Archive pour le 23 mai, 2011

four evangelist symbol

23 mai, 2011

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Pape Jean Paul II – Acte de confiance à Marie

23 mai, 2011

du site:

http://prierecatholique.free.fr/fiches/9jeanpaul2.html

PAPE JEAN PAUL II – PRIÈRE A MARIE

Acte de confiance à Marie

Voici le texte intégral de cet Acte de Confiance :

1. «Femme, voici ton Fils ! » (Jn 19, 26)
Tandis qu’arrive à son terme l’Année jubilaire,
au cours de laquelle Toi, ô Mère, tu nous as offert à nouveau Jésus,
le fruit béni de ton sein très pur,
le Verbe fait chair, le Rédempteur du monde,
ces paroles : « Femme, voici ton Fils ! » se font pour nous
particulièrement douces,
paroles qui nous renvoient à Toi, te constituant notre Mère.
En te confiant l’Apôtre Jean,
et avec lui les fils de l’Église, et même tous les hommes,
le Christ, loin d’atténuer son rôle exclusif de Sauveur du monde,
le confirmait.
Tu es la splendeur qui n’ôte rien à la lumière du Christ,
car tu existes en Lui et par Lui.
En Toi, tout est « fiat »: tu es l’Immaculée,
tu es transparence et plénitude de grâce.
Voici donc tes enfants rassemblés autour de Toi,
à l’aube du nouveau millénaire.
Aujourd’hui, par la voix du Successeur de Pierre,
à laquelle s’unit celle de nombreux Pasteurs
rassemblés ici de toutes les parties du monde,
l’Église cherche à se réfugier sous ta protection maternelle
et implore avec confiance ton intercession
face aux défis de l’avenir.
2. En cette année de grâce, de nombreuses personnes
ont vécu, et vivent actuellement,
la joie surabondante de la miséricorde
que le Père nous a donnée dans le Christ.
Dans les Églises particulières répandues à travers le monde,
et plus encore ici au centre de la chrétienté,
les catégories les plus diverses de personnes
ont accueilli ce don.
Ici même, l’enthousiasme des jeunes a retenti,
ici même, s’est élevé le cri implorant des malades.
Ici même, sont venus des prêtres et des religieux,
des artistes et des journalistes,
des travailleurs et des hommes de science,
des enfants et des adultes,
et tous ont reconnu dans ton Fils bien-aimé
le Verbe de Dieu, fait chair en ton sein.
Obtiens pour nous, ô Mère, par ton intercession,
que les fruits de cette Année ne soient pas perdus,
et que les germes de grâce se développent
jusqu’à la pleine mesure de la sainteté,
à laquelle nous sommes tous appelés.
3. Aujourd’hui, nous voulons te confier l’avenir qui nous attend,
te demandant de nous accompagner sur le chemin.
Nous sommes les hommes et les femmes d’une époque extraordinaire,
aussi exaltante que riche de contradictions.
Aujourd’hui, l’humanité possède des moyens de puissance inouïe :
elle peut faire de ce monde un jardin,
ou le réduire à un amas de cendres.
Elle a acquis des capacités extraordinaires d’intervention
sur les sources mêmes de la vie:
elle peut en user pour le bien, dans le cadre de la loi morale,
ou bien céder à l’orgueil aveugle
d’une science qui n’accepte pas de limite,
au point de bafouer le respect dû à tout être humain.
Aujourd’hui plus que jamais,
l’humanité est à une croisée de chemins.
Et, une fois encore, le salut est entièrement et seulement,
ô Vierge Sainte, dans ton Fils Jésus.
4. C’est pourquoi, ô Mère, comme l’Apôtre Jean,
nous voulons te recevoir chez nous (cf. Jn 19, 27),
pour que tu nous apprennes à nous conformer à ton Fils.
«Femme, voici tes fils !»
Nous sommes ici, devant toi,
pour confier à tes soins maternels
nous-mêmes, l’Église, le monde entier.
Implore pour nous ton Fils bien-aimé,
afin qu’il nous donne en abondance l’Esprit-Saint,
l’Esprit de vérité qui est source de vie.
Accueille-le pour nous et avec nous,
comme au temps de la première communauté de Jérusalem,
rassemblée autour de toi le jour de la Pentecôte (cf. Ac 1, 14).
Que l’Esprit ouvre les cœurs à la justice et à l’amour,
qu’il conduise les personnes et les nations à la compréhension réciproque
et à une ferme volonté de paix.
Nous te confions tous les hommes, à commencer par les plus faibles:
les enfants non encore venus au jour
et ceux qui sont nés dans des conditions de pauvreté et de souffrance,
les jeunes à la recherche de sens,
les personnes privées de travail
et celles qui sont éprouvées par la faim et la maladie.
Nous te confions les familles désagrégées,
les personnes âgées privées d’assistance
et tous ceux qui sont seuls et sans espérance.
5. O Mère, Toi qui connais les souffrances
et les espérances de l’Église et du monde,
assiste tes enfants dans les épreuves quotidiennes
que la vie réserve à chacun
et fais que, grâce aux efforts de tous,
les ténèbres ne l’emportent pas sur la lumière.
À toi, aurore du salut, nous confions
notre marche dans le nouveau millénaire,
afin que, sous ta conduite,
tous les hommes découvrent le Christ,
lumière du monde et unique Sauveur,
qui règne avec le Père et l’Esprit-Saint
pour les siècles des siècles. Amen. 

