Archive pour le 25 juillet, 2011
Se confesser : les conseils du cardinal Martini
25 juillet, 2011Hello il n’y ont pas beaucoup d’écrits du Cardinal Martini en français, quelque chose, cependant, j’ai trouvé, prions les uns pour les autres, une embrasse, du site:
http://www.cardinalrating.com/cardinal_60__article_5498.htm
Se confesser : les conseils du cardinal Martini
Apr 10, 2007
Extrait du livre : «Et Moi, Je Suis avec Vous» p. 76-79. (Vie chrétienne 1996)
Nous sommes tous conscients qu’il y a actuellement dans l’Église, une crise de la pénitence. On dit que les confessionnaux sont vides, mais ils le sont des deux côtés, soit parce que les fidèles manquent, soit parce que les prêtres n’y entrent plus. Fut un temps où le prêtre attendait des heures et des heures, ensuite, il pouvait ne pas se sentir coupable si les gens ne se confessaient pas. Maintenant, on en parle beaucoup, mais personne ne vient. Il y a donc un éloignement progressif, pas toujours à cause des fidèles ; en fait, même des prêtres font souvent comprendre, plus ou moins explicitement, qu’il vaut mieux espacer les visites.
Tout cela est peut-être utile ; c’est une crise salutaire car elle naît du refus d’un formalisme excessif dans la façon de recevoir et de donner le sacrement de pénitence qui, à la fin, dégoûtait aussi bien le prêtre que le fidèle, bien que certains, héroïquement, gardent cette habitude de la confession fréquente. Nous sommes dans cette situation et l’Église est à la recherche de nouvelles voies pénitentielles. Il me semble que c’est une purification juste, un effort louable que d’abandonner une pratique purement formelle.
Évidemment, on risque aussi de perdre un point essentiel de la pédagogie de l’Église, une dimension essentielle de notre vie de baptisés. Celle-ci est une vie de pécheurs qui, confiés à la miséricorde, parcourent un chemin vers la Résurrection définitive. Par conséquent, le mystère de la pénitence est à l’œuvre en nous, et dire que nous n’en avons pas besoin serait nous mettre en dehors de la réalité. Certes, si l’effort de sortir du formalisme nous portait à abandonner la pratique pénitentielle de l’Église, ce serait un très grand mal : nous ne serions plus dans la vérité devant Dieu ni devant nos frères.
De la confession au dialogue pénitentiel
Je ne veux pas ici faire une étude pastorale, mais simplement faire une suggestion à ceux qui ont peut-être, à un moment donné, espacé de plus en plus leurs confessions sans réussir à bien en analyser le pourquoi et sont dans l’incapacité de reprendre une pratique désormais formelle, à cause d’un certain malaise intérieur. Je voudrais proposer une suggestion uniquement parce qu’elle m’a été utile. Chacun offre ce qu’il a expérimenté de positif. Je me suis demandé, ou le Seigneur m’a inspiré de me demander, lorsqu’une confession courte et faite à la hâte me pesait, pourquoi ne pas essayer de la faire plus longue et avec plus de calme. Cela a l’air d’un paradoxe, mais parfois, même les paradoxes aident à sortir de situations bloquées. Alors, avec l’aide de quelqu’un d’autre, je suis passé de la confession à ce que j’appellerais un dialogue pénitentiel. Ce dialogue, d’ailleurs, ne fait que développer les indications données par la dernière révision du rite pénitentiel, publiée par le Saint Siège et appliquée par les Conférences épiscopales, qui élargit grandement la possibilité d’y insérer prière et lecture de l’Écriture Sainte.
Il me semble qu’il s’agit avant tout d’un dialogue avec un frère qui représente l’Église, donc un prêtre, en qui je vois un représentant direct de Dieu ; un dialogue fait en priant ensemble, dans lequel je présente ce que je sens en moi, en ce moment ; je me présente tel que je suis, devant l’Église et devant Dieu.
Reconnaître la miséricorde de Dieu
À mon avis, ce dialogue comporte essentiellement deux parties : la première, que j’appelle «confessio laudis», c’est-à-dire confession d’après le sens primitif du terme. Là aussi, on peut partir d’un paradoxe : s’il est chaque fois pénible et si difficile de dire mes péchés, pourquoi ne pas commencer par les bonnes actions ?
