Archive pour mai, 2011

« Un recul de la civilisation », déclaration du cardinal Vingt-Trois

24 mai, 2011

du site:

http://www.zenit.org/article-28004?l=french

« Un recul de la civilisation », déclaration du cardinal Vingt-Trois

Nouvel examen du projet de loi de Bioéthique

ROME, Lundi 23 mai 2011 (ZENIT.org) – « Un recul de la civilisation » : c’est le titre de la déclaration du cardinal Vingt-Trois à la veille du nouvel examen du projet de loi de Bioéthique à l’Assemblée nationale française, indique le diocèse de Paris.
A la veille du nouvel examen du projet de loi de Bioéthique à l’Assemblée Nationale, le cardinal André Vingt-Trois souhaite alerter à nouveau les Français et les parlementaires sur la gravité des options retenues par le texte dans sa version actuelle et les risques majeurs qui pourraient en découler pour notre société et l’avenir de l’homme. Voici le texte de sa déclaration auprès de la presse lundi 23 mai

UN RECUL DE LA CIVILISATION !

La révision de la loi de bioéthique a été préparée par un vaste débat national avec les États Généraux et les nombreuses contributions qui ont jalonné le parcours. Ce long processus aboutissait à des positions relativement équilibrées dont le vote des députés en première lecture était le reflet. Si tant de personnes se sont impliquées avec conviction dans ce débat, c’est sans doute parce que nous percevons bien que, par le biais de décisions apparemment techniques, s’exprime un choix de civilisation. Vers quelle société voulons-nous progresser ?
Malheureusement, si les modifications introduites dans le projet de loi par le Sénat étaient entérinées par l’Assemblée Nationale, une certaine conception de l’être humain serait très gravement compromise.
En effet, la levée de l’interdiction habituelle des recherches provoquant la destruction des embryons humains ouvrirait largement le champ à une instrumentalisation de l’être humain, au moment même où la Commission européenne travaille à la protection des embryons des animaux, ce qui constitue un sinistre paradoxe ! Est-il besoin de rappeler que les résultats scientifiques enregistrés à ce jour devraient plutôt stimuler d’autres pistes de recherche aujourd’hui moins encouragées bien que leur efficacité soit vérifiée ? Autre paradoxe étonnant ! Faut-il donc imaginer que des lobbies économiques évaluent que la recherche sur l’être humain est plus rapide et moins coûteuse que les expérimentations animales ? Où irions-nous avec ces seules évaluations ? N’y a-t-il pas d’évaluation éthique de la recherche ?
De plus, la systématisation juridique du diagnostic prénatal nous conduirait inévitablement à un eugénisme d’Etat. Quel message adresserions-nous ainsi aux personnes handicapées que nous affirmons vouloir respecter et intégrer dans la société ? Quel signal donnerions-nous à leurs familles ? Leur dirons-nous que la solution idéale eut été que leurs enfants n’aient pas vu le jour ? Et pourquoi ne pas consacrer les sommes considérables que l’on engloutirait dans ce dépistage systématique pour financer la recherche, en particulier concernant la trisomie 21 ?
Ces questions seront sans doute évitées dans la prochaine campagne électorale. Pourtant, des réponses que nous y apportons aujourd’hui, dépend le type de société que nous préparons pour nos enfants et vers lequel nous serons acheminés. Les plus faibles et les plus vulnérables y auront-ils encore leur place ? Le respect inconditionnel de l’être humain vaut mieux que des démissions peu réfléchies et peu courageuses qui font reculer notre civilisation en la poussant vers des choix extrêmes.

Le lundi 23 mai 2011

Cardinal André VINGT-TROIS
Archevêque de Paris
Président de la Conférence des Évêques de France

four evangelist symbol

23 mai, 2011

four evangelist symbol dans images sacrée evangelists

http://constellationcontemplation.blogspot.com/2010/10/bird-is-word.html

Pape Jean Paul II – Acte de confiance à Marie

23 mai, 2011

du site:

http://prierecatholique.free.fr/fiches/9jeanpaul2.html

PAPE JEAN PAUL II – PRIÈRE A MARIE

Acte de confiance à Marie

Voici le texte intégral de cet Acte de Confiance :