Le Saint Nom de Jésus

23 mai, 2011

du site:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lire-article-83937-332475-le_saint_nom_de_jesus.html

Le Saint Nom de Jésus

La Dévotion au Saint Nom de Jésus est une très acienne pratique remontant aux Apôtres. Elle tient son origine dans les Saints Evangiles: le Seigneur promis « Ce qui sera demandé à Mon Père en Mon Nom, sera accordé. » Cette promesse n’a jamais manqué de se réaliser.
Nous trouvons dans la vie de très nombreux Saints, tel Saint Pierre Apôtre, lePrince des Apôtres qui guérissait les malades, et prêchait au Nom de Jésus-Christ, ou bien encore, Saint Grégoire de Tours, qui rapporte qu’un Ange du Seigneur lui apparut et lui demanda d’écrire le Saint Nom de Jésus sur une petite carte et de la placer sous l’oreiller de son père malade, et, chose faite, son père fut guéri miraculeusement.
Nous retrouvons aussi, au Portugal, lors des terribles épidémies de peste, en 1432, le saint Evêque, Monsiegneur Dias, qui, en faisant prononcer le Saint Nom de Jésus, fit refouler la peste hors de Lisbonne, puis ensuite, hors du Portugal.
Il y eut aussi de zèlés apôtre de cette dévotion, tels Saint Bernard, Saint Dominique à qui Grégoire X, qui confia l’ordre et la mission de diffuser par apostolat le Saint Nom de Jésus, car, à cette époque aussi, l’Eglise traversait une éépoque trouble de persécutions, et ce fléau se calma très rapidement par la suite. Parmi les autres dévôts du Saint Nom de Jésus, nous trouvons aussi Saint Vincent Ferrier, cet infatigable prédicateur, qui converti les Maures en prononçant avec amour, foi et respect ce Saint nom.
Nous trouvons aussi Saint Bernardin de Sienne, grand saint Franciscain, qui s’efforca partout, dans ses prédications de propager cette dévotion et qui faisait des miracles en invoquant le Saint Nom de Jésus. La Liste est très longue des saints apôtres et des bienfaits accordés à la vénération du Saint Nom de Jésus.
Pour obtenir des grâces et les effets promis à la prononciation du Saint Nom de Jésus, voici ce qu’il faut accomplir et retenir: Premièrement, il faut savoir que le Saint Nom de Jésus est la plus courte, mais aussi, la plus facile des prières à retenir. Lorsque l’on prononce ce Saint Nom avec amour et respect, l’on obtient des grâces en quantités innombrables, telle par exemple, la mise en fuite des forces du Mal, ou encore, la résolution très rapide des problèmes les plus divers, mais la grâce la plus importante que l’on puisse recevoir, à travers et grâce à cette dévotion, c’est le bonheur, le bonheur de vivre en Dieu; bonheur de se savoir enfant d’un père aimant et Miséricordieux, et plus encore, le bonheur de L’aimer.
Pour ce faire, voici deux solutions très faciles à mettre en pratique, approuvées et encouragées par la Sainte Eglise catholique: prononcer sans cesse le Saint Nom de Jésus, dans un esprit de Foi, de contemplation, d’adoration, de prière et d’amour, le prononcer des centaines de fois par jour si vous le souhaitez. Puis, fabriquez-vous des petites cartes, que vous garderez sur vous et diffuserez, sur lequel, vous écrirez tout simplement Jésus, vous en mettrez sous votre oreiller, sur les portes de votre habitation etc… Cela mets en déroute les forces du mal et protègera votre foyer. Mais enfin et surtout, ayez accès aux Sacrements de l’Eglise tel, la Sainte Messe, car cela, c’est aussi agir au Nom de Jésus. Aimez aussi votre prochain, car, c’est agir pour et au Nom de Jésus qui, dans Son Amour nous l’a demandé. 