Saint Ignace lui-même le suggérait dans les Exercices, prenant comme premier point l’action de grâce : Seigneur, je veux d’abord te remercier parce que tu m’as aidé, telle chose a eu lieu, j’ai pu me rapprocher de telle personne, je me sens plus serein, j’ai dépassé un moment difficile, j’ai pu mieux prier. Remercier Dieu de ce que je suis, de son don, sous forme de dialogue, de prière de louange ; reconnaître ce qui maintenant, devant Dieu, me donne de la joie : je suis content de telle ou telle chose, passée ou présente. Il est important que ces choses émergent devant le Seigneur : la reconnaissance de sa bonté pour nous, de sa puissance, de sa miséricorde.
Cela fait, on peut passer à une «confessio vitae» que je définirais comme ceci : plus qu’une recherche et une énumération de péchés formels, c’est dire devant Dieu ce qui maintenant me met mal à l’aise, ce que je voudrais faire disparaître. Souvent, ce sont des attitudes, des façons d’être, plus que des péchés formels, mais au fond, les causes sont les douze attitudes que répertorie saint Marc : orgueil, envie, cupidité… qui émergent dans ces états d’âme.
Ou bien, je dirai devant Dieu : je regrette de ne pas pouvoir parler sincèrement avec telle personne, mon rapport n’est pas authentique avec tel groupe, je ne sais pas par où commencer. Je regrette de ne pas réussir à prier, je me sens mal à l’aise d’être pris par ma sensualité, par des désirs que je ne voudrais pas avoir, des fantasmes qui me troublent. Je ne m’accuse peut-être d’aucun péché en particulier, mais je me mets devant le Seigneur et lui demande qu’il me guérisse.
Il ne s’agit vraiment pas de mettre sur la table trois ou quatre péchés, pour qu’ils soient annulés, mais d’une immersion baptismale dans la puissance de l’Esprit : Seigneur, purifie-moi, éclaire-moi, illumine-moi. Je ne demande pas seulement, dans cette confession, que soit annulé tel ou tel péché, mais que mon cœur soit changé, qu’il y ait en moi moins de lourdeur, moins de tristesse, moins de scepticisme, moins d’orgueil. Je ne sais peut-être même pas par où commencer, mais je mets tout cela dans la puissance du Crucifié et du Ressuscité par la puissance de l’Église.
Une prière qui donne joie et paix
De là naît une prière qui peut être faite avec le prêtre : on peut réciter un Psaume, une prière de la Bible, de remerciement ou de demande, ou même, une prière spontanée sur laquelle une absolution sacramentelle vient comme la manifestation de la puissance de Dieu que je demande parce que je ne suis pas capable de m’améliorer tout seul. Je me remets une fois encore sous la Croix, sous cette puissance qui m’a baptisé pour qu’une fois encore elle me reprenne en main.
Voilà ce que j’entends par dialogue pénitentiel ; ce n’est pas simplement un dialogue psychologique, ou une sorte de thérapie.
Il n’est pas nécessaire que le confesseur me révèle les sources secrètes de mes fautes ; cela pourrait aussi avoir lieu avec un spécialiste du cœur humain, mais même si le confesseur est une personne qui ne sait pas grand chose du cœur humain, il peut toujours prier pour moi, sur moi et avec moi.
Il s’agit de se soumettre à la puissance de l’Église, et donc de retrouver la valeur du sacrement : je vais me confesser non pour sentir des choses intéressantes, ou pour voir quel conseil on me donne, mais parce que c’est moi qui dois me soumettre à la puissance de Dieu et cela me suffit, me donne joie et paix.
C’est donc, avec de nombreuses variantes possibles, une suggestion que je souhaitais vous donner. Il est clair que, de cette façon, la confession peut durer longtemps, mais on l’affronte plus volontiers car l’on voit ce qu’elle signifie dans son chemin vers Dieu. À chacun d’entre vous, le Seigneur aura probablement suggéré d’autres formes qui pourront aussi être communiquées utilement en tant qu’expériences, car elles pourront en aider d’autres.
26 juillet: Saint Joachim et Sainte Anne, (m)
25 juillet, 2011site Ortodoxe, pour le Catholique memoire le 26 Juillet, du site:
http://orthodoxie.pagesperso-orange.fr/textes/vieStJoacSteAnne.html
Saint Joachim et Sainte Anne,
parents de la Très Sainte Mère de Dieu
Evangile selon Saint Luc (8:16-21)
Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase, ou ne la met sous un lit; mais il la met sur un chandelier, afin que ceux qui entrent voient la lumière.