1. «Femme, voici ton Fils ! » (Jn 19, 26)
Tandis qu’arrive à son terme l’Année jubilaire,
au cours de laquelle Toi, ô Mère, tu nous as offert à nouveau Jésus,
le fruit béni de ton sein très pur,
le Verbe fait chair, le Rédempteur du monde,
ces paroles : « Femme, voici ton Fils ! » se font pour nous
particulièrement douces,
paroles qui nous renvoient à Toi, te constituant notre Mère.
En te confiant l’Apôtre Jean,
et avec lui les fils de l’Église, et même tous les hommes,
le Christ, loin d’atténuer son rôle exclusif de Sauveur du monde,
le confirmait.
Tu es la splendeur qui n’ôte rien à la lumière du Christ,
car tu existes en Lui et par Lui.
En Toi, tout est « fiat »: tu es l’Immaculée,
tu es transparence et plénitude de grâce.
Voici donc tes enfants rassemblés autour de Toi,
à l’aube du nouveau millénaire.
Aujourd’hui, par la voix du Successeur de Pierre,
à laquelle s’unit celle de nombreux Pasteurs
rassemblés ici de toutes les parties du monde,
l’Église cherche à se réfugier sous ta protection maternelle
et implore avec confiance ton intercession
face aux défis de l’avenir.
2. En cette année de grâce, de nombreuses personnes
ont vécu, et vivent actuellement,
la joie surabondante de la miséricorde
que le Père nous a donnée dans le Christ.
Dans les Églises particulières répandues à travers le monde,
et plus encore ici au centre de la chrétienté,
les catégories les plus diverses de personnes
ont accueilli ce don.
Ici même, l’enthousiasme des jeunes a retenti,
ici même, s’est élevé le cri implorant des malades.
Ici même, sont venus des prêtres et des religieux,
des artistes et des journalistes,
des travailleurs et des hommes de science,
des enfants et des adultes,
et tous ont reconnu dans ton Fils bien-aimé
le Verbe de Dieu, fait chair en ton sein.
Obtiens pour nous, ô Mère, par ton intercession,
que les fruits de cette Année ne soient pas perdus,
et que les germes de grâce se développent
jusqu’à la pleine mesure de la sainteté,
à laquelle nous sommes tous appelés.
3. Aujourd’hui, nous voulons te confier l’avenir qui nous attend,
te demandant de nous accompagner sur le chemin.
Nous sommes les hommes et les femmes d’une époque extraordinaire,
aussi exaltante que riche de contradictions.
Aujourd’hui, l’humanité possède des moyens de puissance inouïe :
elle peut faire de ce monde un jardin,
ou le réduire à un amas de cendres.
Elle a acquis des capacités extraordinaires d’intervention
sur les sources mêmes de la vie:
elle peut en user pour le bien, dans le cadre de la loi morale,
ou bien céder à l’orgueil aveugle
d’une science qui n’accepte pas de limite,
au point de bafouer le respect dû à tout être humain.
Aujourd’hui plus que jamais,
l’humanité est à une croisée de chemins.
Et, une fois encore, le salut est entièrement et seulement,
ô Vierge Sainte, dans ton Fils Jésus.
4. C’est pourquoi, ô Mère, comme l’Apôtre Jean,
nous voulons te recevoir chez nous (cf. Jn 19, 27),
pour que tu nous apprennes à nous conformer à ton Fils.
«Femme, voici tes fils !»
Nous sommes ici, devant toi,
pour confier à tes soins maternels
nous-mêmes, l’Église, le monde entier.
Implore pour nous ton Fils bien-aimé,
afin qu’il nous donne en abondance l’Esprit-Saint,
l’Esprit de vérité qui est source de vie.
Accueille-le pour nous et avec nous,
comme au temps de la première communauté de Jérusalem,
rassemblée autour de toi le jour de la Pentecôte (cf. Ac 1, 14).
Que l’Esprit ouvre les cœurs à la justice et à l’amour,
qu’il conduise les personnes et les nations à la compréhension réciproque
et à une ferme volonté de paix.
Nous te confions tous les hommes, à commencer par les plus faibles:
les enfants non encore venus au jour
et ceux qui sont nés dans des conditions de pauvreté et de souffrance,
les jeunes à la recherche de sens,
les personnes privées de travail
et celles qui sont éprouvées par la faim et la maladie.
Nous te confions les familles désagrégées,
les personnes âgées privées d’assistance
et tous ceux qui sont seuls et sans espérance.
5. O Mère, Toi qui connais les souffrances
et les espérances de l’Église et du monde,
assiste tes enfants dans les épreuves quotidiennes
que la vie réserve à chacun
et fais que, grâce aux efforts de tous,
les ténèbres ne l’emportent pas sur la lumière.
À toi, aurore du salut, nous confions
notre marche dans le nouveau millénaire,
afin que, sous ta conduite,
tous les hommes découvrent le Christ,
lumière du monde et unique Sauveur,
qui règne avec le Père et l’Esprit-Saint
pour les siècles des siècles. Amen. 

