Archive pour le 18 mai, 2011

bonne nuit

18 mai, 2011

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Le Christ est ressuscité

18 mai, 2011

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mercredi 18 mai 2011 – Saint Félix de Cantalice

18 mai, 2011

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mercredi 18 mai 2011

SAINT FÉLIX de CANTALICE
Capucin
(+ 1587)

        Félix vit le jour à Cantalice, bourgade située au pied de l’Apennin. Dès le bas âge, il manifesta de telles marques de prédestination que ses compagnons l’avaient surnommé  » le petit Saint « . Ses parents, qui étaient de pauvres laboureurs, l’employèrent de bonne heure à garder les troupeaux. Cette vie allait bien à l’âme méditative de l’enfant : peu enclin aux conversations oiseuses, il recherchait les lieux solitaires, et y répétait souvent le Pater et l’Ave et les quelques formules pieuses qu’on lui avait apprises. Lorsque les autres bergers se livraient au sommeil, lui s’agenouillait devant un arbre sur l’écorce duquel il avait gravé une Croix.
         À neuf ans, Félix passa au service d’un riche bourgeois qui lui confia d’abord la garde de ses troupeaux, puis le chargea du labourage de ses terres. Le jeune homme aima son nouvel emploi qui lui permettait d’assister tous les jours à la Messe avant de se rendre aux champs. Cet humble travailleur, sans instruction, qui n’avait fréquenté aucune école, avait beaucoup appris du Saint-Esprit. Comme il l’avouait plus tard, il ne connaissait que six lettres : cinq rouges et une blanche. Les cinq rouges étaient les cinq plaies du Sauveur, et la blanche était la Vierge Marie.
         Dieu lui inspira d’embrasser un genre de vie plus parfait. À un parent qui lui objectait les austérités de la vie religieuse, il répondit :  » Je veux être religieux tout de bon ou ne pas m’en mêler « . Il alla frapper à la porte des Capucins. À la vue de ce paysan du Danube, le Père Gardien, voulant l’éprouver, lui dit : « Vous venez sans doute ici pour avoir un habit neuf et y vivre sans rien faire. Ou bien vous croyez que vous allez commander aux religieux comme vous commandiez à vos bœufs. Renoncez à ce projet et n’y pensez plus « . Mais le postulant répondit à ce compliment si humblement et si sensément que le terrible Gardien l’admit sur-le-champ.
         Devenu profès, le Frère Félix fut fixé au couvent de Rome avec les attributions de quêteur. Il resta quarante ans dans cet humble emploi, allant chaque jour, la besace sur le dos, pieds nus, et récitant son chapelet, quêter la subsistance de ses frères. Les humiliations, comme les peines corporelles, étaient pour lui ses roses du Paradis ; il ne craignait pas de s’appeler lui-même l’âne du couvent des Capucins.  » Mais où est-il donc, votre âne ? Frère Félix « , lui demanda-t-on un jour. –  » C’est moi !  » répondit l’humble religieux.
         Dans sa vieillesse, le Cardinal protecteur de l’Ordre lui offrit de le faire décharger de ses fatigantes fonctions.  » Monseigneur, répondit Félix, laissez-moi mon office de quêteur : un soldat doit mourir l’épée à la main, un âne sous sa charge, et Frère Félix sous sa besace « .
         La mortification allait de pair avec son esprit de pauvreté et d’humilité : il se privait même des satisfactions les plus légitimes, telles que de s’approcher du feu l’hiver.  » Allons, Frère âne, disait-il à son corps, il faut que tu te réchauffes sans feu ; car c’est ainsi que doivent être traitées les bêtes de somme… Loin du feu, Frère âne, loin du feu ! C’est devant le feu que saint Pierre renia son Maître.  »
         Il  supporta patiemment de douloureuses infirmités et Dieu rappela à lui le Frère Félix, le 18 mai 1587.

J.M. Planchet, Nouvelle Vie des Saints, p. 199

LE GOLGOTA ET LE SAINT SÉPULCRE

18 mai, 2011

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LE GOLGOTA ET LE SAINT SÉPULCRE 