Car il n’est rien de caché qui ne doive être découvert, rien de secret qui ne doive être connu et mis au jour.
Prenez donc garde à la manière dont vous écoutez; car on donnera à celui qui a, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il croit avoir.
La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver; mais ils ne purent l’aborder, à cause de la foule.
On lui dit: Ta mère et tes frères sont dehors, et ils désirent te voir.
Mais il répondit: Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique.
« Petite Vie » de Saint Joachim
et Sainte Anne
L’Évangile ne fait point mention d’ eux. Ce sont les Apocryphes qui nous révèlent leurs noms et nous apprennnent qu’ ils menaient une vie sainte, possédaient de grands troupeaux et n’ avaient pas d’enfants. C’était là chez les Juifs une ignominie qui valait à Joachim de voir parfois refuser l’offrande qu’il apportait au Temple. Jusqu’au jour où, après vingt ans de prières, Anne enfanta Marie, qui devait être la mère du Sauveur.
Vu cependant que c’est Dieu en définitive que nous prions, il nous excuse volontiers d’ignorer, surtout quand ils n’ en ont pas, la biographie de nos intercesseurs célestes. Aussi sont-ils innombrables les chrétiens dont la dévotion aux grands-parents de Jésus a été récompensée.
Sainte Anne fut honorée en Orient dès le Ve siècle; aujourd’hui encore les Grecs célèbrent annuellement trois fêtes en son honneur. En Occident, son culte semble dater des croisades.
Les sanctuaires où sainte Anne est le plus honorée se trouvent à Sainte-Anne-d’ Auray en Bretagne (Morbihan) et à Sainte-Anne-de-Beaupré au Canada français. Les tableaux les plus célèbres qui la représentent sont ceux de Giotto (Padoue), de Quentin Metsys (Bruxelles) et de Léonard de Vinci (Louvre).
25 Juillet: Le grand Jacques (Saint Jacques le Majeur)
25 juillet, 2011du site:
http://carmina-carmina.com/carmina/Mytholosaints/jacques.htm
Le grand Jacques (Saint Jacques le Majeur)
A l’auberge du cheval blanc.
25 juillet
Jacques Boanergès : fils du tonnerre. Jacques Matamore : tueur de Maures. Patron de l’Espagne.
Fils de Zébédée. Il paraît qu’il vint prêcher en Espagne mais comme il n’y fut pas écouté, il revint en Judée.
Un jour, un magicien nommé Hermogène envoya Philetius, un de ses disciples, pour confondre Jacques. Mais Philétius se rendit aux arguments de Jacques et revint vers Hermogène convaincu du bien fondé de ce que disait Jacques. Hermogène fut irrité et rendit Philétius tellement immobile qu’il ne pouvait plus bouger du tout. « On verra si ton Jacques pourra te délivrer ». Philétius envoya son serviteur prévenir Jacques. Celui-ci confia son suaire au serviteur en disant : « Dieu délie ceux qui sont enchaînés ». Dès que le suaire toucha Philétius, celui-ci retrouva sa mobilité.
Hermogène furieux demanda aux démons de lui amener Jacques et Philétius garrottés. Mais avant de trouver Jacques, les démons furent liés avec des chaînes de feu et supplièrent Jacques de les délier. Jacques les délia et leur demanda de lui amener Hermogène garrotté. Jacques le délia. Hermogène fut confus. Jacques lui dit de partir parce qu’il ne pouvait pas convertir quelqu’un sans son accord. Hermogène lui demanda de lui donner quelque chose car sinon, les démons le tueraient. Il lui donna son bâton. Hermogène partit chercher ses livres de magie et les jeta dans la mer puis se convertit.
Après toutes ces histoires de cordes, de liens et de bout de ficelles, de lieur et de délieur, Abiathar, qui était grand prêtre cette année là, emmena Jacques avec la corde au cou à Hérode Agrippa. Hérode décida de le décapiter. Or, en chemin, Jacques guérit un paralytique. Devant ce miracle, Josias, qui le tirait par la corde, s’agenouilla en s’excusant et demanda à devenir chrétien. Abiathar le fit empoigner et frapper de coups de poings sur la bouche. La dernière volonté de Jacques fut de demander un vase plein d’eau. Il baptisa Josias puis tous deux eurent la tête tranchée.