Le Saint Nom de Jésus

23 mai, 2011

du site:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lire-article-83937-332475-le_saint_nom_de_jesus.html

Le Saint Nom de Jésus

La Dévotion au Saint Nom de Jésus est une très acienne pratique remontant aux Apôtres. Elle tient son origine dans les Saints Evangiles: le Seigneur promis « Ce qui sera demandé à Mon Père en Mon Nom, sera accordé. » Cette promesse n’a jamais manqué de se réaliser.
Nous trouvons dans la vie de très nombreux Saints, tel Saint Pierre Apôtre, lePrince des Apôtres qui guérissait les malades, et prêchait au Nom de Jésus-Christ, ou bien encore, Saint Grégoire de Tours, qui rapporte qu’un Ange du Seigneur lui apparut et lui demanda d’écrire le Saint Nom de Jésus sur une petite carte et de la placer sous l’oreiller de son père malade, et, chose faite, son père fut guéri miraculeusement.
Nous retrouvons aussi, au Portugal, lors des terribles épidémies de peste, en 1432, le saint Evêque, Monsiegneur Dias, qui, en faisant prononcer le Saint Nom de Jésus, fit refouler la peste hors de Lisbonne, puis ensuite, hors du Portugal.
Il y eut aussi de zèlés apôtre de cette dévotion, tels Saint Bernard, Saint Dominique à qui Grégoire X, qui confia l’ordre et la mission de diffuser par apostolat le Saint Nom de Jésus, car, à cette époque aussi, l’Eglise traversait une éépoque trouble de persécutions, et ce fléau se calma très rapidement par la suite. Parmi les autres dévôts du Saint Nom de Jésus, nous trouvons aussi Saint Vincent Ferrier, cet infatigable prédicateur, qui converti les Maures en prononçant avec amour, foi et respect ce Saint nom.
Nous trouvons aussi Saint Bernardin de Sienne, grand saint Franciscain, qui s’efforca partout, dans ses prédications de propager cette dévotion et qui faisait des miracles en invoquant le Saint Nom de Jésus. La Liste est très longue des saints apôtres et des bienfaits accordés à la vénération du Saint Nom de Jésus.
Pour obtenir des grâces et les effets promis à la prononciation du Saint Nom de Jésus, voici ce qu’il faut accomplir et retenir: Premièrement, il faut savoir que le Saint Nom de Jésus est la plus courte, mais aussi, la plus facile des prières à retenir. Lorsque l’on prononce ce Saint Nom avec amour et respect, l’on obtient des grâces en quantités innombrables, telle par exemple, la mise en fuite des forces du Mal, ou encore, la résolution très rapide des problèmes les plus divers, mais la grâce la plus importante que l’on puisse recevoir, à travers et grâce à cette dévotion, c’est le bonheur, le bonheur de vivre en Dieu; bonheur de se savoir enfant d’un père aimant et Miséricordieux, et plus encore, le bonheur de L’aimer.
Pour ce faire, voici deux solutions très faciles à mettre en pratique, approuvées et encouragées par la Sainte Eglise catholique: prononcer sans cesse le Saint Nom de Jésus, dans un esprit de Foi, de contemplation, d’adoration, de prière et d’amour, le prononcer des centaines de fois par jour si vous le souhaitez. Puis, fabriquez-vous des petites cartes, que vous garderez sur vous et diffuserez, sur lequel, vous écrirez tout simplement Jésus, vous en mettrez sous votre oreiller, sur les portes de votre habitation etc… Cela mets en déroute les forces du mal et protègera votre foyer. Mais enfin et surtout, ayez accès aux Sacrements de l’Eglise tel, la Sainte Messe, car cela, c’est aussi agir au Nom de Jésus. Aimez aussi votre prochain, car, c’est agir pour et au Nom de Jésus qui, dans Son Amour nous l’a demandé. 

Paques. D’un point de vue spatial, le lieu de la crucifixion et de l’ensevelissement sont les mêmes.

23 mai, 2011

du site:

http://www.ssccpicpus.fr/article.asp?contenu_ssrub=Bible&contenu_rub=RESSOURCES

MEDITATION POUR LA SEMAINE SAINTE 2009

Le Jardin du Crucifié

D’un point de vue spatial, le lieu de la crucifixion et de l’ensevelissement sont les mêmes.

