Archive pour le 17 juin, 2011

bonne nuit

17 juin, 2011

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Hypericum perforatum

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Mat 6,1 Prayer Our Father

17 juin, 2011

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Un appel à la vie intérieure

17 juin, 2011

du site:

http://www.missa.org/aimf_gclavet.php

Un appel à la vie intérieure

Conférence prononcée au Grand Séminaire de Montréal par Dom Gérard Calvet, o.s.b., de l’abbaye Sainte Madeleine du Barroux (11 mars 1999).
Pourquoi parler de la vie intérieure? Parce que, de plus en plus, nous nous apercevons que c’est la vie cachée, intérieure, qui ne se voit pas aux yeux des hommes, c’est elle qui opère le déclenchement des grands événements de ce monde.
Jésus-Christ a passé trente ans de vie cachée et personne ne savait qui il était, ce qu’il faisait. Pendant ce temps, il n’a pas prêché, il n’a pas missionné, il vivait en présence de son Père, il priait, il travaillait dans l’ombre de la face de Dieu. L’essentiel de notre vie, c’est d’être une braise sous la cendre; mais l’on sait que la braise, lorsqu’elle chauffe, est capable de faire un incendie.
Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus, la grande petite sainte est morte à vingt-quatre ans sans être sortie de son Carmel et elle a été décrétée  » docteur de l’Église  » et patronne des missions de l’Église universelle. Pourquoi ? Pour quelle raison les Papes ont-ils voulu cela, sinon précisément parce qu’elle a permis, par la force de sa profonde vie intérieure, faite de prière et d’intercession, d’être comme François Xavier mais d’une autre façon, la patronne des missions.
Une anecdote peut vous faire saisir quelque chose de son mystère. Parmi les moines de Montserrat, au temps de la guerre d’Espagne en 1936, les Rouges sont montés à l’assaut du monastère, ils ont enfermé les moines et il y en avait deux, chacun dans un cachot séparé et on leur portait leur pitance chaque jour. Les gardiens révélèrent plus tard un fait curieux : dans une cellule, le moine chantait, paraissait heureux, le visage ouvert; pourtant son sort semblait compromis pour toujours. Dans l’autre cellule, silence de mort, le moine non seulement ne chantait pas, mais paraissait profondément déprimé et contrarié. Or, ces deux moines bénédictins menaient depuis des années la même vie, selon la même règle, les mêmes travaux quotidiens, les mêmes observances, les mêmes prières. D’où vient que l’un faisait face à l’épreuve avec joie et que l’autre était accablé ?
Vous l’avez deviné. La vie intérieure, c’est quelque chose de tellement secret, de tellement profond qu’elle ne se découvre que dans des cas exceptionnels, quand l’heure de vérité a sonné. On touche là à quelque chose de beaucoup plus mystérieux qu’un simple élan d’enthousiasme au sens moderne du mot. Il y a une douce influence de la vertu de foi dans l’âme qui transforme la vie, qui donne une sérénité, une paix, un équilibre, une force d’âme, une piété douce et continue, un instinct surnaturel qui aperçoit la main de Dieu dans tous les événements. Il y a une sorte de réussite, de victoire de la foi qui ne se découvre que dans certaines occasions. Nous sommes tous appelés à cet épanouissement de l’âme.
La vie intérieure n’est pas un abri, ni un refuge. Elle est plutôt une rampe de lancement. Ce qui a déclenché la grande civilisation du Moyen Âge avec toutes ces oeuvres de charité extraordinaires, c’est la contemplation de quelques grands saints qui les ont inspirées comme saint Bernard, saint Thomas d’Aquin et autres. La vie secrète qui se nourrit de contemplation, de prière, a son rayonnement jusque dans l’action, jusque dans l’action apostolique et jusque dans l’action temporelle. De telles actions ne peuvent naître que dans les coeurs profondément épris de Dieu.
