Archive pour juillet, 2011

12 JUILLET: SAINT JEAN GUALBERT (mf)

12 juillet, 2011

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20110712&id=5247&fd=0

12 Juillet

SAINT JEAN GUALBERT

Abbé de Vallombreuse
(999-1083)

        Saint Jean Gualbert, né à Florence, fut élevé avec soin dans les maximes de la piété et dans l’étude des lettres ; mais à peine était-il entré dans le monde, qu’il y prit un goût excessif. L’amour des plaisirs l’emporta tellement, que ce qui lui avait paru criminel ne lui offrit plus rien que de légitime et d’innocent. Il était perdu sans ressources, si Dieu n’eût ménagé des circonstances pour lui ouvrir les yeux et le tirer de l’état déplorable où il s’était réduit.
        Un jour de Vendredi saint, il rencontre le meurtrier de son frère, et, plein d’idées de vengeance, il va le percer de son épée, lorsque le malheureux, se jetant à terre, les bras en croix, le conjure, par la Passion de Jésus-Christ, de ne pas lui ôter la vie. Gualbert ne peut résister à ce spectacle. L’exemple du Sauveur priant pour ses bourreaux amollit la dureté de son cœur ; il tend la main au gentilhomme et lui dit :
« Je ne puis vous refuser ce que vous me demandez au nom de Jésus-Christ. Je vous accorde non seulement la vie, mais mon amitié. Priez Dieu de me pardonner mon péché. 
S’étant ensuite embrassés, ils se séparèrent. Jean se dirige de là vers l’église d’une abbaye voisine ; il se jette lui-même aux pieds d’un crucifix, et y prie avec une ferveur extraordinaire. Dieu lui fait connaître par un prodige que sa prière est exaucée, et qu’il a obtenu le pardon de ses fautes ; car le crucifix devant lequel il priait baisse la tête et s’incline vers lui, comme pour le remercier du pardon qu’il a généreusement accordé par amour pour Dieu.
        Changé en un homme nouveau, Jean prit l’habit de Saint-Benoît et devint un religieux si fervent, qu’à la mort de l’abbé tous les suffrages se réunirent sur lui ; mais il ne voulut jamais accepter la dignité qu’on lui offrait. Il se retira à Vallombreuse, qui devint le berceau d’un nouvel Ordre, où la règle de Saint-Benoît était suivie dans toute sa rigueur.
        On trouve dans la vie de saint Gualbert toutes les austérités et toutes les vertus qu’on rencontre dans la vie des plus grands Saints. Par un temps de disette, il se fit conduire au grenier presque vide, et les provisions, à sa prière, se multiplièrent au point qu’il put distribuer du blé à tous ses couvents et à tous les pauvres qui se présentèrent. Ayant trouvé un monastère trop riche, il pria un ruisseau voisin de prendre la violence d’un torrent et de renverser l’édifice, ce qui s’accomplit aussitôt. Un de ses couvents fut dévasté, incendié, et les religieux fort maltraités : « Vous êtes maintenant de vrais religieux, leur dit le Saint ; oh ! Que j’envie votre sort !

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.

Madonna avec le petit enfant

11 juillet, 2011

Madonna avec le petit enfant dans images sacrée atsEufrasiana10

Dans la cuvette de l’abside une Madonna avec enfant entourée de saints et d’évêques. Elle semble soit une plus anciennes, si pas de plus ancienne, d’image de Madonna existante dans l’Europe Occidentale. Trieste (je crois à Trieste ville, autres images sur le site, à voir)

http://www.atrieste.eu/Forum3/viewtopic.php?f=31&t=3319

Cantique à Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.

11 juillet, 2011

du site:

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/carmel/thereseenfj/072.htm

CANTIQUE à Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.
 
Paroles de Mère ISABELLE DU SACRÉ-COEUR    du Carmel de Lisieux.
Musique de F. DE LA TOMBELLE.
 
I
Grande petite Sainte, ô pure Soeur des Anges,
O Vierge, tu passas au-dessus de nos fanges,
Et ton coeur innocent vola vers le Seigneur…
Lui, de son doux Amour, il prévint ton enfance ;
Et cet amour devint comme un abîme immense
D’une insondable profondeur.
 
REFRAIN
Préserve-nous des terrestres souillures,
Garde à notre âme ou rends-lui sa blancheur;
Oh ! prête-lui tes mystiques parures,
Ton idéale et céleste candeur !
 
II
Salut ! enfant de paix et guerrier magnanime,
Ange consolateur, patiente victime!
Salut ! harpe joyeuse et vase de bonté,
Lumineux chérubin et simple violette !
Salut ! vierge prudente et douce pâquerette !
Salut ! rose de charité !
Cantique.
 
REFRAIN
Si le Très-Haut te donna tous les charmes
Et, dans tes mains, s’il a placé des fleurs,
C’est qu’il voulait, par ces fragiles armes,
Vaincre et sauver la foule des pécheurs.
 