Jésus est crucifié au Golgotha, au lieu dit du Crâne (Jn 19,17). Sur la Croix, Pilate fait placer un écriteau où est écrit ce qu’il a rédigé: « Jésus le Narôréen, le roi des juifs » (Jn 19,19).
Quand tout fut achevé, Jésus remit l’Esprit. Vient ensuite le coup de lance. Alors, après ces événements, Joseph d’Arimathie et Nicodème prirent le corps de Jésus. Ils le déposèrent dans un tombeau neuf qui se trouvait dans le jardin « où il avait été crucifié » (19,41). La Passion avait commencé dans un jardin, celui des Oliviers, elle se termine dans un autre.
Avec Jean, le règne végétal permet l’accomplissement des Ecritures, et cela depuis l’entrée à Jérusalem où le peuple prend des branches de palmiers pour acclamer Jésus (Jn 12,13). Mais, plus on s’approche de la mort de Jésus, plus les végétaux indiquent un bouleversement dans la création. Ils servent à tourner en dérision Jésus. Par là, ils soulignent sa mort ignominieuse. La couronne tressée par les soldats est faite avec des épines (19,2). Jésus est suspendu au bois de la Croix. La branche d’hysope, qui sert à approcher de la bouche de Jésus une éponge imbibée d’un vinaigre pour calmer et apaiser les souffrances (19,29), prend un sens différent de celui donné dans l’Ancien Testament. Elle était utilisée dans les célébrations liturgiques pour la purification (Ps 50,9; Lv 14,52) et lors de la Pâque (Ex 12,21-23). Même si elle souligne l’accomplissement du rituel pascal, il n’en demeure pas moins que le règne végétal est bouleversé. Une tige d’hysope ne peut supporter à elle seule le poids d’une éponge imbibée de liquide, fut-ce d’un vinaigre.
Après avoir bu le vinaigre, Jésus meurt. Il ne meurt pas de façon banale. Il dit: « Tout est achevé ». Il incline la tête puis remet l’esprit, son souffle (Jn 19,30). Dans la mort de Jésus, l’heure de sa glorification est arrivée. L’Esprit est donné. Il est donné aux croyants, à tout homme, et aussi à toute la création.
Afin que les corps ne restent pas en Croix le jour du sabbat, les soldats décidèrent d’accélérer la mort des crucifiés en leur brisant les jambes. Seul Jésus n’aura pas les os brisés. Il recevra un coup de lance. L’Écriture s’accomplit (Jn 19,37). Du côté transpercé, il sortit du sang et de l’eau (19,35). Ce récit est propre à Jean.
Plusieurs interprétations théologiques ont été proposées. Nous actualisons cela dans l’Église: dans l’eucharistie avec le sang de la nouvelle alliance, et au baptême avec l’eau. La symbolique est très forte. Nous la retrouvons dans l’Ancien Testament. Chez Zacharie, dans le bouleversement cosmique, les eaux sortent de Jérusalem par le Mont des Oliviers (Za 14). Dans Ézéchiel, le fleuve sort du côté droit du Temple, qui est un lieu clos, tout comme le jardin (Ez 47). Du temple, du corps de Jésus sort un fleuve. Jésus avait promis l’eau vive (Jn 7,37-39). Celui qui rend témoignage (Jn 19,35) a vu l’eau jaillissant du cœur du Crucifié. Désormais, notre jardin est tout irrigué.
En fait, la condition essentielle pour avoir un jardin est d’avoir de l’eau. Nous retrouvons cela dans les jardins bibliques (Is 28,11; Jr 31,12). Quand l’eau vient à manquer, c’est le signe d’une malédiction, d’une désolation (Is 1,30). Le jardin non irrigué signifie le châtiment de Dieu pour Israël, entraînant la perte de récolte, une vie difficile, voire la mort (Am 4,9). Un jardin tout irrigué est signe de bénédiction de la part de Dieu et source de bonheur (Gn 13,10; Is 51,3; Ez 28,2,13.31,8; et Jr 31,12).
De nombreux exégètes font le rapprochement avec un écrit de sagesse: « Et moi, je suis comme un canal issu d’un fleuve, comme un cours d’eau conduisant au paradis. » (Si 24,30). Le Siracide nous renvoie ici au jardin de la Genèse. L’homme sage peut avoir deux attitudes qui sont vues comme paradis de bénédictions: la charité et la crainte du Seigneur (Si 40,17.27). La Loi irrigue le jardin par la Sagesse. Loi et Sagesse sont indissociables. Par la bonté du Seigneur, les eaux seront abondantes. Nous pouvons, par ailleurs, mettre en parallèle ce texte avec celui de la Samaritaine en Jn 4,14: […] « l’eau que je lui donnerai deviendra en lui source d’eau jaillissante. »
