création entière, et nous fêtons la fin de la stérilité humaine, la fin de l’infirmité qui nous empêchait de posséder le bien. La nature a cédé le pas à la grâce. Comme la Vierge Mère de Dieu devait naître d’Anne, la stérile, la nature est restée sans fruit jusqu’à ce que la grâce ait porté le sien. Il fallait qu’elle ouvre le sein de sa mère, celle qui allait enfanter « le Premier-né de toute créature », en qui « tout subsiste » (Col 1,15.17).
Joachim et Anne, couple bienheureux ! Toute la création vous est redevable ; par vous, elle a offert au Créateur le meilleur de ses dons : une mère digne de vénération, la seule mère digne de celui qui l’a créée.