Archive pour le 24 mai, 2011

c’est le Gran Canyons, bonne nuit

24 mai, 2011

c'est le Gran Canyons, bonne nuit dans image belle

http://www.fabulousnature.com/cat4.htm

Saint Bède Le Vénérable

24 mai, 2011

Saint Bède Le Vénérable dans images sacrée
http://www.santiebeati.it/

 

25 mai: Saint Bède Le Vénérable

24 mai, 2011

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20110525&id=4305&fd=0

mercredi 25 mai 2011
 
SAINT BÈDE LE VÉNÉRABLE
 
Docteur de l’Église
(673-735)

           Saint Bède naquit en Écosse, au bourg appelé aujourd’hui Girvan. À l’âge de sept ans, il fut donné au célèbre moine anglais saint Benoît Biscop, pour être élevé et instruit selon l’usage bénédictin. Son nom, en anglo-saxon, signifie prière, et qualifie bien toute la vie de cet homme de Dieu, si vénéré de ses contemporains qu’il en reçut le surnom de Vénérable, que la postérité lui a conservé.
        À sa grande piété s’ajouta une science extraordinaire. À dix-neuf ans, il avait parcouru le cercle de toutes les sciences religieuses et humaines : latin, grec, poésie, sciences exactes, mélodies grégoriennes, liturgie sacrée, Écriture Sainte surtout, rien ne lui fut étranger. Mais la pensée de Dieu présidait à tous ses travaux :  » Ô bon Jésus, s’écriait-il, vous avez daigné m’abreuver des ondes suaves de la science, accordez-moi surtout d’atteindre jusqu’à Vous, source de toute sagesse.  »
        D’élève passé maître, il eut jusqu’à 600 disciples et plus à instruire ; ce n’est pas un petit éloge que de citer seulement saint Boniface, Alcuin, comme des élèves par lesquels sa science rayonna jusqu’en France et en Allemagne. Étudier, écrire était sa vie ; mais l’étude ne desséchait point son cœur tendre et pieux ; il rédigeait tous ses immenses écrits de sa propre main : les principaux monuments de sa science sont ses vastes commentaires sur l’Écriture Sainte et son Histoire ecclésiastique d’Angleterre.
        Le Saint eut à porter longtemps la lourde Croix de la jalousie et fut même accusé d’hérésie : ainsi Dieu perfectionne ses Saints et les maintient dans l’humilité. Il n’avait que soixante-deux ans quand il se sentit pris d’une extrême faiblesse. Jusqu’à la fin, son esprit fut appliqué à l’étude et son cœur à la prière ; tourné vers le Lieu saint, il expira en chantant : Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.

« Un recul de la civilisation », déclaration du cardinal Vingt-Trois

24 mai, 2011

du site:

http://www.zenit.org/article-28004?l=french

« Un recul de la civilisation », déclaration du cardinal Vingt-Trois

Nouvel examen du projet de loi de Bioéthique

ROME, Lundi 23 mai 2011 (ZENIT.org) – « Un recul de la civilisation » : c’est le titre de la déclaration du cardinal Vingt-Trois à la veille du nouvel examen du projet de loi de Bioéthique à l’Assemblée nationale française, indique le diocèse de Paris.
A la veille du nouvel examen du projet de loi de Bioéthique à l’Assemblée Nationale, le cardinal André Vingt-Trois souhaite alerter à nouveau les Français et les parlementaires sur la gravité des options retenues par le texte dans sa version actuelle et les risques majeurs qui pourraient en découler pour notre société et l’avenir de l’homme. Voici le texte de sa déclaration auprès de la presse lundi 23 mai

UN RECUL DE LA CIVILISATION !

La révision de la loi de bioéthique a été préparée par un vaste débat national avec les États Généraux et les nombreuses contributions qui ont jalonné le parcours. Ce long processus aboutissait à des positions relativement équilibrées dont le vote des députés en première lecture était le reflet. Si tant de personnes se sont impliquées avec conviction dans ce débat, c’est sans doute parce que nous percevons bien que, par le biais de décisions apparemment techniques, s’exprime un choix de civilisation. Vers quelle société voulons-nous progresser ?
Malheureusement, si les modifications introduites dans le projet de loi par le Sénat étaient entérinées par l’Assemblée Nationale, une certaine conception de l’être humain serait très gravement compromise.
En effet, la levée de l’interdiction habituelle des recherches provoquant la destruction des embryons humains ouvrirait largement le champ à une instrumentalisation de l’être humain, au moment même où la Commission européenne travaille à la protection des embryons des animaux, ce qui constitue un sinistre paradoxe ! Est-il besoin de rappeler que les résultats scientifiques enregistrés à ce jour devraient plutôt stimuler d’autres pistes de recherche aujourd’hui moins encouragées bien que leur efficacité soit vérifiée ? Autre paradoxe étonnant ! Faut-il donc imaginer que des lobbies économiques évaluent que la recherche sur l’être humain est plus rapide et moins coûteuse que les expérimentations animales ? Où irions-nous avec ces seules évaluations ? N’y a-t-il pas d’évaluation éthique de la recherche ?
De plus, la systématisation juridique du diagnostic prénatal nous conduirait inévitablement à un eugénisme d’Etat. Quel message adresserions-nous ainsi aux personnes handicapées que nous affirmons vouloir respecter et intégrer dans la société ? Quel signal donnerions-nous à leurs familles ? Leur dirons-nous que la solution idéale eut été que leurs enfants n’aient pas vu le jour ? Et pourquoi ne pas consacrer les sommes considérables que l’on engloutirait dans ce dépistage systématique pour financer la recherche, en particulier concernant la trisomie 21 ?
Ces questions seront sans doute évitées dans la prochaine campagne électorale. Pourtant, des réponses que nous y apportons aujourd’hui, dépend le type de société que nous préparons pour nos enfants et vers lequel nous serons acheminés. Les plus faibles et les plus vulnérables y auront-ils encore leur place ? Le respect inconditionnel de l’être humain vaut mieux que des démissions peu réfléchies et peu courageuses qui font reculer notre civilisation en la poussant vers des choix extrêmes.

Le lundi 23 mai 2011

Cardinal André VINGT-TROIS
Archevêque de Paris
Président de la Conférence des Évêques de France