Enfin, le sang qui sort accompagné de l’eau ne font qu’un seul fleuve. Tous les deux symboles de vie (Lv 17,11). Par rapport au jardin de la Genèse qui en compte quatre, un seul suffit, celui du Christ en Croix (Gn 2, 10-14). De son cœur sort un fleuve qui irrigue le jardin une fois pour toutes. Toute la création en bénéficie.
Joseph d’Arimathie vient avec Nicodème pour ensevelir le corps de Jésus avant le sabbat. Le jour du sabbat, le travail aurait été impossible. Jésus est enseveli dans un tombeau neuf situé dans un jardin qui se trouvait là où il avait été crucifié (Jn 19,41).
Jean précise que Nicodème avait apporté un mélange d’aromates, de myrrhe et d’aloès, d’une très grande valeur (Jn 19,39). Avec les linges, ces aromates servaient à accomplir le rite juif de l’ensevelissement. En fait, la myrrhe est une gomme-résine produite par l’exsudation sous l’écorce de certains arbustes (burburacées). Elle est employée pour parfumer le lit et les vêtements. En l’additionnant à du vin, on en faisait une boisson qui procurait une grande ivresse. Quant à l’aloès, c’est une plante grasse des pays chauds et désertiques, aux feuilles charnues, contenant un suc amer. Elle est connue en médecine pour ses facultés laxatives. Le parfum d’aloès est très rare et cher. Myrrhe et aloès sont souvent mélangés. On retrouve l’aloès dans l’Ancien Testament. La plante est le signe d’une bénédiction de la part de Dieu pour le peuple (Nb 24,6). Elle est mentionnée aussi dans un psaume s’adressant au Roi-Messie (Ps 45,9). Dans les écrits de Sagesse, elle souligne la richesse dans la relation amoureuse entre un homme et une femme (Pr 7,17; Ct 4,14). Avec la myrrhe et l’aloès, Jean souligne non seulement la Royauté messianique de Jésus, mais aussi, une certaine espérance.
L’ensevelissement du « roi des Juifs » se fait donc dans un jardin. Ce n’était pas une habitude en Israël, semble-il, d’enterrer un roi dans un jardin. Dans l’Histoire, deux seulement furent ainsi ensevelis: Manassé (687-642) et Amon (642-640), que l’historiographie deutéronomique condamne pour impies, pour avoir pactisé avec l’Assyrie et pour avoir adoré des idoles étrangères. Tous deux avaient été enterrés dans le jardin du Palais, le jardin d’Uzza (2R 21,18-26; 2Ch 33). Ce jardin d’Uzza était en fait un lieu de mort. Uzza avait été frappé de mort en voulant toucher l’Arche pendant que David dansait autour (2S 6; 1Ch 13). Les deux rois avaient péché ; or Jésus n’a pas péché. De plus, dans sa mort, il nous sauve et sauve toute l’humanité. Le « Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Écritures » (1Co 15,3).
Le corps de Jésus est déposé dans le tombeau du jardin. Alors, commence le sabbat. Le premier homme, Adam, selon certaines traditions rabbiniques, avait vécu le sabbat en dehors du jardin. En Jésus, l’homme pécheur est réintroduit dans le sabbat. Le sabbat, qui est un « Jour du Souvenir » du septième jour de la création et de la sortie d’Égypte, n’est donc pas seulement un temps de repos et de pleurs. Il est un temps de préparation à la vie. Pour Jésus, le jour du sabbat marque un temps, un intervalle entre la mort et la résurrection. En s’inscrivant dans le jardin et dans la création, le sabbat est achèvement mais aussi promesse d’un avenir.
Cette lecture de l’ensevelissement de Jésus dans un jardin, compris comme espace de création, permet de souligner les liens très forts qui existent entre création et sabbat, entre création et salut de l’homme, cela depuis la Genèse (Gn 1-3).
 
