Archive pour le 2 septembre, 2011

11 ottobre : Sant’Abramo: Firenze – Basilica della Santissima Annunziata

2 septembre, 2011

11 ottobre : Sant'Abramo: Firenze - Basilica della Santissima Annunziata dans images sacrée abramo_battistero

http://www.santegidio.org/index.php?pageID=3&id=3133&idLng=1062&res=1&appuntamenti

Jesus dans l’Ancien Testament

2 septembre, 2011

du site:

http://www.lueur.org/textes/jesus-ancien-testament.html

Jesus dans l’Ancien Testament

Luc Bernicot

« Existant en forme de Dieu, il n’a pas regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher, mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes, et il a paru comme un vrai homme, …. »
(Philippiens 2:6-7)

« Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. »
(Colossiens 1:16-17)

Tous les chrétiens croient en la naissance surnaturelle de Jésus-Christ de la Vierge Marie, en sa mort sur la croix et en sa résurrection des morts. Mais tous ont-ils bien conscience que la conception de Jésus dans le ventre de Marie n’a rien de commun avec la conception de chacun d’entre nous? Nous sommes en effet tous des créations, alors que Jésus est le Créateur. Jésus n’a pas été créé neuf mois avant sa naissance, mais il existait depuis l’éternité, et a toujours été à la source de toute chose; sa conception dans le ventre de Marie était une incarnation du Fils de Dieu dans une chair humaine, mais en aucun cas la création d’un être nouveau. Jésus a simplement accepté de suivre pendant son séjour sur terre l’ensemble du cheminement d’un être humain ordinaire, de la conception à la mort.
Puisque Jésus était déjà à l’œuvre dans l’univers avant de venir sur la terre, nous pourrions nous attendre à ce que l’Ancien Testament parle de Lui; en fait l’Ancien Testament parle constamment de Jésus-Christ, qui se manifestait avec Dieu le Père et avec le Saint-Esprit. Même si les hommes et les femmes de l’Ancien Testament n’avaient pas eu une révélation claire de qui est Jésus, nous pouvons aujourd’hui discerner, à la lumière du Nouveau Testament, de très nombreux passages de l’Ancien Testament qui parlent de Lui. Les prophètes qui ont écrit l’Ancien Testament étaient inspirés par le Saint-Esprit, et n’ont pas toujours compris la puissance de la révélation qu’ils transmettaient. La Nouvelle Alliance nous permet de mieux comprendre la réalité de la présence de Jésus-Christ dans les textes de l’Ancienne Alliance.
Nous allons étudier 3 passages de l’Ancien Testament dans lesquels la présence de Jésus est merveilleusement discernable aujourd’hui.

1 – La création de l’univers
« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. … Dieu dit: Que la lumière soit … Dieu dit: Qu’il y ait une étendue entre les eaux, … Dieu dit: Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. … Dieu dit: Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit; … Dieu dit: Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre … Dieu dit: Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. … Puis Dieu dit: Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, … »
(Genèse 1)
Ces versets, que nous trouvons dans le premier chapitre de la Genèse, sont expliqués par ceux du premier chapitre de l’Evangile de Jean: « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. … Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. » (Jean 1:1-3; 14) Le Nouveau Testament (Jean) explique l’Ancien (Genèse). Chaque fois que Dieu parlait (Dieu dit: …), c’était Jésus qui était à l’œuvre, puisque Jésus est la parole de Dieu. Jésus-Christ était présent à la création de l’univers, Il est à l’origine de cette création et cette création est pour Lui. (Colossiens 1:16)