III
Tu formais ici-bas des projets grandioses,
Sur le point de mourir, tu nous promis des roses,
Pourquoi pas d’autres fleurs du céleste Jardin ?
Ah ! nous avons compris la poétique image
C’était, dans ton aimable et suave langage,
Nous promettre l’Amour divin !
 
REFRAIN
En répandant cette onde parfumée,
Tu fais connaître et bénir le Seigneur
L’humanité, frémissante et charmée,
Admire et loue, en toi, son Créateur.
 
IV
O sainte et douce enfant, nous te livrons nos âmes !
Viens leur communiquer tes séraphiques flammes:
C’est le plus précieux et le suprême don ;
Vers le Ciel, guide-nous, par ta petite voie,
Epanche en nous l’amour, l’humilité, la joie,
La confiance et l’abandon.
 
REFRAIN
Près de Jésus, dans le chemin d’enfance,
Fais-nous marcher, voler joyeusement ;
Tout notre espoir repose en sa clémence,
Nous voulons vivre et mourir en l’aimant.
 
V
Le Coeur divin déborde et son amour le presse…
Tu t’offris en victime aux flots de sa tendresse,
Et lui, comme un torrent, t’inonda de ses feux.
De sa suavité, tu fis l’expérience,
Et tu nous le montras plein de compatissance,
Doux et miséricordieux.
 
REFRAIN
Petite Reine, entends notre prière
Tous, nous rêvons une place à ta cour :
Enrôle-nous sous ta blanche bannière,
Offre à jamais nos cœurs au Dieu d’amour.
 

ANGÉLUS DU DIMANCHE 10 JUILLET 2011

11 juillet, 2011

du site:

http://www.zenit.org/article-28444?l=french

ANGÉLUS DU DIMANCHE 10 JUILLET 2011

ROME, Dimanche 10 juillet 2011 (ZENIT.org) –Nous publions ci-dessous le texte des paroles prononcées ce dimanche par Benoît XVI, à Castel Gandolfo, à l’occasion de la prière de l’Angélus.

AVANT L’ANGELUS

Chers frères et soeurs,
Je vous remercie d’être venus pour le rendez-vous de l’Angélus ici, à Castel Gandolfo, où je suis arrivé depuis quelques jours. Je saisis volontiers cette occasion d’adresser une salutation cordiale aussi à tous les habitants de cette chère petite ville, en leur souhaitant un bon été. Je salue en particulier notre évêque d’Albano.
Dans l’évangile de ce dimanche (Matthieu 13, 1-23), Jésus s’adresse à la foule avec la célèbre parabole du Semeur. C’est une page en quelque sorte « autobiographique », parce qu’elle reflète l’expérience même de Jésus, de sa prédication : il s’identifie au semeur, qui sème la bonne semence de la Parole de Dieu, et il se rend compte des différents effets obtenus, selon le type d’accueil qui est réservé à cette annonce. Il y a ceux qui écoutent la Parole de façon superficielle mais ne l’accueillent pas ; il y a ceux qui l’accueillent sur le moment mais qui ne sont pas constants et perdent tout ; il a ceux qui se laissent dominer par les préoccupations et les séductions du monde ; et il y a ceux qui écoutent de façon réceptive comme la bonne terre : là, la Parole porte du fruit en abondance.
Mais cet Evangile insiste aussi sur la « méthode » de la prédication de Jésus, c’est-à-dire justement sur l’utilisation des paraboles. « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? » demandent les disciples (Mt 13, 10). Et Jésus répond en faisant une distinction entre eux et la foule : aux disciples, c’est-à-dire à ceux qui se sont déjà décidés pour lui, il peut parler du Royaume de Dieu ouvertement, en revanche, aux autres, il doit l’annoncer en paraboles, justement pour stimuler leur décision, la conversion de leur cœur ; en effet, les paraboles, du fait de leur nature, requièrent un effort d’interprétation, interpellent l’intelligence, mais aussi la liberté. Saint Jean Chrysostome écrit : « Jésus a prononcé ces paroles dans l’intention d’attirer à lui ses auditeurs et de les stimuler en leur assurant que s’ils s’adressent à lui, il les guérira » (Commentaire de l’Evangile de Matthieu, 45, 1-2).
Au fond, la vraie « Parabole » de Dieu, c’est Jésus lui-même, sa personne qui, sous le signe de l’humanité, cache et en même temps révèle sa divinité. De cette façon, Dieu ne nous oblige pas à croire en lui, mais il nous attire à lui par la vérité et la bonté de son Fils incarné : l’amour, en effet, respecte toujours la liberté.
Chers amis, demain nous célébrerons la fête de saint Benoît, abbé et patron de l’Europe. A la lumière de cet Evangile, regardons vers lui comme un maître de l’écoute de la Parole de Dieu, une écoute profonde et persévérante. Nous devons toujours apprendre du grand patriarche du monachisme occidental à donner à Dieu la place qui lui revient, la première place, en lui offrant, par la prière du matin et du soir, les activités quotidiennes.
Que la Vierge Marie nous aide à être, à son exemple, « la bonne terre » où la semence puisse porter beaucoup de fruit.