Frère Eric, ss.cc

Sujet représenté figure biblique (saint Jean) Précision représentation Jean l’Evangéliste

21 mai, 2011

Sujet représenté figure biblique (saint Jean) Précision représentation Jean l'Evangéliste  dans images sacrée 16%20PULIGO%20PORTRAIT%20DE%20ST%20JEAN%20PARIS%20LAG

http://www.artbible.net/2NT/PORTRAITS%20OF%20JOHN%20THE%20EVANGELIST%20…%20PORTRAITS%20DE%20JEAN%20L%20EVANGELISTE/index.html

Ballade pour prier Notre Dame

21 mai, 2011

du site:

http://users.skynet.be/prier/textes/PR1161.HTM

Ballade pour prier Notre Dame

Auteur : François.Villon

Dame du ciel, régente terrienne,
Emperière des infernaux palus,
Recevez-moi, votre humble chrétienne,
Que comprise soie entre vos élus,
Ce nonobstant qu’oncques rien ne valus.
Les biens de vous, ma Dame et ma Maîtresse
Sont bien plus grands que ne suis pécheresse,
Sans lesquels biens âme ne peut mérir
N’avoir les cieux. Je n’en suis jangleresse :
En cette foi je veuil vivre et mourir.

A votre Fils dites que je suis sienne ;
De lui soient mes péchés abolus ;
Pardonne moi comme à l’Egyptienne,
Ou comme il fit au clerc Theophilus,
Lequel par vous fut quitte et absolus,
Combien qu’il eût au diable fait promesse
Préservez-moi de faire jamais ce,
Vierge portant, sans rompure encourir,
Le sacrement qu’on célèbre à la messe :
En cette foi je veuil vivre et mourir.

