Mardi de la 15me semaine du temps ordinaire 2006: Matthieu 11, 20-24

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Mardi de la 15me semaine du temps ordinaire 2006

Matthieu 11, 20-24

Ils ne pouvaient tout de même pas dire qu’ils ne savaient pas. Ils ne pouvaient vraiment pas dire qu’ils n’avaient rien vu. Trop éclatants étaient les miracles que Jésus avaient opérés au milieu d’eux : la guérison d’un enfant et d’un paralytique à Capharnaüm, celle d’un aveugle, puis la marche sur les eaux et la multiplication des pains près de Bethsaïde et de Corazine. Ce peuple resté longtemps dans les ténèbres a bien vu se lever une grande lumière. Mais ces miracles ne lui sont pas devenus des signes, ils ne lui ont pas ouvert les yeux pour reconnaître Celui qui est la Lumière de toute vie. S’il est dit ailleurs que Jésus s’étonna de leur manque de foi, ici l’étonnement se change en sévère accusation, et ceci non pas pour condamner, mais pour avertir, pour ouvrir les yeux de ceux qui se croient trop sûrs de leur sagesse : Mais enfin, voyez ! Regardez et comprenez ! Si vous ne tenez pas à moi, vous ne pouvez pas tenir.
Car ce n’est pas d’un aveuglement par ignorance dont il s’agit ici, mais de cette autosuffisance odieuse qui relève du péché, qui refuse de se convertir et préfère les ténèbres à la lumière. Si je n’avais pas fait parmi eux les œuvres que nul autre n’a faites, ils n’auraient pas de péché, mais maintenant ils ont vu et ils nous haïssent, et moi et mon Père. Pour le Christ, le temps presse, c’est une question de vie ou de mort. Bientôt, par sa mort, en sa personne il va tuer la Haine et devenir pour nous infiniment plus qu’Abraham pour la ville de Sodome : notre Défenseur et Intercesseur auprès du Père. Mais savons-nous reconnaître le temps où Dieu nous visite ?
 
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