APRES L’ANGELUS
Après la prière de l’Angélus le pape a salué les pèlerins en différentes langues. Voici ce qu’il a dit en français :
En ce temps de vacances, chers pèlerins francophones, et particulièrement les choristes de la Basilique Notre-Dame de Lausanne, je vous invite à refaire vos forces en vous émerveillant devant les splendeurs de la Création. Parents, apprenez à vos enfants à observer la nature, à la respecter et à la protéger comme un don magnifique qui nous fait pressentir la grandeur du Créateur ! En parlant en paraboles, Jésus a utilisé le langage de la nature pour expliquer à ses disciples les mystères du Royaume. Que les images qu’il emploie nous deviennent familières ! Retenons que la réalité divine est cachée dans notre vie quotidienne comme le grain enfoui dans la terre. Á nous de lui faire porter du fruit ! Bon dimanche à tous !

Traduction : Zenit

Saint Benedetto da Norcia

10 juillet, 2011

Saint Benedetto da Norcia dans images sacrée

 http://www.santiebeati.it/

La règle de Saint Benoît, Chapitre IV: Quels sont les instruments a pratiquer les bonnes oeuvres

10 juillet, 2011

du site:

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/benoit/regle.htm#_Toc502483625

La règle de Saint Benoît

CHAPITRE IV

QUELS SONT LES INSTRUMENTS A PRATIQUER LES BONNES OEUVRES.
 

Avant tout, aimer le Seigneur Dieu de tout cœur, de toute son âme, de toutes ses forces.
Ensuite le prochain comme soi-même.
Ensuite, ne point tuer.
Ne point commettre d’adultère.
Ne point dérober.
Ne point convoiter.
Ne point porter de faux témoignage
Honorer toute personne humaine.
Et ne pas infliger à autrui ce qu’on ne voudrait pas subir soi-même.
Faire abnégation de soi pour suivre le Christ.
Châtier son corps.
Ne point s’attacher aux jouissances
Aimer le jeûne.
Assister les pauvres.
Vêtir celui qui est nu.
Visiter les malades.
Ensevelir les morts.
Soulager ceux qui sont dans la tribulation
Consoler les affligés.
Rompre avec les manières du siècle.
Ne rien préférer à l’amour du Christ.
Ne pas se livrer à la colère.
Ne point s’attarder dans la rancune.
Ne pas entretenir de fausseté dans son cœur.
Ne pas donner le baiser de paix avec simulation.
Ne pas se départir de la charité.
Ne pas jurer, pour éviter le danger de parjure.
Proférer de bouche la vérité telle qu’on l’a dans le cœur.
Ne point rendre le mal pour le mal.
Ne faire d’injure à personne, ruais supporter avec patience celle qu’on nous fait.
Aimer ses ennemis.
Ne point rendre malédiction pour malédiction, mais plutôt bénir ceux qui nous maudissent.
Soutenir persécution pour la justice.
Ne pas être superbe.
Ni gorgé de vin.
Ni vorace.
Ni porté à la nonchalance.
Ni paresseux.
Ni murmurateur.
Ni enclin au dénigrement.
Mettre en Dieu son espérance.
Tout ce que l’on trouve de bon en soi, le rapporter non à soi, mais à Dieu ;
Quant au mal, reconnaître toujours qu’on en est l’auteur, et le mettre à son compte.
Craindre le jour du jugement.
Avoir grand’peur de l’enfer.
Désirer la vie éternelle de toute l’avidité de son âme.
Avoir toujours devant les yeux la mort qui nous guette.
Veiller à toute heure sur les actions de sa vie.
Entretenir la certitude qu’en tout lieu Dieu nous voit.
Briser contre la pierre qui est le Christ les pensées mauvaises à l’instant même où elles viennent à l’esprit, et s’en ouvrir à un ancien éclairé de Dieu.
Garder sa bouche de tout discours malsonnant ou dépravé.
Ne point se plaire à beaucoup parler.
Ne pas tenir de discours inutiles ou qui ne portent qu’à rire.
Ne pas se laisser entraîner au rire fréquent ou débridé.
Prêter volontiers l’oreille à de saintes lectures.
S’adonner souvent à l’oraison.
Pleurer et gémir sur ses fautes passées, en se les reprochant chaque jour devant Dieu dans la prière, et ne pas manquer de se purifier de ces mêmes souillures.
Ne pas accomplir les désirs de la chair. Haïr la volonté propre.
Obéir de tout point aux préceptes de l’abbé, même, ce qu’à Dieu ne plaise, s’il agissait autrement. Souvenons-nous de la parole de Notre-Seigneur : faites ce qu’ils disent, mais ce qu’ils font, gardez-vous de le faire.
Ne pas chercher à passer pour saint avant de l’être, mais le devenir d’abord, en sorte qu’il y ait quelque vérité à ce qu’on le dise.
Accomplir chaque jour d’une manière effective les préceptes de Dieu.
Aimer la chasteté.
Ne haïr qui que ce Soit.
Ne pas céder â la jalousie.
Réprimer le tourment de l’envie.
Avoir horreur de la dispute.
Fuir l’élèvement.
Vénérer les anciens.
Aimer les plus jeunes.
Prier pour ses ennemis dans l’amour du Christ.
Se remettre en paix, avant le coucher du soleil, avec celui dont nous éloigne la discorde.
Et ne désespérer jamais de la miséricorde de Dieu. 