Femme je suis pauvrette et ancienne,
Qui riens ne sais ; oncques lettres ne lus.
Au moutier vois, dont suis paroissienne,
Paradis peint, où sont harpes et luths,
Et un enfer où damnés sont boullus :
L’un me fait peur, l’autre joie et liesse.
La joie avoir me fais, haute Déesse,
A qui pécheurs doivent tous recourir,
Comblés de foi, sans feinte ne paresse :
En cette foi je veuil vivre et mourir.

Vous portâtes, digne Vierge, princesse,
Iésus régnant qui n’a ni fin ni cesse.
Le Tout-Puissant, prenant notre faiblesse,
Laissa les cieux et nous vint secourir,
Offrit à mort sa très chère jeunesse ;
Notre Seigneur tel est, tel le confesse :
En cette foi je veuil vivre et mourir.

Homélie du 5e dimanche de Pâques, A

21 mai, 2011

du site:

http://parolesdudimanche.blogs.lalibre.be/

17.05.2011

Homélie du 5e dimanche de Pâques, A

Ac 6, 1-7 ; 1 P 2, 4-9 ; Jn 14, 1-12

[Si vous cherchez dans l'annuaire officiel des téléphones, celui des CCP ou des ASBL, un groupe dénommé "Les adeptes de la voie", vous ne le trouverez pas. Même sur Internet, je n'ai trouvé que l'Adepte de la Voie du Saphir et la Voie du Phénix… Il est vrai qu'il peut exister sous une autre étiquette. On peut d'ailleurs faire partie des adeptes de la Voie sans le savoir.]

Après la mort de Jésus, ses nouveaux disciples se sont appelés précisément les adeptes de la Voie, tout simplement parce qu’il s’était présenté lui-même comme étant la Voie, le Chemin… Il n’est pas seulement un nouveau guide, ni même une nouvelle manière de marcher, mais la route elle-même. En somme, Jésus prend la place occupée dans la Bible par la Loi. Celle des Dix Paroles de vérité et de vie, taillées dans la pierre. Les dix commandements. Avec Jésus, cette Parole de Dieu devient quelqu’un, la Parole incarnée. Une parole qui ne change pas, qui doit être proclamée pour être traduite et pratiquée dans une vie quotidienne qui, elle, ne cesse d’évoluer et de changer.
La première lecture nous apprend ainsi que les apôtres sont bien au service de la Parole. Ils ne peuvent pas la délaisser. Cependant, ils cumulent toutes les responsabilités et tous les services de la communauté, y compris les activités sociales. Mais la communauté va grandir, la situation se complique et les problèmes se multiplient. Il faudra donc en même temps agir en conformité avec l’esprit de l’Evangile et s’adapter à une situation tout à fait nouvelle. Autrement dit, il faut régulièrement réformer et innover pour rester fidèle.
Ce qui compte, c’est l’objectif à atteindre, quitte à modifier les méthodes et les moyens en fonction des problèmes et des époques. C’est pourquoi, par exemple, le Concile a rappelé que « l’Esprit Saint pousse l’Eglise à se renouveler, à se rajeunir, à se mettre à jour. C’est lui qui inspire les innovations indispensables pour qu’elle assure fidèlement ses priorités et ses missions ».
La lettre de Pierre, elle aussi, a inspiré le Concile pour rendre à l’Eglise son véritable nom de « peuple de Dieu », et même « peuple de prêtres ». Quant aux baptisés, ils sont des « pierres spirituelles », parce que taillées, façonnées par la Parole du Seigneur. Jadis, le Temple, bâti avec des pierres, permettait aux croyants de se rassembler pour entrer en communion avec Dieu par le culte et l’offrande des sacrifices d’animaux ou de produits de la terre. Maintenant, c’est l’espace de l’humanité tout entier qui est le vrai Temple. La pierre de fondation, c’est le Christ, dira S. Matthieu. La pierre sur laquelle chacun doit bâtir sa vie par la foi. Voilà pourquoi les chrétiens sont des pierres vivantes, intégrées à la construction du temple spirituel qui est l’Eglise.
Désormais cependant, il ne suffit plus d’accomplir des rites extérieurs, d’offrir des sacrifices d’animaux. Les vrais sacrifices sont spirituels. Ils s’expriment en offrande d’amour, en service des frères et sœurs en humanité. « J’étais un étranger, et vous m’avez recueilli. Nu et vous m’avez vêtu. Affamé et vous m’avez nourri » (Mt 25, 35). Voilà le vrai culte en esprit et en vérité… Et Dieu sait si les nus et les affamés sont légion, sans être étrangers pour autant.
Ainsi, le Chemin n’est pas simplement une religion, une mise en forme de textes de lois et de règlements, puisque Jésus nous dit que la loi c’est lui. Nous ne pouvons pas non plus posséder la vérité tout entière. Elle n’a pas de propriétaire, puisque Jésus nous dit qu’il est lui-même la vérité. La vérité n’est donc pas un système abstrait, ni un objet de connaissance qu’il suffit d’étudier, de retenir et de conserver. Elle n’est pas un ensemble de vérités à croire, ni une panoplie de dogmes. C’est essentiellement quelqu’un, qui est toujours à chercher, à découvrir, à rencontrer, à mieux connaître, à faire connaître. Plus fort encore, connaître Jésus, c’est déjà connaître le Père. C’est même déjà le voir, car les œuvres de Jésus sont les siennes. Et nous pouvons le voir aussi et le reconnaître à l’œuvre dans tous ceux et celles qui luttent contre les forces de mort, de haine et d’injustice, dans tous ceux et celles qui se font fraternellement proches de tous les blessés et les abîmés de notre société. C’est dans ces œuvres là qu’il est toujours vivant et agissant, reconnaissable.
Il ne suffit donc pas de chanter « bonne nouvelle pour les pauvres », ni de rompre le pain eucharistique. C’est à nous tous et à chacun d’entre nous d’être concrètement une Bonne Nouvelle pour les pauvres et les opprimés, en partageant « notre pain » avec eux.
Pour vivre nous-mêmes la résurrection, la proclamer et en témoigner, il s’agit donc de « faire mourir en soi tout égoïsme, tout désir de possession, toute envie de domination, toute violence ». Et, dans le même mouvement « faire naître et vivre en soi le pardon, le partage, l’amour donné, l’espérance, la joie et la vie ». Voilà le portrait robot d’un être nouveau, c’est-à-dire d’un(e) ressuscité(e).