Origène (III s.) nous rapporte la tradition (d’origine juive) relative au sépulcre d’Adam à l’endroit même de la crucifixion du Christ (Golgota ou Lieu du Crâne): « de façon à ce que, comme tous meurent en Adam, tous puissent ressusciter en Christ ». Une absidiole au pied du Calvaire (Chapelle d’Adam) perpétue cet antique souvenir de nature symbolique. Eusèbe de Césarée, avant même que ne soient entrepris les travaux (327-335) par ordre de l’empereur Constantin, admet: « Le lieu du Crâne, où le Christ fut crucifié, est encore aujourd’hui visible in Èlia, au nord du mont Sion », et cela bien qu’un culte idolâtrique (de la déesse Venus /Aphrodite) se soit depuis longtemps implanté sur le lieu. Une croix précieuse, qui a été perdue suite à de nombreuses destructions, n’a pas tardé à prendre place sur le petit monticule rocheux que les chrétiens considèrent comme le nombril ou centre spirituel du monde (Cyrille de Jérusalem, IV s.).
Eusèbe de Césarée (vers 340) rapporte en détail les circonstances qui portèrent à la découverte de la tombe du Christ, enfouie sous un gigantesque terre-plein depuis le temps de l’empereur Hadrien (135 d. C.): il raconte en effet comment l’empereur Constantin (peu après 325) avait ordonné d’abattre le temple païen et de fouiller en profondeur « et alors, contre tout espoir, apparut… le vénéré et saint témoin de la résurrection qui porta le salut ». Depuis, la tombe retrouvée a toujours bénéficié de la vénération, et, jusqu’à la destruction ordonnée par le calife Hakim (1009) on pouvait l’observer complètement dégagée au milieu du rochet. Elle était revêtue de marbre seulement à l’extérieur (Arculfe, VII s.).
De la basilique constantinienne composée de trois parties, (Martyrion, Triportique et Anastasis) il ne reste aujourd’hui que la rotonde de l’Anastasis. Elle fut plusieurs fois rénovée, comme un grandiose mausolée au dessus de la tombe vide du Christ. Le reste de la construction (qui comprenait l’entrée sud, le Catholicon au centre, le déambulatoire et la chapelle souterraine de Sainte Hélène) est une oeuvre croisée (1141). Le tremblement de terre de 1927 a procuré de graves lésions au monument; les restaurations, commencées en 1960, nous ont donné l’occasion d’approfondir nos connaissances sur l’histoire et la topographie du lieu à l’époque du Christ.
Les Franciscains officient dans la basilique du XIV s. tandis que d’avec d’autres Chrétiens le font dans leur rite propre. Les sultans, du Caire, puis de Constantinople (à partir de 1517) ont disposé des droits de chacun selon leur bon vouloir, jusqu’à la reconnaissance du Statu quo (1757 et 1852), un « ordre de fer » qui règle encore aujourd’hui la façon de vivre ensemble des diverses communautés.

ÉVANGILE DE LA VEILLÉE DE PÂQUES – (Matthieu 28,1-10)
Après le sabbat, à l’heure où commençait le premier jour de la semaine, Marie Madeleine et l’autre Marie vinrent faire leur visite au tombeau de Jésus. Et voilà qu’il y eut un grand tremblement de terre: l’Ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus. Il avait l’aspect de l’éclair et son vêtement était blanc comme la neige. Les gardes, dans la crainte qu’ils éprouvèrent, furent bouleversés et devinrent comme morts. Or, l’Ange, s’adressant aux femmes, leur dit: « Vous, soyez sans crainte! je sais que vous cherchez Jésus 1e Crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez voir l’endroit où il reposait. Puis, vite, allez dire à ses disciples: « Il est ressuscité d’entre les morts; il vous précède en Galilée: là, vous le verrez! » Voilà ce que j’avais à vous dire. » Vite, elles quittèrent le tombeau, tremblantes et toutes joyeuses, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples. Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit: « Je vous salue. » Elles s’approchèrent et, lui saisissant les pieds, elles se prosternèrent devant lui, alors Jésus leur dit: « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée: c’est là qu’ils me verront. »
L e crucifié qui ressuscite, c’est l’absolu bonheur. Il ne faut donc pas s’étonner d’y trouver un peu de confusion. Que s’est-il passé? Que se passe-t-il? Soyons francs: à la première question, ce texte de Matthieu ne permet guère de répondre. En effet, que s’est-il passé devant Marie Madeleine et Marie? Un grand tremblement de terre, comme le dit l’évangéliste? Comment se fait-il que les autres récits de l’Évangile n’en soufflent mot? Il est bien évident que Matthieu ne répond pas vraiment à la question: « Que s’est-il passé? » Il répond à la question, tellement plus intéressante: « Que se passe-t-il aujourd’hui? » Cette question, c’est celle des auditeurs de Matthieu, trente ou quarante ans après l’événement. Et c’est la nôtre: comment, aujourd’hui, Jésus continue-t-il de ressusciter dans nos vies? Cet homme, mort de la plus ignoble des morts, il y a bientôt deux millénaires, on nous annonce, chaque matin de Pâque et, à vrai dire, à chaque Eucharistie, qu’il est vivant. Pour nous, qu’est-ce que cela veut dire? Que se passe-t-il? D’abord, un tombeau vide! L’ouvrage, le cadavre en nous de la vieillesse, des rancunes, des regrets, des trahisons, des routines, des lâchetés, de la mort en un mot, voici que tout cela s’effondre et disparaît. Et nous entendons, si nous savons bien ouvrir l’oreille du coeur, ce murmure dont Matthieu fait le message de l’Ange, puis du Ressuscité lui-même: « Soyez sans crainte, n’ayez pas peur » La joie de Pâque, c’est vraiment le bouleversement suprême. Tous ne la vivent pas en cette grande aurore du « premier jour de la semaine », mais elle est en marche vers eux aussi, elle les rejoindra. Prions pour qu’elle nous rejoigne tous. Que nul ne soit laissé à son désespoir ou à son dégoût, dans la tristesse des choses mortes. Car « il n’est plus ici », près des tombeaux de nos illusions, figé dans notre passé et nos déceptions. « Il nous précède en Galilée », c’est-à-dire dans l’avenir.