Voilà quels sont les instruments de l’art spirituel. En les employant jour et nuit, en accomplissant sans relâche le programme des œuvres divines, de manière à les remettre au jour du jugement entre les mains de Dieu, nous recevrons de lui la récompense que Lui-même a promise: « Nul œil n’a vu, nulle oreille n’a entendu, ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment. » Quant à l’atelier où nous apportons tous nos soins ont œuvrer de la sorte, il n’est autre que le cloître monastique et la communauté où nous sommes stabilisés. 

Benoît XVI: Saint Benoît de Nursie (11 Juillet)

10 juillet, 2011

du site:

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2008/documents/hf_ben-xvi_aud_20080409_fr.html

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 9 avril 2008

Saint Benoît de Nursie

Chers frères et sœurs,

Je voudrais parler aujourd’hui de saint Benoît, fondateur du monachisme occidental, et aussi Patron de mon pontificat. Je commence par une parole de saint Grégoire le Grand, qui écrit à propos de saint Benoît:  « L’homme de Dieu qui brilla sur cette terre par de si nombreux miracles, ne brilla pas moins par l’éloquence avec laquelle il sut exposer sa doctrine » (Dial. II, 36). Telles sont les paroles que ce grand Pape écrivit en l’an 592; le saint moine était mort à peine 50 ans auparavant et il était encore vivant dans la mémoire des personnes et en particulier dans le florissant Ordre religieux qu’il avait fondé. Saint Benoît de Nursie, par sa vie et par son œuvre, a exercé une influence fondamentale sur le développement de la civilisation et de la culture européenne. La source la plus importante à propos de la vie de ce saint est le deuxième livre des Dialogues de saint Grégoire le Grand. Il ne s’agit pas d’une biographie au sens classique. Selon les idées de son temps, il voulut illustrer à travers l’exemple d’un homme concret – précisément saint Benoît – l’ascension au sommet de la contemplation, qui peut être réalisée par celui qui s’abandonne à Dieu. Il nous donne donc un modèle  de  la  vie  humaine  comme ascension vers le sommet de la perfection. Saint Grégoire le Grand raconte également dans ce livre des Dialogues de nombreux miracles accomplis par le saint, et ici aussi il ne veut pas raconter simplement quelque chose d’étrange, mais démontrer comment Dieu, en admonestant, en aidant et aussi en punissant, intervient dans les situations concrètes de la vie de l’homme. Il veut démontrer que Dieu n’est pas une hypothèse lointaine placée à l’origine du monde, mais qu’il est présent dans la vie de l’homme, de tout homme.
Cette perspective du « biographe » s’explique également à la lumière du contexte général de son époque:  entre le V et le VI siècle, le monde était bouleversé par une terrible crise des valeurs et des institutions, causée par la chute de l’Empire romain, par l’invasion des nouveaux peuples et par la décadence des mœurs. En présentant saint Benoît comme un « astre lumineux », Grégoire voulait indiquer dans cette situation terrible, précisément ici dans cette ville de Rome, l’issue de la « nuit obscure de l’histoire » (Jean-Paul II, Insegnamenti, II/1, 1979, p. 1158). De fait, l’œuvre du saint et, en particulier, sa Règle se révélèrent détentrices d’un authentique ferment spirituel qui transforma le visage de l’Europe au cours des siècles, bien au-delà des frontières de sa patrie et de son temps, suscitant après la chute de l’unité politique créée par l’empire romain une nouvelle unité spirituelle et culturelle, celle de la foi chrétienne partagée par les peuples du continent. C’est précisément ainsi qu’est née la réalité que nous appelons « Europe ».
La naissance de saint Benoît se situe autour de l’an 480. Il provenait, comme le dit saint Grégoire, « ex provincia Nursiae » – de la région de la Nursie. Ses parents, qui étaient aisés, l’envoyèrent suivre des études à Rome pour sa formation. Il ne s’arrêta cependant pas longtemps dans la Ville éternelle. Comme explication, pleinement crédible, Grégoire mentionne le fait que le jeune Benoît était écoeuré par le style de vie d’un grand nombre de ses compagnons d’étude, qui vivaient de manière dissolue, et qu’il ne voulait pas tomber dans les mêmes erreurs. Il voulait ne plaire qu’à Dieu seul; « soli Deo placere desiderans »  (II  Dial.  Prol. 1). Ainsi, avant même la conclusion de ses études, Benoît quitta Rome et se retira dans la solitude des montagnes à l’est de Rome. Après un premier séjour dans le village d’Effide (aujourd’hui Affile), où il s’associa pendant un certain temps à une « communauté religieuse » de moines, il devint ermite dans la proche Subiaco. Il vécut là pendant trois ans complètement seul dans une grotte qui, depuis le Haut Moyen-âge, constitue le « coeur » d’un monastère bénédictin appelé « Sacro Speco ». La période à Subiaco, une période de solitude avec Dieu, fut un temps de maturation pour Benoît. Il dut supporter et surmonter en ce lieu les trois tentations fondamentales de chaque être humain:  la tentation de l’affirmation personnelle et du désir de se placer lui-même au centre, la tentation de la sensualité et, enfin, la tentation de la colère et de la vengeance. Benoît était en effet convaincu que ce n’était qu’après avoir vaincu ces tentations qu’il aurait pu adresser aux autres une parole pouvant être utile à leur situation de besoin. Et ainsi, son âme désormais pacifiée était en mesure de contrôler pleinement les pulsions du « moi » pour être un créateur de paix autour de lui. Ce n’est qu’alors qu’il décida de fonder ses premiers monastères dans la vallée de l’Anio, près de Subiaco.