La vie intérieure est aussi le remède à l’affaissement de l’espérance. Quand on parle de l’espérance, on croit toujours que ce n’est que pour demain; par une espèce de vague optimisme, on pense que demain ça ira mieux. Non, ce n’est pas ça l’espérance. L’espérance a pour objet Dieu, la patrie céleste, l’union à Dieu, le bonheur éternel. Alors vous me direz : tout de même, vous n’allez pas me dire que sur terre il n’y a pas un petit peu d’espoir, Oui, mais dans la mesure où Dieu le permet pour soutenir notre regard vers Lui.
Depuis vingt siècles, les grands saints, les grands mystiques ne nous ont pas dit autre chose sinon qu’il y a une autre vie, un bien supérieur à tout ce que la vie terrestre peut nous proposer. Et ne croyez pas qu’il s’agit là simplement d’une spécialité pour  » contemplatifs « . Non, les hommes qui ont été le plus plongés dans la vie du siècle, dans l’action, par exemple un saint Vincent de Paul, un saint Jean Bosco qui vivait en permanence au milieu des enfants pour les faire grandir en Dieu, tous ces saints très actifs étaient des géants de prière et ils puisaient leur générosité et leur force dans la vie contemplative, dans la vie intérieure.
Mère Teresa, un jour en entendant une personne lui dire :  » Ah! Mère Teresa, c’est affreux, pourquoi tant de désordres dans le monde, et même dans l’Église?  » Elle lui a répondu :  » À cause de vous et à cause de moi « . Une grande petite sainte, Mère Teresa. Quand nous parlons de la vie intérieure, souvent les gens disent : Ah! C’est beau, c’est grand, mais comment y arriver ? Disons premièrement qu’il y a de grands obstacles à la vie intérieure. D’abord, il y a des gens superficiels, qui ne s’intéressent qu’à ce qui bouge, qu’à ce qui se voit, qu’à ce qui se mange, qu’à la télévision et qui, ensuite, nous demandent : comment est-ce que vous faites pour être tellement tranquilles, tellement serins, tellement heureux ? Blaise Pascal est un génie extraordinaire, en une phrase, on a l’impression qu’il a tout dit.
Exemple :  » Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer en repos dans une chambre « . Cela ressemble à une boutade, mais c’est vrai. On bouge, on parle, on aime le bruit, on aime renouveler tout, et toujours faire du nouveau. Impossible de se stabiliser, de rester tranquille. Il faut savoir s’arrêter, faire une retraite de temps en temps. Et puis, il y a un autre obstacle qui est beaucoup plus profond encore; c’est l’amour-propre. Mais pas l’amour-propre au sens qu’a ce mot, lorsqu’une maîtresse d’école dit à un enfant :  » Si vous aviez un peu d’amour-propre vous ne feriez pas tellement de taches sur votre cahier « . Elle a raison, l’amour-propre sur les lèvres de cette maîtresse, signifie le respect de soi-même, la dignité de soi. L’amour-propre désordonné de soi-même, c’est la recherche du confort, son bien, son argent, sa puissance, ses affections, on ne peut pas se donner à Jésus-Christ, on ne peut pas s’offrir, on ne peut pas imiter Jésus qui a dit :  » Si quelqu’un veut être mon disciple, qu’il prenne sa croix et me suive!  » Nous sommes tous invités, appelés à porter joyeusement la croix du Christ, chacun à sa mesure, chacun selon son état de vie et selon les dispositions de la Providence.
Dieu est là avec nous, un Dieu qui ne va pas nous tromper, qui va nous secourir tous les jours, qui va nous faire avancer, sur lequel nous pouvons donc nous reposer. C’est toute la spiritualité de la confiance, de l’abandon dans les mains de Dieu, dans l’amour divin. Sainte Marguerite Marie disait :  » Le Coeur de Jésus est un trésor dont la confiance est la clé « . Seigneur Jésus, donnez-moi le chemin pour aller à vous, aidez-moi, secourez-moi, je désire entrer en Vous « . La vie intérieure est une vie éternelle commencée.

