Archive pour le 11 août, 2011
12 août: Sainte Jeanne de Chantal
11 août, 2011du site:
http://www.saintejeannedechantal.com/spip.php?article42
Paroisse Sainte Jeanne de Chantal
Sainte Jeanne de Chantal
La vie de Sainte Jeanne de Chantal
Elle est la patronne de toutes les vocations ; et connaître sa vie explique pourquoi.
Une vie de famille toute simple
Jeanne Frémyot naît le 23 janvier 1572, à Dijon. Elle perd sa mère rapidement. Son père, Président du Parlement de Bourgogne, élève avec soin ses enfants, veillant lui-même à leur éducation religieuse. Jeanne est vive et enjouée, curieuse de tout. Très tôt, elle demande à Marie d’être sa vraie mère. C’est l’époque des guerres de religion, qui bouleversent la fillette. Elle se sent profondément catholique et sa famille soutiendra indéfectiblement le roi de France. Au moment de sa confirmation, Jeanne ajoute à son prénom celui de Françoise.
Elle a presque 21 ans quand elle épouse le baron Christophe Rabutin de Chantal. Appelé pour le service du Roi, son époux est souvent absent. Jeanne doit s’occuper seule du château et des biens de la famille de Chantal ; énergique et pieuse, elle se consacre à ces responsabilités et à sa famille, réservant les distractions pour les moments de présence de son époux. Le ménage est très heureux.
Les épreuves de la vie
Deux premiers enfants meurent à la naissance, mais Jeanne-Françoise donne ensuite naissance à un garçon, Celse-Bénigne, puis à Marie-Aimée, Françoise et Charlotte ; elle restera toujours très attentive à leur éducation. Début 1601, Christophe de Chantal décide de quitter la Cour pour vivre auprès des siens. Mais alors que vient de naître leur dernier enfant, il meurt victime d’un accident de chasse. Le choc est terrible pour Jeanne, qui a 29 ans.
Son beau-père lui ordonne alors de venir habiter chez lui ; ce sont des années difficiles. Le Baron de Chantal est acariâtre, il a confié sa maison a une servante-maîtresse. Mais la foi de Jeanne est solide, elle s’appuie sur la prière, elle se consacre à ses enfants, elle les catéchise et s’occupe aussi des bâtards du château et de tous ceux qu’elle peut aider. Déjà, elle met en pratique les vertus qui seront les axes de sa vie spirituelle : la charité, l’humilité.
La naissance d’une vocation
Son père l’invite à Dijon, en mars 1604 car le jeune évêque de Genève , François de Sales, vient y prêcher le Carême. Cette rencontre est capitale, François de Sales et Jeanne de Chantal « se reconnaissent » ; il devient son directeur spirituel, elle aspire à une vie toute donnée à Dieu. A l’époque les monastères réformés sont très austères, les non réformés plutôt relâchés ; pour l’évêque de Genève, il doit exister une troisième voie. Jeanne l’aidera à réaliser ce grand dessein, qui va longuement mûrir chez l’un et chez l’autre.
Au printemps 1610, la décision est prise. Les enfants de Jeanne ont grandi : son fils, suivant les traces de son père, doit commencer une carrière à la Cour et dans l’armée, sa fille aînée va se marier , avec le plus jeune frère de François de Sales, et ses cadettes suivront leur mère. Les jeunes filles à l’époque n’étaient-elles pas élevées dans des monastères ? Mais la petite Charlotte meurt et Jeanne part seule avec Françoise (ainsi que deux autres jeunes filles).
Fondation de la Visitation
L’évêque de Genève résidant à Annecy, Jeanne et trois autres sœurs s’installent donc dans « la Galerie » petite maison des faubourgs de Annecy. Et c’est le début de « La Visitation sainte Marie », en hommage à ce mystère de la vie humble et cachée de Marie. François de Sales est très attentif à cette petite communauté, qui met l’oraison au cœur de sa vie. Des visites aux malades débutent en 1612, mais elles sont limitées. Quelques années plus tard , quand des monastères seront créés à Lyon puis à Moulins, les moniales ne sortiront plus.
Mère de Chantal se consacre à ses religieuses et à la croissance de son ordre. L’abondante correspondance, qu’elle laissera, en porte témoignage . Elle continue de s’occuper de ses enfants : son fils se marie. Il mourra plus tard, laissant une fillette, qui deviendra Madame de Sévigné. Marie-Aimée, veuve elle aussi, meurt à la naissance de son premier enfant. Seule Françoise, et ses deux enfants, survivront à Jeanne.