Paques. D’un point de vue spatial, le lieu de la crucifixion et de l’ensevelissement sont les mêmes.

23 mai, 2011

du site:

http://www.ssccpicpus.fr/article.asp?contenu_ssrub=Bible&contenu_rub=RESSOURCES

MEDITATION POUR LA SEMAINE SAINTE 2009

Le Jardin du Crucifié

D’un point de vue spatial, le lieu de la crucifixion et de l’ensevelissement sont les mêmes.

Jésus est crucifié au Golgotha, au lieu dit du Crâne (Jn 19,17). Sur la Croix, Pilate fait placer un écriteau où est écrit ce qu’il a rédigé: « Jésus le Narôréen, le roi des juifs » (Jn 19,19).
Quand tout fut achevé, Jésus remit l’Esprit. Vient ensuite le coup de lance. Alors, après ces événements, Joseph d’Arimathie et Nicodème prirent le corps de Jésus. Ils le déposèrent dans un tombeau neuf qui se trouvait dans le jardin « où il avait été crucifié » (19,41). La Passion avait commencé dans un jardin, celui des Oliviers, elle se termine dans un autre.
Avec Jean, le règne végétal permet l’accomplissement des Ecritures, et cela depuis l’entrée à Jérusalem où le peuple prend des branches de palmiers pour acclamer Jésus (Jn 12,13). Mais, plus on s’approche de la mort de Jésus, plus les végétaux indiquent un bouleversement dans la création. Ils servent à tourner en dérision Jésus. Par là, ils soulignent sa mort ignominieuse. La couronne tressée par les soldats est faite avec des épines (19,2). Jésus est suspendu au bois de la Croix. La branche d’hysope, qui sert à approcher de la bouche de Jésus une éponge imbibée d’un vinaigre pour calmer et apaiser les souffrances (19,29), prend un sens différent de celui donné dans l’Ancien Testament. Elle était utilisée dans les célébrations liturgiques pour la purification (Ps 50,9; Lv 14,52) et lors de la Pâque (Ex 12,21-23). Même si elle souligne l’accomplissement du rituel pascal, il n’en demeure pas moins que le règne végétal est bouleversé. Une tige d’hysope ne peut supporter à elle seule le poids d’une éponge imbibée de liquide, fut-ce d’un vinaigre.
Après avoir bu le vinaigre, Jésus meurt. Il ne meurt pas de façon banale. Il dit: « Tout est achevé ». Il incline la tête puis remet l’esprit, son souffle (Jn 19,30). Dans la mort de Jésus, l’heure de sa glorification est arrivée. L’Esprit est donné. Il est donné aux croyants, à tout homme, et aussi à toute la création.
Afin que les corps ne restent pas en Croix le jour du sabbat, les soldats décidèrent d’accélérer la mort des crucifiés en leur brisant les jambes. Seul Jésus n’aura pas les os brisés. Il recevra un coup de lance. L’Écriture s’accomplit (Jn 19,37). Du côté transpercé, il sortit du sang et de l’eau (19,35). Ce récit est propre à Jean.
Plusieurs interprétations théologiques ont été proposées. Nous actualisons cela dans l’Église: dans l’eucharistie avec le sang de la nouvelle alliance, et au baptême avec l’eau. La symbolique est très forte. Nous la retrouvons dans l’Ancien Testament. Chez Zacharie, dans le bouleversement cosmique, les eaux sortent de Jérusalem par le Mont des Oliviers (Za 14). Dans Ézéchiel, le fleuve sort du côté droit du Temple, qui est un lieu clos, tout comme le jardin (Ez 47). Du temple, du corps de Jésus sort un fleuve. Jésus avait promis l’eau vive (Jn 7,37-39). Celui qui rend témoignage (Jn 19,35) a vu l’eau jaillissant du cœur du Crucifié. Désormais, notre jardin est tout irrigué.
En fait, la condition essentielle pour avoir un jardin est d’avoir de l’eau. Nous retrouvons cela dans les jardins bibliques (Is 28,11; Jr 31,12). Quand l’eau vient à manquer, c’est le signe d’une malédiction, d’une désolation (Is 1,30). Le jardin non irrigué signifie le châtiment de Dieu pour Israël, entraînant la perte de récolte, une vie difficile, voire la mort (Am 4,9). Un jardin tout irrigué est signe de bénédiction de la part de Dieu et source de bonheur (Gn 13,10; Is 51,3; Ez 28,2,13.31,8; et Jr 31,12).