En l’an 529, Benoît quitta Subiaco pour s’installer à Montecassino. Certains ont expliqué ce déplacement comme une fuite face aux intrigues d’un ecclésiastique local envieux. Mais cette tentative d’explication s’est révélée peu convaincante, car la mort soudaine de ce dernier n’incita pas Benoît à revenir (II Dial. 8). En réalité, cette décision s’imposa à lui car il était entré dans une nouvelle phase de sa maturation intérieure et de son expérience monastique. Selon Grégoire le Grand, l’exode de la lointaine vallée de l’Anio vers le Mont Cassio – une hauteur qui, dominant la vaste plaine environnante, est visible de loin – revêt un caractère symbolique:  la vie monastique cachée a sa raison d’être, mais un monastère possède également une finalité publique dans la vie de l’Eglise et de la société, il doit donner de la visibilité à la foi comme force de vie. De fait, lorsque Benoît conclut sa vie terrestre le 21 mars 547, il laissa avec sa Règle et avec la famille bénédictine qu’il avait fondée un patrimoine qui a porté des fruits dans le monde entier jusqu’à aujourd’hui.
Dans tout le deuxième livre des Dialogues, Grégoire nous montre la façon dont la vie de saint Benoît était plongée dans une atmosphère de prière, fondement central de son existence. Sans prière l’expérience de Dieu n’existe pas. Mais la spiritualité de Benoît n’était pas une intériorité en dehors de la réalité. Dans la tourmente et la confusion de son temps, il vivait sous le regard de Dieu et ne perdit ainsi jamais de vue les devoirs de la vie quotidienne et l’homme avec ses besoins concrets. En voyant Dieu, il comprit la réalité de l’homme et sa mission. Dans sa Règle, il qualifie la vie monastique d’ »école du service du Seigneur » (Prol. 45) et il demande à ses moines de « ne rien placer avant l’Œuvre de Dieu [c'est-à-dire l'Office divin ou la Liturgie des Heures] » (43, 3). Il souligne cependant que la prière est en premier lieu un acte d’écoute (Prol. 9-11), qui doit ensuite se traduire par l’action concrète. « Le Seigneur attend que nous répondions chaque jour par les faits à ses saints enseignements », affirme-t-il (Prol. 35). Ainsi, la vie du moine devient une symbiose féconde entre action et contemplation « afin que Dieu soit glorifié en tout » (57, 9). En opposition avec une réalisation personnelle facile et égocentrique, aujourd’hui souvent exaltée, l’engagement premier et incontournable du disciple de saint Benoît est la recherche sincère de Dieu (58, 7) sur la voie tracée par le Christ humble et obéissant (5, 13), ne devant rien placer avant l’amour pour celui-ci (4, 21; 72, 11) et c’est précisément ainsi, au service de l’autre, qu’il devient un homme du service et de la paix. Dans l’exercice de l’obéissance mise en acte avec une foi animée par l’amour (5, 2), le moine conquiert l’humilité (5, 1), à laquelle la Règle consacre un chapitre entier (7). De cette manière, l’homme devient toujours plus conforme au Christ et atteint la véritable réalisation personnelle comme créature à l’image et à la ressemblance de Dieu.
A l’obéissance du disciple doit correspondre la sagesse de l’Abbé, qui dans le monastère remplit « les fonctions du Christ » (2, 2; 63, 13). Sa figure, définie en particulier dans le deuxième chapitre  de  la Règle, avec ses qualités de beauté spirituelle et d’engagement exigeant, peut-être considérée comme un autoportrait de Benoît, car – comme l’écrit Grégoire le Grand – « le saint ne put en aucune manière enseigner différemment de la façon dont il vécut » (Dial. II, 36). L’Abbé doit être à la fois un père tendre et également un maître sévère (2, 24), un véritable éducateur. Inflexible contre les vices, il est cependant appelé à imiter en particulier la tendresse du Bon Pasteur (27, 8), à « aider plutôt qu’à dominer » (64, 8), à « accentuer davantage à travers les faits qu’à travers les paroles tout ce qui est bon et saint » et à « illustrer les commandements divins par son exemple » (2, 12). Pour être en mesure de décider de manière responsable, l’Abbé doit aussi être un personne qui écoute « le conseil de ses frères » (3, 2), car « souvent Dieu révèle au plus jeune la solution la meilleure » (3, 3). Cette disposition rend étonnamment moderne une Règle écrite il y a presque quinze siècles! Un homme de responsabilité publique, même à une petite échelle, doit toujours être également un homme qui sait écouter et qui sait apprendre de ce qu’il écoute.
Benoît qualifie la Règle de « Règle minimale tracée uniquement pour le début » (73, 8); en réalité, celle-ci offre cependant des indications utiles non seulement aux moines, mais également à tous ceux qui cherchent un guide sur leur chemin vers Dieu. En raison de sa mesure, de son humanité et de son sobre discernement entre ce qui est essentiel et secondaire dans la vie spirituelle, elle a pu conserver sa force illuminatrice jusqu’à aujourd’hui. Paul VI, en proclamant saint Benoît Patron de l’Europe le 24 octobre 1964, voulut reconnaître l’œuvre merveilleuse accomplie par le saint à travers la Règle pour la formation de la civilisation et de la culture européenne. Aujourd’hui, l’Europe – à peine sortie d’un siècle profondément blessé par deux guerres mondiales et après l’effondrement des grandes idéologies qui se sont révélées de tragiques utopies – est à la recherche de sa propre identité. Pour créer une unité nouvelle et durable, les instruments politiques, économiques et juridiques sont assurément importants, mais il faut également susciter un renouveau éthique et spirituel qui puise aux racines chrétiennes du continent, autrement on ne peut pas reconstruire l’Europe. Sans cette sève vitale, l’homme reste exposé au danger de succomber à l’antique tentation de vouloir se racheter tout seul – une utopie qui, de différentes manières, a causé dans l’Europe du XX siècle, comme l’a remarqué le Pape Jean-Paul II, « un recul sans précédent dans l’histoire tourmentée de l’humanité » (Insegnamenti, XIII/1, 1990, p. 58). En recherchant le vrai progrès, nous écoutons encore aujourd’hui la Règle de saint Benoît comme une lumière pour notre chemin. Le grand moine demeure un véritable maître à l’école de qui nous pouvons apprendre l’art de vivre le véritable humanisme.

