Un sou, deux sous, pour les oiseaux du Ciel Un sou, deux sous, pour les oiseaux du Ciel
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Un sou, deux sous, pour les oiseaux du Ciel
(Jeudi 18 novembre 2010)
….En l’ Amour du Seigneur….
Bonjour, petit frère,
Un sou, deux sous,
Pour les oiseaux du ciel,
Un sou, deux sous,
Pour eux, qui craignent l’hiver…
Mais ces oiseaux du ciel
Ne sont-ils pas les enfants du Pére ?
Ils ne travaillent pas,
Et le Pére les nourrit…
Oui, mais voilà que l’ hiver approche…
Un sou, deux sous,
Au pied d’ une cathédrale,
Une veille dame
Emmitouflée d’un châle décoloré
Chante cette mélodie
Que je connais pour la chanter
Un sou, deux sous,
Pour les oiseaux du ciel….
Un sou, deux sous,
Pour les oiseaux du Ciel
Mes braves gens
Pour cette pauvre qui s’ inquiéte plus
Du sort des oiseaux du ciel
Que de son propre sort…
Aura-t-elle demain la force
De chanter encore
Sur le parvis de cette basilique
Qu’ elle aime tant
A Westminster,
Il se pleut des cordes
Mais dans le ciel,
Les oiseaux du Pére
Chantent les merveilles
D’ un ciel éclatant…
Un sou, deux sous,
Pour les oiseaux du ciel
Messieurs et Mesdames,
A l’ avant-veille de Noël,
Ils sont tombés du nid…
Qu’ est-ce que cela vous coûte
D’ apercevoir cette pauvresse,
Qui chante pour le Pére ???
Pourquoi détourner le regard,
Pourquoi ne pas voir ses larmes ?
Elle se tait,
Et pourtant, elle chante
Ecoutez, écoutez cette mélopée
Qui revient
Un sou, deux sous,
Pour les petits oiseaux du Ciel…
Y donneriez-vous votre pain
Pour qu’ elle mange à sa faim
Y donneriez-vous votre vin
Pour qu’ elle boive tout son soûl,
Dans le coeur de cette ville
Achalandée d’ inutilités encombrantes…
Un sou, deux sous,
Il ne lui faut rien de plus,
Pour nourrir les oiseaux du Ciel…
Elle n’ a ni habit de fête,
Ni sourire..
Le froid la transperce
Sous son châle déchiré…
Ses mitaines lui couvrent
A peine ses doigts gelés,
Oh, belle dame,
Lui laisserez-vous votre manteau ,
Pour qu’ en votre étole,
Elle sente se réchauffer
Votre coeur ???
Un sou, deux sous, Madame,
De quoi avez-vous peur
Que sa charité vous atteigne,
Que sa générosité vous blesse
Et que sa solitude vous émeuve ??
Mes braves amis,
Oh, mes braves amis
Que faut-il de plus,
Pour que vous ouvriiez les yeux
Sur l’ espace infini de l’ amour ???
Un sou, deux sous,
Pour les oiseaux du Ciel
Se peut-il que vous fûtes désillusionnés
A ce point
Pour que rien ne vous dépasse ???
Un sou, deux sous,
Pour les oiseaux du Ciel,
Pour cette belle
Au sourire étincelant…
Sa pauvreté est plus belle que la nôtre,
Son coeur plus grand encore,
Elle s’ asseoit là…
Puis un soir de Béthléem,
Ou nait un Enfant bien-aimé
Dans la pauvreté d’ une étable
Elle rejoindra la lumière…
Alors, tous les oiseaux du ciel
A qui elle aura donné le peu
Qu’ elle possédait
Viendront porter son coeur
Sur un coussin de satin
Et chanteront pour elle
Une mélodie d’ amour céleste,
Elle qui ne reçut d’ eux
Que l’ amour terrestre…
Ils chantaient, braves gens,
Pour un sou, deux sous de graines,
Dites-moi
Elle les a nourrit de son pain,
Abreuvé de son vin,,
Cela ne vous rappelle-t-il rien ?
Un sou, deux sous,
Cette pauvre du ciel
Demain, s’assiéra à la droite Du Pére…
Et tous les oiseaux libérés
De leurs cages
La réchaufferont de leurs plumes
Douceur de cygne,
Et douceur d’ aimer
Là plus encore…
Un coeur d’ oiseau parfois
Embellit une vie
Lorsqu’ au matin,
Nous ouvrons nos fenêtres
Pour les entendre rossignoler…
Un sou, deux sous, Jésus,
Pour cette mendiante
Que Tu accueilles…
N’ est-ce pas, petit frère ???
Marie-do
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