Le 28 décembre 1622, le décès de François de Sales , à 55 ans, la laisse seule, alors que les monastères sont de plus en plus nombreux. Elle s’occupe de tout avec la foi, le courage et l’énergie qu’elle avait jeune femme pour s’occuper du château de son mari, qu’elle a eu jeune veuve pour élever seule ses enfants. Quand elle meurt, en décembre 1641, la Visitation Sainte Marie est un ordre important, comptant 87 monastères.
Ainsi, successivement vierge, épouse, mère, veuve et religieuse, Jeanne de Chantal est bien la patronne de tous les états de vie.
La jeune Baronne puis la Mère de Chantal a été dévorée par l’amour de Dieu “il nous faut tout quitter pour rester à la merci de l’amour divin, afin qu’il fasse de nous ce qu’il lui plaira”. Pour elle, “si vous cherchez Dieu, vous le trouverez partout”. Saint François de Sales estimait que la dévotion n’était pas réservée aux personnes consacrées, mais devait avoir sa place dans chaque vie. Jeanne l’a écouté ; dans tous les états de sa vie elle a servi son Seigneur ; elle a fait merveilleusement sienne le conseil de “leur bienheureux Père” : “C’est là où Dieu nous a plantés qu’il nous faut savoir fleurir
Les livres poétiques – Livre de Job 1
11 août, 2011du site:
http://www.ebible.free.fr/livre.php?_id=job&_chap=1
Ancien Testament
Les livres poétiques – Livre de Job 1
Chapitre 2
Job apprend son infortune
[1] Il y avait dans le pays d’Uts un homme qui s’appelait Job. Et cet homme était intègre et droit; il craignait Dieu, et se détournait du mal. [2] Il lui naquit sept fils et trois filles. [3] Il possédait sept mille brebis, trois mille chameaux, cinq cents paires de bœufs, cinq cents ânesses, et un très grand nombre de serviteurs. Et cet homme était le plus considérable de tous les fils de l’Orient. [4] Ses fils allaient les uns chez les autres et donnaient tour à tour un festin, et ils invitaient leurs trois sœurs à manger et à boire avec eux. [5] Et quand les jours de festin étaient passés, Job appelait et sanctifiait ses fils, puis il se levait de bon matin et offrait pour chacun d’eux un holocauste; car Job disait: Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils offensé Dieu dans leur cœur. C’est ainsi que Job avait coutume d’agir. [6] Or, les fils de Dieu vinrent un jour se présenter devant l’Éternel, et Satan vint aussi au milieu d’eux. [7] L’Éternel dit à Satan: D’où viens-tu? Et Satan répondit à l’Éternel: De parcourir la terre et de m’y promener. [8] L’Éternel dit à Satan: As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n’y a personne comme lui sur la terre; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. [9] Et Satan répondit à l’Éternel: Est-ce d’une manière désintéressée que Job craint Dieu? [10] Ne l’as-tu pas protégé, lui, sa maison, et tout ce qui est à lui? Tu as béni l’œuvre de ses mains, et ses troupeaux couvrent le pays. [11] Mais étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient, et je suis sûr qu’il te maudit en face. [12] L’Éternel dit à Satan: Voici, tout ce qui lui appartient, je te le livre; seulement, ne porte pas la main sur lui. Et Satan se retira de devant la face de l’Éternel. [13] Un jour que les fils et les filles de Job mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné, [14] il arriva auprès de Job un messager qui dit: Les bœufs labouraient et les ânesses paissaient à côté d’eux; [15] des Sabéens se sont jetés dessus, les ont enlevés, et ont passé les serviteurs au fil de l’épée. Et je me suis échappé moi seul, pour t’en apporter la nouvelle. [16] Il parlait encore, lorsqu’un autre vint et dit: Le feu de Dieu est tombé du ciel, a embrasé les brebis et les serviteurs, et les a consumés. Et je me suis échappé moi seul, pour t’en apporter la nouvelle. [17] Il parlait encore, lorsqu’un autre vint et dit: Des Chaldéens, formés en trois bandes, se sont jetés sur les chameaux, les ont enlevés, et ont passé les serviteurs au fil de l’épée. Et je me suis échappé moi seul, pour t’en apporter la nouvelle. [18] Il parlait encore, lorsqu’un autre vint et dit: Tes fils et tes filles mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné; [19] et voici, un grand vent est venu de l’autre côté du désert, et a frappé contre les quatre coins de la maison; elle s’est écroulée sur les jeunes gens, et ils sont morts. Et je me suis échappé moi seul, pour t’en apporter la nouvelle. [20] Alors Job se leva, déchira son manteau, et se rasa la tête; puis, se jetant par terre, il se prosterna, [21] et dit: Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté; que le nom de l’Éternel soit béni! [22] En tout cela, Job ne pécha point et n’attribua rien d’injuste à Dieu.