-Mat-13,01 Parabole Le semeur

9 juillet, 2011

-Mat-13,01 Parabole Le semeur  dans images sacrée 14%20SULLY%20SERMON%20PARABOLE%20DU%20SEMEUR

http://www.artbible.net/3JC/-Mat-13,01_Parable%20The%20sower_Parabole%20Le%20semeur/index.html

Litanies de l’humilité

9 juillet, 2011

du site:

http://mercy.e-monsite.com/rubrique,litanies-de-l-humilite,304293.html

Litanies de l’humilité

V. Ô Jésus, Doux et Humble de Cœur,
R. Rendez mon cœur semblable au Vôtre.

De ma volonté propre, délivrez-moi, Seigneur.
Du désir d’être estimé, délivrez-moi, Seigneur.
Du désir d’être affectionné, délivrez-moi, Seigneur.
Du désir d’être recherché, délivrez-moi, Seigneur.
Du désir d’être honoré, délivrez-moi, Seigneur.
Du désir d’être loué, délivrez-moi, Seigneur.
Du désir d’être préféré, délivrez-moi, Seigneur.
Du désir d’être consulté, délivrez-moi, Seigneur.
Du désir d’être approuvé, délivrez-moi, Seigneur.
Du désir d’être compris, délivrez-moi, Seigneur.
Du désir d’être visité, délivrez-moi, Seigneur.
De la crainte d’être humilié, délivrez-moi, Seigneur.
De la crainte d’être méprisé, délivrez-moi, Seigneur.
De la crainte d’être rebuté, délivrez-moi, Seigneur.
De la crainte d’être calomnié, délivrez-moi, Seigneur.
De la crainte d’être oublié, délivrez-moi, Seigneur.
De la crainte d’être raillé, délivrez-moi, Seigneur.
De la crainte d’être soupçonné, délivrez-moi, Seigneur.
De la crainte d’être injurié, délivrez-moi, Seigneur.
De la crainte d’être abandonné, délivrez-moi, Seigneur.
De la crainte d’être refusé, délivrez-moi, Seigneur.