De nombreux exégètes font le rapprochement avec un écrit de sagesse: « Et moi, je suis comme un canal issu d’un fleuve, comme un cours d’eau conduisant au paradis. » (Si 24,30). Le Siracide nous renvoie ici au jardin de la Genèse. L’homme sage peut avoir deux attitudes qui sont vues comme paradis de bénédictions: la charité et la crainte du Seigneur (Si 40,17.27). La Loi irrigue le jardin par la Sagesse. Loi et Sagesse sont indissociables. Par la bonté du Seigneur, les eaux seront abondantes. Nous pouvons, par ailleurs, mettre en parallèle ce texte avec celui de la Samaritaine en Jn 4,14: […] « l’eau que je lui donnerai deviendra en lui source d’eau jaillissante. »
Enfin, le sang qui sort accompagné de l’eau ne font qu’un seul fleuve. Tous les deux symboles de vie (Lv 17,11). Par rapport au jardin de la Genèse qui en compte quatre, un seul suffit, celui du Christ en Croix (Gn 2, 10-14). De son cœur sort un fleuve qui irrigue le jardin une fois pour toutes. Toute la création en bénéficie.
Joseph d’Arimathie vient avec Nicodème pour ensevelir le corps de Jésus avant le sabbat. Le jour du sabbat, le travail aurait été impossible. Jésus est enseveli dans un tombeau neuf situé dans un jardin qui se trouvait là où il avait été crucifié (Jn 19,41).
Jean précise que Nicodème avait apporté un mélange d’aromates, de myrrhe et d’aloès, d’une très grande valeur (Jn 19,39). Avec les linges, ces aromates servaient à accomplir le rite juif de l’ensevelissement. En fait, la myrrhe est une gomme-résine produite par l’exsudation sous l’écorce de certains arbustes (burburacées). Elle est employée pour parfumer le lit et les vêtements. En l’additionnant à du vin, on en faisait une boisson qui procurait une grande ivresse. Quant à l’aloès, c’est une plante grasse des pays chauds et désertiques, aux feuilles charnues, contenant un suc amer. Elle est connue en médecine pour ses facultés laxatives. Le parfum d’aloès est très rare et cher. Myrrhe et aloès sont souvent mélangés. On retrouve l’aloès dans l’Ancien Testament. La plante est le signe d’une bénédiction de la part de Dieu pour le peuple (Nb 24,6). Elle est mentionnée aussi dans un psaume s’adressant au Roi-Messie (Ps 45,9). Dans les écrits de Sagesse, elle souligne la richesse dans la relation amoureuse entre un homme et une femme (Pr 7,17; Ct 4,14). Avec la myrrhe et l’aloès, Jean souligne non seulement la Royauté messianique de Jésus, mais aussi, une certaine espérance.
L’ensevelissement du « roi des Juifs » se fait donc dans un jardin. Ce n’était pas une habitude en Israël, semble-il, d’enterrer un roi dans un jardin. Dans l’Histoire, deux seulement furent ainsi ensevelis: Manassé (687-642) et Amon (642-640), que l’historiographie deutéronomique condamne pour impies, pour avoir pactisé avec l’Assyrie et pour avoir adoré des idoles étrangères. Tous deux avaient été enterrés dans le jardin du Palais, le jardin d’Uzza (2R 21,18-26; 2Ch 33). Ce jardin d’Uzza était en fait un lieu de mort. Uzza avait été frappé de mort en voulant toucher l’Arche pendant que David dansait autour (2S 6; 1Ch 13). Les deux rois avaient péché ; or Jésus n’a pas péché. De plus, dans sa mort, il nous sauve et sauve toute l’humanité. Le « Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Écritures » (1Co 15,3).
Le corps de Jésus est déposé dans le tombeau du jardin. Alors, commence le sabbat. Le premier homme, Adam, selon certaines traditions rabbiniques, avait vécu le sabbat en dehors du jardin. En Jésus, l’homme pécheur est réintroduit dans le sabbat. Le sabbat, qui est un « Jour du Souvenir » du septième jour de la création et de la sortie d’Égypte, n’est donc pas seulement un temps de repos et de pleurs. Il est un temps de préparation à la vie. Pour Jésus, le jour du sabbat marque un temps, un intervalle entre la mort et la résurrection. En s’inscrivant dans le jardin et dans la création, le sabbat est achèvement mais aussi promesse d’un avenir.
Cette lecture de l’ensevelissement de Jésus dans un jardin, compris comme espace de création, permet de souligner les liens très forts qui existent entre création et sabbat, entre création et salut de l’homme, cela depuis la Genèse (Gn 1-3).
 
Frère Eric, ss.cc