Ses disciples dérobèrent son corps pendant la nuit et le mirent sur un vaisseau sans voile et sans gouvernail, montèrent sur le navire et se confièrent aux flots. Quelques jours plus tard, le navire aborda en Galice au royaume de la reine Louve.
Ils débarquèrent le corps de Saint Jacques et le placèrent sur une grand pierre plate qui, en fondant, forma un sarcophage. Puis, ils allèrent trouver la reine Louve et lui demandèrent un lieu convenable pour sa sépulture. « Reçois mort celui que tu n’as pas voulu recevoir vivant. » Hypocritement, elle les envoya à un roi très cruel qui les fit mettre en prison. Mais, la nuit, Dieu les délivra. Le roi les fit poursuivre par ses soldats. Mais un pont sur lequel ils passaient s’écroula et ils furent tous noyés.
Le roi, regrettant ce qu’il avait fait leur donna l’autorisation d’aller où ils voulaient.
Ils retournèrent voir la reine Louve. Elle leur dit « prenez mes boeufs et attelez-les à un char et conduisez le corps de votre maître où vous voulez. » Elle savait que ses boeufs étaient des bêtes sauvages et indomptées et qu’ils tueraient sûrement les disciples. Ceux-ci gravirent la montagne où ils rencontrèrent un dragon qui crachait du feu. Mais ils le coupèrent par le milieu du ventre. Quand ils virent les taureaux, ils firent le signe de la croix et les bêtes devinrent douces comme des agneaux. Louve fut stupéfaite de ce miracle. Elle se convertit et donna son palais afin d’y bâtir une église qu’elle dota magnifiquement.
Retour
Saint Jacques est représenté comme un pèlerin avec un grand chapeau sur le quel est fixée une coquille Saint Jacques, son bourdon et une gourde. Le chien est un de ses attributs. Les pèlerins devaient ramasser une coquille Saint Jacques avant de rebrousser chemin. Cela témoignait de leur pèlerinage. Aujourd’hui, 40.000 personnes prennent ce chemin chaque année. (100.000 au Moyen âge) Ce chiffre augmente progressivement. Les nombreuses maisons d’accueil qui jalonnent le chemin ce Compostelle ne suffisent plus. Chaque pèlerin possède une sorte de passeport sur lequel ils fait appliquer des tampons à chaque étape. Son culte est encore très vivant et même en progression.
La mythologie de Saint Jacques est extrêmement complexe.
Saint Jacques est associé à Saint Christophe et à la voie lactée – à laquelle se réfèrent les pèlerins – que l’on appelle aussi « Chemin de Saint Jacques ». Il est associé à Vénus Aphrodite qui est sortie de la mer dans une coquille Saint Jacques. Elle prend quasiment la place de la perle que l’on retrouve dans le nom de Marguerite au 20 juillet. Perle perdue, objet de mélancolie, objet de la quête, non seulement de Faust mais de tous ceux qui sont marqués par la « bile noire ».
Il est associé aux liens et aux cordes (il est un des patron des cordiers) et se présente « lieur-délieur », comme Saint Pierre.
Son nom signifie boiteux : Jacob à qui, dans la Bible, un ange avec lequel il combattit toute la nuit, lui déboîta l’os de la hanche. Les boiteux passent pour être possesseur d’un savoir sur l’au-delà.
La légende dorée raconte des histoires qui marquent bien son rapport avec les liens. Telle l’histoire du pendu-dépendu.
Un allemand et son fils étaient partis sur le chemin de Saint Jacques. Ils s’arrêtèrent dans une auberge à Santo Domingo. Une servante lubrique, repoussée par le garçon, cacha une coupe d’argent dans les bagages du fils. Elle l’accusa de vol et il fut condamné à être pendu. Le père désespéré continua son pèlerinage puis revint vers Toulouse. Ils passa près du gibet et vit son fils, toujours vivant. Un homme charitable l’avait soutenu par les pieds. « Ne pleure pas, père, car je n’ai jamais été si bien, jusqu’à ce jour, Jacques m’a sustenté et il me restaure d’une douceur céleste. » Il leur demanda d’aller trouver le juge afin de le dépendre.