Que d’autres soient plus aimés que moi, accordez-moi, Seigneur, de le désirer.
Que d’autres soient plus estimés que moi, accordez-moi, Seigneur, de le désirer.
Que d’autres grandissent dans l’opinion et que je diminue, accordez-moi, Seigneur, de le désirer.
Que d’autres soient loués et que je sois oublié, accordez-moi, Seigneur, de le désirer.
Que d’autres soient employés et que je sois mis de côté, accordez-moi, Seigneur, de le désirer.
Que d’autres soient préférés en tout, accordez-moi, Seigneur, de le désirer.
Que d’autres soient plus saints que moi, pourvu que je le sois autant que je puis l’être, accordez-moi, Seigneur, de le désirer.

D’être inconnu et pauvre, Seigneur, je veux me réjouir.
D’être dépourvu des perfections naturelles du corps et de l’esprit, Seigneur, je veux me réjouir.
Qu’on ne pense pas à moi, Seigneur, je veux me réjouir.
Qu’on m’occupe aux emplois les plus bas, Seigneur, je veux me réjouir.
Qu’on ne daigne même pas se servir de moi, Seigneur, je veux me réjouir.
Qu’on ne me demande jamais mon avis, Seigneur, je veux me réjouir.
Qu’on me laisse à la dernière place, Seigneur, je veux me réjouir.
Qu’on ne me fasse jamais de compliment, Seigneur, je veux me réjouir.
Qu’on me blâme à temps et à contretemps, Seigneur, je veux me réjouir.

V. Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice,
R. Car le Royaume des Cieux est à eux.

Prions :
Mon Dieu, je ne suis que cendre et poussière. Réprimez les mouvements d’orgueil qui s’élèvent dans mon âme. Apprenez-moi à me mépriser moi-même, Vous qui résistez aux superbes et qui donnez Votre Grâce aux humbles. Par Jésus, Doux et Humble de Cœur. Ainsi soit-il. 

Litanies récitées chaque jour par le Cardinal Merry del Val après la célébration de la Sainte Messe. 

dimanche 10 juillet 2011 -15e du Temps Ordinaire – Homélie

9 juillet, 2011

du site:

http://www.homelies.fr/homelie,,3205.html

dimanche 10 juillet 2011 -15e du Temps Ordinaire

Famille de Saint Joseph

HomélieMesse  

« Jusqu’à ce jour, la création gémit dans les douleurs de l’enfantement. Et elle n’est pas seule : nous aussi nous crions en nous-mêmes notre souffrance ». Qui d’entre nous n’a pas douloureusement vécu le contraste dont parle Saint Paul entre la dure réalité quotidienne et l’espérance chrétienne ? Entre « les souffrances du temps présent », dont nous portons notre part, et « la gloire que Dieu va bientôt révéler en nous », mais dont pour le moment nous n’expérimentons pas (encore) grand-chose ? Comme Marie nous avons envie de dire : « Comment cela va-t-il se faire ? » (Lc 1, 34) C’est précisément à cette question que veut répondre la liturgie de ce jour.
La Révélation nous enseigne que la souffrance et « la dégradation inévitable » sont entrées dans le monde comme conséquences du péché ; c’est-à-dire comme le fruit empoisonné d’une parole mensongère, destructrice, qui s’oppose au travail de structuration de la Parole créatrice, et provoque un retour au chaos. A présent, seule une nouvelle intervention divine – une nouvelle Parole recréatrice – peut arracher « la création au pouvoir du néant » (2nd lect.) auquel elle a été « livrée », et la rétablir dans l’harmonie pour laquelle elle avait été conçue de toute éternité.
Nous le croyons, cette Parole a été prononcée par le Père en Jésus-Christ Notre-Seigneur : le Semeur divin a jeté dans notre terre le Bon Grain, son Fils unique ; il a « arrosé nos sillons » (Ps 64) des grandes eaux de l’Esprit, afin que nous portions du fruit au centuple. En Jésus ressuscité, dans son Humanité glorifiée ainsi que dans celle de la Vierge Marie, la création exulte déjà dans les cieux. « En lui s’est révélé, d’une manière nouvelle et plus admirable, la vérité fondamentale sur la création que le livre de la Genèse atteste quand il répète à plusieurs reprises : “Dieu vit que cela était bon” » (Jean-Paul II, Redemptor Hominis, 8).
Mais si la Tête est arrivée au terme de son chemin, le Corps lui « crie sa souffrance dans les douleurs d’un enfantement qui dure encore » (2nd lect.). Pourtant les prémisses de sa résurrection lui sont déjà données : la semence de vie éternelle est enfouie dans le cœur des croyants depuis le jour de leur baptême ; la Parole recréatrice agit dans nos vies et la transforme, dans la mesure de notre disponibilité à l’action de l’Esprit.
Autrement dit, ce n’est pas Dieu qui tarde à établir son Règne, c’est plutôt nous qui ne sommes pas au rendez-vous de la grâce.
Heureusement, notre Dieu est un Dieu patient et suprêmement généreux ; il sait combien « le cœur de l’homme est compliqué et malade » : c’est pourquoi il sème en surabondance, y compris au bord du chemin, dans les ronces ou sur les rochers. Les oiseaux du ciel auront beau picorer, il y aura toujours assez de grain pour qu’il en tombe dans le peu de bonne terre que nous portons en nous.
Voilà une image de Dieu décidément bien déconcertante ! Non seulement le Père nous manifeste son amour en nous réconciliant avec lui par la mort de son Fils alors que nous étions encore ses ennemis (cf. Rm 5, 10), mais il jette à pleines mains la Parole de salut dans les sillons de notre vie, sans se soucier de nos refus, de nos indifférences, de nos négligences, dans la certitude qu’il y aura toujours quelques grains qui parviendront à s’enraciner.
Cette parabole est réconfortante pour les adultes à la nuque raide que nous sommes, mais elle apporte aussi consolation et bon conseil à tous ceux qui sont en charge de catéchèse auprès des adolescents et des jeunes.
Quelle souffrance pour bon nombre de parents de voir leurs enfants délaisser la foi de leur enfance ! Mais la foi ne se transmet ni avec les chromosomes ni avec le lait de la nourrice : nous pouvons proposer à nos enfants l’amitié de Jésus, mais nous ne pouvons pas l’accepter à leur place ni la leur imposer.
Notre-Seigneur ne nous demande pas l’impossible : contentons-nous de faire comme lui, et de semer abondamment par la parole et par l’exemple, même dans l’apparente indifférence ; il en restera toujours quelque chose et le grain semé poussera en temps voulu ; car « la parole, qui sort de la bouche du Seigneur, ne lui reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qu’il veut, sans avoir accompli sa mission » (1ère lect.).
Notre souci doit être de préparer la terre à recevoir le grain, puis de la nourrir afin qu’elle puisse produire l’épis. Pour cela nous sommes invités à arracher – autant que faire se peut – les mauvaises herbes et nourrir le sol de l’engrais des vertus, en particulier par l’exemple d’une vie évangélique vécue dans la paix et la joie.
Au terme de notre méditation, nous découvrons que ce n’est pas la lenteur avec laquelle le Royaume prend corps qui doit nous étonner, mais plutôt la longue patience de Dieu qui devrait susciter notre émerveillement.
De même qu’une seule Parole a suffi pour créer les univers, c’est par une seule Parole que Dieu a sauvé l’humanité toute entière, une fois pour toutes. Mais il diffère la moisson jusqu’à la fin des temps afin de ne perdre aucun épi.
Chemin faisant, la Parole se propose avec la discrétion d’une parabole : elle laisse son interlocuteur libre de l’interpréter selon son penchant. Celui qui ne veut pas se laisser interpeller n’a aucune peine à décliner mille raisons de la repousser. Mais celui qui « entend la Parole et la comprend porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un ». Il ne s’agit pas de comprendre rationnellement – les paraboles sont très simples et accessibles à tous – mais plutôt d’accueillir dans la foi l’étonnante image de Dieu qui s’en dégage.
Tous les acteurs de la parabole ont entendu, mais seuls les derniers ont compris la Parole, c’est-à-dire l’ont prise chez eux, comme un bien précieux sur lequel ils vont désormais veiller. Heureux sommes-nous si nos oreilles entendent ce que nous dit le Seigneur et si nous prenons au sérieux son appel à la conversion : il nous guérira et nous fera vivre ; « libérés de l’esclavage, nous connaîtrons alors la liberté, la gloire des enfants de Dieu » (2nd lect.) ; et nous porterons du fruit, « à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un ».
« Seigneur que le grain semé dans nos sillons au jour de notre baptême, se lève au grand soleil de ton amour, afin que nous portions l’épis que tu attends de nous ; rassemblés par l’Esprit, et unis à l’unique Pain eucharistique, nous deviendrons alors à notre tour le Pain ecclésial, livré pour la vie du monde. »

Père Joseph-Marie

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