P. Fabien Deleclos, franciscain (T)

1925 – 2008

ABUS SEXUELS : SYNTHÈSE DE LA LETTRE CIRCULAIRE

21 mai, 2011

du site:

http://www.zenit.org/article-27923?l=french

ABUS SEXUELS : SYNTHÈSE DE LA LETTRE CIRCULAIRE

Écouter les victimes et leurs familles et les aider

ROME, Lundi 16 mai 2011 (ZENIT.org) -La Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) publie cette synthèse de sa lettre circulaire aux évêques sur la façon d’affronter les cas d’abus sexuels sur mineurs de la part de membres du clergé.
Synthèse de la CDF
La Congrégation pour la doctrine de la foi demande à toutes les Conférences épiscopales du monde de préparer, d’ici mai 2012, les « Directives » pour traiter des cas d’abus sexuel à l’égard de mineurs commis par des membres du clergé, de façon adaptée aux situations concrètes des diverses régions du monde.
Par cette « Lettre circulaire » la Congrégation propose une large série de principes et d’indications qui non seulement faciliteront la formulation des Directives et donc l’uniformité des comportements des autorités ecclésiastiques des différents pays, mais qui en garantiront aussi la cohérence au niveau de l’Église universelle, tout en respectant les compétences des évêques et des Supérieurs religieux.
L’attention prioritaire aux victimes, les programmes de prévention, la formation des séminaristes et la formation permanente du clergé, la coopération avec les autorités civiles, l’application attentive et rigoureuse des normes canoniques les plus récentes en la matière, sont les orientations principales qui doivent articuler les Lignes directrices partout dans le monde.
* * *
Ces derniers jours, la Congrégation pour la doctrine de la foi a envoyé à toutes les Conférences épiscopales une « Lettre circulaire pour aider les Conférences épiscopales à établir des Directives pour le traitement des cas d’abus sexuel commis par des clercs à l’égard de mineurs ».
La préparation du document avait été annoncée en juillet dernier à l’occasion de la publication des nouvelles normes d’application du motu proprio « Sacramentorum sanctitatis tutela » (cf Note P.F.Lombardi, in ORLI, 16.7.2010, 1, et
www.vatican.va, Abus sur mineurs, la réponse de l’Eglise).
S.Em. le card. Levada, préfet du dicastère, avait ensuite informé de sa préparation à l’occasion de la réunion des cardinaux au cours du Consistoire de novembre dernier (cf Communiqué de la Salle de Presse sur la Session de l’après-midi, 19.11.2010).
Le document est accompagné d’une Lettre de présentation, signée par le Card. Levada, qui en illustre la nature et les finalités.
Après la mise à jour des normes sur la question des abus sexuels par des membres du clergé, approuvée par le Pape l’an dernier, il a été retenu « opportun que chaque Conférence épiscopale prépare des Lignes directrices« , dans le but d’ « assister les évêques pour qu’ils suivent des procédures claires et coordonnées, quand ils doivent traiter de cas d’abus sexuel à l’égard de mineurs « , en tenant compte des situations des différentes régions sur lesquelles les épiscopats exercent leurs juridictions.
A cette fin, la Lettre Circulaire « présente quelques thèmes généraux », qui devront être nécessairement adaptés aux diverses situations, mais qui contribueront à garantir – justement grâce aux Lignes directrices – une orientation commune au sein d’une Conférence épiscopale et, dans une certaine mesure aussi, de la part des différents épiscopats.
La lettre de présentation du Card. Levada donne aussi deux indications pour la réalisation du travail de rédaction des nouvelles Lignes directrices ou pour la révision de celles déjà existantes: d’abord d’impliquer les Supérieurs Majeurs des instituts religieux cléricaux (de façon à tenir compte non seulement du clergé diocésain, mais aussi du clergé religieux), et ensuite d’envoyer une copie des Lignes directrices à la Congrégation « d’ici la fin du mois de mai 2012 ».
En conclusion, deux préoccupations apparaissent clairement:
1. Encourager à affronter le problème efficacement et en temps utile avec des indications claires, organiques, adaptées aux situations locales, y compris dans les rapports avec la législation et les autorités civiles. L’indication d’une date précise et d’un terme relativement bref avant lequel toutes les Conférences épiscopales doivent élaborer les Lignes directrices est évidemment une indication très forte et éloquente.
2. Respecter la compétence fondamentale des évêques diocésains (et des Supérieurs majeurs religieux) en la matière (la formulation de la Circulaire est très attentive à rappeler cet aspect: les Lignes directrices servent à « aider les évêques diocésains et les Supérieurs majeurs »).
La Lettre Circulaire est brève mais très dense et s’articule en trois parties.
La première développe une série d’indications générales, parmi lesquelles en particulier:
L’attention prioritaire aux victimes de l’abus sexuel: l’écoute et l’assistance spirituelle et psychologique aux victimes et à leurs proches.
Le développement de programmes de prévention pour créer des environnements vraiment sûrs pour les mineurs.
La formation des futurs prêtres et religieux et l’échange d’informations sur les candidats au sacerdoce ou à la vie religieuse qui passent d’un séminaire à un autre.
L’accompagnement des prêtres, leur formation permanente et la formation à leur responsabilité en matière d’abus, leur suivi lorsqu’ils sont accusés, le traitement juridique des éventuels cas d’abus, la réhabilitation de la bonne réputation de celui qui a été injustement accusé.
La coopération avec les autorités civiles dans le respect des compétences respectives et l’observation « des prescriptions des lois civiles en ce qui concerne le fait de déférer les crimes aux autorités compétentes, sans porter atteinte au for interne sacramentel » . La coopération doit avoir lieu non seulement pour des abus commis par des membres du clergé, mais aussi par le personnel œuvrant dans les structures ecclésiastiques.
La deuxième partie rappelle les prescriptions de la législation canonique en vigueur aujourd’hui, après sa mise en jour en 2010.
La compétence des évêques et des Supérieurs majeurs pour l’enquête préliminaire est rappelée et, en cas d’accusation crédible, l’obligation de déferrer le cas à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, qui offre les indications pour le traitement du cas.
Elle évoque les mesures de précaution à imposer et les informations à donner à l’accusé au cours des enquêtes préliminaires.
Sont rappelées les mesures canoniques et les peines ecclésiastiques qui peuvent être appliquées aux coupables, y compris la démission de l’état clérical.
Enfin, le rapport entre la législation canonique valable pour toute l’Église et les éventuelles normes spécifiques supplémentaires que les Conférences épiscopales retiendraient opportunes ou nécessaires, est précisé ainsi que la procédure à suivre dans de tels cas.
La troisième et dernière partie énumère une série d’observations utiles pour formuler les orientations concrètes pour les évêques et Supérieurs majeurs.
Elle rappelle, entre autres, la nécessité d’offrir assistance aux victimes; de traiter avec respect le déclarant et de garantir le respect du droit à la vie privée et la réputation des personnes; de tenir compte des lois civiles du pays, y compris l’éventuelle obligation d’informer les autorités civiles; de garantir à l’accusé des informations sur les accusations et la possibilité d’y répondre, et en tous cas une subsistance juste et digne; d’exclure le retour du clerc au ministère public en cas de danger pour les mineurs ou scandale dans la communauté. La responsabilité première des évêques et des Supérieurs Majeurs est rappelée encore une fois, et elle ne peut être substituée par des organes de surveillance ou de discernement bien qu’utiles et même nécessaires en soutien à une telle responsabilité.
La Circulaire représente donc un nouveau pas très important pour encourager dans toute l’Église la conscience de la nécessité et de l’urgence de répondre de la façon la plus efficace et clairvoyante au fléau des abus sexuels commis par des membres du clergé, renouvelant ainsi la pleine crédibilité du témoignage et de la mission éducative de l’Église, et contribuant à créer dans la société en général ces environnements éducatifs sûrs dont il est urgemment besoin.
[Texte original: Italien]

bonne nuit

20 mai, 2011

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. ST0115

http://giardinaggio.efiori.com/forum/giardino-e-dintorni/659-piante-da-siepe-caducifolia.html

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