Le juge avait fait apprêter un coq et une géline pour son dîner. Il leur dit qu’il croirait à leur histoire si le coq et la géline cuits dans la casserole se mettait à chanter. Incontinent, le coq et la géline sortirent de la casserole et se mirent à chanter. A l’église de Santo Domingo, on trouve une cage dans laquelle sont enfermés des volatiles descendant de leurs ancêtres miraculeux. Claude Gaignebet fait remarquer que le coq blanc participe du soleil. C’est le seul animal qui effraye le lion, lui aussi solaire; le soleil est en exaltation dans ce signe.
La tradition veut que le coq ouvre les portes du ciel et les routes de l’au-delà. Ce n’est pas pour rien qu’il est au sommet des clochers. Au moment de la passion, le Christ qui va mourir pendu à la croix, prédit à Pierre (celui qui délie) un triple chant du coq. (Cf. les dernières paroles du discours de Socrate, condamné à mort, avant de boire la ciguë)
Un jour, un homme, sa femme et ses enfants partirent vers Saint Jacques de Compostelle. A Pampelune, la femme mourut, son hôte s’empara de tout son argent et du cheval qui lui servait de monture. L’homme s’en alla désolé, portant plusieurs enfants sur ses épaules et tenant les autres par la main. Il rencontra un homme avec son âne. Cet homme touché de compassion lui prêta son âne afin que les enfants montassent dessus.
Arrivé à Santiago, Saint Jacques lui apparut et lui dit : « Je suis l’apôtre Saint Jacques qui t’ai prêté mon âne. Je te le laisse pour ton retour. A Pampelune, l’homme qui t’a volé mourra en tombant de l’étage de sa maison. Tu retrouveras ainsi tout ce qu’on t’a volé. » C’est ce qui arriva. Dès que l’homme eut descendu ses enfants de son âne, l’animal disparu.
Un jour, trente hommes partirent en pèlerinage à Saint Jacques et se donnèrent l’un à l’autre, sauf un, la promesse de s’entraider. Arrivés au Mont Saint Michel, l’un d’eux tomba malade. Les autres l’attendirent 15 jours puis l’abandonnèrent sauf celui qui ne s’était pas engagé. Il le garda quelques temps mais un soir, l’homme mourut. L’homme fut effrayé par la présence du cadavre et de la nuit noire. Mais Saint Jacques apparut sous la forme d’un cavalier et lui dit : « Donne moi ce cadavre et monte derrière moi sur mon cheval. » Pendant la nuit, ils firent le trajet de 15 jours de cheval. Le Saint convoqua les chanoines pour faire enterrer l’homme mort et dire aux compagnons lâches que leur pèlerinage ne vaudrait rien pour avoir manqué à leur promesse.
Le « bourdon », bâton de pèlerin est une arme dont le Saint se sert pour chasser les démons. Sur le bourdon, la gourde, attachée avec un lacet, sert à épancher la soif caniculaire. Pantagruel (tout altéré) reproduit les traits de l’iconographie de Saint Jacques. De même, Jacques n’est pas sans rappeler le Dieu gaulois Succellus (le bon frappeur).
L’année où la Saint Jacques tombe un dimanche est déclarée une année Sainte. (comme en 1999) Les festivités de Santiago en sont d’autant plus magnifiques.
Maître Jacques est le grand fondateur des Compagnons;
Quant au petit Jacques, c’est celui du conte du haricot magique. La différence, c’est qu’il va dans l’au-delà par l’intermédiaire d’un fayot. Mais il y a, juste avant, une histoire de vache, donc de Marguerite, donc de perle, donc de coquille.
ANGÉLUS DU DIMANCHE 24 JUILLET
25 juillet, 2011du site:
http://www.zenit.org/article-28565?l=french
ANGÉLUS DU DIMANCHE 24 JUILLET
Texte intégral
ROME, Dimanche 24 juillet 2011 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte des paroles prononcées ce dimanche par Benoît XVI, à Castel Gandolfo, à l’occasion de la prière de l’Angélus.
AVANT L’ANGELUS
Chers frères et sœurs !