2 – La Sagesse
« [Moi, la sagesse,] j’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, avant l’origine de la terre. … Lorsqu’Il [l’Eternel] disposa les cieux, j’étais là; lorsqu’Il traça un cercle à la surface de l’abîme, lorsqu’Il fixa les nuages en haut, et que les sources de l’abîme jaillirent avec force, lorsqu’Il donna une limite à la mer, pour que les eaux n’en franchissent pas les bords, lorsqu’Il posa les fondements de la terre, j’étais à l’œuvre auprès de Lui, et je faisais tous les jours Ses délices, jouant sans cesse en Sa présence, jouant sur le globe de Sa terre, et trouvant mon bonheur parmi les fils de l’homme. »
(Proverbes 8:23; 27-31)
Dans ce passage écrit par le roi Salomon, la Sagesse s’exprime comme une personne, et nous notons deux informations importantes qui nous sont données à son propos:
- la Sagesse fait tous les jours les délices de Dieu
- la Sagesse trouve son bonheur parmi les humains
Comment ne pas reconnaître en cette Sagesse personnifiée le Seigneur Jésus? Il faut lire l’ensemble du discours de la Sagesse (Proverbes 8:1 à 9:12) pour avoir une vision complète de la puissante révélation qui a été donnée à Salomon; il est même question du pain et du vin (9:5), c’est à dire du corps et du sang de Jésus!
Juste après, dans un court passage (Proverbes 9: 13-18), la folie, opposée à la sagesse, s’exprime à son tour; il est aisé d’y reconnaître la voix du diable.
3 – Abraham
« Alors l’ange de l’Eternel l’appela des cieux, et dit, Abraham! Abraham! Et il répondit: Me voici! L’ange dit: N’avance pas ta main sur l’enfant, et ne lui fais rien; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. Abraham leva les yeux, et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes; et Abraham alla prendre le bélier, et l’offrit en holocauste à la place de son fils. »
(Genèse 22:11-13)
Vous connaissez bien ce récit qui montre la foi d’Abraham mise à l’épreuve et Abraham vainqueur de cette épreuve. Sa foi était tellement grande qu’il pensait que Dieu ressusciterait Isaac (lire Hébreux 11:17-19). Ce texte parle bien-sûr de Jésus. Abraham allait sacrifier son fils unique, et ces évènements prophétiques annonçaient le sacrifice du Fils unique de Dieu, qui allait arriver plusieurs siècles plus tard. Abraham n’a peut-être pas eu la même connaissance de Jésus-Christ que celle au bénéfice de laquelle nous sommes aujourd’hui, mais, on peut tout de même penser qu’Abraham a eu, dès ce moment, une révélation de la compréhension de l’évènement prophétique qu’il a vécu, et donc une révélation de Jésus. En effet, Jésus lui-même a déclaré: « Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour, et il l’a vu, et il s’est réjoui. » (Jean 8:56)
Nous avons donc présenté trois passages de l’Ancien Testament qui parlent de Jésus, mais en réalité ceux-ci sont innombrables. Nous voudrions vous encourager à lire l’Ancien Testament et à rechercher ces trésors cachés, les textes qui parlent de Jésus, alors que Celui-ci ne s’était pas encore montré dans le monde.

La miséricorde, mot clé pour le dialogue interreligieux, par le card. Barbarin

2 septembre, 2011

 du site:

http://www.zenit.org/article-28572?l=french

La miséricorde, mot clé pour le dialogue interreligieux, par le card. Barbarin

Il participe à un pèlerinage islamo-chrétien dans les Côtes d’Armor

ROME, Dimanche 24 juillet 2011 (ZENIT.org) – La miséricorde, qui est le nom de Dieu, est un mot clé pour le dialogue entre chrétiens, juifs et musulmans, estime le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon.
Le primat des Gaules a présidé la messe ce dimanche dans la chapelle des Sept Saints, à Vieux-Marché, dans les Côtes d’Armor, dans le cadre d’un pèlerinage islamo-chrétien qui a lieu chaque année depuis près de 60 ans.
« Pourquoi le mot de miséricorde a-t-il déserté les lèvres des catholiques en France? s’est interrogé le cardinal dans l’homélie. Pourquoi est-ce que nous l’utilisons si peu ? Pourquoi est-ce que nous avons peur de l’utiliser ? J’en suis toujours surpris alors qu’il est partout dans la Bible, alors qu’il serait un lieu merveilleux pour le dialogue interreligieux ».
« Quand je pense au peuple juif par exemple et que je sais que la vocation, l’élection, le choix du peuple juif c’est justement d’être un serviteur de la miséricorde de Dieu dans toutes les nations ; quand je vois l’importance de ce mot dans chacune des sourates du Coran qui commence toujours par l’invocation à Dieu tout miséricordieux, très miséricordieux et quand je vois qu’il est partout présent dans l’Evangile aussi, je ne sais pas pourquoi on l’a un peu laissé de côté », a poursuivi le cardinal Barbarin.
« Peut-être que pour certains il paraît un peu vieillot… mais s’il sort des lèvres du Christ, s’il sort des lèvres de la Vierge Marie quand elle chante le Magnificat, ou du Cantique de Zacharie qui est notre prière de chaque matin, alors pourquoi ne l’utilisons-nous pas ? N’est-ce pas vraiment le trésor du coeur de Dieu pour nous ? » s’est interrogé l’archevêque de Lyon.
Puis le cardinal Barbarin est revenu sur la consécration du sanctuaire de la miséricorde par Jean-Paul II, le 17 août 2002.
« Je me souviens encore, pour y avoir participé, alors que je venais d’être nommé archevêque de Lyon, du dernier voyage du Saint-Père, le bienheureux pape Jean-Paul II dans sa ville de Cracovie où il était venu inaugurer le nouveau sanctuaire deLagiewnikiquiest le sanctuaire de la miséricorde, a-t-il raconté. Devant nous, il a médité sur la miséricorde. Je le dis parce que je la regarde comme la perle de l’Evangile. Et il a dit : ‘Miséricordieux, ce n’est pas seulement un adjectif que l’on peut accoler à Dieu. La miséricorde ce n’est pas seulement une des qualités de Dieu dont on va dire qu’il est créateur, qu’il est tout puissant. La miséricorde, a-t-il dit, c’est vraiment son nom’ ».
« Cette phrase pourrait nous être très utile pour entrer en dialogue profond sur le registre de l’amour de Dieu avec nos frères croyants des autres religions », a commenté le cardinal.
Le cardinal Barbarin a expliqué que les croyants des différentes religions peuvent aujourd’hui se rencontrer pour observer ensemble « la société contemporaine, la culture contemporaine » et voir ce qui est bon et ce qui ne l’est pas. « C’est un travail de discernement, que nous faisons ensemble », nous qui vivons dans le même monde », « dans la lumière de Dieu, de sa miséricorde, dans la lumière de l’amour de Dieu », a-t-il dit.
Mais pour avoir un bon discernement, il faut « que l’amour de Dieu habite en nous, que nous écoutions sa Parole ; il faut que les hommes soient aimés, écoutés, compris, respectés profondément, a-t-il expliqué. Il faut contempler ce monde pour voir comment le Seigneur l’aime et pour voir comment, au nom du Seigneur, il doit être servi ».
En commentant la première lecture de la messe, le cardinal a souligné que « Salomon avait à peine 23 ans quand il est devenu roi à la suite de son père David ». Le cardinal Barbarin a expliqué que celui-ci a demandé à Dieu « un coeur attentif ». Le texte en hébreu dit : « Je voudrais avoir un coeur qui écoute », a-t-il souligné, en invitant les fidèles à faire cette « belle demande » à Dieu, pour eux-mêmes.
Le cardinal Barbarin a présidé la messe qui a été concélébrée notamment par l’évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, Mgr Denis Moutel.
La chapelle où a lieu chaque année le pardon – célébration typiquement bretonne – est dédiée aux sept dormants d’Ephèse. On raconte qu’au IIIe siècle, l’empereur Dèce fit emmurer vivants sept jeunes chrétiens qui refusaient de renier leur foi. Ils restèrent endormis près de 200 ans et furent retrouvés vivants. C’est ce que raconte un chant populaire breton. On retrouve aussi ce récit dans la sourate 18 du Coran.
Ayant fait le rapprochement entre le chant et la sourate, Louis Massignon (1883-1962), un universitaire français spécialisé dans l’étude de l’arabe et de l’islam, décida d’inviter des musulmans au pardon du Vieux-Marché, en 1954, l’année où débuta la guerre d’Algérie.
Après la célébration de la messe, la sourate 18 a été lue devant la fontaine des Sept-Saints, non loin de la chapelle.

Gisèle Plantec