LA THÉORIE DU GENDER PRÔNE « UNE SEXUALITÉ DISSOCIÉE DE LA PERSONNALITÉ » (cardinal Vingt-Trois)

17 juin, 2011

du site:

http://www.zenit.org/article-28241?l=french

LA THÉORIE DU GENDER PRÔNE « UNE SEXUALITÉ DISSOCIÉE DE LA PERSONNALITÉ »

Le cardinal Vingt-Trois déplore l’introduction de cette théorie dans les manuels scolaires

ROME, Jeudi 16 juin 2011 (ZENIT.org) – Alors que le ministère français de l’éducation nationale a récemment annoncé l’introduction de la théorie du genderdans les manuels de Sciences de la Vie et de la Terre de toutes les classes de premières, le cardinal André Vingt-Trois a déploré une théorie qui prône « une sexualité complètement désarticulée ».
Sur Radio Notre-Dame, l’archevêque de Paris a regretté que la sexualité ne soit présentée aux jeunes qu’en terme de maladies. Face à ce « tableau noir, sinistre », il a souhaité la mise en place d’une véritable initiation à la vie affective.
Le gender, c’est « une manière d’approcher l’expérience humaine de la sexualité d’une façon tout à fait systématique en prétendant que l’orientation sexuelle est une construction purement culturelle », a expliqué le cardinal Vingt-Trois. Une « option » que l’on peut prendre en fonction de ce que l’on désire : « il n’y a pas de prédisposition physiologique ou psychologique mais il y a un choix personnel dans une orientation sexuelle ».
L’archevêque de Paris a rappelé« combien les représentations symboliques sexuelles jouent un rôle primordial dans la construction de la personnalité ». Introduire la théorie du gender, c’est donc « prôner une sexualité complètement désarticulée et dissociée de la personnalité », c’est-à-dire « une sexualité qui se réduit à une relation sexuelle sans envisager comment cette relation sexuelle est articulée avec la construction d’une personne ».
« C’est d’ailleurs ce qui est le plus triste dans ces manuels dont j’ai feuilleté quelques exemplaires : l’image de la sexualité humaine qui est donnée là-dedans, c’est uniquement une image de maladie », a déploré le cardinal. « C’est un enseignement de la sexualité qui est centré exclusivement sur les maladies sexuellement transmissibles, pour donner des conseils pour les éviter, et sur l’interruption de grossesse qui est le passe-partout ». « C’est vraiment une sorte de tableau noir, sinistre, de la sexualité humaine ».
A la rentrée, cet enseignement devrait être inséré dans les cours de sciences naturelles. « Dès l’instant que les éducateurs ne réussissent pas à mettre en place une véritable initiation à la vie affective, ils en sont réduits à faire des sciences naturelles », a expliqué l’archevêque.
Il a rappelé l’importance primordiale « d’aider les jeunes à comprendre que leur sexualité, l’énergie affective qui les habite, n’est pas simplement un phénomène hormonal mais que c’est quelque chose qui est constitutif de leur personne et qui doit leur permettre de grandir ». Et cela, « à condition de l’investir dans une relation humaine ».
Malheureusement, a ajouté le cardinal Vingt-Trois, « on leur explique par toutes sortes de moyens que la meilleure façon de le vivre c’est de n’entrer dans aucune relations humaines. Evidemment, il ne reste plus qu’à déployer des moyens de protection sanitaire ».
Le cardinal a enfin évoqué « un aspect important » de la « mission » des enseignants : « aider les jeunes à découvrir qu’ils ont une personnalité infiniment plus riche qu’il n’y paraît et qu’ils peuvent découvrir un investissement de richesses extraordinaires mais à condition d’entrer dans une relation humaine avec l’autre ». « Or c’est précisément ce qu’on ne veut pas leur dire », a-t-il conclu.