Aujourd’hui, dans la liturgie, la lecture de l’Ancien Testament nous présente la figure du roi Salomon, fils et successeur de David. Elle nous le présente au début de son règne, quand il était encore très jeune. Salomon hérita d’une charge très importante, et la responsabilité qui pesait sur ses épaules était très grande pour un jeune souverain. En premier lieu, il offrit à Dieu un sacrifice solennel – « mille holocaustes », dit la Bible. Alors le Seigneur lui apparut dans une vision nocturne et promit de lui donner ce qu’il aurait demandé dans la prière. Et l’on vit la grandeur d’âme de Salomon : il ne demanda pas une longue vie, ni la richesse ni l’élimination de ses ennemis ; il dit au contraire au Seigneur : « Donne à ton serviteur un cœur plein de jugement pour gouverner ton peuple, pour discerner entre le bien et le mal » (1 Roi 3,9). Et le Seigneur l’exauça, si bien que Salomon devint célèbre dans le monde entier pour sa sagesse et ses jugements droits.
Il pria donc Dieu de lui donner « un cœur docile ». Que signifie cette expression ? Nous savons que le « cœur » dans la Bible n’indique pas seulement une partie du corps mais le centre de la personne, le siège de ses intentions et de ses jugements. Nous pourrions dire : la conscience. Un « cœur docile » signifie donc une conscience qui sait écouter, qui est sensible à la voix de la vérité, et qui est donc capable de discerner le bien du mal. Dans le cas de Salomon, la demande est motivée par la responsabilité de guider une nation, Israël, le peuple que Dieu a choisi pour manifester au monde son dessein de salut. Par conséquent, le roi d’Israël doit chercher à être toujours en syntonie avec Dieu, à l’écoute de sa Parole, pour guider le peuple sur les chemins du Seigneur, le chemin de la justice et de la paix. Mais l’exemple de Salomon vaut pour tout homme. Chacun de nous a une conscience pour être « roi » en quelque sorte, c’est-à-dire pour exercer la grande dignité humaine d’agir selon une conscience droite en travaillant pour le bien et en évitant le mal. La conscience morale présuppose la capacité d’écouter la voix de la vérité, d’être dociles à ses indications. Les personnes appelées au devoir de gouverner ont naturellement une responsabilité supplémentaire, et ont donc – comme l’enseigne Salomon – encore plus besoin de l’aide de Dieu. Mais chacun a sa propre part à faire, dans la situation concrète où il se trouve. Une mentalité trompeuse nous suggère de demander à Dieu des choses ou des traitements de faveur ; en réalité, la vraie qualité de notre vie et de la vie sociale dépend de la conscience droite de chacun, de la capacité de chacun et de tous de reconnaître le bien en le séparant du mal et de chercher patiemment à le mettre en œuvre.
Demandons pour cela l’aide de la Vierge Marie, trône de la sagesse. Son « cœur » est parfaitement « docile » à la volonté du Seigneur. Tout en étant une personne humble et simple, Marie est une reine aux yeux de Dieu, et nous la vénérons comme telle. Que la Vierge Marie nous aide à nous former, nous aussi, avec la grâce de Dieu, une conscience toujours ouverte à la vérité et sensible à la justice pour servir le Règne de Dieu.
APRES L’ANGELUS
A l’issue de la prière de l’Angélus, le pape a adressé cet appel en italien :
Malheureusement, nous apprenons encore une fois des nouvelles de mort et de violence. Nous éprouvons tous une douleur profonde pour les graves attentats terroristes qui ont eu lieu vendredi dernier en Norvège. Prions pour les victimes, pour les blessés et pour leurs proches. Je voudrais encore répéter à tous cet appel pressant à abandonner pour toujours le chemin de la haine et à fuir les logiques du mal.
Puis le pape s’est adressé aux pèlerins francophones :
Je suis heureux d’accueillir les pèlerins francophones, ici à Castel Gandolfo, et tout spécialement les membres du camp international des Scouts de la région de Cluses. Dans l’évangile de ce dimanche, Jésus compare le Royaume de Dieu à un trésor caché dans un champ. Comment le découvrir et l’acquérir ? Nous sommes invités à profiter de ce temps des vacances pour rechercher Dieu et lui demander de nous libérer tout ce qui nous encombre inutilement. Demandons donc au Seigneur un cœur intelligent et sage qui saura le trouver. Que l’exemple de la Vierge Marie nous aide ! Bon dimanche et bonnes vacances !
Traduction : Zenit